Paolo Scavino Barolo Cannubi 93

Nez intense, très original, complexe, avec des notes de goudron et de camphre. Wouaouw, ça change des nez fruits rouges-noirs toastés vanille-caramel ! En bouche, le vin est ample, tannique, avec de l'étoffe, du fruit et de l'allonge. Très belle bouteille qui appelle la table. Je la verrais bien avec un brasato au Barolo et girofle.

cordialement

Yves Zermatten

Barolo Paolo Scavino Bric dël Fiasc 1998 : 18/20 -31/10/06
Fumet de vin du Rhône Nord (Hermitage ?), profondeur racée : pétale de rose, violette, orange, pain d’épices, pruneau, cacao, amande. La bouche est superbe, impériale, suave, subtile, très longue. On n’attendait pas forcément une telle sensualité sur un Barolo.

Laurent

le Barolo Paolo Scavino Bric dël Fiasc 1998 était-il à maturité ou est-il préférable de le laisser domir en cave?

Merci

Tchen

Je pense que le commentaire dit un vin de grand plaisir et qui vieillira longtemps.

laurentG écrivait:

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> Barolo Paolo Scavino Bric dël Fiasc 1998 : 18/20
> -31/10/06
> Fumet de vin du Rhône Nord (Hermitage ?),
> profondeur racée : pétale de rose, violette,
> orange, pain d’épices, pruneau, cacao, amande. La
> bouche est superbe, impériale, suave, subtile,
> très longue. On n’attendait pas forcément une
> telle sensualité sur un Barolo.

En novembre 2003, j'ai bu Barolo Bric del Fiasc 1997dans une dégustation de vins italiens avec Tignanelleo 1998, Solaia 1999, Barbaresco Pio Cesare "Il bricco" 1997, Noa 2001 et quelques autres.

Résultat( à l'époque je ne prenais aucune note):meilleur vin de la soirée et surement un des meilleurs Barolos (cad des plus agréables à boire ) de ma vie.
Solaia et Tignanello n'étaient pas mal mais en dessous.

J'ai étonné par l'amabilité de ce vin de nebbiolo, sans ce triangle parfois un peu dur à digérer (acide, tannins, minéral).

Raymond,

Moi qui prend des notes, j'ai cela aussi :

Barolo Paolo Scavino Cannubi 1988 :
PC : 16 - LG : 15,5 - PP : 16 - DS : 15,5 - Prix : environ 200 F - juillet 2000
• 100% Nebbiolo.
• Robe moyennement intense, présentant des signes d'évolution.
• Nez assez intense et complexe, tertiaire, marqué par des notes animales, de cuir, de poivron, de cacao, de fleurs séchées, de menthe, de fruits à l'eau de vie. Il reste frais avec ses notes d'amande fraîche. On pense à un pinot noir bourguignon.
• La bouche, moyennement concentrée, s'avère relativement austère avec une bonne trame acide, pimentée, et dotée d'une finale un peu sèche. Mieux regoûté le lendemain (plus souple), ce vin (de garde et de repas) mérite, comme la plupart des vins (à l'expression sévère, même pour certains producteurs modernistes) de son appellation, une longue aération. On peut commencer à le boire.

Paolo Scavino, Barolo "Bric del Fiasc" 1996. Prix : 350 F
Notes : PC 15 ; LG 15 ; DS 15 ; PP 16 - Vins du Piémont - janv 2001
• La robe semble très dense, avec beaucoup de couleur.
• Le nez est original, très mûr et concentré : raisiné, tomate séchée, olive noire ; de fortes senteurs boisées grillées et crémeuses ne masquent pas le développement de subtiles nuances animales et anisées.
• Le fruit s'avère vraiment très confituré en bouche, massif et doux ; de son mariage avec un boisé très présent (notes de brûlé), résulte un vin explosif, flatteur, manquant peut-être de finesse aromatique.

Barolo "Carobric" 1997 Paolo Scavino 15 :
Comme le nom l'indique, il s'agit de l'assemblage des jeunes vignes de plusieurs parcelles dont Cannubi et Bric del fiasc.
Nez rond, doux et déjà relativement évolué. Bouche moyennement concentrée sur des arômes de raisins secs confits, cacao et sous bois. Manque de précision et de droiture. J'attendais un vin plus tannique et droit. Le résultat est trop rond et trop ouvert à mon goût compte tenu de la qualité du millésime. La persistance est moyenne. Bref une déception.

Je l'ai d'ailleurs fait suivre d'un Chambertin Clos de Beze 1997 Pierre Damoy qui aurait dû ouvrir le bal mais qui finalement l'a surclassé tant par ses arômes envoutant de feuilles mortes et de sous bois (on sens clairement l'évolution poindre dans ce millésime) que par sa bouche droite longue et d'une longueur correcte. Seul bémol : une marque de boisé un peu trop "vanillé" à mon goût. Meilleur donc mais pas l'extase pour autant : 16

Xtof

bonjour Xtof,

le millésime 1997 est loin d'être extraordinaire dans le Piémont.Millésime trop chaud et sec.La majeure partie des Barolos sont déjà fatigués,voire cuit,surtout chez les modernistes.

bye rda

rda,

Merci du tuyau! J'étais persuadé que c'était un bon millésime en Piemont.

1998 est il meilleur? (j'avais le choix en fait!)

Xtof

voici les tabelles de CAVE :

www.cavesa.ch/+41(22...

Xtof,

1998 est nettement meilleur à mon avis pour ce que j'ai dégusté.

grand millésime : 1996

trés bon millésime : 1999-2001

bon millésime : 1998

moyen millésime : 1997-2000

(2000 et 2001: grand Barbaresco par contre)

en ce moment le meilleur plaisir qu'il procure est le millésime 1998,mais à decanter !

il est clair que cela dépend aussi du producteur,du climat où il se trouve.Beaucoup de paramètre rentrent en ligne de compte...

bye rda

Merci à vous 2 pour ces réponses

Bonnes Fêtes

Xtof

SCAVINO. Barolo Rocche dell' Annunziata 1993:
sur une écoute du second quatuor de Janacek avec mon ami Jean-Jacques. Une bouteille payée au prix fort en 2002 (55 euros) ,l'étiquette ne comportant pas la mention Riserva.
La robe présente une évolution nette avec des reflets tuilés, la frange décolorée. Le premier nez est puissant mais manquant d'élégance sur une note de fruit rouge surmaturé (pruneau). L'aération va étoffer la palette aromatique qui s'enrichit de fleurs fanées ainsi que d' une composante balsamique issue d'un boisé fin.
La première bouche est bien évidemment marquée par l' acidité bien caractéristique du Nebbiolo sur cette pente magnifique dans le secteur de La Morra. Le registre gustatif est au diapason du nez avec toujours cette note surmûrie discrète mais qui me perturbe. Le volume , l'ampleur, la persistance donnent sa grandeur au vin, la finesse et la patine des tannins constituant un rappel gourmand.

Une bien belle bouteille à maturité qui ,sans doute, ferait un tabac sur un beau plat d'automne. Je reste toutefois un peu chagrin sur cette cuvée de présentation plutôt moderne, globalement en puissance plûtot qu'en finesse sur ce millésime intermédiaire.

Quelqu'un peut il me renseigner au sujet de cette étiquette? Y a t'il eu deux cuvées sur Rocche en 93?

Bien à vous tous,

Lionel.

J'ai beaucoup aimé cette bouteille en 9/07
Barolo Carobric Scavino 1998
nez trèx complexe (tabac, truffe, fruits rouges écrasés, herbes puis réglisse),
en bouche: charnu velouté très long
excellent

Quant aux millésimes, je me méfie de 1996 (souvent très acide). 1996 a peut-être un meilleur potentiel de vieillissement mais il faudra être très patient (c'est un peu comme en Bourgogne). En 1997 j'ai bien aimé le Sito Moresco de Gaja (bien plus que le 1996) et le Conteisa Cerequio de Gaja/Gromis. Je n'ai pas bu assez de 1999 (mais j'ai remonté de ma cave un Cannubi 1999 par curiosité)

Attention: millésimes modifiés

Paolo Scavino Barolo "Carobric" 1997
Vignes de 40 ans exposées sud-ouest à 300 m d’altitude à Castiglione Falletto

La robe est rubis profond à reflets orangés.
Le nez est puissant et profond mais avec une fraîcheur remarquable, chocolaté et mentholé (after eight), épicé, sur les fruits confiturés. Peu d’évolution à l’aération sur les fruits noirs.

La bouche est à l’unisson du nez, aussi puissante qu’aérienne, très épicé et mentholée avec une longueur superlative.
A douze ans d’âge, sur ce grand millésime solaire, ce Barolo de style moderne est encore une bombe. Pour plus de finesse, il faudra être très patient. Excellent.

Je viens de regoûter le Paolo Scavino Bric del Fiasc 1997 (comme annoncé après notre dégustation chez Bart où il avait paru assez alcooleux et évolué).

A dire vrai, je dois un peu confirmer (avec un peu de désapointement, d'ailleurs) notre opinion de l'époque.
De couleur franchement grenat quoique concentré, il apparaît très mûr, voire surmûri (mais c'est assez typique du style de la maison) avec des tannins complètement fondus et une acidité basse. Enormément d'ampleur, confortée par un alcool plutôt présent, mais avec une fraîcheur qui le rend d'une belle buvabilité et le rend un compagnon de table plus qu'agréable (dégusté en accompagnement d'un lapin aux herbes). De la complexité également. Donc, cela demeure un très grand barolo.

Ce qui cause mon désapointement relatif, est que cette bouteille ma paraît manquer un peu de la charpente qui la fera vivre encore de longues années : à mon avis, remarquable bouteille en phase plateau mais qu'il vaut mieux boire actuellement et que ce millésime solaire dessert quelque peu. Néanmoins, je pense que le terme "déséquilibré" serait excessif...
Apparemment le carobric s'en sort mieux mais je n'ai pas ce vin sur ce millésime pour comparer.

(Pour info, acheté au domaine en 2001 et conservé depuis en cave climatisée à 15° constant avec humidité de 75%.)

Pierre

Salut Pierre,

C'est vrai que c'est étonnant cette différence, pourtant je me souviens avoir gouté 2 fois bric del fiasc 97 et en avait un souvenir mémorable. Il faut dire que je l'ai bu en situation dans un super restaurant de montforte d'Alba et peut-être que le moment de partage et le lieu ont autant compté que le vin. Toujours est-il que je m'en souviens encore, ce fut un choc. c'était il y a 5 ans.

Salut Vincent,

Je pense que tu es assez bon et objectif dégustateur pour que la magie du moment ne te trahisse pas tant

Ce qui me semble important, c'est que tu as goûté ce vin il y a 5 ans et moi même je l'avais trouvé au mieux de sa forme il y a seulement quelques mois (quasi un an maintenant, je pense). C'est un peu ce qui me fait craindre pour sa longévité.

Si j'ai l'occasion de passer au domaine prochainement, je poserai la question à Enrica Scavino.

Pierre

Merci Pierre mais l'objectivité a ses limites tu sais bien quand on ne goûte pas à l'aveugle, ce qui ne limite pas pour autant le plaisir ressenti. Tiens nous au courant sur ce qu'en pense le domaine.

Laurent

Visite éclair au domaine pour récupérer quelques flacons. En principe, aucune dégustation n’était planifiée (et donc pas emporté de quoi prendre des notes..) mais malgré un emploi du temps chargé, Enrica Scavino nous fait finalement goûter quelques vins.
Paolo Scavino
Dolcetto 2007 : élégant, sur les fruits noirs (mûre, myrtille), bien stucturé en bouche avec du fond ; pas une bombe de fruit mais du sérieux qui aura sa place à table.

Barolo Bricco Ambrogio 2004 : Bouquet très expressif, sur les fruits rouges et les herbes aromatiques (thé noir). Elancé, demi-corps avec une superbe concentration et surtout beaucoup de fraîcheur en finale. A attendre.

Barolo Bricco Ambrogio 2005 : Va globalement dans le même style mais avec plus d’ampleur et de fruits mûrs en bouche, ce qui contrarie un peu l’élégance aristocratique du cru exprimée par le 2004. Un poil moins concentré, il se fera sans doute assez vite.

Barolo Bric del Fiasc 2005 : Comme d’habitude, le cru fait preuve d’un surcroît de maturité et d’ampleur. Très rond, assez épicé avec des tannins juteux. J’aurais toutefois souhaité un peu plus de concentration. A regoûter d’ici quelque temps.

En ce qui concerne le Bric del Fiasc 1997 dont l’évolution m’avait paru assez accélérée (avec un profil qui avait tendance à faire ressortir l’alcool), Enrica Scavino ne peut complètement me renseigner : elle a bu ce cru pour la dernière fois, il y a un an et elle l’avait trouvé alors parfaitement à point sans trace d’évolution (comme moi-même à cette époque, du reste). Mais elle est rassurante sur l’évolution du millésime dans la mesure où le Carobric 1997 qu’elle a dégusté récemment était en pleine forme…

Pierre

Merci pour les info Pierre! j'ai le même avis qu'elle sur le carobric 97;)

Barbera d’Alba Domane Scavino « Affinato in Caratti » 2004
Nez floral, sur le café, une fine touche réglissée, une pointe de cacao et d’épices avec à l’aération des notes mentholées et de cerise amarena.
La bouche est riche, dense, extraite mais gourmande malgré sa puissance. Les tannins sont soyeux et l’équilibre d’ensemble est de bon niveau. Belle longueur finale assez crémeuse. Encore un poil d’élevage sensible mais un vin agréable à la puissance contrôlée. Bien ++.
Regouté après 24h00 d'ouverture, le vin s'est encore plus épanoui en bouche et l'élevage a diminué, un très joli barbera. Très Bien.

Paolo Scavino Barolo Bricco Ambrogio 2003

Bu leur de cette dégustation.
Le nez est plutôt fermé à comparer des quatre autres, il est sur lui-même. La bouche est dans un style totalement opposé aux autres, plus sensuel avec de la rondeur, des tanins enrobés, c’est poli. C’est un peu comme si on avait mis un peu de merlot bordelais dans ce nebbiolo. On est vraiment dans le style moderne de Barolo, c’est bon, mais à mon gout ça n’a pas le charme des barolo antérieurs. Un vin très bien fait, que je boirais avec plaisir et que je mettrais en cave sans hésiter mais pas pour avoir les mêmes plaisirs qu’un Barolo plus traditionnel.

Att.

Fabien.

Barolo Domaine Paolo Scavino « Carobric » 1997
Nez ouvert et complexe d’épices douces, balsamique, d’olive noire, un leger côté caramélisé et une pointe de noix de coco. L’ensemble est fin avec de jolies notes de tabac à l’aération.
La bouche est ample, riche avec un gras enveloppant, les tannins sont désormais fondus dans un ensemble chaleureux qui signe le millésime mais très bien équilibré et gourmand. Très longue finale épicée pour un vin désormais à son top, moins puissant qu’il y a 3 ans mais sacrément flatteur avec beaucoup de similitude avec une grande syrah du rhone nord d’année chaude. Très Bien +.

Certains reprochent à Scavino un style trop moderne - il utiliserait même des engins monstrueux comme des auto-pigeurs rotatifs (ou un truc dans le genre) pour plus extraire !

Toujours est-il que j'ai beaucoup apprécié ses Carobric 1998 et 2000 (et Bric del Fiasc 1998, je crois) et que ces vins ont très bien vieilli.

Ralf

c'est indéniablement moderne dans le style, mais tout aussi indéniablement bon au vieillissement. ceux que j'ai bu (carobric et bric del fiasc 96) m'ont régalé.

[size=large] Azienda Vitivinicola Paolo Scavino. [/size]

Ce domaine historique du Barolo méritait d'avoir sa rubrique...
Paolo Scavino
Barolo"bric del fiasc" 2004.

catherine
100 % nebbiolo, cette cuvée, si j’en crois le site du producteur, est "l’image et l’identité" du domaine. Du fruité et de la rondeur, le vin a une très belle structure et beaucoup de fraîcheur.

philippe b
Je l’ai trouvé assez ouvert et “aimable” pour un Barolo qui n’a que 10 ans. Un beau jus assez élégant dans son expression, facile à marier à table, peut-être justement parce qu’il manque légèrement de personnalité et de caractère pour un vin de ce niveau théorique. C’est plutôt bon, mais on l’oublie un peu vite pour une bouteille de cette réputation. Un style qui me semble pas tout à fait au niveau des grands vins traditionnels de Barolo (Roagna, Bartolo Mascarelo, …).

daniel
Au nez, une concentration impressionnante, un fruit mûr, un peu confit, mais un peu compact, éveillant l’image d’un bâtiment dressé, fenêtres entrebâillées laissant entrevoir formes et charmes des arômes qui se pressent et ne demandent qu’à s’envoler. Avec déjà le frémissement d’une caresse mi framboise, mi fleur, mi fumée qui vous effleure comme un doigt touchant votre âme.[size=x-small] Et Philippe Barret s’enfuya en courant taraudé par le doute “Catherine serait-elle la prêtresse d’une secte improbable ?”[/size]
En bouche, un beau jus plein, structuré, tendu comme il faut, qui me donne l’impression de se détendre, d’ouvrir ses portes au fil des jours. Vraiment au service du fruit, juste un peu voilé par son coté empyreumatique, à mon gout. Mais ma dernière impression de persistance au gout délicieux d’essence de petits fruits rouges, modère un peu cette réserve.

benjamin (bnm)
vin de haut niveau par sa densité et son côté digeste (malgré sa jeunesse).

andré (diminat)
une parenté avec le vin précédent, structuré, noble, plus rond et fruité, très bien aussi

Même si le dernier message date de 2012, il y a quand même déjà deux pages sur ce domaine que j'apprécié beaucoup.

Il est vrai que le style du domaine est marqué par un fruit assez immédiat mais comme j'adore les parfums du Nebbiolo, cela me va bien.

Ralf

Paolo Scavino Barolo Bric del Fiasc 2004
Superbe nez, complexe, sur la mûre, la cerise noire, l'olive, la rose, la fumée, une touche de grillé et surtout du graphite et de l'ardoise,
un remarquable jus de pierre. En bouche, toujours cette minéralité, cette touche fumée, de beaux tannins encore très jeunes,
une grande fraicheur mentholée et une finale interminable. Un grand Barolo épanoui. Grand vin