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Chianti Rufina Riserva 1975 Castello di Nipozzano M.de Frescobaldi

Goûté (non bu) le 31/12/10, pendant d'une dégustation ici

Robe brunie, terne.
Nez pratiquement absent, comme la bouche.
Un vin passé.
Le jour suivant, avant de passer à l'évier les restes du vin (+ ou - une 1/2+ bouteille), il est metamorphosé.
Certes, le vin n'est pas devenu bon, mais au moins +/- buvable.
Comment? Je ne sais pas.

mais le Mr. FA dite que : "...Ce que tu as vécu avec le n° 4, c'est tout simplement le miracle de l'aération.
Cette constatation a transformé ma vie.
Car l'oxygène corrige des milliers de défauts et explique que le taux de bons vins que je bois dépasse toutes les normes.
C'est "la" constatation qui m'a guidé dans le monde des vins anciens.

P.S. le miracle de vin N°4 (Riserva 1975 Frescobaldi) m'a vraiment surpris...
Il n'était pas passé au l'évier par la chance, car il y avait trop de mouvement à la cuisine le soir.
Disons il a devenu un peu près de même qualité que (par exemple) le Pessac Ch.Bouscaut 1994 - de qualité plutôt médiocre, ou d'un

Maranges 1998 de Dom.Prost, acheté à GD - buvable, mais sans plus.
Mais que c'est-t-il passé, quel procès?
Qu'est-ce qu'en disent les spécialistes?
Un autre jour je n'y aurai pas cru à un tel miracle!

désolé pour mes fautes grammatiques

Montesodi 1995
100 % Sangiovese du Castello di Nippozzano, Chianti Rufina, (12,5%), 18 mois de barrique.

Pazienza ! Jé souis encore sur le couir, en phase de réduction, peu civilisée contrairement à mes producteurs. Tu as autre chose à boire, jé souis bien, là, couchée parmi mes semblables toscanes, ou d'autres provinces. Pour tes quatre-vinté anni, pét-être.
Voila ce qu'aurait pu me dire cette bouteille s'il y avait intersubjectivité entre mes encavées et moi. Hélas !

Robe tuile à grenat, car très dense, pas de différence à la frange.

Cuir ! que du cuir ! Je transvase donc dans 2 bouteilles: 37.5 et 25 cl. Au frigo, et j'attends. Après 2 semaines, la première est encore bien réduite et sur le cuir, et je la décante dans une 25 cl. L'autre a un bouchon à vis qui ne semble pas 100% adapté, et je sens de suite qu'il y a moins de cuir : Je prends un très grand verre à Bordeaux, calice de 700 ml.

Enfin un nez fruité, boisé, un peu de cuir encore, très bonne buvabilité.
Bouche équilibrée, puissante, beaucoup d'acidité et de tanins, moelleux suffisant, cerise surtout, kirsch, à peine un peu de réglisse. A ce stade, je lui trouve un goût de chêne excessif, mais pas de "bois brûlé".

Passent les jours, et je m'en prends au ¼ de litre transvasé 2 fois.
Nez fruité-boisé, cerise et autres fruits rouges, le fruit domine enfin, un rien d'encre de Chine.
En attaque et mb: équilibre plutôt sur la fermeté, très apprécié, style Bandol de jadis au pur Mourvèdre, jus de compote de fruits rouges au vin (non sucré), le chêne s'atténue, le cuir a presque disparu, cerise, framboise, un soupçon de vanille et cacao. La complexité semble enfin arriver un peu. Bien typé Sangiovese - la cerise est tout le temps là.
Finale griotte et bois, pas longue. Tannins un peu grossiers, marqués chêne, accrocheurs.
Longue et lente oxygénation indispensable pour cette bouteille en particulier.
Un vin très classique qui descend bien, sur de l'entrecôte, ça va de soi, non? (Certains vins, je n'arrive pas à en siffler 1 dl…les bois brûlé, les pommadés.)
Ils ont essayé de faire un grand "Riserva" et la matière est là. Le chêne a trop donné son goût, et il y avait des Brett.
Il pourrait donner quelque chose d'extraordinaire d'ici 10-20 ans, et me survivre….
Si vous en avez plusieurs, essayez en 2021, 27, 35.

Frescobaldi Castello di Nipozzano Montesodi IGT Chianti Rufina 1998

ouvert et épaulé 3h avant le service

Nez sur le cuir et la viande séchée.

La bouche dispose d’un bon volume avec une matière sanguine. Le cuir et les épices dominent en bouche mais ne saturent pas, de sorte que l’équilibre reste de mise, heureusement vu l’intensité du vin. Jeune, il devait être corsé. Délié mais de construction simple, il mise tout sur l’intensité. Finale un peu courte mais le vin reste agréable et gourmand. Bien

Bu à cette occasion
Marchesi De' Frescobaldi Nipozzano Riserva 2012 Chianti Rufina DOCG
Robe grenat foncé au liseré marron.
Nez mêlant des notes de groseille, de café et de chocolat.
Bouche à l'attaque fruitée portée par une acidité tonifiée par une perception de rafle.
La fraîcheur présente au début est ensuite moins perçue, avec une incidence sur la finale qui chauffe un peu et perd en précision.
100% Sangiovese

Castello di Nipozzano Chianti Rufina vigneto Montesodi 2000

Un vin qui ne fut certes pas bâti pour une garde de 20 ans, mais qui a tenu son rang avec un nez sur le cuir et une bouche d’une construction simple et fluide, d’un bel équilibre entre une matière expressive et une acidité fine.
La finale giboyeuse signe un vin agréable et lisible.