Dans le genre, j'ai préféré le Grand Tertre 2003 de la Ramaye ...

Et puis, dans le cas de 7 souris 2001, et sans la référence absolue de culture et goût, il faut peut-être mettre en cause l'échantillon goûté ... (il est désormais au vinaigrier !).

Dans le genre, j'ai préféré le Grand Tertre 2003 de la Ramaye ...

Tu penses dans le genre trop cher?

"il faut peut-être mettre en cause l'échantillon goûté ..."

Ce n'est sans doute pas inutile de la rappeler...
Je ne connais pas ce vin, mais je vous trouve bien sévère avec ce vigneron, dont la démarche est jugée sur cette seule bouteille.
De ce domaine, je n'ai goûté que Délires d'Automne 2000, qui est un liquoreux également payé assez cher (28 € prix caviste), dont l'emballage est également très étudié et "luxueux", mais par contre, qu'est-ce que c'est bon !

Luc

Ses blancs et liquoreux sont de 1er ordre, mais goûté 2 fois ce vin... et c'est vraiment délirant de mettre ce prix dans 7 souris quand on a une syrah comme une côte-rôtie de JAmet pour qqs euros de plus !!!!

Luc, je ne parlais pas de ce vin en prticulier que j'ai d'ailleurs bien aimé quand je l'avais goûté. Ma remarque était générale sur les démarches marketing et sur les attitudes des consommateurs.

mes commentaires sur ce vin qui commencent à dater: Commençons par les rouges, donc et par cette cuvée de syrah nommée 7 sous riz (l'étiquette est un rébus!) qu'il me tardait de goûter.
90 % syrah 10 % de mauzac totalement égrappés à la main pour garder des raisins intacts pour effectuer une fermentation carbonique. Puis pigeage au pied et élevage en barrique de un ou deux vins pendant 18 mois.
Le résultat est étonnant sur 2001: Je pense que j'aurais dit Cornas à l'aveugle. Robe sombre et violacée. Le nez est très typé syrah avec des notes encore lactiques, mais le vin s'ouvre à l'aération et propose des notes plus complexes, à la fois de fruit et de fumée. Bouche ample mais très fraîche avec une acidité encore marquée et des tannins accrocheurs mais bien serrés. Beau vin très surprenant.

Dans le genre vin trop cher, un peu garage, un peu provoc, mon cher Bertrand ... (mais l'étiquette amuse beaucoup ma fille ...).

Cela me donne envie de regoûter une syrah de Plageoles (qui elle a l'appellation si je ne m'abuse !

L'état de cette syrah de Patrice Lescarrets est tout de même surprenant.
Il réalise des liquoreux chers aussi, plutôt satisfaisants.

la syrah de Plageoles, tu risques d'être un peu déçu. Je te conseille de te procurer celle de Palvié qui est une belle bouteille dans le millésime 2002.

Bu ce soir après une heure d'ouverture,

Une robe jaune or, un nez assez fin, du fruit confit (coing ?) et aussi un côté floral, ou , très plaisant. En bouche, la matière est assez fluide, elle se développe sans lourdeur, emplit le palais avec douceur mais ne le sature pas, avec ce qu'il faut de vivacité. C'est très sympa, et surtout très "buvable", on hésite pas à en reprendre une (ou deux...) gorgée .

Ma foi... j'aime !

Gaillac Domaine de Causse Marines Délires d'automne 1997 : 17/20
J’attendais bien encore ici ces senteurs démonstratives de safran, de coing, de cuir, de mélasse, de marmelade d’orange, de sirop de canne. La bouche est étrange, jusqu’au-boutiste (car la liqueur est imposante) mais parfaitement réussie (car elle fine et fraîche). Un vin d’esthète, singulier et admirable.

Laurent,belle découverte pour moi,beaucoup de sucre quand meme,ce qui dessert(pas fait exprès!)un peu la complexité en bouche.L'ensemble reste équilibré.Un beau vin à faire découvrir aux amateurs.

Patrice Lescarret, qui n'a peur de rien, monte ensuite sur la "folie pure" puis le "graal" (580 g de sucre résiduel).

C'est la 2ème fois que je bois le 97 à ce niveau.

Dans mes tablettes :
Gaillac - Domaine de Causse Marines "Délires d'Automne" 1996 - janv 2001
Note moyenne : 14,5 - Prix : 180 F (50 cl) - cr par Pierre Citerne
• Très belle robe ambrée, sombre et visqueuse, brillante.
• Nez explosif : abricot, quatre-épices, pain d'épices, pâtisseries orientales, fruits secs et confits (tous sont cités : raisin, datte, figue, banane, pruneau ...).
• Beaucoup de personnalité en bouche aussi, matière sapide et riche, mais moins sirupeuse et puissante qu'on aurait pu le croire ; on peut reprocher à ce vin un léger manque de vivacité , mais la finale est nette, sur des notes d'amertume végétale pas désagréables et bien typées.

Gaillac doux - Domaine de Causse Marines - Délires d'Automne 99 (50 cl) : août 2001
PP : 15,5 - DS : 15,5 - PC : 16 - LG : 16 - Prix : 180 F
- Nez complexe, fin, agréable, envoûtant : senteurs de prune, de mirabelle, de pomme cuite, d'épices douces, de safran, avec en complément une pointe muscatée. Belle expression florale (jasmin, rose).
- La bouche développe cette complexité attrayante. Elle possède de belles qualités mais un supplément d'acidité serait le bienvenu, rendant le vin plus vibrant. Elle confirme à ce titre la conclusion de la dégustation des "Gaillac doux" de juillet 2001.

J'aurais du lire l'avertissement de Jérôme Pérez avant d'ouvrir cette bouteille dégustée en apéritif et en égoïste avec ma femme uniquement : "Bois ce vin pour lui même, il le mérite; choisis bien le moment et les convives à qui te veux faire partager cette expérience unique".

Ma femme a trouvé sa limite avec ce liquoreux, d'où une part de déception pour moi et plus question de boire un autre vin avec le repas après celui-ci. Pourtant, à servir (de l'huile), à l'œil (couleur caramel) et au nez (quelle puissance) tout allait bien mais une fois en bouche, sa première phrase a été "holà, trop concentré" et j'ai senti qu'elle faisait un effort pour finir son verre. J'ai aimé ce vin mais mêler du plaisir avec un sentiment de désillusion, c'est pas formidable.

Un vin aussi sucré à l'apéritif, c'était courru d'avance. Après le repas, au coin du feu, madame aurait certainement davantage apprécié...
N'oublions pas que le but de l'apéritif, par définition, c'est d'ouvrir l'appétit, et non l'inverse.

Luc

Un vin aussi sucré à l'apéritif, c'était courru d'avance

Bof, c'est à ce moment que je les préfère ... et je trouve les liquoreux avec les desserts aussi mal venus que les rouges avec les fromages!

Un tel vin doit se boire seul, pour lui-même, indépendamment de tout repas.

N'oublions pas que le but de l'apéritif, par définition, c'est d'ouvrir l'appétit, et non l'inverse

Si on a besoin d'apéritif pour avoir envie de manger autant sauter le repas, pourquoi se forcer?

"Un tel vin doit se boire seul, pour lui-même, indépendamment de tout repas."

Ce n'est pas ce que j'ai dit ?

"Si on a besoin d'apéritif pour avoir envie de manger autant sauter le repas, pourquoi se forcer?"

Pour le plaisir...

Luc

Ma femme prend un apéritif et éventuellement un verre de vin blanc durant le repas, jamais de vin rouge et aucun digestif. Ceci explique que le moment m'était imposé et qu'elle n'était pas la bonne personne pour partager ce vin (attention, je l'adore).

Comme Bertrand, j'aime ouvrir un liquoreux à l'apéritif mais pas un tel monstre. J'assume mon erreur, j'avais peu d'information sur cette bouteille (unique dans ma cave) acquise à un passionné, via LPV d'ailleurs. Personnellement, je pense que prise en fin de repas en compagnie de Philippe (un ami ayant la même approche du vin que moi) et de nos épouses aurait été grand moment. Comme quoi, le contexte joue énormément pour moi.

Bertrand aime ouvrir un liquoreux à l'apéritif, pour la bonne et simple raison qu'en mangeant, il boit de l'eau... Alors forcément, ça le gêne moins que celui qui voudrait enchaîner avec un blanc sec et/ou un rouge sur le repas.

Luc

La Folie Pure (et le Graal) sont des vins de concentration ...

Je les propose sur des fromages, en petites quantités sirupeuses inédites et safranées.

Gaillac Causse-Marines Peyrouzelles 2004 : 14/20 - 7/1/07
Nez typé braucol : réglisse, feuille de cassis, avec beaucoup de fruit (groseille). Matière moyenne (un peu trop fluide), fraîche, frétillante, poivrée, de belle rusticité.

Causse marine "Les greilles" 2005

Robe paille tes clair.
Nez poivré, pamplemousse, discret nez de clou de girofle.
Bouche effacée, peu d'ampleur et assez courte.

Je n'ai pas été réellement séduit.

Dégusté hier un très beau VDT : 'Le Causse' 2003

Belle robe sombre, plein nez et pleine bouche de fruits rouges (cassis), de la matière, soyeux, velouté, franc, magnifique de plaisir, de puissance. Vin charnel. Et un défi aux ligues anti-alcooliques : 15° quand même.

L'accord était parfait sur un beau steak, et un vieux gouda. A essayer je pense sur dessert aux fruits rouges (fraises au poivre ?)

Voilà pour mon premier CR.

Olivier

effectivement un beau vin en 2003.
pour l'accord avec un dessert, je reste toujoutrs dubitatif et peu enclin pour un rouge sec sur un dessert sucré.

ps: les 15 annoncés sont sans doute sous évalués

Je pense que le sucre n'appele pas forcemment le sucre, le lien entre vin et dessert peut se faire par la présence du fruit : en bouche et dans l'assiette.
Et même s'il ne se sent pas, je serai curieux de connaître le taux de sucre du Causse. Pas sûr qu'il soit totalement sec.

Olivier

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Oliver, c'est l'alcool qui te fait cette sensation de sucrosité.

Malgrè un degré élevé, l'alcool ne se sent pas (en bouche du moins, car ses effets finissent par arriver !), ce qui est peut-être du à la présence de sucre résiduel. On sent une puissance, mais tout en douceur, genre main de fer dans gant de velour. Ce qui fait que rétrospectivement je me dis qu'il y a présence de sucre (hier je n'y pensais pas, j'étais sous le charme).

Olivier

Causse-Marines Présambulle doux : 14/20 - 17/7/07
Un effervescent de Patrice Lescarret, en mode sucré. Robe turbide. Beau flacon.
Il stocke des notes parfumées, fruitées : pomme au four, poire, pamplemousse, ananas, citron, épices (cannelle discrète), mandarine. Un peu cidre, un peu poiré aussi. Dommage car la finale est dévaluée par une amertume un peu trop prononcée (kumquat frais).
On retrouve la touche du loin de l'oeil trouvée dans l'Astrolabe 2004; elle évoque le pinot gris.

Causse-Marines Greilles 2005 : 14/20 – 1/9/07
Vin fruité : pomme, ananas, pamplemousse. Impression de boisé (poire nappée d’un léger caramel, fumée). Bouche fleurie, nette, de bonne fraîcheur. Dodue, avec une belle trame acide en même temps. Goûts restreints.

Bu le mois dernier sur 3 jours ( 6 verres en tout, 3 personnes) et pourtant la bouteille ne fait que 37.5cl
Robe magnifique orange. Vin très dense, épais.

Nez sur le miel et l'abricot, agréable.
En bouche, j'ai été surpris par la teneur en sucres (je savais que c'était aux alentours de 450g) à tel point que ca m'a gratté la gorge lorsque j'ai dégluti. Je n'avais jamais rien bu d'aussi sucré, j'avais la bouche remplie de sucres.
J'ai trouvé ce vin trop gras, trop lourd et pas assez frais. Je ne l'ai pas trouvé équilibré du moins par rapport à ce que je recherchais. Je préfère les vins avec une finale plus fraiche. Finale longue, trop longue car je n'appréciais pas.

A noter que je n'ai pas noté de differences sensibles entre le 1er et le 3eme jour . Le 3eme jour je l'avais mis dans le congel pour le rafraichir et je l'ai oublié. Après décongélation il avait toujours le même gout [je confirme donc que la congélation ne modifie pas le vin, il y a un post à ce sujet].
Il m'en reste 2 bouteilles, je vais les oublier dans la cave quelques années en espérant une évolution dans le bon sens pour moi.
Je m'étonne aussi du faible taux d'alcool, il m'a paru plus important qu'indiqué non pas en bouche mais par les effets lors du 1er petit verre. Il m'a assommé. Est ce du au sucre et aux précédents vins bus?

Je préfère de loin Grain de Folie Douce 05.

Folie pure 1997 (16/20) a 400 g de sucre pour 7,5°.
Graal 1999 (15,5/20) a 580 g de sucre pour 5,5°.

Il y a en dessous :
* délires d'automnes (11°)
* folie douce
* grain de folie

Un ami Bordelais, qui aime les records, m'a fait goûter ceci :
Montilla-Moriles – Toro Albala – PX Arrope 2002 :
900 g de sucre pour un sirop cristallisé, sans alcool, qui relègue le Graal de Causse Marines au rang de vin tendre. « Arrope » désigne un procédé de dessiccation et chauffage à partir de raisins très riches.

totolouga écrivait:

---

> Bu le mois dernier sur 3 jours ( 6 verres en tout,
> 3 personnes) et pourtant la bouteille ne fait que
> 37.5cl
> Robe magnifique orange. Vin très dense, épais.
>
> Nez sur le miel et l'abricot, agréable.
> En bouche, j'ai été surpris par la teneur en
> sucres (je savais que c'était aux alentours de
> 450g) à tel point que ca m'a gratté la gorge
> lorsque j'ai dégluti. Je n'avais jamais rien bu
> d'aussi sucré, j'avais la bouche remplie de
> sucres.
> J'ai trouvé ce vin trop gras, trop lourd et pas
> assez frais. Je ne l'ai pas trouvé équilibré du
> moins par rapport à ce que je recherchais. Je
> préfère les vins avec une finale plus fraiche.
> Finale longue, trop longue car je n'appréciais
> pas.
>
> A noter que je n'ai pas noté de differences
> sensibles entre le 1er et le 3eme jour . Le 3eme
> jour je l'avais mis dans le congel pour le
> rafraichir et je l'ai oublié. Après décongélation
> il avait toujours le même gout .
> Il m'en reste 2 bouteilles, je vais les oublier
> dans la cave quelques années en espérant une
> évolution dans le bon sens pour moi.
> Je m'étonne aussi du faible taux d'alcool, il m'a
> paru plus important qu'indiqué non pas en bouche
> mais par les effets lors du 1er petit verre. Il
> m'a assommé. Est ce du au sucre et aux précédents
> vins bus?
>
> Je préfère de loin Grain de Folie Douce 05.

Je possède une bouteille de ce folie pure 99, je n'ai aucune idée concernant son apogée et sa capacité de vieillissement.
Je confirme pour Grain de folie douce 2005 c'est un délice.