Giuseppe Rinaldi Barolo Le Coste Brunate 2007

robe aux 1ers reflets évolués sur le bord du disque
le nez rejoint sa vitesse de croisière après environ 1 h d'aération,
le résultat est ...
une merveilleuse symphonie kaléidoscopique d'arômes qui virevoltent, s'enlacent et se délacent,
on peut passer des minutes son nez dans le verre
en bouche ? ...
c'est la déception ! alors que le nez mérite un score parfait, la bouche paraît un peu simplette en comparaison, manquant de fond et d'allonge, avec une belle fraîcheur mais avec en arrière-fond des notes de Porto ... bizarre ...

quelques post ci-dessus se trouve un cr sur le même vin mais différant complètement de ma perception

irrégularité des vins de Giuseppe Rinaldi

un amateur Américain connaisseur du domaine raconte que durant les années 90 lorsque Beppe Rinaldi a repris le domaine de son père la disparité entre bt était énorme. Il dit aussi que depuis que la fille de Beppe, Marta, a commencé à travailler au domaine, les choses se sont notablement améliorées.
Il arrive toutefois encore que certaines bt présentent des défauts (cf ci-dessus le 2007 Brunate Le Coste).
Je rajoute qu'il n'est pas rare de rencontrer des bt avec du volatile.

Le Langhe di Nebbiolo 2013 - Giuseppe Rinaldi

je suis un peu moins enthousiaste que lors de la 1ère bt bue (cr ci-dessus)
le fruit n'est plus aussi croquant, mais il y a par contre de très beaux arômes de rose.
J'avais le souvenir d'un vin vibrant, frétillant d'énergie,
là il m'a semblé en peu plus terne et plat, longiligne en bouche manquant d'un peu de chair,
fin de bouche sur des tanins poussiéreux.
C'est bon mais ce n'est pas l'extase.
Alors stade intermédiaire ?
eût-il fallu le passer en carafe ?
irrégularité de bt ?
quien sabe

Hello Claude, on l'a bu vendredi soir dans le Forez (à l'aveugle) et c'était tip-top.

Peut être un problème d'irrégularité, un problème visiblement déjà cité plus haut. Comme le stipule JB, nous l'avons goûté bien différemment et à un niveau très satisfaisant.

Le Langhe di Nebbiolo 2013 - Giuseppe Rinaldi

Cédric: Nez timide mais séduisant qui s'ouvre sur la cerise, les fruits noirs, l'olive... des notes marines...
Bouche longiligne, sanguine sur une déclinaison de cerise.. c'est assez classe avec une pointe de fermeté en final.
Très bien +

Frisette: La robe est grenat opaque, à reflets rubis. Le nez est sur le pneumatique au départ, puis la réglisse, les épices, l'olive, le menthol, les fruits noirs...Déjà très complexe!!! La bouche est fraîche, avec une matière assez dense. L'aromatique est peut être un peu moins bien définie en bouche, quoique des notes d'agrumes (orange sanguine) font leur apparition, soulignant cette belle acidité qui étire et allonge le vin. Très Bien à Excellent (16,5/20)

Moi: Bu avec les pâtes, aubergines, huile de truffe, tomates séchées/ail, tapenade Mention spéciale pour ce plat très goûteux, bravo Aurélien!
Nez complexe et sudiste, sur l'olive, la mûre, la ronce et de belles notes florales. Attaque ronde, matière fondue (tout de même un poil d'accroche en finale). L'ensemble est confortable, chaleureux, gourmand et précis. J'adhère totalement.

Le Langhe di Nebbiolo 2015 & Brunate 2012 - Giuseppe Rinaldi

bus à la suite dans des conditions peu optimales, d'une part les vins ont été servis trop chauds, d'autre part un * vigoureux passage en carafe eût été nécessaire
* lorsque de tel vins de garde sont servis aussi jeunes, je renverse la bt et place le goulot de celle-ci dans l'ouverture de la carafe, la bt se retrouve ainsi à l'envers, ce qui provoque une oxygénation vigoureuse du vin. Lorsque tout le vin est passé dans la carafe, je ferme celle-ci avec la paume de ma main et secoue la carafe quelques instants.
Comme nous nous retrouvions dans un restaurant à Alba et que le fils de la patronne a voulu nous faire plaisir, difficile de commencer à faire le difficile

Le bouquet noble du Langhe ne se livre qu'après quelques minutes dans le verre, la bouche demandera une dizaine de minutes, d'abord presque décharnée, elle s'étoffe à l'aération, la transformation est étonnante. Un vin très structuré, beaucoup d'énergie, de tension, une astringence marquée sur le milieu-fin de bouche. En observant le visage des convives, je vois qu'ils se demandent pourquoi je trouve ce vin aussi bon. Je me fais la réflexion que les Nebbiolo ne sont pas des vins faciles d'accès, il faut d'abord s'habituer à leur style très particulier.

Les convives ayant soif et étant peu patients, vient le tour du Brunate, je pense intérieurement "massacre" mais que faire, le vin est déjà dans de nouveaux verres.
Le robe du Brunate est plus sombre, le nez se livre d'emblée, complexe , je vois les convives découvrir ce nez et tenter de le déchiffrer ... bon signe ! ... en bouche la différence est logiquement très grande, la matière est riche et surfe sur un vin structuré et encore anguleux, les tanins marquent la fin de bouche. Une expérience intéressante mais il est urgent d'attendre, 5 ? 10 ? 15? ans pour que ce vin s'arrondisse et développe ses arômes et saveurs magiques.

Ce que j'utilise pour ce genre d'oxygénation rapide, Claude, c'est le wine breather .
Un aller-retour et le vin est de nouveau en bouteille si on veut le servir dans le contenant d'origine.

jlj

merci, intéressant et pratique, je ne connaissais pas.

Bonjour,
Giuseppe Rinaldi Dolcetto 2015
Nez ouvert sur les fruit à noyaux, le cassis, les épices et une pointe de garrigue. La bouche gourmande confirme le fruit. La matière est soyeuse, le vin énergique s'étire vers une finale minérale de longueur moyenne. Vin délicieux en ce moment.
Carafé 3 heures et remi en bouteille pour un service à 15'c.

Après le Barbera d'Alba 2013 de G. Conterno ouvert il y a peu, j'ouvre ce soir un Barbera d'Alba de G. Rinaldi, version 2016 pour comparer.

Très joli nez là aussi, mais dans un tout autre registre; plus immédiat, plus floral (violette) sur des notes prégnantes de boîte à cigare/tabac.
Aucun boisé ici, ni au nez ni en bouche qui, elle, est ronde, gouleyante et déborde de petits fruits bien mûrs. Elle repose sur une fine trame acide.

Pas besoin d'attendre pour le boire celui-là, c'est déjà un vrai régal.
Quelle différence de style !

BIEN+

Codialement,

SOK

Domaine Giuseppe Rinaldi Tre Tine 2011-barolo

Ce vin me fait penser visuellement à un jus de framboises.
Le nez est intense sur la cerise et l'amande.
La bouche est longue et complexe.
Une acidité marquée s'associe à de la puissance et de la douceur.Que d'aimables paradoxes!
Je retrouve plus de la cerise à l'alcool ; le cuir , les pétales de rose,le poivre blanc et un peu d'agrumes
enrichissent l'ensemble.

Superbe vin qui a tout et se boit déjà avec énormément de plaisir.je rêve cependant de le goûter plus évolué.

Cordialement.

Gilles

Giuseppe Rinaldi Barolo Cannubi-S.Lorenzo-Ravera 2007

bouquet et bouche parfaitement expressives, le vin est à point !
excellent


plus d'infos ici

Domaine Giuseppe Rinaldi, Barbera d'Alba, 2014

Bue lors d'une soirée simple, basique.

Cédric42120: Nez profond, séduisant, me rappelant le précédent. Sensation de liqueur dominée, ici, par la mûre... sur fond de chocolat, de café.
La bouche est moins concentrée, que la précédente mais tout aussi veloutée. C'est certes plus délié, mais agrémenté d'un côté racé, d'anchois entre animal et salinité.
Par analogie avec le précédent, je vote barolo mais dans un style plus light, épuré, minéral que le précédent, et sans doute bu à point.
Très Bien

Frisette: La robe est grenat foncée, à reflets rubis. le nez est sur la mûre, des petits fruits rouges et noirs, un peu de ronce et de végétal noble. La bouche est plus souple, elle aussi peu tannique. L'ensemble est également assez fluide, un peu moins costaud, avec une belle digestibilité mais peut être un peu simple. Je partais en Languedoc, sur un millésime postérieur à 2010. C'est Bien à Très Bien (15,5/20)

J'ai pu acquérir aujourd'hui un dolcetto 16 et un barbera 14 de chez Rinaldi, qu'est ce que vous en pensez? On attend encore ou on y va?

mon avis: les Dolcetto sont à boire sur le fruit ergo tire-bouchonne ;-)

pour le Barbera tout dépend de tes goûts ... en général je les bois jeunes mais j'ai découvert dernièrement les charmes d'un 2006 ... étonnant !

Kueller351 écrit: J'ai pu acquérir aujourd'hui un dolcetto 16 et un barbera 14 de chez Rinaldi, qu'est ce que vous en pensez? On attend encore ou on y va?

Pour moi les 2 vins peuvent etre bus .
Dolcetto dans les 2-3 ans . Barbera 4-6 ans

Il y a des exceptions en tout .
L’an dernier le patron d’un restaurant de Venise nous a fait boire à l’aveugle un extraordinaire Dolcetto 2005 que nous avions tous pris pour un Barolo !!!

Pour avoir bu un barolo 14 ce week end du domaine Rinaldi le barbera peut être ouvert.

Gilles

domaine Giuseppe Rinaldi - Tre Tine 2014 - Barolo

Belle robe claire et brillante.
Le nez est intense sur la cerise.
La bouche brille par sa finesse et son élégance; elle fait la queue de paon tant sa chair prend de l'ampleur avec la temps.Une belle acidité tend cette bouche qui ,comme le nez , se repose sur la cerise et le kirsch.

Un très beau vin qui donne déjà beaucoup de plaisir.

Gilles

L’an dernier le patron d’un restaurant de Venise nous a fait boire à l’aveugle un extraordinaire Dolcetto 2005 que nous avions tous pris pour un Barolo !!!

étonnant !

Très étonnant. C’est d’ailleurs pour ça qu’il nous l’a fait boire à l’aveugle.
Cuvée et élevage très spécial.
Mais j’y retourne fin octobre et j’essayerai d’en savoir plus

Domaine Rinaldi Barolo Tre Tine 2014

Le vin a été carafé pendant 14 heures à 17°.
Robe très claire et cristalline.
Le nez est très pur, sur la cerise.
La bouche est droite, très classe, sur la cerise avec des notes kirschées.

Un vin excellent selon mon goût (mais je ne suis pas objectif avec le Piémont!), je vais peut-être ouvrir d’autres Barolo sur la jeunesse.

Barolo
Giuseppe Rinaldi est décédé. Encore une légende piémontaise qui s’en va.


www.intravino.com/pr...

C'est une légende, un mythe qui vient de s'éteindre. Je me rapelle de moments hallucinants avec lui. Au lieu de me faire goûter son vin, il a préféré me parler de ses vieilles motos qu'il retapait. Et puis à un moment, il a regardé l'heure, a juré, m'a mis dehors de suite pcq il devait aller faire des papiers à la mairie.

Je reste honoré d'avoir rencontré Beppe, et toute sa famille.

Triste nouvelle !

Je pense à lui et évidemment à sa famille.

Gilles

abeu écrit:

C'est une légende, un mythe qui vient de s'éteindre. Je me rapelle de moments hallucinants avec lui. Au lieu de me faire goûter son vin, il a préféré me parler de ses vieilles motos qu'il retapait. Et puis à un moment, il a regardé l'heure, a juré, m'a mis dehors de suite pcq il devait aller faire des papiers à la mairie.

Je reste honoré d'avoir rencontré Beppe, et toute sa famille.

Paix à sa mémoire bien sûr mais ce n'est peut-être pas l'anecdote qui le met le plus en valeur si ?

EDIT : on comprend mieux lorsqu'on lit ta présentation.

Tu as raison, ça ne met pas en valeur le personnage. C'est juste quelqu'un de terriblement atypique, avec une manière de penser et de faire inhabituelle.

Je pourrais parler de ses vins longuement, mais cette anecdote était pour moi une sorte de cadeau. Partager avec lui sa passion des vieilles motos, de l'histoire du Piémont à travers la mécanique fut un moment priviliégé, au-delà du simple plaisir de déguster avec lui.

PS: qu'est-ce qu'elle a ma présentation? ^^

abeu écrit:
PS: qu'est-ce qu'elle a ma présentation? ^^

Elle précise que tu es importateur des vins du Piémont pour la Belgique, donc que tu n'es pas un simple amateur mais quelqu'un qui avait souvent l'occasion de déguster chez lui ; donc l'anecdote qui semblerait saugrenue pour un amateur ne l'est plus dans le contexte.

Grande tristesse en apprenant cette nouvelle.

Pour ma part, je retiendrais ma première visite chez lui. Nous l'avions réveillé pendant la sieste en sonnant sans avoir pris rendez-vous (c'est pas bien mais, à l'époque, ce n'était pas si facile de prendre rendez-vous avec lui).
Après nous avoir accueilli et testé 15 minutes sur le pas de la porte, il nous a fait pénétrer dans la cave, nous avons discuté pendant 5 heures, de tout et de rien (beaucoup de Berlusconi et du No barrique, tout de même), et à la fin, il me dit : "Achetez ce que vous voulez !".

Une de mes plus belles et plus authentiques rencontres avec un vigneron.

nous avons discuté pendant 5 heures, de tout et de rien (beaucoup de Berlusconi et du No barrique, tout de même)

Quel était son avis sur ce vin de Bartolo Mascarello ?