Lors d'une visite à  Macallan il y a 3 ans j'ai découvert une chose que j'ignorais. Macallan se fait un point d'honneur a faire des produits rigoureusement identiques d'année en année.
En pratique un dégustateur certifié, ils sont une poignée à  avoir ce droit, compare 4 échantillons. L'un est le nouvel assemblage proposé, les 3 autres issus des productions précédentes. Si le dégustateur arrive à  retrouver le nouveau produit parmi les 4, l'assemblage est refusé et ils doivent recommencer l'assemblage. Cette pratique vaut aussi pour les 50 ans d'age réservés aux richissimes.
Finalement, quand il veulent faire du nouveau il font un nouveau produit comme le Gran Reserva 18ans.

Bonjour Nick,

J'ai également eu le plaisir de visiter les distillerie de Macallan déjà  deux fois. C'est effectivement la seule distillerie, à  ma connaissance, qui permet aux visiteurs d'entrer dans l'antre d'assemblage des whiskies, soit dans le lieu où les "nez" de l'entreprise passent l'un après l'autre pour donner leur avis sur le choix des fûts à  employer. Cette pratique est en fait la même dans toutes les distilleries. En effet, une fois qu'un produit est épuisé (imaginons que la distillerie X a produit 10000 bouteilles de single malt de 12 ans d'âge est que toutes les bouteilles ont été vendues), la distillerie doit relancer sur le marché une nouvelle série de bouteilles. Pour ce faire, elle va analyser son stock du fûts et choisir le nombre nécessaire pour produire un whisky de 12 ans d'âge qui soit le plus proche possible du produit précédent afin de ne pas décevoir la clientèle. Il n'est ainsi techniquement quasiment impossible de faire la différence entre deux 12 ans d'âge de Macallan vu que l'on ne peut pas différencier les produits par les spécifications indiquées sur l'étiquette. Un tel travail est cependant plus facile avec des whiskies millésimés dont le 18 ans Grand Reserve est un exemple, bouteille dont je crois que tu as le plaisir de posséder. Je reviendrai prochainement sur une dégustation du millésime 1979 comparé avec le 1980.
Amitiés
Benoît