Pour revenir sur Galler, a ma connaissance (je peux me tromper), il n'est pas dans le délire astrologique tendance Biodynamie, même s'il y a chez lui ce côté écolo New age parfois.

Mais par contre il a un domaine minuscule où il emploie beaucoup de main-d'œuvre (2 ETP de mémoire), il pratique le paillage des templiers qui oblige, entre autres, de passer l'année a couper manuellement les racines des vignes qui poussent à l'horizontal dans le paillage. Les grains de raisin sont entretenus a la pince a épiler toute l'année.
Et il a aussi un vigneron qui s'occupe d'une partie de la gestion viticole et des vinif (J-F Lenelle).
La plupart des cépages sont plantés a quelques centaines de pieds.

Il faut plus le voir comme un laboratoire d'un millionnaire excentrique, absolument pas rentable (d'ailleurs ce n'est pas l'idée).

(Je n'ai jamais goûté ses vins).

Plus généralement le prix des vins belges est tiré vers le haut par des gros soucis de rentabilité des domaines a cause des coûts à l'entrée démesurés. Il faut mettre 1.5 millions pour partir de zéro sur 10 malheureux hectares. Et ça c'est pour partir, il faut encore une somme très élevée pour payer les frais et les gens les 6 ou 7 premières années avant d'avoir une production digne de ce noms. C'est pour ça que le vignoble belge est un jouet a millionaire ou a agriculteurs en reconversion, avec deux trois coopératives au milieu et pas mal de gens qui s'amusent sur 50 ares. L'avenir est peut-être ici dans les vins de garage...(c'est mon pari en tous cas).


La seule bonne nouvelle c'est que tout se vend et tous les domaines ont des problèmes de stock vides.

écrit:

Pour revenir sur Galler, a ma connaissance (je peux me tromper), il n'est pas dans le délire astrologique tendance Biodynamie, même s'il y a chez lui ce côté écolo New age parfois.

 

Il déclare tout de même sur son site dans la rubrique "Le vignoble" : "Notre mode de culture est exigeant car il englobe non seulement les pratiques de l'agriculture biologique, mais il tient également compte des différents rythmes planétaires et stellaires."
On n'est donc pas très loin de la biodynamie, tout de même.
Quant au reste de ton commentaire, tu as raison : les domaines belges sont petits. D'après le SPF Economie, en 2020, 154 vignerons se partageaient 617 ha. (Ce nombre d'hectares est en augmentation, on ne peut que s'en réjouir !)

J'avoue que je ne suis pas allé sur son site, je répète un peu bêtement ce qu'un de ses ouvriers m'a dit

Plus généralement le prix des vins belges est tiré vers le haut par des gros soucis de rentabilité des domaines a cause des coûts à l'entrée démesurés. Il faut mettre 1.5 millions pour partir de zéro sur 10 malheureux hectares. Et ça c'est pour partir, il faut encore une somme très élevée pour payer les frais et les gens les 6 ou 7 premières années avant d'avoir une production digne de ce noms. C'est pour ça que le vignoble belge est un jouet a millionaire ou a agriculteurs en reconversion, avec deux trois coopératives au milieu et pas mal de gens qui s'amusent sur 50 ares. L'avenir est peut-être ici dans les vins de garage...(c'est mon pari en tous cas).

Belgique
Pourquoi les vignobles belges ne seront rentables que "d'ici 10 à 20 ans".

www.lalibre.be/econo...

Dommage que je n'ai pas accès à l'article mais le chapo en dit assez.

Quand tu sais que le prix de l'ha tourne très vite a 50.000€ et qu'il est vierge, qu'il faut le préparer, l'analyser, le planter, on arrive à 100k pour un ha de vignes a peine plantées. Plus le chai, les machines, les années pour atteindre une production... Et la météo de fait, 2021 a été catastrophique pour beaucoup. On voit des vignes qu'on a pas voulu traiter totalement bouffées par le mildiou, l'oïdium et/ou botrytis. Et certains qui s'en était sorti n'avaient aucune maturité fin septembre et attendaient encore puis les oiseaux se sont chargés des raisins restants. C'est un apprentissage dur.

Pour le coût de la MO c'est sur que c'est 30% plus élevé qu'en France. Aucun tailleur ici ne bosserai pour 0.15€ le pied, ou même 0,25€...on travaille à l'heure comme n'importe quel ouvrier. De toute façon avec des vignes hyper vigoureuses qui atteignent 2m de haut et qui sarmentent dans tous les sens, le prix au pied pour un tailleur serait très élevé.

écrit:

 je préfère les flûtes ou les verres tulipes aux coupes 

!).

 

On se doute bien que les belges n'ont pas de coupes chez eux 
( désolé pour le trollage mais il faut bien taquiner nos amis de temps en temps   )

Belgique
Une trentaine de feux sur le domaine du Chant d’Eole pour que les vignes ne gèlent pas.

www.rtbf.be/article/...

Wijngoed Monteberg Heuvelland Pinot Gris 2020

Techniquement un assemblage de raisins blancs de différents cépages dominés par le Pinot Gris. Bu au restaurant De Huifkar à Koksijde, sur une bouillabaisse de la Mer du Nord. Prix très correct (35€).

Robe jaune pâle, reflets gris.
Nez moyennement intense (mais servi très frais, trop même). Fruits blancs et un trait végétal.
Beau volume en bouche, bel équilibre entre une acidité bien maîtrisée et des touches amères.
L'accord avec la bouillabaisse est réussi.

Julien

 

Sami écrit:

Pour revenir sur Galler, a ma connaissance (je peux me tromper), il n'est pas dans le délire astrologique tendance Biodynamie, même s'il y a chez lui ce côté écolo New age parfois.

Mais par contre il a un domaine minuscule où il emploie beaucoup de main-d'œuvre (2 ETP de mémoire), il pratique le paillage des templiers qui oblige, entre autres, de passer l'année a couper manuellement les racines des vignes qui poussent à l'horizontal dans le paillage. Les grains de raisin sont entretenus a la pince a épiler toute l'année.
Et il a aussi un vigneron qui s'occupe d'une partie de la gestion viticole et des vinif (J-F Lenelle).
La plupart des cépages sont plantés a quelques centaines de pieds.

Il faut plus le voir comme un laboratoire d'un millionnaire excentrique, absolument pas rentable (d'ailleurs ce n'est pas l'idée).





 

J'ai écouté récemment une interview de M. Galler sur une de nos radios nationales.
Il déclarait que le coût d'une vendange était d'environ 60.000 € par année, pour une production d'environ un millier de bouteilles.
Ceci explique qu'il ne peut pas vendre son vin bon marché (ce qui est le problème général des vignerons belges), même s'il n'a pas l'obsession de la rentabilité et qu'il voit plus son entreprise comme un laboratoire d'expérimentation. Il réalise parfois de toutes petites cuvées (5 litres !), qui sont faites pour être goûtées mais évidemment trop confidentielles pour pouvoir être vendues. Il ressortait clairement de cette interview  que son but premier est d'expérimenter. C'est fort bien et c'est intéressant, à condition que ces expériences puissent être profitables pour orienter les productions futures d'autres vignerons.  

Belgique
La production de vin belge a diminué de près d’un tiers en 2021.

www.vrt.be/vrtnws/fr...

www.lapassionduvin.c...

Vignoble du Château de Bousval – Jardins de Wallonie – Tout cru – Chardonnay – 2020

 

Jean:Loup:
La robe de couleur paille possède quelques reflets verts de jeunesse.
Le nez bien ouvert, surtout après aération dans le verre, se montre très avenant et fin en offrant des fruits blancs purs, de belle définition.
La bouche est dans la continuité, délicate et sans artifices, ajoutant une minéralité pierreuse à la palette aromatique fruitée du nez. La finale est évanescente mais de bonne allonge.
Très Bien +
Le chardonnay ne faisait pas trop de doute mais tout le monde a cru déguster un Chablis premier cru !

Pierre:
Bouquet assez expressif sur les agrumes et les herbes aromatiques avec un peu de fruit blanc et des notes finement minérales (entre craie et silex frotté). La bouche est nette et précise, empreinte de fruit et de fraîcheur avec ce qu’il faut de gras. C’est fin, élancé et élégant avec une belle longueur finale. On évoque un beau chablis voire un 1er cru mais c’est belge. C’est un très joli vin mais au prix de 34 €, on est dans la même gamme, alors faut-il privilégier l’original ou la copie ?

Laurent:
Sur une robe, or blanc, le nez se montre assez frais et expressif sur des arômes d'agrumes et une touche un peu fumée. En bouche, le vin déploie une grosse fraîcheur. c'est peps, ça claque. C'est très bon, encore jeune. Personnellement, j'aimerais qu'il se déploie un peu plus pour donner  plus de confort en bouche. Cela viendra surement avec 2/3 ans de cave.

Jean:Luc:
Le Tout Cru 2020 (moins de 10 kms de la maison!) très intéressant et très "chablisien" dans son aromatique et sa "minéralité"

jlj

www.lapassionduvin.c...

Domaine de la Falize – Namurois – Chardonnay – 2018

 

Jean-Loup:
La robe arbore un or clair.
Très intense, le nez est marqué par l’élevage sans doute un peu ambitieux, avec des arômes d’amande et surtout de clou de girofle.
Ces notes d’élevage passent mieux en bouche en essayant de s’intégrer dans une matière charnue, habillée de gras et d’un beau volume, sans réussir à se fondre complétement. Le clou de girofle ressort en effet dans la finale de longueur honnête.
Bien ++ / Très Bien et certainement mieux pour les amateurs d’élevage luxueux.
Le vin sera-t-il plus abouti et harmonieux dans quelques années ? La question est posée, et je ne chercherai pas à être devin pour apporter une réponse.

Pierre:
Petit vignoble de 2,4 ha exploité en biodynamie (jeunes vignes plantées en 2012 et 2015) situé à Rhisnes en Province de Namur en Belgique. Les vins sont vinifiés par Peter Colemont du Clos d’Opleeuw, considéré jusqu’à présent par beaucoup comme le meilleur chardonnay de Belgique. Premier millésime en 2014. Environ 50 €.
Nez dominé par un boisé important mais de classe. Par derrière, les senteurs d’agrumes, d’épices douces et d’herbes tirant vers le foin arrivent malgré tout à s’exprimer avec une certaine élégance. On retrouve cet élevage en bouche qui a tendance à couvrir un beau jus, frais et assez concentré malgré tout. N’eût été le bois, l’ensemble propose un bel équilibre général et une longue finale sapide. Vin ambitieux et promesses à concrétiser… mais le prix est clairement dissuasif.

Laurent:
On reste dans le chardonnay belge, mais avec un profil totalement différent. Ici, la robe est plus soutenue, le nez fait d'agrumes un peu engoncé dans des arômes en provenance d'un élevage luxueux encore fort présent. L'attaque en bouche se montre ample et puissante sur des arômes d'agrumes frais, de pomme et de zeste d'orange. Le tout est un peu trop enrobé par l'élevage qui diminue un peu le plaisir. Heureusement, la finale se montre suffisamment fraîche que pour ne pas trop fatiguer le palais. A revoir dans les 4/5 ans.

Jean-Luc:
Le Falize 2018 encore très impacté par l'élevage mais plus riche, plus "gras"; beau vin.

jlj

Charleroi
Les vignobles carolos profitent de la sécheresse: «Ça évite les champignons!»

lanouvellegazette.su...

Liège
Vendanges précoces pour millésime exceptionnel.

www.rtc.be/article/i...

J'ai déjà évoqué ce domaine dans un précédent message.
j'ai goûté leurs nouveaux vins récemment lors d'un salon dans la région.
Le temps a été nettement moins bon en 2021 qu'en 2020 et malheureusement, cela se sent dans leur Cuvée 101 : le vin est très vif, nettement plus acide que le millésime 2020 (Je passe mon tour pour cette année; j'attendrai le millésime 2022, qui devrait être d'une qualité supérieure).
Par contre, la Cuvée Osé, un vin 100 % Chardonnay, passé quelques mois en fût et 20 mois sur lattes (donc un millésime 2020), est nettement plus intéressante : le vin présente plus de complexité et de rondeur.

 

Domaine W, Saintes, Brut de Brabant (Belgique), 2020

90% de 2020 et 10% de 2019.
50% Chardonnay et peu ou prou 25% de Meunier et 25% de Pinot Noir.

Cet effervescent Belge confidentiel, seul domaine certifié Demeter de Belgique à ce jour, a la réputation d'être parmi les meilleurs, voire le meilleur du pays : on comprend pourquoi. Un vin d'esthète au dosage brut nature (2g/L) pertinent : peu de vins nordistes peuvent réellement se permettre de doser si peu sans avoir l'air strict. Le nez pur et la bulle fine, peu abondante, amènent sur une bouche à l'extrait sec massif ou les pinots s'imposent sur le pain au levain, l'iode, le pralin, le sable mouillé, le spéculoos. Cette sensation d'opulence néanmoins extrêmement sèche et "canalisée" est suivie de façon totalement contrastée par une longuissime finale citronnée. Super !

Très bien + / 16.5/20

Domaine de la Falize – Namurois – Chardonnay – 2020

Nez aromatique, fruité avec des notes de poire fraîche et d'abricot, puis des notes de bonbon anglais, c'est très beau.

En bouche les choses se gâtent ! avec beaucoup d'opulence et de maturité, toujours de belles notes de pêche et d'abricot et ensemble pas trop beurré MAIS la tension n'est pas au rendez-vous et la finale est courte et chaude, très chaude, et l'ensemble hélas assez lourd. Les notes de poire fraîche se transforment en notes de tarte Bourdaloue !

B++

Antoine

Belgique
La production de vin a bondi de 124 % en 2022.

www.lalibre.be/econo...

Présentation il y a quelques jours du millésime 2022 chez Vin de Liège

En vins blancs, je retiens :

Les Eolides : vin souple et aromatique.

Acapella : vin d’une bonne structure, bien équilibré et souple, assez plaisant.

Notes blanches : vin aromatique, avec une bonne acidité, adoucie par un sucre résiduel notable, tout à fait dans le style d’un Feinherb allemand, avec lequel on pourrait facilement le confondre dans une dégustation à l’aveugle. Je le verrais bien à l’apéritif.

L’acidité marquée de Ô de craie et de Narcisse m’a quelque peu surpris pour un millésime 2022. Mais bon, sur un plat de fruits de mer ou une casserole de moules, je pense que ces deux vins pourraient faire le job.

En vins rouges :

Odyssée : ce vin, anciennement 100 % Pinotin, a été enrichi cette année de 15 % de Cabernet Cortis et le résultat n’est nullement désagréable. Le Cabernet apporte du corps et de structure à ce vin, qui reste cependant souple et facile à boire et qui ira très bien avec une assiette de charcuteries (je pense entre autres au boudin noir d’Aubel).

Apriori : ce vin, issu de Cabernet Cortis, présente des arômes de fruits noirs et surtout de cassis, typique du cépage. En bouche, on retrouve le cassis mais surtout des tanins à revendre, qui confirment ce que je pense de ce cépage : jeune et vinifié seul, le Cabernet Cortis est imbuvable ! J’avais acheté, à sa sortie, quelques bouteilles d’Eben 2018, un pur Cabernet Cortis, avec l’idée de laisser un peu vieillir pour voir. J’ai bu il y a peu ma première bouteille de ce vin : les tanins se sont assouplis et les arômes se sont complexifiés; c’est devenu un très beau vin.

J’ai terminé cette dégustation par un véritable OVNI viticole : la Meuzenne, un vin mousseux comprenant 25 % de lambic dans son assemblage. Ce mariage entre le vin et le lambic est surprenant ; on retrouve à la fois les arômes du lambic et du vin. le résultat est un « vin » frais, souple et fruité, plutôt plaisant finalement.  

Vin de Liège Odyssée 2019

Belle robe rouge carmin.
Nez fruitée, moyennement intense, sur le cassis, les petits fruits rouges et à peine un trait végétal.
Bouche à l'allant, avec un croquant fruité, tannins souples, acidité maîtrisée.
Joli vin, plutôt de casse-croûte.

Julien

Brabant Wallon
Un chai au milieu d’un vignoble de huit hectares à Lasne, le projet un peu fou d’un trio de passionnés.

www.rtbf.be/article/...

Un article intéressant sur l'expérimentation des nouveaux cépages en Belgique :  Les cépages résistants, la viticulture «verte» - Le Sillon Belge
Voilà qui nous promet des vins originaux d'ici quelques années ! On en a même déjà maintenant car certains de ces nouveaux cépages commencent à se faire une place dans les vignobles belges.

Wallonie
Le crémant de Wallonie pétille au Domaine W, à Saintes.

www.lecho.be/entrepr...

Les Vins de Liège, Narcisse 2022

Cuvée dégustée à Bruxelles, après une belle journée de rencontre avec des collègues belges, dont un collègue passionné. Vraiment une très belle surprise de faire la connaissance d'un collègue aussi connaisseur et passionné. 
Robe jaune pâle, brillante.
Nez très fruité, un peu lourd sur l'abricot, les fleurs. Ça me rappelle un cépage... pas du sauvignon. Ah, du muscat !?
Cette cuvée est un assemblage de muscaris (issu de muscat et de solaris...) et de Johaniter. Cépages qui me sont parfaitement inconnus.
Bouche très acidulée, court en bouche.
A fortement souffert en comparaison d'un Mâcon Pierreclos 2012 d'un domaine créé par un vigneron belge illustre. 
Mais ça le fait en vin apéritif. 

Jerom's Cabaret noir et Souvignier gris 2022 -  vin rosé sec

C'est la première fois que je goûte un vin de ce domaine, situé à Borgloon ( FR — Jerom winery ). C'est un rosé atypique, issu, comme son nom l'indique, d'un assemblage de 2 cépages peu courants.
Le vin est frais et fruité, avec des arômes de cassis, de mûres et de citron. En bouche, on retrouve le cassis et le citron vert, avec une touche finale épicée.
C'est plutôt plaisant comme apéritif ou simplement en vin de soif. Il ne titre que 11° et se boit tout seul!
Comme on me l'a offert, je ne connais pas le prix mais je crois que c'est vendu chez Carrefour aux alentours d'une dizaine d'euros.

J'ai cru que c'était le nouveau nom du Clos Velicane

2023
Les vendanges reportées d’une semaine en Wallonie.

www.rtl.be/page-vide...

En attendant 2023, bilan de 2022 pour le vin belge :  3 millions de litres de vin belge en 2022: un record - FOD Economie (communiqué de presse) (fgov.be)
Le vignoble se porte bien : le nombre de vignerons est en augmentation (259) et les superficies également (801 Ha).
La Belgique (et tout spécialement la Wallonie) semble se spécialiser dans les bulles : près de la moitié de la production se compose de vins mousseux, principalement blancs mais aussi rosés. 

Beaucoup d'arrachage de vergers qui ne rapportent plus au profit de vigne beaucoup moi problématique à écouler explique l'engouement également ...