philippe loiseau écrit:

Autre hypothèse : les sucres (ou une partie d'entre eux) se transforment.

Je suis assez d'accord avec cette hypothèse. Agitateur pourra peut être nous éclairer, mais je me demande s'il n'y a pas quelque chose à chercher du côté des complexes de glucose oxydase et/ou d'acide gluconique, qui pourrait potentiellement expliquer cette sensation de "digestion" (plus ou moins marquée au fil du temps, des domaines et des millésimes) des sucres.

Pour les influences du plat sur le vin, et notamment en ce qui concerne le sucre, je vous propose de mettre les éventuelles réactions  ICI  afin de ne pas trop polluer ce fil.
Pour l'éventuelle réduction du sucre dans le temps, on peut soit continuer ici, soit dans un fil plus approprié.
Bonne fin d'année !

Jean-Loup

Les sucres qui disparaissent est une vieille obsession LPVienne  

www.lapassionduvin.c...

philippe loiseau écrit:

"Bien entendu "manger ses sucres" est une expression relative au ressenti puisqu'il n'y a aucune raison que les sucres diminuent avec le temps."   ========> Pas d'accord !
Pour vous en convaincre, goûtez Gilette 1955 et relisez F Audouze.
Autre hypothèse : les sucres (ou une partie d'entre eux) se transforment.

Antoine Lavoisier, aussi....

Eric B écrit:

Les sucres qui disparaissent est une vieille obsession LPVienne  

www.lapassionduvin.c...

J'y étais tombé dessus également. "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme", comme disait Lavoisier...

Edit: pas vu que Flupke avait la même référence!

Frisette écrit:

Edit: pas vu que Flupke avait la même référence!

 

Quick est Flupke comme on dit chez les belges !

Frisette écrit:

J'y étais tombé dessus également. "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme", comme disait Lavoisier...

Edit: pas vu que Flupke avait la même référence!

Et sa tête en quoi s'est-elle transformée ?

J'ai écrit :

Par ailleurs il vaut mieux boire les liquoreux avec des desserts sucrés si on veut gommer en partie le sucre ressenti du vin. En effet les sucres se "retranchent", contrairement par exemple aux amertumes qui "s'ajoutent".

Et voici  ICI  sur quoi je m'appuie, mais encore plus sur mon expérience !

J'insiste : 

si on veut gommer en partie le sucre ressenti du vin

Jean-Loup

 Château Tirecul La Gravière  - Cuvée Madame - Monbazillac 2001



Je confirme qu'en ce qui me concerne, ce vin n'est pas bon.  On ne peut pas le qualifier de bon.  Il est au minimum excellent, et même grand, ça me semble difficilement contestable.  Certes, il faut aimer le sucre.  Si on n'aime pas, on peut éventuellement dire que c'est un style qui ne nous convient pas, mais on ne peut pas dire que c'est simplement bon.  Car effectivement, c'est riche, très riche, même.  Dès l'examen de la robe, lourde et ambrée, il n'y aucun doute sur ce sujet.  Au nez, c'est magnifique de complexité, raisin de Corinthe, abricot confit, agrumes confits, Earl Grey, fines notes safranées et miellées donnent un bouquet riche et harmonieux.  En bouche, on nage dans l'opulence mais jamais dans la lourdeur.  Beaucoup de liqueur, c'est incontestable, mais une acidité qui parvient à équilibrer le tout de manière magistrale, et c'est surtout en finale que ça saute aux papilles, longue finale qui laisse une impression de légèreté rare à ce niveau de richesse.  Grand vin qui a la vie devant lui.

Luc

Château Tirecul La Gravière - Périgord Ulma 2019

Avec son nom aux consonnances de minitel érotique, son étiquette minimaliste et son assemblage baroque de sémillon, muscadelle et chenin, cette cuvée m'a tout de suite titillé. La robe est canari. Le nez, assez discret, fait plutôt chenin, ou sémillon, à voir, avec des arômes dominants de fruits blancs et une sensation de sucrosité.

La bouche en revanche fait montre d'un bel équilibre, tout en étant ample mais sans lourdeur. C'est confortable comme un vieux fauteuil en cuir un peu défoncé. Mais contrairement au fauteuil, ça manque de profondeur. Ce Tireculma n'en reste pas moins un vin hautement recommandable, d'autant que le RQP, 10€ la boutanche, est impec.

Avec son nom aux consonnances de minitel érotique,

En fait, c'était le nom de leur chienne, un braque de Weimar, aujourd'hui décédée.

Château Tirecul La Gravière - Monbazillac 'Les Pins' 2006

 

Très belle robe d'un or soutenu.

Le nez est splendide, très expressif. La première chose à laquelle on pense en mettant le nez dessus est "voilà un nez de grand Sauternes" (désolé pour le sauternocentrisme...). Plus concrètement, il évoque la cire, le miel, la mangue, l'abricot rôti, les épices. Très beau, et un gros cran au-dessus de mes précédentes dégustations de ce vin.  

En bouche il y a une grosse liqueur, un vin tapissant, avec une discrète acidité, mais l'ensemble reste très riche. Belle et longue finale sur des notes de fruits exotiques très mûrs et d'épices.

Un nez magnifique, une bouche un chouïa trop riche pour moi (un peu de vivacité en plus la ferait entrer dans le monde des grands vins) mais quand même très agréable et de belle constitution, c'est déjà beaucoup pour le prix demandé à l'époque pour ce millésime spécial de cette cuvée. Il faudrait encore l'attendre, dans l'idéal (pour moi c'est raté, c'était la dernière...).

Très bien (+)

Mathieu

Bu lors de la soirée LPV Coteaux de Paris 8 - Direction le Sud Ouest



Vin 1 : Domaine Tirecul La Gravière, Blanc de Blancs Brut Nature NM

MathiasB
Au nez, le style semble plutôt fruité, avec une certaine finesse.
En bouche, la bulle se montre assez envahissante.
L'acidité se montre un peu trop agressive pour mon palais, d'autant qu'elle est accompagnée par une amertume qui ne me plait pas vraiment.
Le tout forme un vin assez massif.
Vous l'aurez compris, je ne suis pas convaincu par le vin.

mconstant
Le nez est plus que discret avec un mélange brioché et du bonbon tutti fruti. C'est simple.
La bouche est elle aussi simple, sur le citron frais et une légère amertume en finale. La longueur est assez faible (quelques secondes évanescentes).
Un vin simple, dans le thème pour les bulles et se faire la bouche mais rien de transcendant.

Rentrée des classes au LPV no raw


Château Tirecul La Gravière, Monbazillac, cuvée Madame, 1998

Jl75
Joli nez sur les fruits exotiques, le miel. En bouche superbe matière qui tapisse le palais et jolie acidité.
Un poil trop lourd pour moi mais quel tour de force de sortir de tels équilibres dans la région.
Joli vin.

POP
Joli nez sur les fruits exotiques et l’abricot.
En bouche, le vin est moelleux, avec une acidité haute, un corps moyen plus et un alcool haut. Il y a un côté caramel en bouche.
C’est très bon et permet de bien finir la soirée. 

Bue ici.

 Sud-Ouest, Monbazillac, Château Tirecul-la-Gravière – Cuvée Madame 1996
Fiche technique  . Muscadelle (environ 50%) Sémillon (45%), le reste de sauvignon. Environ 24 mois d’élevage en barrique. Tri grain par grain pour obtenir la plus grande concentration de pourriture noble. 12° + probablement plus de 150 g/L de SR.1996 est d’un équilibre frais avec une acidité saillante.
Pourquoi c’est un mythe : c’est la meilleure crème de tête du Sud-ouest hors Bordelais, et représente une quintessence du rôti qui fait la fascination de ce genre de vin.
La robe a bien évolué et pris une teinte cuivre foncé. Le nez est ouvert avec le joli rôti de botrytis. C’est évidemment délicieux sous la dent avec ce fruit confit, un équilibre optimum et une finale onctueuse et suave sans être sucraillonne. C'est un régal.
L’accord est superbe avec la tarte, la grenade répondant à l’acidité, les agrumes apportant une pointe d’amertume et la noisette s’associant parfaitement avec le rôti. C'est magique ! Il paraît que Nicolas ira rapidement visiter la pâtisserie avant d’aller chez G.Detou.
Il n’a pas été trop difficile de trouver la cuvée, merci Nicolas.