Eh bien ce sont des vins très cotés et pas chers... mais tout simplement introuvables !

Plus sérieusement, M. Nicolas Bonnet vinifie qu'une patite partie de son domaine, le reste étant vendu en raisins.

Ce sont d'excellent vins qui jouissent d'une solide réputation, mais on ne les trouve que sur les meilleures tables du canton.

Je me permets d'ajouter une remarque personnelle: enchanté par plusieurs millésimes de N. Bonnet (le meilleur: chardonnay 1998, racé et minéral, sans lourdeur), j'ai été très déçu par les 2001, minces et verts, indigne du niveau que propose ce Domaine habituellement. Donc buvez des 2000 (bonne chance !), ou attendez le 2002.

Cordialement,

Ekreviss

dégusté ce midi le cabernet franc 2010 du domaine de la comtesse d'eldegarde de Nicolas Bonnet, au restaurant.
Premier magnum débouché = bouchonné.
Le second présente une bouche très plate, creuse, le vin est servi trop frais. Après quelques minutes de patience et d'aération dans le verre, le vin se réchauffe et se laisse découvrir sous un jour meilleur.
C'est très fruité avec quelques pointes de fumé bienvenues pour relever le tout, aucune trace d'élevage, pas de bois. C'est frais et vif mais dans l'ensemble relativement "banal", un ensemble homogène qui manque du "petit quelque chose" qui fait la différence.
Pas d'idée du prix j'étais invité.

Bonjour,

Dégustation sur fût le weekend passé avec un ami chez Nicolas Bonnet. Un vigneron passionné et généreux qui gagne à être cotoyé.

Nous avons eu l'occasion de goûter trois blancs et trois rouges :
- chasselas : belle minéralité et intense au niveau du nez, bouche agéable, léger carbonique (élevé en cuve inox)
- chardonnay : nez impressionnant, pas boisé du tout, richesse en bouche (élevé en barrique)
- Sauvignon : le plus perlant des trois, très gras, tellement que l'on dirait en début de bouche qu'il a un sucre résiduel, vin le plus facile, mais tellement bon, nez caractéristique (genêt selon les spécialistes, végétal pour moi) (élevé en barrique)
- Gamay : très rond, gros perlant, belle matière, robe très foncée. Je n'aurai pas dit gamay à l'aveugle (élevé en barrique)
- Cabernet franc : nez déjà bien ouvert sur les fruits noirs, bouche avec grosse matière, perlant un peu moins présenté (élevé en barrique)
- Syrah : phase ingrate, nez oeuf pourri, s'évacue à l'aération, belle matière en bouche, vin riche (élevé en barrique)

On finit le tour de cave par un Merlot 2010 et un Sauvignon dont je ne me rappelle plus le millésime. Le merlot est à point, fin, délicat et avec une jolie matière. Le sauvignon est "facile", frais et il se boit tout seul.

Une très jolie matinée avec un vigneron "star" de Genève qui pratique des prix très doux et qui fait preuve d'un enthousiasme contagieux.

Serge

Suisse
Nicolas Bonnet, éloge de la discrétion.

www.letemps.ch/lifes...

Fièvre Jaune 2011 Chardonnay
Fièvre Jaune 2011 Savagnin

Bu ces deux bouteilles il y a deux mois côte à côte.
Le Chardonnay est plus gras que le Savagnin, tout en ayant un caractère de "jaune" moins prononcé. Il est pour ma part moins digeste.
Le Savagnin est plus dans la veine d'un vrai jaune, avec une belle acidité et un nez caractéristique de vin jaune. Le vin se boit tout seul.

Ma préférence va au Savagnin.

Tinome