Bruichladdich prépare un un Valinch à la mémoire de M. Jackson
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Le « ACEing » est maintenant généralisé. Hors Port Charlotte, Octomore et Lochindaal, les derniers Laddie’s et MMD sont tous passés par là… J’espère que cela n’augure que du positif mais j’ai des craintes…

Redder Still, 1984, maturation bourbon, "ACEd" en fûts de Pomerol
Il faut soigneusement choisir son verre car l’alcool saute au nez. Avec les Spiegelau, ce malt semble moins agressif et plus expressif : Affiné en fûts de Château Lafleur, je pensais me trouver face à un nez plus marqué par le vin. Ce sont les agrumes confits et la rhubarbe en particulier qui ressortent le plus, suivis par des notes de café « crémeux ». La bouche est généreuse avec une attaque très souple, qui vire au légèrement sucré pour se terminer sur des notes épicées et de fruits rouges.
Avec une bouteille pareille, je m’attendais à un monstre d’extravagance (à la hauteur de son noir prédécesseur). Je reste un peu sur ma faim, en particulier en pensant au 150€ que cette bouteille coûte…

Merci pour ces précisions Marc. Lors du Whiskyship de Zurich en décembre, je profiterai de goûter ces denières productions de Bruichladdich, que j'ai toujours autant de peine à suivre.

Bruichladdich prépare un un Valinch à la mémoire de M. Jackson
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Pourquoi, il est mort Mickael Jackson ? ()[/size]

Désolé, pas pu m'en empêcher...

Grâce à l'aimable intervention de Mme McEwan, j'ai pu me procurer quelques bouteilles et samples de l'"Italian Collection". Cette série n'est normalement prévue que pour le marché allemand. Peux-être auras-tu la chance de les gouter à Zurich?
En tout cas, le Lagavulin 21 vaut à lui seul le déplacement!

Port Charlotte PC6 Evolution, 6ans maturation partielle en madère
Et oui, même PC est touché par la « folie » du ACEing. A croire qu’on ne veut plus prendre le temps et qu’il faut booster les caractéristiques organoleptiques à tous prix et au plus vite.
… Mais ce traitement réussit plutôt bien à ce malt aux 40PPM. La couleur un peu plus foncée et le nez un petit peu plus vineux trahissent d’une certaine manière l’affinage. Mais la tourbe est bien là, avec une belle complexité aromatique mêlant de fins fruits rouges, fruits exotiques ainsi que des notes de cuir mouillé et bien sur, ce fumé viandeux « de barbecue » omniprésent. Le nez m’a semblé plus précis que PC5. En bouche, même si l’attaque est toute en volume, la finale est marquée par des notes plus épicées et par l’alcool qui tue les papilles.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que PC évolue bien et que pour cette fois, l’affinage apporte un réel plus, tout en s’intégrant parfaitement.
18.000 bouteilles sont prévues. Dont, parait-il, des étuis différent mais une bouteille identique : le marketing frappe également. Selon des sources Internet le vocable « Cuairt-Beatha » sur la bouteille signifierait quelque chose comme « Walk of life ».

Oliv : Si ce Jackson là était mort (il l’est artistiquement, c’est vrai), c’est à une bouteille d’eau de javel vintage qu’il aurait droit je pense.

J'ai pris note pour le Lagavulin 21 ans, j'essaierai de me procurer également des samples de cette italian collection.

L'Italian collection réussit selon moi là où Edradour à toujours peiné: offrir une belle concentration sans passer par du brut de fût (et le taux d'alcool qui va avec).

J'ai testé tous les samples et ils me semblent d'un niveau équivalent: gourmands, vineux et sur le fruit tout en conservant la touche maltée et la fraicheur Bruichladdich. Mes préférés sont ceux à base de French Oak. Pour l'instant, je les bois aussi bien à l'apéritif qu'en fin de repas.

Où as-tu appris l'existence de cette collection ? Le site de la distillerie n'en touche pas mot (enfin, si j'ai bien cherché).

En cherchant des Bruichladdich sherry (spécifiques au marché allemand), je suis tombé sur un site allemand qui les proposait en pré-vente. Je me suis renseigné auprès de la distillerie qui m'a confirmé l'arrivée imminente de cette collection pour "certains marchés". Visiblement, ils seronts en dégustation à San Francisco également.

La Italian collection est disponible en Suisse. Il s'agit de whiskies jeunes (14 ans, du millésime 1993) ayant passé une douzaine d'années en fûts de bourbon, puis 2 ans dans des fûts ayant contenu de grands vins italiens (Gaja's Barolo, Gaja's Sassicaia , Gaja's Bolgheri notamment). Le prix de vente est fixé à 99.- la bouteille.

Bruichladdich 18 ans, 46°

18 ans de vieillissement en fûts de bourbon américain puis 6 mois de finition dans des fûts ayant contenu un pinot noir autrichien du propriétaire Willi Opitz.

Sur les fruits confits, le nez est prometteur, riche, doux, voire un peu vineux. La bouche est cependant une grosse déception, elle est sèche, trop chaude, trop puissante, bref déséquilibrée. L'ajout d'eau n'apporte pas grand chose. Bref un produit à éviter sans hésitation.

Bruichladdich Infinity 2ème édition, 52.5°

Un whisky très typé sherry de part sa couleur (naturelle) et son nez (fruits confits, un peu vineux). Le nez développe également des arômes de fumée et de tourbe, mais dans les normes de cette distillerie, soit une présence légère. La bouche est puissante, alcooleuse, tourbée et fruitée. L'ajoute d'eau permet de révéler un peu mieux l'influence du vieillissement en fûts de sherry. La final est moyennement longue.

Un produit intéressant quoiqu'un peu monolithique. Il lui manque un peu d'âme pour en faire un grand whisky (c'est probablement dû à la jeunesse de cet alcool, d'ailleurs non définie par la distillerie).

Benoît,
La coloration de l’Infinity II en partiellement due à son affinage en fût de Rioja, pas uniquement au sherry, idem pour son côté légèrement vineux. Etant donné qu’il s’agit d’un assemblage (type 3D), aucune mention d’âge n’est faite. Il contiendrait du Port Charlotte.
Même si je suis en partie d’accord avec toi en ce qui concerne son côté un peu unidimensionnel, cela reste une bonne affaire (à peine plus de 50€) pour un sherry tourbé (env. 20ppm) assez réussi. A ma connaissance, ce fut un best-seller en son temps.

Oui, je suis d'accord avec ton message. La relation prix-plaisir est intéressante. La disponibilité est encore largement assurée sur le marché suisse.

Je trouve ce 18ans également un peu décevant. Mais je ne me retrouve pas tout-à-fait dans ta description de la bouche. Elle est certes sans commune mesure avec les promesses du nez mais je ne l’ai pas trouvée trop puissante, juste décevante et simpliste. Il est certain que vu le prix, on est en droit d’attendre mieux mais je ne découragerais pas les acheteurs potentiels, je les réorienterais plutôt vers un achat aux enchères. En effet, on peut déjà trouver cette bouteille aux alentours de 50/60€. Cela vaut bien le plaisir de « sniffer » ce nez si prometteur.

As-tu testé les 2 derniers Links ?

Non, je n'ai pas dégusté ces deux dernières productions.

Le 18 ans et vendu pour plus de CHF 100.- en Suisse. Cela explique le fait que je déconseille fortement ce whisky.

bonjours,

je ne suis pas tres connaisseur en whisky mais pour cette distillerie j'ai adoré leurs douze ans etant moins fan des tourbé je n'ai pa tro apprecier la cuvée 3D3 mais en revanche une belle découverte sur leur portcharlotte dont le nom de cuvée m'echappe.

Jamais avare de nouveautés, Bruichladdich nous gratifie d’une vaque de nouveaux embouteillages, dont les qualités restent à vérifier :
Deux nouveaux « Links » : Torrey Pines (maturage bourbon et affinage en fût de Château Latour) et Birkdale (« simple » maturation bourbon
Une seconde édition du 18 ans, que l’on espère meilleure en bouche
Un multi-vintage tourbé (dans le style 3D, 35PPM), au prix très attractif d’environ 30€
Deux « jeunes » Sherry vintage (1998) : Un Manzanilla et un Olorosso. C’est assez rare chez Bruichladdich que pour mériter un peu plus d’attention.
L’annuel release de Port charlotte, PC7 cette fois.
Enfin, un peu plus « marketing », les bouteilles, étiquettes et emballages des « Waves » et « Rocks » s’alignent sur ceux des nouveautés tout en présentant leurs nouvelles éditions.
Comme chaque année, il faudra faire le bon choix parmi la pléthore de flacons.

C'est effectivement le grand problème de cette distillerie. Découvrir toutes les nouveautés annuelles implique de participer à des présentations officielles qui ne sont pas légions et souvent contre rétribution. Je suis resté choqué par le prix exorbitant pour un fond de verre du 18 ans première version (12.- dans un dégustation officielle à Zurich en présence de Jim).

Toujours aussi difficile à suivre, Bruichladdich nous abreuve à nouveau de nouveautés :
Un nouveaux Links : X "Valhalla, USA". Etant donné la robe, cela semble encore être un affinage très particulier.
Un 21 ans Sherry , qui tente de refaire le « coup » du « Blacker Still », Porto en moins. Comptez environ 100€
Pour le marché allemand, un 17 ans affiné en fut de rhum (80€)
Confirmation de la disponibilité imminente du Port Charlotte PC7 (80€), visiblement une version sherry cette fois
Finalement, beaucoup de rumeurs sur la sortie toute proche d’une première version d’Octomore (80PPM) dans un packaging très « prémium »

Par ailleurs, d’autres rumeurs font étant de difficultés dans le chef de la distillerie et d’une revente possible.

A suivre de près…

Qu'entends-tu par difficultés dans le chef de la distillerie ?

A prendre avec la réserve qui s’impose, certains relatent sur d’autres forums d’ici et d’ailleurs la situation délicate dans laquelle se trouve Bruichladdich, son truculent directeur manager en particulier. La structure de l’actionnariat rend la situation assez particulière : quelques richissimes écossais, des particuliers d’Islay et le personnel de la distillerie le compose. 8 ans (déjà !) après le redémarrage et bien que la distillerie soit, selon les rapports officiels, bénéficiaires, toute le bénéficie est intégralement réinvesti dans l’amélioration de l’infrastructure et dans le stock. Les richissimes écossais s’impatienteraient donc à l’idée de ne pas toucher de dividendes prochainement. Les « expérimentations » du « master distiller », qui sont loin d’être toutes des succès, ne sont pas sans conséquences sur le fragile équilibre financier de l’activité. La structure de l’offre (ou son manque ?) semble faire des remous jusque dans le personnel, qui se demande jusqu’ou ira la course à la multiplicité afin d’exploiter « au mieux » le stock ancienne mouture (antérieur à 2001). Les activités connexes ne sont toujours de francs succès non-plus (Renegade Rhums, MMD…).
Tout cela expliquerait une certaine impatience des investisseurs et une certaines irritation face au show médiatique permanent de la direction. J’ai également lu que la nouvelle distillerie de Port charlotte serait le trésor de guerre de Mark et Jim, qu’ils compteraient exploiter dans le cas d’une vente de Bruichladdich…
Je n’ai évidemment aucune idée sur la véracité de ces rumeurs.

Intéressant. Ces rumeurs ne m'étonnent guère, cela fait un certain moment que je suis dubitatif sur l'homogénéité de la qualité des produits de cette distillerie et sur le show permanent de son directeur...

Je comprends leur démarche générale : en attendant d’avoir des 10 ou 12 ans « nouvelle mouture » (distillés à partir de 2001), il faut bien vivre en exploitant le stock récupéré du rachat. Etant donné que le nombre de fûts candidats au titre de « Legacy » est réduit et que d’une manière générale, les productions d’avant rachat sont loin de constituer l’élite d’Islay (j’ai rarement bu de bons Bruichladdich avant reprise en fait), il a bien fallu améliorer la qualité d’une manière ou d’une autre.
Le problème se situe plutôt dans la volonté d’expérimenter à outrance, vendre chaque bouteille comme s’il s’agissait d’un collector etmultiplier les marques : Bruichladdich, Port Charlotte, Octomore, Loch Indaal, Trestarig… Sans même parler des autres productions. Le temps nous dira s’ils peuvent survivre à cette politique tout en stabilisant et pérennisant la gamme dans les 4 ou 5 ans qui viennent.
Le sens du show semble héréditaire : même la fille de Jim s’y met et se montre très convaincante quand il s’agit de vendre les créations du paternel.

Ne boudons pas notre plaisir, je 21 ans sherry ne se présente pas mal du tout. Je lui laisse une semaine pour se reposer du voyage avant de le re-gouter correctement.
La nouvelle mouture du 18 ans semble mois asséchante que la première.
Enfin, l’entrée de gamme tourbée « Peat », est bien dans la lignée des 3D, sans toutefois égaler le 2D2 Mhoine Mhor.

Peu-être, mais Bruichladdich fait payer particulièrement cher ses productions alors que la déception est (trop) souvent au rendez-vous. Hormis les Legacy et les 14 ans Links que j'ai toujours appréciés, je reste perplexe sur le reste de la production.

Rumeurs de sortie confirmées pour mi-novembre :
PC7 et Octomore (première version), en quantité très limitée visiblement
Le Très attendu X4 (Perilous whisky), résultat d’une quadruple distillation
Pour clôturer la très réussie série des Legacy, une bouteille qui me laisse dubitatif : un assemblage de 65,66 et 70 appelée « DNA Director’s Reserve », le tout « fini » en Château Le Pin. Comptez 550€.
On parle également de « Golder Still » (dans la lignées des blacker et redder), maturation bourbon produite en 1984, qui je l’espère, ne sera pas « finie » de manière exotique

L’avalanche de nouveautés continue. Outre la confirmation de toutes les bouteilles précédemment citées, Bruichladdich annonce encore les suivants pour mi-novembre :
Une série de plusieurs 16ans baptisés « Premier Crus », maturation 100% bourbon ensuite affiné dans des fûts appartenant aux « grands » de Bordeaux (Lafite, Latour…)
Un très jeune, distillé en 2001 (par conséquent par les nouveaux propriétaires), packagé dans une bouteille opaque à la couleur turquoise très voyante. Etant donné qu’il ne résulte d’aucun affinage particulier, "juste" d’une maturation bourbon des plus classique. C’est l’occasion de découvrir de véritable « nouveau » Bruichladdich sans artifices.
Enfin un 16 ans bourbon très classique qui remplace le 16 ans « normal »

mouais vraiment j'accroche pas cette distillerie, trop de version , beaucoup de finish, pas vraiment de style propre.
j'essaierai de gouté le nouveau 16 et on verra...

Tout à fait d'accord avec vous, beaucoup trop de versions et franchement très peu d'acceptables.