Azienda Agricola Ettore Germano - Barbera d'Alba "Della Madre" 2016 :


Bon j'aurais du relire le CR de Bobo1, ça m'aurait permis de profiter un tout petit peu plus de cette bouteille. Je retiens la leçon pour la seconde.

Je débouche la bouteille, et prend un fond de verre. Ba c'est pas folichon : l'alcool ressort pas mal, la matière est mince, et les tanins un peu piquants.
Je carafe donc la bouteille, et agite de temps en temps la carafe avant la dégustation qui se fera.... 30min plus tard.


Au final et notamment sur les derniers verres cette bouteille a vraiment été très agréable.

La robe n'est pas très sombre.
Le nez est sur les fruits rouges, fruits des bois, notes florales et une légère pointe d'alcool.
En bouche la matière est plutôt longiligne, souple, avec des tanins fins et présents, un peu poivrés. Il y a une bonne fraicheur à côté de l'alcool (15%).
Longueur correcte. Dommage que la bouteille soit déjà vidée, car le vin ne cessait de se bonifier.
BIEN +++

Ettore Germano - Alta Langa - brut - 2015:

Bue à l'apéritif, lors de cette soirée: www.lapassionduvin.c...
Servi en magnum.
Robe dorée claire, grosse bulle. Nez herbacé, fruits jaunes, pêche blanche. Légère amertume et acidité de fin de bouche. Assez long. AB à B. 14/20

Ettore Germano Barolo Lazzarito Riserva 2006
Bouquet d’intensité moyenne, balsamique, réglissé avec un léger menthol. Le fruit (cerise cuite) reste couvert. La dominante s’oriente vers un côté terreux austère et minéral, du tabac noir et un peu de fumée, et les quelques nuances de fleurs séchées qui flottent par-dessus peinent à éclaircir un nez bien sombre.
La bouche est pleine, dense, encore très tannique mais pas asséchante. On a du volume et une fraîcheur végétale mais pas verte qui débouchent sur des amers un peu rugueux en fin de bouche. Le contraste entre matière compacte et jus oscillant entre fruits rouges et végétal est étonnant mais n’apporte pas vraiment de déséquilibre, plutôt du caractère et de la concentration. Finale de belle persistance sur la structure plutôt que sur les arômes.
Vin sérieux (sans doute trop pour l’heure) dont le potentiel ne demande qu’à s’exprimer…plus tard. Plaisir du coup limité mais pas absent si on arrive à se projeter.

Pierre

Ettore Germano Hérzu riesling 2017 - Langhe
Robe or paille clair.
Nez sur le citron de Menton confit (qui me rappelle la tarte au citron meringuée), la menthe, le gingembre, notes d'allumette craquée et fumées.
Bouche très sèche dès l'attaque qui mêle fraîcheur et pureté du fruit avec un gustatif sur l'agrume exacerbé par une acidité tranchante qui amène de la vigueur à cette matière épurée.
Finale précise sur des notes épicées.
 

 Ettore Germano Barolo Del Comune di Serralunga d'Alba - 2017

Etonnamment ce vin se livre déjà très facilement , la robe est claire, l'extraction est fine , le vin est sur un fruit racé, de légères notes épicées au nez, la bouche est vraiment excellente, un vin sapide , frais et d'une belle trame classieuse. 

Gros de coup de cœur sur vin au rapport q/p (sur place) excellent. 

Az. Agricola Ettore Germano, Barolo, 2016

C'est un bon vin, clairement un Barolo. Il y a ce fameux grain tannique, cette puissance et le côté classe mais le vin est malheureusement un peu fermé, sans être cadenassé.
On prend tout de même du plaisir car c'est fin et la bouteille ne s'est pas faite prier pour être bue.
J'ai eu la flemme de le carafer, dommage.
C'est quelque chose le Nebbiolo !

J’ai déjà remarqué qu’il ne fait pas hésiter à carafer un Barolo, ils ont la charge suffisante pour le supporter. Ces derniers jours, c’était un Monprivato 2001 qui était resté fermé malgré une aération lente de plusieurs heures. Le carafage avant le service a permis au vin de s’ouvrir. Pourtant, je ne suis pas un fervent supporter du carafage de vin de plus de 20ans… 

Dégusté à cette occasion

Az. Agr. Ettore Germano Barolo Lazzarito Riserva 2004 
Bouquet fermé, très sombre au départ, sur le goudron, le thé noir, le clou de girofle, les champignons des bois et le tabac. Cela s’éclaircit ensuite avec une pointe de menthe poivrée, quelques fruits rouges discrets dont la grenade et du jus de viande. En bouche, c’est volumineux et massif avec des tanins gras mais rudes. La matière est très extraite, concentrée à l’excès et légèrement asséchante quoique arrondie par un alcool assez perceptible. Un peu de fruit émerge en fin de bouche. C’est long, puissant mais terni en l’état par manque de ressort et de finesse. Il reste à espérer que tout cela se civilise dans quelques années.

Pierre

Az. Agricola Ettore Germano - Barbera d'Alba Superiore Della Madre 2016

Cette bouteille fut épaulée trois bonnes heures à l'avance et malgré cela s'est révélée aussi revêche qu'un légionnaire réveillé à 4h du mat' pour partir en campagne.

La robe est grenat et le nez, extrêmement discret, diffuse au compte-gouttes quelques effluves de fruits rouges. La bouche est austère, voire sévère tel Jules César s'apprêtant à envahir la Gaule. On sent bien que ça ne plaisante pas, que tout ça c'est du sérieux. Oui mais le problème, c'est que moi j'aimerais bien rigoler un peu hein, la jouer plutôt orgie romaine qu'Alésia, mais cette Barbera refuse de coopérer et reste mutique.

Le deuxième jour elle me fait l'aumône de quelques notes poivrées en finale, les tannins reprennent vie et donnent un peu de relief au vin mais le plaisir reste mince. Peut-être aurais-je dû attendre quelques années supplémentaires ? Mais voilà, trop tard, "alea jacta est" comme disait le grand Jules : je suis venu, j'ai bu et j'ai perdu. 

Azienda Agricola Ettore Germano – Barbera d’Alba Della Madre – 2010 :

La "grande cuvée" de Barbera de chez Ettore Germano. En Italie on ne rigole pas avec la Mama! Alors ce n'est que le meilleur. Un magnum à maturité, la Barbera étant un cépage assez rustique en jeunesse. On était plus de 3 à table, donc j'ai ouvert un magnum, l'occasion fait le larron.
Robe prune, lumineuse. Nez acidulé, fruits rouges.
Bouche puissante, sudiste mais grande acidité. Framboise et cerise, pointe tannique, long sur les fruits rouges acidulés. Dans l'ensemble c'est très frais, les tanins sont arrondis, il y a suffisamment d'acidité pour étirer le vin en longueur en fin de bouche. TTB. 17/20. Zut j'en avais 1 seul de magnum...

Az. Agricola Ettore Germano Barolo Ceretta 2009

Une robe qui commence à montrer des signes d'évolutions, tout du moins dans mon référentiel français.
Un nez très plaisant, assez floral mais tirant plus vers les fleurs séchées que les premiers pétales dans la rosée du matin.
Une sensation automnale mais avec encore des fruits rouges acidulées, une sorte de fin d'été encore ensoleillée avec des soirées déjà fraiches.
Aucune note de poivron, il n'y a pas de cépage bordelais dans cette bouteille !

La bouche est assez puissante, c'est ample avec une fraicheur qui vient quelque peu racler l'intérieur des joues et évoquerait une part de vendange entière.
Les tannins ne sont pas encore totalement fondus et réclament d'être accompagnés par un morceau de viande.
C'est à ce moment que le vin gagne en dimension et en plaisir.

Une découverte plaisante, je suis curieux de voir comment ce vin va évoluer.
S'il est vrai que le nez peut évoquer la Bourgogne par sa complexité, la bouche nous éloigne tout de même du pinot.

Le Langhe Nebbiolo 2019 d'Ettore Germano est la bouteille commune proposée aux LPViens par Riesling & Nebbiolo .

A découvrir sur www.lapassionduvin.c...

Merci à Olivier et Eric pour avoir permis ce très joli moment !

  Azienda Agricola Ettore Germano – Langhe Bianco – Binel – 2013 en magnum

Robe dorée, vert d'eau. Nez végétal, minéral. Bouche sur l'amande, tendue sur l'herbe coupée, les fruits blancs.
Finale sur l'acidité, salivante. Un peu mieux le lendemain, tension maitrisée et belle rondeur sur le milieu de bouche. B+ 14.5/20.
1ère pour moi sur un riesling transalpin. Joli riesling dans un registre différent des vins allemands et alsaciens. Le surlendemain le vin s’est franchement retendu, autre style, difficile de noter dans l’absolu. A regoûter avec plaisir !

De mémoire, Binel est est un assemblage de chardonnay et riesling, pas un pur riesling comme Herzu...
Cela se ressent à la dégustation.

Pierre

peterka écrit:

De mémoire, Binel est est un assemblage de chardonnay et riesling, pas un pur riesling comme Herzu...
Cela se ressent à la dégustation.

Pierre

Tu as raison, j'ai inversé la bouteille avec le Herzu! On a en effet beaucoup plus de volume et de rondeur qu'en monocépage riesling rhénan
 

Ettore Germano – Dolcetto d’Alba – Lorenzino – 2018 :

Robe entre framboise et rubis, très jus de raisin.
Le nez s'exprime sur une sensation de macération carbonique, fruitée, marquée par les épices.
La bouche est fraîche et fruitée, marquée par une sensation un peu alcooleuse. L'acidité est bien présente sans être mordante. Elle allonge le vin, fait saliver.
Parfait canon à boire entre copains. Ici sur une échine de porc confite. AB 13/20. Mieux à table que seul.

 Ettore  Germano, Dolcetto d'Alba 2018 
Nez frais et fin sur la cerise, la pomme verte, la fraise, les cranberries, avec un caractère aérien et virevoltant
La bouche est légère, modérément expressive, fluide, plaisant et fluide. 
Finale courte
Un côté infusé mais qui peut presque pêcher par excès de finesse, selon les goûts.

www.lapassionduvin.c...

Az. Agr. Ettore Germano Barolo Prapo 2010
Vignoble à Serralunga. Argilo-calcaire avec strates plus sableuses. Elevage en foudres de 20 et 25 hl pendant 18 mois.
Bouquet plutôt discret sur la cerise mûre, le thé vert et les fleurs séchées avec une trace de boisé sombre qui ouvre un côté plus austère, terrien avec de l’humus et du caillou. Le nez oscillera constamment entre ces deux pôles avec une touche réglissée pour faire le lien. La bouche est étonnamment soyeuse et fruitée à l’attaque avant que la structure tannique ne se manifeste presque par surprise. Cela reste assez juteux et fin avec une fraîcheur certaine et un équilibre sans reproche. L’aération et le réchauffement rendront les tanins plus saillants dans une finale à la persistance conséquente mais pas énorme.

Pierre

Ettore Germano - Barolo Cerretta - 2017:


Robe grenat au disque tuilé.
Nez acidulé entre baies noires, épices, suie, badiane.
Bouche un peu tannique, notes de fruits à noyau, rouges et noirs, réglisse. Acidité mesurée. Finale très longue sur la suie, le fruit noir, la prune.
Le tanin ne manquera pas de s'arrondir avec une garde plus longue.
Parfait accord sur un filet de bœuf et quelques légumes rôtis.

Très jolie bouteille, déjà à boire carafée ou à garder sans crainte. 

Ettore Germano - Langhe Nebbiolo 2018
Bouchon à vis
Robe rouge d'un beau vermillon, translucide.
Nez plutôt discret, on discerne de vagues senteurs de fruits rouges aux herbes/ menthol.
La bouche est légèrement perlante et présente un triptyque fraîcheur/finesse/puissance (pourtant seulement 13°), avec une rémanence assez marquée. Le fruit est plus franc qu'au nez, avec une perception de coulis de fraise à la menthe avec un impression plus sombre (réglisse ?). A l'aveugle j'aurais probablement évoqué un vin languedocien, sur un profil de cinsault ou grenache infusé (car vraiment la matière est en dentelle).
A j+1, le nez est plus ouvert, avec une impression de fruit rouge sucré (coulis de fraise, grenadine, orange sanguine), et un côté plus végétal (peut-être floral). En bouche le perlant a disparu, et bu frais la puissance est atténuée, mais la fraîcheur et la texture en taffetas subsistent, rendant le vin à la fois élégant et gourmand.
Plutôt bien avec de la bolognaise (jour 1 dans des conchiglie, jour 2 en lasagnes) et encore mieux avec de la tomme piémontaise truffée.

A la volée, impressions de quelques beaux vins goutés sur salon.
Notes à prendre avec du recul (et probablement plus comme une la limite inférieure de l'intervalle du potentiel) vu ce contexte et la jeunesse des vins, qui ne met pas toujours les vins du secteur en valeur.


Langhe Nebbiolo 2022

Très clair et assez léger sur le grillé d'un élevage sans doute assez généreux, une jolie acidité mais encore fort réduit en termes de fruit, à attendre absolument. Caractéristique clef de l'ADN de tous les vins du domaine d'ailleurs à mon sens.
Bien + / Très bien - / 15/20


Barolo "Prapò" 2019

Persistance d'un style grillé et réduit comme dans le Langhe mais déjà plus causant et complexe, notes de fenouil et jambon fumé. Mais bouche toujours marquée par des amers à l'ancienne, réduite et engoncée dans un élevage profond avec des tanins grenus. Très grosse garde à prévoir sans doute, pas prêt, score conservateur mais du coup à ne pas vraiment prendre en compte. On en reparle dans 15 ans.
Très bien - / 15.5/20


Barolo "Cerretta" 2017

Effet millésime probablement et effet de terroir sans doute, en tout cas déjà beaucoup plus apaisé et ouvert que Prapo 2019, plus de fruit rouge pur et un peu de fleurs, plus féminin. Bouche dans la foulée plus accessible avec du fruit rouge, un tanin pierre bleue très Nebbiolo, du nerf quand même, des notes de fumée de cigarette en finale. Belle composition mais on sent, comme toute la gamme du domaine, qu'on en tirerait beaucoup plus dans 10 ans. Score à prendre comme une limite inférieure du potentiel.
Très bien + / 16.5/20


Barolo "Lazzarito" Riserva 2017

Après Prapo pas prêt (petite allitération qui mange pas de pain) et Cerretta plus serein, ici on est plus minimaliste, fleurs et orange fraîche, subtil mais plus timide, moins grillé. Bouche en revanche superbe aux tanins présents mais soyeux, tabac, orange sanguine, fleurs, airelles, vraiment pas mal mais encore de la réduction et des amers : même conclusion sur tout le domaine, des vins de garde impossible à juger correctement maintenant. Potentiel futur grand vin.
Très bien + / 16.5/20


S'il est bien un domaine pour lequel mes deux petites lignes de mise en garde au début (vilement copiées-colées de rubrique en rubrique certes) sont d'application, c'est bien ici. Sans aucun doute, c'est le domaine du salon dont les vins sont les plus "à l'ancienne" et dont il parait le plus absurde de juger la qualité à un âge aussi éloigné de leur fenêtre de dégustation optimale. Une forme d'anti-Marrone si on veut. Réduction, boisé, structues quadratiques au possible, l'exercice de la dégustation pure tient plus du plaisir analytique que de l'hédonisme. Mais Lazzarito sera grand dans quinze ans quand ses nuances de grande subtilité ouvriront complètement leurs charmes, et Prapò est presque un vin a encaver pour la retraite de ses propres enfants. Au milieu d'eux, Cerretta offre proportionnellement preque une bouffée d'air en profitant d'un statut plus accessible n'ayant pas l'ambition d'un Riserva et pas non plus la jeunesse et les caractéristiques immortelles d'un millésime de patience comme 2019.

Bu ce soir un Nebbiolo Langhe 2019 d'Ettore Germano
Robe : grenat clair, translucide, presque oeil de perdrix comme un pinot.
Nez : cerise griotte, acidulé, framboise mais aussi épices douces, laurier.
Bouche : attaque acidulée, avec la cerise/framboise qui percent, et une fine trace tannique. Bouche assez légère, digeste, qui persiste par son acidité.
Conclusion : Bien++ Vin agréable, estival, pas hypercomplexe, hyperlong, mais qui fait le job pour les 13€ de l'époque.
David Chapot.

@Gaija

merci pour votre retour sur les vins de Sergio qui sont assez peu commentés ici. Il a vraiment une belle connaissance des terroirs du secteur et surtout du potentiel de ses vins. Très pédagogue et aimant partager sa vision autour de quelques belles bouteilles, vous seriez très bien reçu je pense si vous alliez le rencontrer sur sa très belle terrasse dotée d'une vue panoramique sur les vignes de Serralunga d'Alba.

Oui il est un des producteurs qui intègrent le moins de barriques ou de futs dans l'élevage de ses vins. Le piémont a toutefois encore un bel usage très majoritaire du foudre.
Depuis 4 ans, il commence toutefois à passer une partie de ses vins en barriques ayant compris que cela pouvait leur apporter quelque chose. Apres, je ne pense pas qu'il atteindra une grande partie et je ne pense pas non plus qu'il changera beaucoup sa façon de produire,

Pour ma part, je suis régulièrement sous le charme de ses cuvées Lazzarito et vignarionda qui demandent au mini 5 ou 6 ans pour commencer à être ouvertes. Leur potentiel est de bien plus de 10 ans. Il faut également goûter son riesling HERZU. tension laser tout juste enrobé dans un peu de gras. C'est une cuvée qui se fond aisément au milieu de quelques jolis moselan à l'aveugle.

Recemment nommé président de l'appellation des vins de Barolo, il va pouvoir travailler sur l'amélioration de quelques points précis en terme de viticulture, de vinifications mais aussi autour de la communication de cette appellation.
Nul doute qu'on devrait croiser ses vins plus régulièrement.

Olivier

Az.Agr. Ettore Germano Riesling Herzu 2011
Jeunes vignes de 10 ans (à l’époque) sises à Ciglie dans le sud des Langhe entre 500 et 550 m d’altitude. Coteaux assez pentu exposés sud-est et sud-ouest sur des sols de limons et marnes calcaire très caillouteux. Malos évitées et blocage des fermentations par le froid laissant un peu de SR. Elevage en cuve inox.
Bouquet retenu sur le citron confit et les fleurs et herbes de montagnes (gentiane, génépi) avec également de la menthe poivrée et du thym frais sur un fond plus végétal (haricot vert). Le tout est coiffé de notes salines bien présentes. La bouche est fruitée, concentrée et tonique avec beaucoup de fraîcheur et un bel élan. C’est malgré tout compact, profond et stylé et presque austère. Très belle tenue finale, arrondie et subtile sur le citron vert et un retour minéral assorti de beaux amers.
Pierre

Az.Agr. Ettore Germano Barolo Cerretta 2010
Bouquet profond et complexe encore un peu sur la retenue, très fluctuant à l’olfaction. Passant des arômes de cerise confite, thé noir, pétale de rose, fruit rouge acidulé, lavande aux senteurs plus animales et végétales (notes sanguines, bois vert, laurier, speck, champignons frais). La bouche est ferme et propose un contraste entre fruit assez frais et structure tannique marquée malgré la finesse de grain. C’est équilibré, solide, assez ample mais aussi plutôt austère. Finale persistante à la rémanence presque délicate par rapport à la bouche. Le bouquet est très séduisant, la bouche donne moins de plaisir en l’état mais les promesses sont évidentes.

Pierre

Merci beaucoup pour ce CR.
Je n'ai jamais bu plus vieux que 2015 sur cette cuvée que j'apprécie énormément.

Ravi de voir qu'il a un joli potentiel de garde.

Olivier