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Je n'ai pas trouvé de rubrique propre aux vins de Thierry Bousquet.
Je me permets donc d'en ouvrir une.

Le domaine est situé à Cuqueron, sur les coteaux situés à l'Est (Sud-Est) de Monein.

Les vignes sont plantées à des altitudes proches de 270 m, sur des sols argilo-limoneux calcaires, ou sur des galets schisteux.
L'exposition est Sud/Sud-Ouest.

3 principales cuvées, et une plus confidentielle (0.3 ha) :

- "Les Galets" : Jurançon Sec 100% Gros Manseng (rendement : approx. 50hl/Ha) 6 mois en barrique de 2-3 vins
- "Plaisir d'Automne" : un doux 100% Gros Manseng (40 hl/Ha) 6 mois en barrique de 420 et 225 l.
- "Le Chêne Couché" : un liquoreux 100% Petit Manseng (30 hl/Ha), élevé 12 mois en barriques 420 l. (dont 30% de neuves)
- "Doré" : 100% petit Manseng , petits rendements, élevé 36 mois en barriques neuves

Ce n'est pas la première fois que je goûte ces vins, mais le dernier vin goûté (sur un foie gras cuit, puis en dessert -principalement pèches et glace vanille) m'a vraiment donné envie d'ouvrir une rubrique pour ce domaine :

Jurançon, Clos Benguères, "Le Chêne Couché" 2006 :

prix propriété : 14€
Belle robe or un poil évoluée.
Nez extravagant sur les fruits confits (ananas, mangue, passion...), mais aussi un peu de vanille et quelques notes grillées.
En bouche c'est également un joli feu d'artifice de fruits, sur un équilibre de liquoreux. Riche, très belle matière mais, comme souvent avec les beaux Jurançon, avec une jolie fraicheur qui relève bien les saveurs et une belle amertume qui lui prédit encore de belles années de garde. S'il faut absolument faire une petit remarque, on peut éventuellement regretter une toute petite note de chaleur en fin de bouche. Très long. Pour ceux qui connaissent, c'est un peu dans le style du "Solhevat" de Larredya. J'ai été bluffé sur une année pourtant pas si facile que ça pour les moelleux de Jurançon (chez certains, j'ai parfois perçu un manque de fraicheur et un peu trop de sucre par rapport au fruité et à la fraicheur habituels).Un super rapport Q/P. TB
Des amis m'ont soufflé que le 2007 était encore plus prometteur !

Tuukka

Il serait intéressant de faire le point sur les vins liquoreux du Sud Ouest, une réunion autour de ce thème. Le forum Sud Ouest fait la part belle à ce type de vin en ce moment, à juste titre d'ailleurs. Cabidos, Souch, Benguière aujourd'hui. Il n'y a qu'à regarder les titre du forum pour se rendre compte que la plupart des domaines en page 1 sont de très bons producteurs de doux. Je suis certains que cette (très grande) région regorge de pépites qui ne sont pas reconnues encore à leur juste valeur.

Excellent idée Jérome,
car il est vrai que les liquoreux du sud-ouest sont remarquables (de qualité et de RQP !).

Benoit

Clos Benguères "les galets"Jurançon 2010

J'ai rencontré ce vin à l'aveugle, en apéritif.

Nez mûr, agréable. Attaque étroite, mais ronde, la bouche se développe tout en longueur par une tension enrobée d'arômes de fruits et un léger boisé qui crée de la densité. La finale serre un peu. Bien agréable.

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Clos Benguères Jurançon - Le chêne couché 2012

Encore jeune, mais déjà terriblement gourmand, ce liquoreux très aromatique est porté par une acidité qui lui confère une belle fraicheur.

Ouvert à l’apéritif, cette belle cuvée a fait l'unanimité !

Christian

Compte rendu de mon passage lors des journées portes ouvertes .

Sec Les Galets 2017
10 euros. Gros manseng.
Nez assez discret sur le pamplemousse. Bouche simple avec une légère sucrosité et une petite amertume.
Correct à Bon. 2,5/5

Sec Les Pierres qui roulent 2016
18 euros. Gros manseng, petit manseng et camaralet.
Nez discret, oxydatif sur la pomme. Bouche ample, tapissante, salivante, avec des notes iodées. En retro on trouve des fruits secs, un petit côté pomme, et des agrumes (pamplemousse et bergamote). Très long en bouche. C’est atypique, j’aime beaucoup.
Très bon. 4/5

Plaisir d’automne 2016
11 euros. Gros manseng et petit manseng.
Nez discret. Bouche légère, fraiche, ronde, avec une petit liqueur et des notes d’ananas pas mûr Longueur correct. Pas mal.
Bon. 3-/5

Le Chêne Couché 2016
17,50 euros. 100% petit manseng.
Nez discret. Bouche assez ample, concentrée et fraîche, typique d’un jurançon liquoreux : passion, mangue, ananas. Belle longueur.
Bon à très bon. 3,5-/5

Le Chêne Couché 2017
17,50 euros. 100% petit manseng.
Nez discret. Bouche bien concentrée, vive, acidulée. Belle liqueur avec une retro riche : abricot, mirabelle cuite, mangue, miel. Très belle longueur.
Très bon. 4/5

Bibi

Rarement déçu par les moelleux de Thierry Bousquet et notamment par son "Chêne Couché", j'ai toujours eu l'impression qu'il portait un peu moins d'attention à ses secs.
Depuis quelques millésimes, sa cuvée "Les Galets" profite de millésimes plus solaires et se goûte souvent un peu moins "nerveuse" qu'avant, avec des nuances allant au delà d'une acidité haute et des notes minérales/végétales plus habituelles.
Il sort d'ailleurs depuis quelques millésimes une cuvée positionnée vers les cuvées "haut de gamme" de l'appelation en sec, "Les Pierres qui Roulent" (18€).

Clos Benguères, Jurançon sec, Les Pierres qui Roulent 2015
Robe tirant sur le doré assez typée des Jurançon secs. Nez assez complexe mais plutôt atypique, avec des notes d'amande amère (type Cléopâtre), accompagnées de notes plus exotiques (passion). La bouche plutôt sympa en attaque, salivante, continue assez vive, avec une certaine matière, et finit sur des amers assez nets. Indubitablement plus complexe que sa cuvée classique, je la trouve cependant à mon goût en dessous de mes cuvées préférées de Jurançon secs (entre autres les 2 cuvées de Larredya, Tauzy de Castera, Larrouyat, Clos Thou, Renaissance de Coustarret voire, dans un autre style Ambitions de Cinquau,...). Bien fait mais un peu trop sur les amers. Peut-être plus proche dans le style des cuvées sec de Lapeyre. A voir sur d'autres millésimes. B+ (14,5)

Bu à cette occasion
Clos Benguères Le chêne couché 2009 - Jurançon
Robe dorée.
Nez sur l'abricot et l'ananas.
La bouche est fraiche et structurée autour d'une acidité sans concession qui prend le pas sur une matière certes plaisante mais qui reste en retrait.

Clos Benguères - Les Pierres qui roulent - Jurançon sec 2019

Sélection parcellaire de gros, de petit manseng et de camaralet. Elevage barriques un an.

robe dorée qui affiche à la fois son élevage et sa densité. 
Le nez en revanche n'est pas trop marqué par le bois et laisse s'exprimer des arômes très jurançonnais, dominés par l'ananas ; pour moi sur cette bouteille, pas de note truffée (pas encore) - on se demande si c'est un vin sec au nez ou un vin doux : c'est discret mais très joli.
En bouche, c'est une grosse claque : un vin puissant, dense, à la matière concentrée, d'une sacrée complexité et surtout tendu par une acidité marquée, presque violente, mais qui ne bascule jamais du mauvais côté tant la matière lui répond : tout cela entre en résonance sur une finale très longue et vibrante.
Ce vin me rappelle comme nul autre ce que j'avais ressenti la première fois que j'ai dégusté Talion de Laougué (2013). C'est une vraie révélation qui deviendra à tous les coups coup de cœur dans quelques années. Il y a un potentiel incroyable dans ce vin.

Cela fait un moment que je dis que l'avenir des vins blancs secs en France se trouve au pied des Pyrénées. Aujourd'hui pas mal de producteurs le confirment et Clos Benguères avec cette cuvée (au moins sur ce millésime) se hisse au meilleur niveau. 
A titre d'exemple et de comparaison, je pense qu'il y a dans ce vin autant de peps et de qualité de matière que dans certains millésimes des premières tries de Chavigne de Guffens. (je ne confonds pas les styles, évidemment, quoique les différences soient avant tout aromatiques)
18 euros domaine - autour de 20 caviste

Le Vin 6 qui  m'a questionné et me questionne encore...
Robe or
Le nez est perturbant, je lui trouve un voile liegeux, qui parasite des notes fruitées qui m'évoquent le Manseng.
La bouche me paraît également perturbée par ces notes liégeuses, le vin présente un équilibre bancal, les sucres semblent bien mangés et la finale s'effondre très rapidement.
C'est bien du Manseng, le Gros très majoritaire : Clos Benguères, Jurançon, Plaisir d'Automne 2007

Selon moi, ce vin est bouchonné. Pour l'ensemble des participants, ce vin ne donne pas de plaisir et présente effectivement un problème. Sauf qu'il y a quand même un hic avec ma théorie du TCA contaminant, le vin est bouché synthétique en Nomacorc! Comment qu'c'est ty ben possib', c't affaire là ??
Si quelqu'un a une idée de ce qui peut provoquer de telles sensations au dégustateur dans de telles conditions, je suis preneur!
 

Bonjour,

 Clos Benguères - Les Galets- Jurançon sec 2019

                                                                             

la robe est paille, claire et brillante. Les aromes qui s'échappent du verre sont trés purs et definis sur les fleurs blanches, le citron , la pêche le tout proposant une aromatique exotique. C'est trés engageant et rafraichissant rien qu'au nez. L'attaque en bouche est franche avec cette acidité qui donne une tension au vin qui claque au palais. Le vin ne manque pas de puissance et finit avec une persistance intéressante en finale. Pour une entrée de gamme c'est remarquable !

Excellent vin.

Salutations 

Christophe 

Clos Benguères – Jurançon – Le Chêne couché – 2011
 

Bue en after d'une dégustation de LPV78 sur les Châteauneuf-du-Pape rouges sur sable, relatée  ICI

La robe est parée d’un or profond et lumineux.
Le nez à l’intensité prononcée me parait d’une grande lisibilité par son aromatique qui combine ananas, notes et exotiques et de champignon.
La bouche coche toutes les cases d’un très beau liquoreux : aromatique séductrice, sucrosité parfaitement fondue dans la belle matière de grande maturité et bonne acidité. La résultante s’avère d’une digestibilité à toute épreuve, d’autant que la finale s’étire toute en finesse.
Très Bien +(+)    

Jean-Loup
 

Clos Benguères – Les Galets - Jurançon sec 2016

La robe est dorée, devient vieil or à l'aération.
En humant ce vin,  je n'ai pu m'empêcher de penser à la dernière bouteille de Marestel 2018 bue récemment de laquelle j'avais d'ailleurs écrit qu'elle m'évoquait aromatiquement un Jurançon sec.
De la truffe blanche, de l'ananas : me suis demandé s'il n'y avait pas un peu d'oxydation, mais ce qui m'a dérangé de prime abord s'est estompé à l'aération.
Le nez est une pure merveille.
Cela ne suit pas au même niveau en bouche, hélas mais le vin ne démérite pas. Un peu fluet, il manque un peu de fond et de longueur mais se boit sans déplaisir. Finale tonique, évidemment. Ah ! si le ramage avait été à la hauteur du plumage !!! ...