Château Barréjat - Madiran Cuvée de l'extrême 2018

Chère Agnès
Tes compte-rendus m'ont donné envie de découvrir la vie en plein air, la cuisine avec beurre et huile, la Bousilandie festive et la mécanique poids lourd.
Aussi, quand à l'occasion d'un repas télétravaillé, l'Invité apporta une tourte de canard (et sa salade) avec cette Cuvée de l'extrême 2018 du Domaine Barréjat , mon attention fut captivée.
Pas le temps d'aérer... qu'importe, ce vin puissant comme une première ligne briviste se laisse apprivoiser sans surprise: il est jeune, il est beau, il sent bon le chêne chaud, mon premier verre.
Se cotoient fruits noirs et arômes torréfiés également.
La bouteille est restée avec maman.

2 jours après, se présente un rassemblement des copines de régiment autour d'un plat bien léger, les boles de picolat (boulettes de viandes, sauce tomate améliorée, haricots). Nous avons fini la bouteille.
Elle n'avait pas bougé.
Ce n'est néanmoins pas un vin que je qualifierais de "glou glou". Glou à la rigueur, mais pas plus.
Trop de boisé et de puissance pour être bu seul, il lui faut un plat qui puisse contrebalancer l'exhubérance des choix d'élevage.
Personnellement j'adore ce vin jeune.
J'ai gardé un exemplaire de 2015, 2016, 2017 et 2018 pour la science, les vieilles vignes devraient permettre de patienter, mais moi j'aime bien les jeunes culturistes huilés....

Agnès qui aime toujours aussi les vieux Charmant

Mademoiselle Agnès écrit cette merveille:

il sent bon le chêne chaud, mon premier verre.

Mes hommages...

Il y aurait matière à faire une contrepèterie?

Pour cela, s'adresser au grand Buressois.

Château Barréjat - Cuvée de l'extrême 2017

Attention, OVNI.
Robe de chez Soulages.
Nez très complexe, avec, dans le désordre et pas forcément en même temps, du pruneau, de l'eucalyptus, du café, du menthol, du cuir, le tout emballé dans la légère sucrosité d'un vin cuit.
Le bouche est étonnante, on y trouve à la fois une grande fraicheur et toujours cette légère sucrosité, l'élevage est parfaitement digéré et la liqueur délicieuse.
C'est puissant mais subtil, et de manière surprenante, le vin s'exprime autant dans la longueur que dans la largeur.
Le seul point de comparaison qui me vient à l'esprit est un très bel Amarone.
C'est absolument délicieux sur nos saucisses de sanglier à l'ail des ours, et devrait être magique sur une côte de boeuf.

Un énorme à la généreuse échangiste qui nous a fait découvrir cette petite merveille.




 

Tiens bonjour JP; C'est marrant, mais c'est aussi un échange qui a fait venir à moi des 2002 de cette même cuvée. Et ce fut (c'est encore j'espère vu qu'il m'en reste 2) tout à fait comparable à ton commentaire élogieux
Bue à la Table Kobus Epernay (sans droit de bouchon donc). Je vais les ouvrir cette année du coup.

En fait, c'était un vrai bonheur, ce n'est pas tous les jours que l'on a la chance de découvrir un vin si original.
Enfin, si, des vins originaux, on peut en découvrir tous les jours, et c'est en général utile pour faire les sauces, mais aussi original ET bon, c'est rare.