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Quelle belle surprise !

J'en avais souvent entendu parler mais je n'avais jamais eu l'occasion de boire de son CDP bien sur avant j'ai déja bu des Beaurenard, Clos des Papes, Mordorée, Beaucastel, Rayas...avec de belles découvertes et certaines déceptions !

Le Châteuneuf du Pape 2003 de P.Autard est tout en dentelle du fruit de l'équilibre une barrique déja bien fondue ( il doit y avoir que peu de bois neuf...à l'ancienne ), une belle longueur sur des fruits bien murs et compotés.

Et si 2003 était aussi l'année des CDP, il n'y a pas que le duo Charmolüe & Laguarigue qui ont su faire de grands vins surtout que le prix reste sage 20, 25 Euros la Bte...

Quelqu'un a-t'il des commentaires sur CDP 2003 ou sur des vins plus agés de PAUL AUTARD.

Merci d'avance.

SEBEE

Domaine Paul Autard, Châteauneuf-du-Pape, 1998

Grosse déception, quelques petites effluves fruitées et c’est tout, vin aromatiquement neutre et sans intérêt dans une bouche par contre bien construite et d’un toucher doux, mais sans saveur particulière.

???

Winer

Domaine Paul Autard, Châteauneuf-du-Pape La Côte Ronde, 1997

La couleur est évoluée, je crains le coup de chaleur subit par la bouteille lors d'un transport ...
Nez très aromatique sur des épices (poivre, cannelle) du sous-bois et des notes de cuir.
En bouche, tout est en rondeur. Les tanins et le bois sont fondus dans l'ensemble , l'équilibre est bon mais il y a un manque d'intensité.
Les aromes tertiaires ont pris le pas sur le reste. Une bonne longueur en finale.

Je dois gouter le 99 prochainement.

bonjour,
goûté la gamme des chateauneuf de ce domaine: deux belles réussites sortent du lot
le ch9 blanc 2006 à dominante roussane très bien équilibré sur des arômes floraux avec une belle richesse,complexe,assez gras mais pas trop et long en bouche(fût+batonnage)
côte ronde rouge 2005 à la trame serrée sur des petits rendements;finesse des tanins,longueur en bouche sans apparaitre ni surmuri,ni surextrait avec une grande "buvabilité"(je n'aime pas du tout ce mot mais réprésente en un seul vocable le plaisir que j'ai eu en le buvant et même à grande goulée...doit être parfait à table)
par contre les prix dans ce salon de quimper n'étaient pas raisonnables....
29 euros le blanc et 39! le rouge
amitiés
bertrand

Domaine Paul Autard, Châteauneuf-du-Pape La Côte Ronde, 2000

Grande fraicheur, nez du nord et bouche du sud.
Notre hôte savait que les grands Chateauneuf manquaient à ma culture, et il a touché juste en me démontrant qu'il y avait là des vins capables de me charmer complètement sans donner aucune prise aux reproches que je fais parfois aux vins du Rhône sud.

Encore quelques-uns comme ça et on va me réconcilier complètement avec cette région que je connais encore trop mal. Très beau vin.

Domaine Paul Autard - Châteauneuf-du-Pape - Côte Ronde 1970

Bouteille ouverte en avril 2009
Bouchon : médiocre.

Robe : rubis évoluant sur la pelure d'oignon, mais robe profonde.
Nez : expressif, d'abord sur des notes de sang et d'encens mêlés (comme dirait JM Deiss), mais sans caractère excessif, puis sur des notes plus discrètes de cerise à l'eau de vie.
Bouche : attaque ample et aromatique, belle matière goûteuse, avec de la mâche, alcool perceptible mais bouche parfaitement équilibrée. On finit par siroter ce vin comme une petite gourmandise.

Pour moi, un beau vin en plateau d'apogée et à boire mais sans aucune urgence, sa belle structure devrait le maintenir en l'état encore plusieurs années.

16/20

Jean-Pierre

Domaine Paul Autard, Châteauneuf-du-Pape, La Côte Ronde, 2005

Dégusté hier dans des conditions un peu particulières (chaleur extérieure),
Robe sombre et dense,
Nez sur les fruits murs et cuits, confituré, sucré.
En bouche, la matière est souple, toujours sur des arômes de fruits, la réglisse, le bonbon anglais et un alcool un peu présent. Les tannins sont fondus. La finale est belle et très ronde.

Clairement ce vin gagnera à rester quelques années en cave, il parait encore bien jeune et ne s'exprime pas complétement. J'ai été marqué par le coté très rond (manque d'acidité pour moi) qui ne correspond pas forcément à mes goûts habituels. Ceci-dit, dans ce style, c'est quand même très bon.

Domaine Paul Autard, Châteauneuf-du-Pape, La Côte Ronde, 1999

Bouteille bue ce week end.
Pas mal de dépôt dans la bouteille.

Couleur Violine.
Nez sur les fruits noirs, la réglisse, le zan.
Le vin est de demi corps, pas d'une grosse extraction.
La bouche est fruitée, très souple, fondue, diable que c'est bon!!!
La finale est d'une bonne longueur, elle est fraîche et équilibrée.

Belle découverte.

Ce vin ne fait pas dans l'esbroufe, dans le démonstratif, mais dans la dentelle.
Il s'est très bien comporté hier sur un curry de porc et aujourd'hui sur du canard au four.

J'ai beaucoup aimé.

Je l'ai payé 23 euros il y a peu de temps, mais que reste-t-il aux Bordeaux (j'ai souvent pris beaucoup moins de plaisir avec des Grands crus classés payés pourtant plus chers)???

Grégory

Domaine Paul Autard, Châteauneuf-du-Pape, La Côte Ronde, 2005

Robe très sombre, opaque, presque noire.

Au nez, des arômes très confiturés de fruits noirs, cerise, café. En bouche ca démarre sur une texture très veloutée, tannins fondus, arômes identiques à ceux du nez avec de la compotée de fruits noirs et rouges, puissance alcoolique certaine, puis quelques épices par la suite, la finale est correcte avec un léger manque de fraicheur.

Un bon vin dans un style très moderne, facile, sans aspérité, un peu monotone au final.

Bu ce midi un Domaine Paul Autard, Châteauneuf-du-Pape blanc, 1998, en accompagnement de daurades grillées au barbecue.

Sur la contre-étiquette il est mentionné : "cépages Grenache blanc, Clairette, Roussanne" et "à consommer de préférence jeune". Bin mince alors ...

A l'ouverture le bouchon est nickel.
La robe est vive, dans les tons jaunes dorés.
Le nez est moyennement aromatique (bouteille restée un peu trop longtemps au frigo), avec des notes douces (miel, vanille), minérales (pierres à fusils) et boisées (ces dernières sont plutôt discrètes). J'aime bien.
En bouche le vin montre beaucoup de volume en attaque mais l'équilibre est moyen : manque d'acidité, boisé entièrement fondu, du coup l'alcool ressort un peu trop, donnant un côté un peu trop chaleureux au vin. Qui plus est le vin se montre très court en finale : le bois est entièrement "mangé" par le vin après 14 ans de bouteille et ne peut plus servir de support à la longueur du vin (je ne sais pas si tout le monde me comprends, en tout cas moi je me comprends). Presque heureusement le vin était trop frais, sans quoi il aurait été surement trop lourd. Un vin plutôt "moyen" en bouche donc, mais en même temps après un temps aussi long c'était assez envisageable.

Conclusion: vin pas inintéressant (surtout pour le bouquet) mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Un peu trop âgé à mon goût. L'accord avec les daurades étaient assez réussi, mais c'est surtout ensuite avec le fromage, un camembert "en surmaturité", que le vin s'est montré à son avantage.

Alexandre

Paul Autard, cuvée Juline, Chateauneuf du pape, rouge 2006 :

Robe sombre, opaque, nez encore sur l'élevage, boisé, mais aussi acacia, cire, bois précieux.

En bouche, les tanins sont fondus, le vin est tout en velouté sans pour autant proposer une matière très concentré, c'est sur des fruits noirs et rouges compotés, confits, avec également de la sucrosité importante très perceptible. Je m'attendais à de la rondeur, je ne suis pas déçu. Le vin souffre, je trouve, d'un manque d'acidité, qui lui fait perdre de la fraicheur et de la vivacité.

La finale est jolie et d'une longueur correcte.

Ce vin est, c'est indéniable, pas forcément évident à marrier en accord mets-vins en raison de son grand manque d'acidité. C'est un vin très policé, très "bien sous tout rapport", tout le contraire d'un vin "sauvage" ou "original".

C'est comme une sucrerie, c'est bon sur l'instant, ca devient vite écoeurant et il ne faut pas en abuser.

Domaine Paul Autard, Châteauneuf-du-Pape, La Côte Ronde, 2006

La robe est rubis, éclatante de jeunesse
Le nez est très fruité sur la prune,les dates et le cassis, c'est vraiment prometteur.
En bouche c'est agréable même si à l'ouverture les tannins semblent encore vouloir marquer leur territoire.
Mais après une aération, ils s'estompent et nous retrouvons un vin plaisant à boire avec une longueur correcte.

Je garde en mémoire l'excellente cuvée côte ronde 2003 donc je trouve la 2006 un peu en dessous mais ça reste un C9P honorable.

Paul Autard, Chateauneuf du pape, cuvée Juline 2009

Une cuvée 50% Syrah, 50% Grenache
La robe est encore incroyablement profonde, ne montrant aucun signe d'évolution.
Le nez est riche, opulent. Cassis très légèrement vanillé ainsi que des notes plus sudistes.
A l'aveugle Gaétan y voit une Bergerie de l'Arcade.
C'est vrai qu'on pense à un millésime assez jeune.

J'avoue en avoir gardé des souvenirs mitigées de mes ouvertures précoces mais ça c'était avant que je ne lise sur LPV que les Châteauneuf pouvaient devaient vieillir pour exprimer leur potentiel.
La bouche est assez puissante mais sans aucun excès, aucune sensation de lourdeur.
Les tannins sont bien intégrés mais avouons que cette petite sensation de sucrosité pénalise un peu le vin surtout face à un Vacqueyras 2011 du château des tours.

De mémoire j'avais dû payer mes bouteilles 55€ sur le salon de l'agriculture.
C'était un peu trop cher, surtout à l'époque.
L'absence de CR sur LPV depuis près de 10 ans prouve que ce domaine n'est pas dans le coeur de cible des amateurs passionnés.

Au delà du RQP qui n'est pas trop favorable, ça reste une belle rencontre qui aura eu le mérite de confirmer que les vins de cette appellation demande de la patience.

Domaine Paul Autard, Châteauneuf-du-Pape blanc 2021

Infos tirées du site du domaine

1/3 grenache blanc, 1/3 clairette, 1/3 roussanne
Vinification
Nos cépages blancs sont vendangés et élevés ensemble. Les raisins sont pressurés et mis en cuve pour un débourbage de 24 à 48 heures à 10°C. Les jus sont ensuite entonnés en barriques neuves, vinifiés autour de 16°C.
Elevage
7 mois en barriques

Première expérience avec le Châteauneuf blanc de Paul Autard. Jamais bu le rouge.

Robe or pâle

Le nez est marqué par les fruits exotiques, l'abricot, le miel, la noix de coco. On aurait mis Kid Creole and the Coconuts sur la platine, on partait à zouker toute la soirée!

A l'aveugle j'aurais pu dire... chardonnay californien première génération ou peut-être... Jurançon sec, histoire de dire quelque chose. Mon épouse qui ne savait pas ce qui se trouvait dans son verre a fait le tour de France sans citer Châteauneuf qu'elle boit pourtant souvent et aime beaucoup.

La matière en bouche est plutôt sèche avec un côté tannique. L'aromatique est bridée et tourne essentiellement autour de la vanille... "Doudou chérie! Ressers-nous un verre et mets la face B!"

De fait le boisé prend tous les draps. A ce stade, et à l'apéro en plus, c'est pas l'éclate.

A table, ce ne fut guère mieux. Les succulents calamars de St-Jean-de-Luz et quelques légumes avec une sauce vierge où, dans ma quête éperdue de l'umami j'avais remplacé la tomate crue par de la tomate séchée, sont restés de bois face au vin, ne faisant aucun effort pour le rendre sexy.

 

Peut-être faut-il laisser ce vin digérer son bois. En espérant qu'il ne s'assèche pas. Je ne sais que penser, je suis perplexe. Pas du tout mon style de Châteauneuf blanc en tous cas.

Jean

Le message de Jean tombe à point pour 2 raisons, d'une part ça m'a fait penser que je n'avais pas remonté  l'éclectique de mon foyer rural avec une Juline 2009 qui est de mieux en mieux mais d'autre part parce que j'hésitais à acheter la cuvée blanche.
Le domaine vient d'envoyer une offre promotionnelle et je me disais que je pourrais tenter un Chateauneuf blanc dans un panachage éventuel mais le CR précédent me rappelle qu'il est toujours préférable que je me méfies des blancs produits au sud de Rully.
Je vais rester au rouge parce que si je trouvais qu'il était trop cher quand je les avais acheté, les prix n'ont pratiquement pas bougé en 10 ans.

Domaine Paul Autard, Chateauneuf du pape, cuvée Juline 2009

Une cuvée 50% Syrah, 50% Grenache
Je retrouve les caractéristiques trouvées avec la précédente bouteille de ma caisse.
Une robe toujours aussi profonde et un nez expressif sur le cassis et la myrtille.
Une participante trouve que c'est très poivré.
Le vin est soyeux et puissant, une main de fer dans un gant de velours avec une fin de bouche sapide au possible.

C'est ma dernière bouteille de chez Paul Autard, je regrette presque de n'avoir pas acheté d'autres millésimes de cette cuvée tant elle vieillit bien.
Avec les bons Chateauneuf aussi la patience est récompensée.

 

starbuck écrit:

Le domaine vient d'envoyer une offre promotionnelle et je me disais que je pourrais tenter un Chateauneuf blanc dans un panachage éventuel mais le CR précédent me rappelle qu'il est toujours préférable que je me méfies des blancs produits au sud de Rully.
Je vais rester au rouge parce que si je trouvais qu'il était trop cher quand je les avais acheté, les prix n'ont pratiquement pas bougé en 10 ans.
 

Je pense que ce n'est pas tant qu'il faille se méfier des blancs produits au sud de Rully que d'un élevage bourguignon appliqué aux blancs au sud de Rully 

Pour les tarifs, tu as raison. Comparés à d'autres domaines de l'appellation, les vins de Paul Autard étaient fort chers il y a une dizaine d'années, et même avant, et c'est la raison pour laquelle je ne me suis jamais jeté sur sa production. Aujourd'hui ils sont "dans la norme". Le blanc 2021 est à 35 € chez Vinadea.

Jean