Bonne question !
Si c'est le PX Solera, alors ce n'est pas bien grave, car c'est un vin de TRES longue garde !
Pour d'autres, comme le Dulce Viejo d'Alvear ou Osborne Solera 1827, c'est plus embêtant car il n'est pas immortel, loin de là !
A consommer dans les 2 - 3 ans pour éviter les mauvaises surprises !

oups...bon ben je vais le boire car il y a effectivement marqué sur l'étiquette doré : dulce viejo

Palacio Quemado Crianza 2007 de chez Alvear en Ribera del Guadania

Ce vin m'a apporté beaucoup de déplaisir... je me permets de poster dessus car je l'ai acheté chez un caviste (très étonné qu'il est retenu "ça" dans sa sélection) et je me dis que s'il est distribué chez les cavistes, quelques amateurs" risqueront" de le goûter un jour.
D'abord je suis surtout en rogne contre mon caviste car il le propose à 13€ : alors que sur le net (j'ai cherché "après coup" bien sur) ce vin se situe aux alentours des 5 euros!!!
Bref, pour cinq euros, on n'a pas la haine....mais c'est vraiment pas agréable... très boisé et acide, ça fait un triste cocktail.

ALVEAR Pedro Ximénez Solera 1927 (version violette) - février 2012 :

Très pruneau, figues, dates. Très très huileux, doux, soyeux. Sucré (trop ?). Très long. Etonnant ! Le vin le plus huileux que j'ai bu à ce jour. C'est très bon mais ça peut devenir ecoeurant après 3 gorgées.

ALVEAR Pedro Ximénez Solera 1927
Bu après quelques années de cave.
Il paraît que c'est un vin blanc !!!
Une onctuosité et une concentration extrêmes. Je l'ai trouvé pas mal sur le coing et le pruneau.
Ca n'a pas plu à tout le monde, effectivement ça peut s'avérer légèrement écoeurant.
Moi j'ai adoré mais faut dire que j'aime bien ce qui sort de l'ordinaire comme les vins élevés en oxydatif.
A goûter au moins une fois dans sa vie !
Benoît

Il paraît que c'est un vin blanc !!!

On va plutôt dire que c'est issu de raisins blancs. Même le terme vin est en l'occurrence à prendre avec des pincettes parce qu'il n'y a pas le moindre début de fermentation. On est entre le VDN et la mistelle.

Éric, il y a bien une fermentation partielle dans l'élaboration du PX dulce.

Oups, tu as raison. Je pensais que c'était tellement riche que les levures faisaient du sur place...

Montilla Moriles Alvear PX Solera 1927

Bouteille bue lors d'une dégustation relatée ICI .

Il s’agit d’une solera, dont la part datant de 1927 ne doit plus être très importante ! Peu importe, cela fait toujours son petit effet, et peu importe quand c’est bon !

La robe est d’un très bel acajou.
Le nez est puissant, très marqué par la figue, mais il y a aussi du tabac, du café, de la noix et du pruneau : superbe !
La bouche est très glycérinée, dense et liquoreuse. On retrouve la puissance du nez, avec heureusement une acidité qui porte ce très beau vin : 17, 5 / 20.

Pour l’accompagnement j’avais fait confiance à Sylviane, la spécialiste du chocolat. L’accord était bon avec du chocolat de Papouasie (Christian Constant) d’une grande douceur, et grand avec du chocolat du Venezuela (Jean-Paul Hévin) d’une très belle austérité.

Amitiés oenophiles,

Jean-Loup

Bonsoir à tous,

N'y connaissant absolument rien aux pedro ximenez, je ne comprends pas bien le nom de la cuvée: 1927 est-il un nom comme un autre ou une part des raisins est-elle de 1927 comme semble le sous-entendre Jean-Loup?

Merci d'avance à ceux qui voudront bien m'éclairer.
Raphaëj

C'est une solera. Le vin de base est de 1927 avec un ajout de différents millésimes postérieurs. Au final, la part de 1927 est assez marginale...

Denis

Bonsoir Denis,
Merci pour cette réponse.

Raphaël

Montilla moriles alvear px solera 1927
Robe qui ressemble à du café, bouche sur l'amande, la noix, finale très réglissée, le tout avec pas mal de sucres mais l'originalité aromatique du vin m'a plu.

J'avais moi aussi beaucoup aimé ce PX 1927 il y a quelques années. Ravi qu'il t'ai plu.

Salut Benoît,
Oui cette cuvée m'a plu, pourtant mon goût ne me porte pas souvent vers ce type de vins. Comme quoi!

Pedro Jiménez PX 1927 dulce viejo crianza. Alvear.
[size=x-small] cr tiré de Agapes the blues. [/size]

Au nez, une effluve sucrée onctueuse, intense, soutenue par l’alcool comme tendu par l’acidité prégnante. Bienvenue dans le monde des PX qui là, prend la figure aromatique d’un nectar de pruneau, impressionnant de puissance, mais un peu monocorde, à mon gout, en comparaison des Toro Albala Gran Reserva millésimés, bien plus complexes et subtils.
La bouche évoquerait presque un sirop d’érable tant sa texture est grasse, presque épaisse, mais sa tension comme arc-boutée à l’alcool et au sucre, donne un coup de fouet et de fraicheur intense à cette matière énorme qui se met alors à caracoler. C’est toujours impressionnant de découvrir ce vin à l’allure d’ovni, mais avec l’expérience, on apprend que ces vinos dulces naturales espagnols, recouvrent plusieurs types et durées d’élevage, avec la hiérarchie qui va avec, atteignant dans le haut du panier, une complexité, une finesse, une harmonie, que l’on ne trouve pas encore, ou beaucoup moins sur cette cuvée. En remontant plus haut, je réalise qu'il ne faut pas confondre, ce crianza, mêlant soleras et criaderas contenu dans une bouteille de 75cl, avec la cuvée solera en 50cl, notée 96 par RB, mais trois fois plus chère !

Daniel

daniel popp écrivait:

---

>mais trois fois plus chère !
>
>

Tu es sûr ? J'en avais vu une en vente (l'étiquette rouge) autour de 20€ sur un site internet assez connu et elle y est restée longtemps. Ou alors ils mettaient la mauvaise photo peut-être.

trois fois, j'exagère un peu : le crianza est entre 8 et 10€ localement, le Solera à 24,90 sur ce site

Daniel

J'ai effectivement acquis le Solera en 50 cl pour 23 € il y a quelques années sur un site internet, sans doute ce à quoi tomy63 fait allusion.

Jean-Loup

Bû ce midi au Petit Sommelier (juste incroyable de trouver des vins pareils à Paris) un Alvear Fino en rama 2008. Le Pedro Ximenez sec (non fortifié et non filtré) dans toute sa splendeur, salé, iodé mais tout en douceur et en élégance. "Attention c'est très bon" m'avait prévenu Pierre. Effectivement!

Alvear - PX 1927

Robe couleur cola.
Le vin est très sirupeux.
Nez sur la cardamome, les épices.
Bouche légèrement acidulée, bel équilibre et superbe buvabilité.
Un sucre comme je les aime.

Bu Ici

Palacio Quemado, Ribera del Guadiana "Primicia" 2011
60% tempranillo, 20% garnacha et 20% syrah

Un vin qui se présente légèrement patiné aujourd'hui, pas trop extrait - et en ce sens à l'opposé d'un vin de la même bodega dégusté précédent et qui s'était révélé lourd, austère, sans fruit -, tannins assez lisses.
Une bouteille solaire et d'un bon équilibre. Joli vin.

Bu ici
www.lapassionduvin.c...

NV Alvear Pedro Ximénez Montilla-Moriles Solera 1910
C'est là aussi (très) abordable, beau, ça sent très très bon, c'est riche et équilibrée en bouche avec une texture unique, avec une grande longueur.
Bref un incontournable avec le café.
A servir frais.
93-94 pts(tu)

Alvear, Montilla Moriles PX Solera 1927.

Bouchon liège court parfait simplement estampé 'Alvear'. Robe brun caramel. Le nez annonce du sucre, café doux et des épices en puissance. La bouche toute en souplesse, sirupeux mais d'une grande finesse, sucre roux, caramel, crème au café, liqueur de fruits rouges, cassis. Le toucher en persistance sans saturation. Excellent et bon accord avec olives et amandes en apéritif, et après-repas cheddar snowdonia et chocolat cannelle. Deuxième découverte pour moi que j'apparente à l'expérience de porto ruby/colheita tout en rondeur, c'est un vin séduisant et facile qui évoque d'opulentes patisseries, très différent du Toro Albala 'Marques de Poley' qui présente beaucoup d'agressivité typée rancio oxydatif. Ça me rappelle par contre toute la douceur du sherry Harvey's Bristol Cream.

Alvear, Montilla Moriles, Pedro Ximénez 'de añada' 2017.

Bouchon liège simplement estampé 'Alvear'.

La robe jaune rouille à reflets bruns. Larme en épaisseur.

Le nez sur la fleur d'oranger, le miel, la cassonade.

En bouche je n'ai pas connu de vin qui approche plus cette sensation de goûter une cuillerée de miel. Souple, sucré comme du sirop, épaisseur en complexité, floral, zeste d'orange, pointe moka. Et surtout le caramel, le meilleur, celui dont on recouvre et assemble les choux pâtissiers.

La contre étiquette précise qu'il s'agit d'un vin doux naturel, raisin passerillé, élevage d'un an minimum en 'tinajas' (amphores).

Excellent avec des fromages forts, vieux Comté, Rollot, Gouda à la truffe noire. Galette feuilletée frangipane, fruits poire et raisin.