Bouscassé Vieilles Vignes 1998:

Nez sur les fruits noirs, relativement boisé, évoluant sur des notes de torrefaction (café). La bouche est concentrée mais bien tannique. La finale est agréable mais pas trop persistante. Il est meilleur sur un magret de canard ! ***

Bonjour !

Quelqu'un aurait des commentaires sur Bouscassé VV 1999 ?

D'avance merci

Je l'avais emmené à une dégustation parisienne Bordeaux 99 comme pirate. Il avait étonné par sa couleur, sa puissance et ... ses tannins assez costauds.

Voir ICI

Certains en le goûtant avait dit "ça, c'est du lourd" On ne peut que leur donner raison

Eric

Salut Eric,

Merci pour ton lien ! Pour environ 13 euros la bouteille, je crois que j'aurais tort de ne pas me laisser tenter !

Il y a deux ans, j'avais goûté un 1996: je m'étais régalé!

Eric

Stéphane ...tu peux investir dans cette cuvée , et prévoir une dégustation avec le club Suisse -D.
C'est un meilleur " placement " que ton château Clarke. Je possède pratiquement tous les millésimes de cette cuvée V V depuis la fin des années 80 .

Amicalement : Jean Luc ...le 89 un régal .

milleret écrivait:

---

> C'est un meilleur " placement " que ton château
> Clarke.

Je sens que je vais trainer ce boulet de longues années
J'ai bu récemment le 90 que j'ai beaucoup apprécié : voir ICI
Merci pour ton conseil Jean-Luc.

Au plaisir de te revoir !

chouffe écrivait:

---

> >

---

>

---

> > > Je sens que je vais trainer ce boulet de longues
> années
>
Stéphane : Qui aime bien , châtie bien !

Ne t'inquiète pas Jean-Luc, je ne l'avais pas mal pris

Brumaire 2001 - Pacherenc de vic-bihl :

Joli nez sur le caramel. Pas trop sucré (comparé à il y a 2-3 ans...), peu de persistance et peu de puissance mais, très doux, il a été agréable avec une glace au caramel salé accompagnant un feuilleté de pommes/canelles. ***. Il a vraiment beaucoup plus à certains convives.

Alain Brumont a proposé à tous ses visiteurs qui le souhaitaient, lors des Portes Ouvertes du 18 et 19/11, une verticale intéressante concernant Bouscassé Vieilles Vignes et Montus Prestige. Les millésimes étaient sélectionnés dans une fourchette comprise entre 1990 et 2002.
Cette dégustation se déroulait dans le chai souterrain du Château Bouscassé, la faible luminosité ne nous a pas permis de bien visualiser les robes des vins qui, grosso modo, évoluaient vers des teintes violines à légèrement brunes, et plus ou moins sombres au cœur du verre.

Bouscassé Vieilles Vignes

2002
A l’olfaction, de jolis arômes de fruits noirs mûrs (cassis et myrtilles) pointent, accompagnés de douces épices, et de quelques notes de café, la bouche est élégante, fraîche, très pure, dans ses saveurs, les tannins sont bien maîtrisés quoique toujours un peu fermes dès le milieu de bouche, le finale est élégante, bien dessinée, avec de jolis fruits et d’une bonne tenue. ****

2001
Le nez est riche, intense, net aux arômes variés de fruits bien mûrs : cassis, myrtilles, encre léger goudron, et cannelle. Puissance, richesse et équilibre composent le trio maître de ce vin. C’est gras, charnu et savoureux, les nombreux tannins sont parfaitement polis, avec toujours ce petit relief en milieu de bouche dû au cépage et au sous-sol à dominante argilo ferrugineuse, la très longue finale, intense, épicée est riche en goût et puissante. Un presque *****

2000
Le nez est très animal, la bouche aussi, la maître de chai nous dit qu’il n’y a pas de Brett dans cette bouteille, à l’analyse. Soit, mais la caractère me semble acquis avant la mise

1999
Le nez évoque les fruits noirs variés et les épices, c’est net et sans défaut, mais d’intensité moyenne, la bouche est bien construite, mais manque un peu d’amplitude, les tannins sont bien intégrés, les fruits sont présents en milieu de bouche, mais la chair est un peu maigre, ce qui se ressent dans une finale d’une bonne définition aromatique, mais un peu courte. ***

1994
Le nez d’intensité moyenne délivre des parfums de cerises, et prunes un peu poivrées, et humus et résine. Beaucoup de friandises dans une bouche aux tannins très enveloppés, sans manque de fruits. Et une matière présente en milieu de bouche avec des tannins un peu plus fermes qui le restent dans une finale d’une longueur convenable et assez parfumée. ***(*)

1990
Le nez est riche, d’une bonne intensité, complexe, affriolant : prunes évoluant vers le pruneaux, cerises, résine, fumée, des notes ferrugineuses et épicées. La bouche est riche , profonde , avec des tannins polis, veloutés, ample, complexe, plus en chair qu’en gras en milieu de bouche, la longue finale est très élégante , avec des saveurs luxuriantes, sans astringence et étirée . ****(*)

Montus Prestige

2002
Beaucoup de fraîcheur et d’élégance dans ces parfums de cassis et de myrtilles finement épicés qui s’échappent du verre, une bouche bien proportionnée, à la hauteur de ce millésime, des tannins bien maîtrisés, présents mais sans angle, des fruits croquants et d’une belle pureté dans un milieu de bouche, bien construits, sans exagération et sans extraction poussée, une finale d’une bonne longueur, gourmande, fraîche, et équilibrée. ****

2001
Après une première bouteille, présentant des symptômes d’oxydation, au nez, comme en bouche, la deuxième bouteille est de grande qualité
Le nez est riche et subtil dans sa définition aromatique : cassis, myrtille, goudron, encre, boites à épices. D’une grande puissance et d’une force tannique domptée, ce vin est très savoureux, gras, charnu, et ample, en milieu de bouche, la longue à très longue finale épicée, prolonge, avec une douce vigueur, beaucoup d’intensité et d’éclat, cet opulent milieu de bouche. *****

2000
Le nez est d’abord animal, puis laisse entrevoir des arômes assez évolués, tout ceci se retrouve en bouche, les tannins sont astringents, et la finale, peu intense et courte ; un double problème dans cet échantillon.

1999
Le nez, d’intensité moyenne est classique : petites baies noires et épices douces, la bouche n’est pas d’une vibration extraordinaire, mais tout est en place, sans excès, les fruits sont là, la finale d’une persistance convenable est un peu ferme, mais équilibrée. ***

1995
Encore un vin assez animal tant au nez qu’en bouche. Dommage car derrière, il semble y avoir du vin.

1990
Le nez est expressif et séduisant, d’abord floral (pivoine), puis arrivent les petits fruits variés bien mûrs : cerises, prunes et pruneaux, un peu truffés et épicés, et quelques notes animales, le bouche est pleine, les tannins sont complètement fondus, c’est charnu, d’une bon volume, en milieu de bouche, avec des saveurs évoluant vers des arômes tertiaires, la finale est longue, assez complexe, savoureuse, mais un peu astringente. Un bon ****

Daniel, c'est étonnant ce parallèle ; les bons millésime de l'un l'étant aussi pour l'autre.
Que s'est-il donc passé en 2000? Brett, même si ce n'est pas avoué?
Je suis étonné favorablement de l'évolution du VV 2001 : tu parles de tannins fondus : à sa mise en bouteille, ils étaient d'une rigueur à couper le souffle. Anthony doit s'en rappeler encore.

J'ai quelques bouteilles de Montus 2000 (la normale, pas la prestige) achetées en 2003, et que j'attendais sagement. Ce que je lis m'inquiète un peu quand même.

Question subsidiaire : j'ai un Magnum de chaque en Bouscassé VV 90 et Montus Prestige 90, achetés assez récemment au domaine. J'en ouvrirais bien un pour les fêtes. Lequel de ces deux flacons serait le plus suceptible de faire encore un bout de chemin jusqu'à une prochaine occasion ?

Bouscassé nous a semblé parfaitement pret à être bu.
Montus semblait moins à boire de suite.

Maintenant, ce n'est que mon point de vue.

Vincnet

A l'ouverture hier après-midi vers 16h00, il est masqué par le bois : allez hop, direction la carafe pour le laisser respirer avant le repas du soir...

Bien m'en a pris, car quelques heures plus tard, le nez s'est ouvert sur les fruits (mûre, myrtille), des notes viandées et un côté caramel au lait. La bouche est à l'unisson, très mûre, pleine, une belle carrure mais les tanins sont encore fermes et un peu asséchants en finale.
A noter qu'à table, il s'est parfaitement accomodé des nems au confit de canard, son côté assechant étant masqué par le moelleux du plat.

C'est assurément une belle bouteille, qui demandera un peu de temps avant de polir sa "masse" tannique, mais qui offre déjà un réel plaisir !

Vincent, merci pour cette indication.

Bonjour,

J'avais lu il y a quelques mois sur LPV que la cuvée prestige de Montus n'existerais plus il me semble. Y a t il du nouveau ?

Léo

Pas que je sache...
Pour le millésime 2005, seuls étaient présentés Montus et La Tyre, Montus Prestige étant semble t'il incorporé à la cuvée de base.

Luc

Donc plus qu'un Montus qui je pense sera vendu plus cher qu'avant.
Merci Luc

Montus 2003

Le taureau de 2001 s'est féminisé et a jeté l'éponge!
Avec sont côté putassier, trop parfumé, trop fruité, il nous laisse plus que perplexe !...
C'est pourtant séduisant, agréable, cette charge de fraise, de violette et de framboise...mais lorsqu'on a goûté à la virilité et à la niaque du 2001...on adhère pas du tout à cette nouvelle esthétique, simplement…jolie !.

Changement de style, changement de repères...

Nidal

Ou peut-être tout simplement changement de millésime...
La description que tu nous fait me rappelle beaucoup d'autres 2003.

Luc

Cher LPViens

je me suis fais un Chateau Montus Cuvee prestige 1995 vendredi dernier pour mon anniversaire..... formidable.

J'ai vraiment été bleuffé car la complexité du vin. Je pense meme qu'il peut encore facilement traversé 10 ans.

Mon seul regret ?
de l'avoir bu avec 5 personnes (ca fait du coup pas beaucoup :-)

Mat

Bouscassé 1998 (cuvée de base)

Robe rubis foncée, brillante. Très légère évolution. Bords encore un peu bleutés.
Nez complexe de terre, de fruits rouges et noirs.

Et bouche, c'est équilibré, pas de puissance démesurée, mais une belle matière fine et savoureuse. Finale chaleureuse et équilibrée (acidité, tanins et alcool sont là sans excès). On termine sur une note fruitée légèrement terreuse en fin de bouche, mais pas désagréable (cela passerait tout a fait inapercu avec un mets en accompagnement). Je le verrais bien avec une volaille avec des champignons sauvages.

Un plaisir aujourd'hui. Pour ceux qui en ont encore, ne tardez pas trop c'est, je pense, le bon moment.

Alain Brumont "Frimaire 1996" :

Bu cette fine bouteille de 50cl a la fin d'un repas relativement copieux.
Elle avait ete simplement ouverte et goutee 2 heures auparavant puis sommairement rebouchee et placee au refrigerateur.

Robe : limpide, doree tirant tres legerement sur des reflets ambres.

Nez : Tres leger tilleul, muscade, litchee, amande, et meme une pointe de silex. Tres tres complexe et gourmand, donnant l'envie d'avaler sans autre forme de proces.

Bouche : On retrouve le litchee a l'attaque, entoure de subtiles saveurs tres bien agencees de truffe blanche, d'abricot frais, de fougere et de mangue .
Une legere force alcooleuse assombrit quelque peu ce tableau "aphrodisiaque".
Heureusement en une poignee de minutes le vin se rechauffe et profite de l'echange d'air dans son verre (un verre a vin blanc basique).
La chaleur alcooleuse s'estompe laissant toutes les saveurs de fruits exotiques (litchee, mangue, mangoustan), d'abricot frais, d'amande, d'herbe aromatique (plutot de la verveine cette fois), et toujours de truffe blanche eclater en bouche en une gerbe savoureuse et sapide.
Le vin coule dans le gosier avec delicatesse, sans la moindre lourdeur sirupeuse. C'est doux et pourtant sans le moindre ecoeurement apres un repas roboratif - aerien.
Tout le monde se ressert et en 10 minutes il n'en reste plus une goutte.

Un vin de tres haut niveau qui me semble pouvoir evoluer avec interet encore des annees.

Cordialement,
dfried

Montus 1998

Robe sombre, un peu trouble, d’une opacité qui annonce la matière.

A l’ouverture, le nez est très animal et domine tout.
Bouche bien faite, attaque agréable, savoureuse. Le milieu devient plus tannique et dur. Finale longue, avec de la liqueur de fruit, mais pas vraiment agréable, amère et tannique à vous donner des frissons.

Ces notes animales accompagnent la dégustation du début à la fin (et même après) et me dérangent plus que le caractère tannique du vin (normal sur un madiran, mais les tannins sont tout de même très rugueux et secs sur ce vin).

On verra demain si c'est mieux.

Yves Zermatten

Merci Yves de cet instructif CR.
Je pensais en ouvrir une prochainement avec un cassoulet, mais à te lire, je crois que je vais m'orienter sur autre chose..

Alain

Bonjour Yves,

Penses tu qu'il est arrivé à maturité ?

Léo

Très bon vin gorgé de fruit, parfaitement prêt à être bu. Beaucoup de sève et bel équilibre. Beaucoup de plaisir à table. Je suis étonné, je l'avoue.

Jérôme, c'était le Bouscassé Vieilles Vignes ou le Bouscassé "normal". J'ai des bouteilles du premier mais pas du second, d'où ma question intéressée…

Philippe