2018 s'annonce peut-être sublime mais 1948 est tout de même effectivement très grand dans le Valais; attention à 1951 pour lequel un doute a subsisté pendant plus de 50 ans mais dont les vins du Tessin septentrional ont fini par s'ouvrir finalement il y a 4-5 ans (aux alentours des fêtes de fin d'année, ce qui tombait bien il faut l'admettre), cela dit le millésime reste inférieur bien que déjà excellent dans la partie méridionale du canton (alors qu'à mon humble avis dans ces années-là 1950 a toujours été surcôté sauf pour les Grisons voire le vignoble d'Andermatt pour les blancs secs bien entendu).
Mon ami avait une vigne, sur un coteau fertile. Il la bêcha, il l'épierra, il y planta du muscat. Au milieu il bâtit une tour, il y creusa même un pressoir. Il attendait de beaux raisins : elle donna du verjus. (lsaïe, "Le chant de l'ami", 5, 1-7)
Andermatt ? Je m'inscris en faux, c'est bien entendu pour les Crémants de ces coteaux que 1948 fut l'année du siècle !
Surtout les magnums conservés dans les cavernes de l'armée suisse juste derrière: chaque cabane de vigne cachait l'entrée d'un labyrinthe de fortifications
Blague à part, beaucoup des 2018 que j'ai pu goûter en Valais m'ont laissé l'impression d'un SR excessif.