Merci David pour ces précisions, je dois avouer que j'avais lu le fil LPV avant d'acheter (comme toujours et que tes commentaires réguliers sur ces vins avaient achevé de me convaincre de passer à l'acte ! Le vin que tu mentionnes est il trouvable en France ? je n'ai pas l'impression?

Weingut Dönnhoff, Riesling Spätlese Norheimer Kirschheck, 2015

Bu assez frais (vers 11/12°), le vin est totalement ouvert : des arômes de fruits jaunes, d'agrumes, de miel, de tilleul : beau nez.
Tout ceci est confirmé en bouche où le vin reprend cette palette aromatique, complétée par une acidité parfaitement dosée qui remplit son rôle : relancer sans cesse le vin. Très grosse longueur, finale fruitée, un très beau vin, modèle d'équilibre. Les sucres sont certes présents mais ne s'imposent pas, surtout à une température relativement fraiche (impression nuancée dès que le vin se réchauffe un peu).
Excellent, je crois me souvenir que ce n'était vraiment pas cher vu la qualité (de l'ordre de 15/20e).


Cordialement,
Seb

Je ne sais pas s'il est dispo en France ou pas, mais en Allemagne oui et les frais de port de l'allemagne vers la France sont très modérés. À noter qu'en 2018, belle année au domaine semble-t-il mais que je ne pourrai pas goûter, le Kröẗenpfuhl et le Höllenpfad am Mühlenberg sont encore en GG, avec la Brücke GG en 1er vins des enchères.

Weingut Dönnhof - Dellchen 2012 -

Belle robe jaune paille.
Le nez est intense et fruité; le citron et le citron vert dominent les débats et laissent une toute petite place aux fruits jaunes.
La bouche est puissante et présente une légère sucrosité.
On est sur le citron confit.
Cette bouche est mouvante; elle ne cesse d'évoluer et de se complexifier dans le verre.
Une belle et légère amertume est présente en fin de bouche.

beau vin en devenir.

Gilles

Dönnhoff Schloßböckelheimer Felsenberg Riesling Spätlese 2004
Robe : or, belle brillance
Nez : belle puissance / complexe / très agréables. Belles notes fumées, beurrées, agrumes.
Bouche : bel équilibre : sucrosité légère très bien contrebalancée par un côté acidulé très plaisant. Puissance de bon aloi.
Finale : belle longueur, salivante
Conclusion : Unanimité autour de la table. Beaucoup de plaisir. Grande buvabilité (8 %). Pas un début de déviance pour ses 15 ans. Encore une fois conquis par un vin du domaine.
Garde : A boire / A garder
Service : Aération lente et longue
RQP : 20€ / Excellent
Niveau 7 : 17/20 - 93 pts
Excellent vin : du caractère, de la complexité, de l'équilibre, avec du
volume en plus.

Dönnhoff - Niederhäuser Hermannshöhle Riesling GG 2009

Une première me concernant pour un sec de ce producteur.
Nez assez discret qui pétrole quelque peu.
En bouche, l'attaque est vive puis se poursuit en prenant de l'ampleur sur une belle aromatique florale. Finale bien fraîche qui étire le vin lui conférant une superbe longueur. J'adore ce type d'équilibre. Excellent.

Dönnhoff Oberhäuser Leistenberg Riesling Kabinett 2004

Une valeur sûre que ce domaine.
Le vin est peut être un peu évolué selon les goûts.
Mais aucun reproche possible, grande pureté comme habituellement.
Nez expressif assez classique du cépage.
Bouche à peine sucrée et d'une belle profondeur.
Finale acidulée rafraîchissante.
Garde : A boire
RQP : Très satisfaisant
Niveau 6 : 16,5 / 20 -  92,5/100
Très bon vin : équilibré, le caractère, le volume et la complexité sont présents à des degrés divers.  

LPV Nice 54 - vins étrangers, par Joël

Dönnhoff - Hermannshöhle Riesling GG 2012
Robe claire. Nez sur des notes terpéniques, avec des fruits jaunes un peu discret. La bouche est agréable, avec un léger perlant, bien tendue et citronnée, un poil d’alcool.
Simple mais sympa

Bu ici : www.lapassionduvin.c...

Dönnhoff – Riesling Oberhauser Brücke Spätlese 2016 (AP n°11) :
(sols d'ardoises, sables et une partie volcanique)

Couleur presque translucide, nez très élégant, sur les fruits blancs, le thé vert, les agrumes, pointe de résine.
Bouche légère, aérienne à 8,5% d'alcool, très fruitée, mais avec une profondeur minérale que n'avait pas le Loosen. Il est plus élégant, équilibré et bien plus long, on y retourne sans cesse. TB+.

Weingut Dönnhoff - Riesling Trocken 2018

Après une superbe expérience sur un Hollenpfad 2017 récemment, j'ai fait une commande de quelques 2018 à Eric de Riesling&Nebbiolo/Délices des Terroirs, et notamment cette cuvée dont j'avais lu de bonnes critiques pour un prix de 12,50 euros.

Avant d'entamer la journée marathon du samedi chez Duband, je me laisse convaincre (j'ai mis au moins 0,25 sec a me décider) d'ouvrir un blanc pour l'apéro de fin de semaine le vendredi soir. Finalement nous avons dégusté ce vin sur 4 jours !

Première surprise, capsule à vis, pas l'habitude...

La robe est assez claire, on note quelques fines bulles quand on sert le vin, un secouage énergique de la bouteille suivi de quelques minutes de repos permet de faire disparaitre le perlant en grande partie. Le premier soir, le nez est d'emblée hyper séduisant sur les fleurs, l'ananas, agrumes, je reconnais le même style que le 2017, j'adore. Et ce nez est très présent, à peine approche t on le verre qu'il s'impose. Miam.. la bouche est en retrait le premier soir, tonique mais manquant d'aromatique et un peu courte.
Regouté hier soir et ce soir, le nez n'a pas bougé (un peu plus complexe) mais la bouche s'est arrondie, a pris le fruit que l'on avait au nez, c'est super bon.

Très bon intrinsèquement, excellent voire plus quand on regarde le rapport qualité-prix.

La capsule a vis est largement répandue en Allemagne, surtout sur les vins d'entrée de gamme, comme celui-ci.

Weingut Dönnhoff, Riesling Trocken - Höllenpfad - 2018

J'avais promis de faire gouter à Guillaume (Vésale), l'irréductible bourguignon, une bouteille de ce domaine qui rentre rapidement dans mes must-have depuis la dégustation de la même bouteille sur 2017 il y a quelques mois. Je saisis l'opportunité d'un apéritif dinatoire pour ouvrir ce nouveau millésime, en ayant pris la précaution 24 h avant d'ouvrir, épauler et reboucher au vacuvin puis remettre a température de cave, car les précédentes avaient beaucoup de perlant et un profil s'améliorant a J1 voire J2.

Guillaume (Vésale) :
Première pour moi sur ce domaine, et même sur un vin allemand je pense.

Le nez est très riche, agrumes dominées par le pamplemousse, fleurs blanches, menthe
En bouche, j'ai d'abord une sensation de réglisse puis le retour sur les agrumes, pamplemousse, zestes d'orange/orange amère, fines notes épicées, sensation un peu sucrée (normale puisqu'il y a un peu de SR d'après notre hôte), la persistance aromatique est étonnante avec un bel équilibre et une acidité qui "tempère" le sucre

C'est bon et très bien fait, mais pas forcément à mon gout en raison de cette perception un peu sucrée.

Garfield :
Le nez est typique des vins du domaine, hyper élégant, floral (rose), pamplemousse sucré, agrumes, pierre, envoutant. La bouche est plus ronde que les précédentes cuvées, sûrement l'effet des sucres résiduels (6g sur 2018, plus que sur 2017 à priori), avec quand même une belle tension et une rétro sur l'aromatique du nez qui persiste plusieurs secondes. Le côté plus chaud du millésime transparait aussi avec une bouche plus réglissée, un poil plus pesante que sur 17. Cela reste une très jolie bouteille, très bien (mais moins coup de coeur que le 17).

Les amis, c'est la vie !

Weingut Dönnhoff, Riesling Hermannshöhle GG, 2012



Robe cristalline à peine teintée.
Nez puissant et encore primaire, compromis d'un pétrolé naphte assez net et de fines notes d'agrumes et de fruits exotiques.
Attaque marquée d'un perlant envahissant et un peu gênant car il crée un effet vulgaire. Une fois dégazé, le vin prend de l'ampleur, sur une attaque à la sucrosité un peu trop présente encore mais qui s'enroule dans une grosse acidité et surtout dans une matière puissante, avec des amers un peu insistants sur la finale.
J'ai trouvé que ce vin n'était absolument pas en place, en particulier par rapport au somptueux 2013 que j'ai croisé à Villa d'Este.
A attendre.

Lors du VDEWS 2019

Weingut Dönnhoff

Riesling Hermannshöhle GG 2018 : Nez précis, floral, précis et pur. Bouche cristalline, conciliant tension et gourmandise dans un équilibre réussi. Aromatique primaire encore simple et perlant à dégager. Mais très belle matière première et sensations classieuses.
A suivre

Riesling Hermannshöhle GG 2013 : Nez complexe, délicat, compromis de notes classiques finement mentholées et terpéniques, entre la naphte et le citron vert, sur un très fin exotisme.
Bouche somptueuse, sur une trame portée par une acidité magnifique avec un vrai volume et des goûts délicieux de générosité et de complexité, conciliant sensations minérales et fruitées avec grand talent.
Finale désaltérante et longue d'une lisibilité et efficacité remarquables.
Grand vin !

Difficile pour l'Oberhauser Brucke Riesling 2015 de passer après un machin pareil !
Vin moins précis, à l'aromatique plus généreuse mais moins classe, avec une petite pointe de vinaigre blanc et une bouche agréable, facile mais nettement moins dense et concentrée que l'Hermannshöle.
La comparaison lui a fait du tort.

Sensation de fatigue sur Riesling Hermannshöhle Spätlese 2003, sur un côté usé, des goûts tertiaires, sur le tabac et un côté fuyant en bouche.

Si le nez de l'Oberhauser Brucke Riesling Auslese 2012 est discret, la bouche est délicieusement tonique, sur une acidité énorme qui tranche et mobilise une jolie liqueur fine dans un ensemble juteux et frais impossible à recracher autrement qu'en dedans.
Superbe !

Bonsoir,

Etant un novice complet sur les vins allemands, je viens vous demander conseil. Sur les recommandations de mon caviste, j'ai pris chez lui un RIESLING OBERHAUSER BRUCKE SPATLESE 1994 que je compte ouvrir pour Noël en famille.
Que mon conseilleriez vous comme accord avec cette bouteille ?
Une préparation particulière avant dégustation ?

Par avance, merci.

C'est un vin évolué, de caractère demi-sec, qui délivre certainement des notes pétrolées (terpénique), mais aussi de cire, de citron.
Pas de conseil de préparation particulier : ouvrir, servir, et attendre dans le verre que le vin se pose.
Je le dégusteraid en apéritif en accompagnement d'amuse-bouche pas trop corsés/goûtus, ou pour lui-même.
David Chapot.

Weingut Dönnhoff, Norheimer Kirschheck Riesling Spätlese 2017

Nez expressif et subtil, simple, sur les fleurs blanches
La bouche est un modèle d'équilibre, rien ne dépasse. Quelle délicatesse ! Quelle gourmandise !

Bu ce soir un Oberhäuser Brücke Eiswein #16 1997 d'Helmut Dönnhoff
Robe : viel or, brillante.
Nez : assez discret, écorces de citron, miel, crème, notes de pétrole? sans doute un peu d'acidité volatile qui ne me gêne pas.
Bouche : la bouche est en revanche beaucoup plus intense que le nez! Attaque citronnée, acidulée mais quand même ronde, avec un certain moelleux, qui cache certainement un taux de sucre très important.
Conclusion : Excellent mais pas grand. Pour la petite histoire, Helmut n'était pas sûr que ce vin serait un jour un vin de glace dès la vendange et il est certainement moins concentré/plus simple aromatiquement que les 1996/1998 qui eux ont eu du botrytis qui harmonise les vins/gomme l'extrème opposition de l'acidité et du sucre (quand le plaisir frôle la douleur disait Egon Müller Père). Mais c'est un vin de glace, extrèmement difficile à réaliser, qui m'inspire beaucoup de respect.
David Chapot.

Weingut Dönnhoff - Felsenberg GG 2016

La robe est très claire, jaune vert, d'une grande limpidité. Aucune bulle dans cette bouteille (le vin a été ouvert 2h avant service, et laissé dehors, à 5-6°C).

Le nez est très précis, très pur. C'est pas un nez de grande complexité, mais ça vise juste. C'est un nez "pointu", droit: ça m'évoque la célèbre rigueur allemande! Aromatiquement, ça m'apparaît dominé par les agrumes, essentiellement le citron vert, puis le pamplemousse et, à l'aération prolongée, la poire pas mûre et la pierre à fusil. Ce nez très frais déclenche une sorte de réflexe incontrôlé de montée de salive en bouche: oui, on en baverait presque!

La bouche est fidèle au nez: c'est un vin ciselé, d'une grande précision et d'une grande pureté. L'équilibre est remarquable pour mon palais, avec un vin bien sec, porté par une acidité traçante et une tension vivifiante. J'ai lu quelque part l'expression de "tension minérale", et cela convient exactement à ce que je ressens en buvant ce vin. J'aime fermer les yeux quand je déguste, laisser mes sensations se traduire en impressions, et ce que je visualise alors m'aide à déchiffrer et analyser le vin. Là, si je ferme les yeux, je visualise une cascade d'eau très pure, une source s'écoulant sur des roches en montagne, dans une atmosphère fraîche et un paysage semi enneigé. C'est un vin cristallin, mais dans lequel on sent quand même un bouillonnement profond, une énergie qui ne demande qu'à s'exprimer davantage. C'est pas une montagne en fait, c'est un volcan sur lequel s'écoule ce petit ru, et on a le sentiment qu'une partie de la tension et de la puissance qui vit dans le sous-sol transparaît dans le verre, sommeille là, dans les starting blocks.

Commentaire général: Excellent. A la base c'est pas mon style de vin ni mon cépage de prédilection, mais là, avec cette bouteille, je crois que je commence à comprendre en quoi ces vins peuvent être grands. C'est vraiment d'une grande pureté. Pas très complexe, mais transparent, dans le sens que c'est un vin d'une grande clarté, d'une grande limpidité. Il y a une certaine forme de perfection dans cette épure... N'ayant pas d'expérience sur ces vins, je ne sais pas dire comment il va évoluer, si il va gagner en complexité quitte à perdre un peu en droiture. Mais il faut vraiment que je poursuive ma découverte de ces vins, je commence à sérieusement aimer.


Noté 16/20


artdeboire.blogspot....

Pas très complexe mais transparent; j'aime bien cette formule qui dit met en valeur le Felsenberg GG de Dönnhoff bu jeune.
Merci pour votre belle description de ce vin.
David Chapot.

Weingut Dönnhoff, "Kirschheck" Spätlese, Nahe, 2005

100% riesling

dégusté ici

La robe est or pâle. Le nez est franc et direct sur des arômes d’agrumes (citron) et une grande minéralité. La bouche est un modèle d’équilibre entre une jolie rondeur et une tension qui porte assez loin ce vin. Il est rafraîchissant et parfait sur le dessert. En l’état, il est insolent de jeunesse et gagnera à être gardé quelques années.

Weingut Dönnhoff, Kirschheck Spätlese, Nahe, 2010
100% Riesling

Robe : jaune clair, tirant un peu sur le vert
Nez : 1er nez sur le citron, le pamplemousse rose. Puis vient les fruits blancs, la pêche.
En bouche : c'est tout en finesse et en délicatesse. on retrouve la pêche en bouche. On a une belle persistance aromatique. La fin de bouche entraîne une légère salivation..... Qui fait qu'on remet le nez dedans...
Très bien+

Gaëtan

Weingut Dönnhoff - Riesling Trocken 2018

Première rencontre avec un vin de ce domaine, bu sur plusieurs jours

Robe pâle
Le nez offre toute une corbeille de fruits; j'ai eu de la pomme, de la poire, des agrumes, de la pêche, de l'ananas. Presque tout a défilé notamment le premier jour, mais pas forcément en même temps. Derrière ces arômes fruitées se cachent de subtiles notes d'hydrocarbures qui finiront par disparaître avec l'aération.
La bouche est très fraîche, un très léger perlant ressenti le premier jour, matière digeste, gouleyante et très fruitée, j'ai eu par moments une toute petite sensation de sucre, parfois en milieu, parfois en fin de bouche, la belle acidité tendant le tout et offre un bel équilibre avec sa finale salivante et fruitée.

J'ai beaucoup aimé ce vin hyper accessible, une belle entrée de gamme qui donne envie de goûter le reste!
J'ai retenu un accord intéressant avec une salade d'endives, pomme et noix.

Weingut Dönnhoff - Riesling Trocken 2018

Deuxième et dernier exemplaire de cette entrée de gamme d'un domaine qui devient bouteille après bouteille une référence pour moi. Je trouve que le style Dönnhoff est assez reconnaissable dans ce vin, avec un nez très élegant sur les fleurs, le pomelos, les agrumes, des légères notes terpéniques aussi, en bouche une fois le perlant évacué (secouage énergique de la bouteille, imparable !) on a un vin d'une belle verticalité avec en entrée ces arômes floraux/fruits une finale saline/citronnée avec une minime note de pétrole (qui donne de la complexité). Aucune perception de sucres résiduels pour ma part, je le goute très sec. Bien sûr, l'amplitude et la longueur sont celles d'un vin type "village" de part chez moi (Bourgogne), sauf que ça vaut 12 euros et qu'on se régale même en jeunesse. Très bien toujours, j'adore ce style ciselé, élégant, très précis. Il a tenu sans problème 3 jours au frigo juste rebouché avec la capsule à vis.

Maintenant que j'ai gouté les 3 riesling trocken 2018 de Dönnhoff, Van Volxem et Haag, clairement c'est le Dönnhoff mon préféré (même j'ai bien aimé les autres également), le moins marqué par le solaire du millésime (peu de réglisse/amers que j'ai trouvé plus marqués sur les autres, aussi un peu moins tendus, peut être plus de SR).

Je ferais la même reflexion que pour le Haag, à l'heure des bourgogne générique de grands domaines à plus de 25 euros en bourgogne, on trouve des vins d'une qualité supérieure (pour moi comme je le disais plus haut on est plus dans la catégorie village) pour la moitié du prix dans des domaines également du très haut du panier chez nos voisins allemands. Pour les vins "de tous les jours ", mon choix est vite fait...

Je ferais la même reflexion que pour le Haag, à l'heure des bourgogne générique de grands domaines à plus de 25 euros en bourgogne, on trouve des vins d'une qualité supérieure (pour moi comme je le disais plus haut on est plus dans la catégorie village) pour la moitié du prix dans des domaines également du très haut du panier chez nos voisins allemands.

Et encore, si tu l'as payé la moitié ou même plus de la moitié de 25€ c'est que le caviste est mal placé...

Raboso del Piave DOC écrit: Je ferais la même reflexion que pour le Haag, à l'heure des bourgogne générique de grands domaines à plus de 25 euros en bourgogne, on trouve des vins d'une qualité supérieure (pour moi comme je le disais plus haut on est plus dans la catégorie village) pour la moitié du prix dans des domaines également du très haut du panier chez nos voisins allemands.

Et encore, si tu l'as payé plus de la moitié de 25€ c'est que le caviste est mal placé...

Du coup j'ai recherché dans mes archives ! tout pile la moitié de 25 euros chez Délices et Terroir en octobre dernier !

Il y en un autre qui fait un superbe Riesling trocken de base, c'est Keller. Pour moi avec Dönnhoff, ce sont les deux qui m'ont régulièrement apparus au-dessus de la mêlée.
Tu rajoutes le feinherb de Willi Schaefer, et voila trois références qu'on peut acheter par 12 tranquillement et sereinement!

Dönnhoff, Riesling Tonschiefer 2018 12,5%



Joli nez minéral, citronné, avec des épices douces, pas très complexe mais propre et précis.
Bouche d’amplitude moyenne, virevoltante et étincelante de clarté, posée sur une structure minérale saline. Superbe balance sur l’acidité. Sensation (trompeuse) de vin sec. Longue finale saline et séveuse.

Un riesling minéral, vibrant et cristallin.. Il faut un peu aller le chercher, mais quand on l’a trouvé, on y revient sans cesse. J’ai aimé ce fruit limpide qui laisse le terroir s’exprimer. Racé et délicieux. J'aime beaucoup.

Dönnhoff, Riesling Kabinett Oberhäuser Leistenberg, 2018, 9%

Vin légèrement pétillant à l’ouverture, ce qui cache un peu le toucher de bouche. Il vaut donc mieux attendre un peu ou carafer.

Ce vin a beaucoup plus de sucre résiduel que le Riesling Tonschiefer de la même année, moins d'alcool aussi, mais on retrouve le style de la maison, clair, minéral et tendu. Ce jus de roche sucré, cristallin, vif, frais et gourmand, se déguste telle une friandise, irrésistible sur un équilibre jouissif, comme un bonbon acidulé et citronné, porté par une tension minérale qui apporte de la profondeur. Belle finale juteuse, sur les agrumes et des notes minérales et salines. Un régal.

En fait c'est la même parcelle (Oberhaüser Leistenberg, sol d'ardoises, qui rappelle la Moselle). Le Tonschiefer est la version sèche et le Kabinett la version fruitée.
David Chapot.