Saleté d'intempéries (d'un temps pourri...)!!!

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Les vins allemands ont changé. Pour les clients ne n'ont pas pris conscience ?

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oliv écrit:

Allemagne
Les vins allemands ont changé. Pour les clients ne n'ont pas pris conscience ?

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Article très intéressant (j'ai franchi le paywall  ici ). Jancis Robinson est une fan du vin allemand et écrit constamment que les Rieslings & Spätburgunder Orstwein sont parmi les toutes meilleures affaires du mondovino.

Selon elle, le problème marketing du vin allemand est le manque de volume qui empêche de construire une marque et par conséquent une notoriété : en effet, les gammes de vins allemands, en raison entre autre du Prädikat et de la tradition parcellaire (comme en Bourgogne) sont très touffues, et par conséquent les volumes par cuvées très faibles et ceci ne favorise pas le second marché, ni non plus la présence sur les cartes des restaurants.

La deuxième raison est la difficulté de la part des producteurs de conserver les vins pour les vendre à prix majorés à maturité comme peuvent le faire les négociants bordelais. Or, la capacité de vieillissement du riesling est reconnue au sein du mondovino et totalement ignorée par le marché grand public (quoique cet argument est un peu faible puisque Forstmeister Geltz-Zilliken & Wegeler l'ont quasiment toujours fait par exemple).

La dégustation qui a donné lieu à l'article regroupait une très belle délégation de producteurs allemand, une véritable équipe A qui a apporté un vin de chacune des trois dernières décennies (90, 2000, 2010).

Le réchauffement climatique est limpide entre les vins des 10's et des 90's et maintenant les producteurs n'ont plus du tout de difficultés à atteindre la pleine maturité des raisins (y compris en 2021 qui demeure nettement au-dessus de la moyenne de long terme 1980-2010).

Le deuxième article posté par Oliv est une restitution plus en détail de cette fameuse dégustation d'ailleurs. Tous ces vins offrent une impressionnante fraîcheur qui leur est singulière. 

Côté marketing, on peut aussi parlé du problème de la langue à laquelle de nombreux consommateurs sont hermétiques. Tu ajoutes en effet un parcellaire très morcelé, un système classification des vins peu lisibles et pouf, l'immense majorité des consommateur est perdue.

Oui tu as raison. Beaucoup plus que les volumes parce que c'est pas difficile d'avoir du vin chez la plupart...
Il faut aussi ajouter le fait de ne pas toujours savoir à quel point ce sera sucré, le gaz souvent présent, l'acidité élevée pour des non initiés. 
Bref un peu les mêmes problèmes qu'en Alsace, avec une classification encore bien plus complexe. Finalement la porte d'entrée pour les néophytes sera peut-être les pinots noirs là aussi !
 

Marché
Le consommateur allemand réclame du sucre dans les vins.

www.vitisphere.com/a...

oliv écrit:

Marché
Le consommateur allemand réclame du sucre dans les vins.

www.vitisphere.com/a...

Si c'était que dans les vins. Ca m'avait marqué lorsque j'avais débarqué à 14-15 ans en Allemagne via un échange scolaire : les Allemands mettent du sucre dans un peu tout, couplé avec une saveur aigre / acide (sauersüss dans le texte). Tout y passe : moutarde, harengs, sauces d'accompagnement de viandes ou de poissons, cornichons, salades... 

Au même moment, j'ai découvert l'eau gazeuse, encore rare en France au début des années 80. Nos hôtes ne pouvaient pas comprendre que nous voulions boire de l'eau plate. Cette habitude au gaz carbonique explique certainement pourquoi il en reste autant dans les vins allemands. 

Eric B écrit:

[...] les Allemands mettent du sucre dans un peu tout, couplé avec une saveur aigre / acide (sauersüss dans le texte). Tout y passe : moutarde, harengs, sauces d'accompagnement de viandes ou de poissons, cornichons, salades... [...] 

Et du coup, c'était umami-esque???

Frisette écrit:

Eric B écrit:

[...] les Allemands mettent du sucre dans un peu tout, couplé avec une saveur aigre / acide (sauersüss dans le texte). Tout y passe : moutarde, harengs, sauces d'accompagnement de viandes ou de poissons, cornichons, salades... [...] 

Et du coup, c'était umami-esque???

Non, du tout.

Tendance
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