Eric B écrit: Eh ben, c'est sale, la mer... Y a des gens qui se baignent dedans ?

"...La mer c'est dégueulasse, les poissons baisent dedans...Tatatin!!!..."

On dirait un weta géant sur la photo de grappe ci-dessus
Ils sont tous comme ça chez vous ?

Gaultier, c'est effectivement leur taille adulte.

Laurent tu montes à Paris avec tes bouteilles ?

Lundi 12 mardi13 et mercredi 14, je serai effectivement en tournée sur Paris. Mais j'arrive en train de l'est de la France (Metz et Mulhouse ).
Je ne pourrai pas prendre les bouteilles.

Nous n’achèverons pas encore les décuvages cette semaine mais il ne reste plus que 3 cuves sous marc, toutes de carignan.
J'ai hâte de clôturer, non pas en raison de la fatigue, du stress ou d'autres paramètres de ce type, mais juste pour passer à l’étape suivante : les assemblages.
Avec Marie, nous devons fixer les lots qui ont le potentiel pour "Bel amant",ceux qui ne l'ont pas et qui composeront le Fitou tradition,idem pour La Tina et les Jarres .
Le Septième Jour, lui, est déjà entonné . Nous allons aussi donner un rythme au domaine en créant une nouvelle cuvée tous les ans .
Cette année, un vin sans soufre ajouté, si tout se passe bien, ou "Nature" si je dois en ajouter un peu.
Nous sommes en pleine réflexion sur le nom de cette cuvée , la conception de l'étiquette, et l'idée que nous voulons véhiculer.
Ces étapes, nous les avons trop souvent négligées. Elles sont aujourd’hui sources de rencontres avec d'autres personnes qui ont comme moteur la passion et un sens artistique mais fonctionnent comme nous.Merci Retalola.
Le carignan sera présent dans la cuvée sans soufre, c'est évident.
En totalité ou avec un peu de mourvèdre?
Je ne sais pas encore, la dégustation guidera nos pas.
Le prix des microcuvées rompt aussi avec ceux que nous avions l 'habitude de pratiquer:ils oscillent entre 25 et 35€.
Pour plusieurs raisons:
En premier lieu Ces vins sont réellement exceptionnels.
Certains sont vinifiés avec des brettanomyces et vous passerez à coté pour ne voir que leur complexité et leur potentiel de garde.
D'autres sont des sélections parcellaires ou bénéficient d'un élevage particulier (mer ou jarre) et sont uniques. Les vins sans sulfites sont dans cette mouvance. Ces microcuvées ouvrent des voies, elles ne sont pas figées dans le temps et seront parfois éphémères mais toutes ouvrent des portes et offrent au Champ des Soeurs de nouveaux horizons.

Merci Laurent
C'est super de pouvoir suivre étape par étape ce qui se passe au domaine.
J'ai hâte de goûter un de ces parcellaires 2018, en jarres peut-être bien !
S'agit-il de se rapprocher de ce qu'on fait dans les balkans, ou les jarres vont-elles dormir aux caves ?

Sinon, je posais la question pour la "bestiole", je m'étais dit peut-être est-ce une espèce invasive.
Je ne me risquerais pas à la nommer, on a rien de semblable par ici, loin au Nord
Ca doit avoir un appétit féroce ! Un allié de taille pour l'effeuillage

Gaultier,
Les vins qui sont élevés en jarre ne seront pas "des parcellaires ". Par contre 700 bouteilles de cette microcuvée sortiront fin 2019 ou début 2020 .
Ephippigere est impressionnant mais je n'ai jamais observé de dégâts dans les vignes à l'inverse des araignées, qui peuvent être microscopiques ,et occasionnent des dégâts sur le feuillage.

Depuis environ 6 mois nous recevons des offres pour l'achat du domaine.
Financièrement ridicule au vu du travail fourni, le montant augmente significativement depuis peu.
Ce n'est visiblement pas François Pineau qui veut s'offrir le domaine mais cela montre que l’appellation FITOU gagne en intérêt.
Non, Le Champ des Sœurs n'est pas à la vente, mais il est vrai que les 17 ha du domaine vont être réduits à 10-12ha d'ici deux ou trois ans .
Avec Marie, nous avons décidé de réduire la taille de l'exploitation et de nous défaire de 2 parcelles de carignan et de grenache et d'autres de grenache blanc
. Ce sont des parcelles extrêmement qualitatives et c'est un crève-cœur de s'en séparer pourtant nous n'avons plus le choix si voulons porter le Champ des Soeurs vers d'autres horizons.

Bonsoir Laurent
Réduire la surface peut permettre de faire rentrer un peu de trésorerie mais surtout, comme tu l'as écrit sur les réseaux sociaux, de transmettre des terres qualitatives à un ou plusieurs vignerons qui sauront valoriser et porter haut les valeurs qui sont vôtres.
Rares ont été les occasions où vos bouteilles n'ont pas eu de succès, que ce soient les cuvées "normales" ou celles plus réduites, il serait dommage de ne pas poursuivre dans cette optique du mieux avec moins, ne serait-ce que pour économiser les forces nécessaires.
Faire encore mieux avec moins, valoriser ce travail, souhaitons que Marie et toi poursuiviez votre quête et puissiez en vivre.
Agnès, encore et toujours admirative

La surface optimale, pour rester bassement terre à terre et financièrement parlant, c'est aussi celle qui colle le mieux avec des critères comme la juste masse salariale, la surface et l'équipement batiment et matériel à la vigne et dans le chai, la production de ce que l'on sait vendre de manière correctement valorisée, etc....En terme de rentabilité, il y a des plateaux, des seuils, des abîmes, etc...selon le volume / la surface.
Certes, ça ne concerne que les gens qui font du vin pour en vivre ( même empreints de passion ). Soit environ......99% des volumes produits.

Je travaille sur la contre-étiquette qui accompagnera la nouvelle cuvée: "Sur mon petit nuage"
Ma question ne porte pas sur l'utilisation ou non de l’appellation Fitou mais, sur le passage concernant les sulfites.
Je voudrais savoir si je suis trop lourd en l'évoquant dans le texte et donc si je me contente de mentionner "sans sulfites ajoutés" dans les mentions légales. A l'inverse dois je enfoncer le clou, quitte à créer une indigestion de " sans sulfites".
Texte:
La vinification et l’élevage des vins sont des étapes fondamentales qui en conditionnent le profil aromatique et le potentiel de garde.
Pour mieux les comprendre, nous réalisons des essais: élevage sous la mer ou en jarre, etc...
Les microcuvées du Champ des Soeurs sont toutes des invitations au voyage. Jean François Midoux l'a parfaitement traduit en réalisant cette étiquette . Dans notre petit monde nous récoltons tous les raisins à la main, en caissettes .Mais, pour cette cuvée, nous n'avons pas voulu utiliser de sulfites car les raisins étaient exceptionnels
Si l’expérience vous tente, ouvrez cette bouteille et laissez-vous embarquer sur notre petit nuage.

Ce n'est pas le " nous n'avons pas ajouté de sulfites" qui me dérange. Plutôt la combinaison des deux phrases à partir de "Dans notre petit monde..." avec la répétition du mot "raisins". Ça aurait besoin d'être allégé. Je mettrais plutôt quelque chose du style : " Tous nous raisins sont vendangés à la main, en cagettes. Ceux destinés à cette cuvée étaient tellement exceptionnels que nous avons fait le choix de n'ajouter aucun sulfite afin de préserver leur pureté originelle. "

Merci Eric.
Si d autres ont des suggestions je suis preneur.
Voici le texte revu:
La vinification et l’élevage des vins sont des étapes fondamentales qui en conditionnent le profil aromatique et le potentiel de garde.
Pour mieux les comprendre, nous réalisons des essais: élevage sous la mer ou en jarre, etc...

Les microcuvées du Champ des Soeurs sont toutes des invitations au voyage. Jean François Midoux l'a parfaitement traduit en réalisant cette étiquette . Dans notre petit monde nous récoltons en caissettes et trions tous nos raisins . Ceux de cette cuvée étaient exceptionnels et nous n'avons pas voulu utiliser de sulfites , pour aller plus loin, comprendre nos limites et évidemment les dépasser .
Si l’expérience vous tente, ouvrez cette bouteille et laissez-vous embarquer sur notre petit nuage.

Voici deux mois que nous taillons et nous avançons tranquillement mais sereinement ,.
Le plus souvent possible durant la pause de midi, je prends le temps de faire une sieste au pied d'un olivier ou d'un genévrier, parfois dans le romarin. Mardi Céline a dû me réveiller à 12h.58 ,le chêne qui m'accueillait à ses pieds avait décidé de me retenir ...
Je sais bien que, perdus dans les villes, vous imaginez difficilement la scène. Mais, à l’inverse je connais ma chance et je la goûte pleinement .
Aujourd'hui, je vous invite à regarder l’étiquette sur laquelle nous travaillons : " Sur mon petit nuage"
Jean Francois Midoux travaille avec nous depuis les vendanges et a décidé d'apprendre à tailler. Il nous a livré,à l'encre de Chine, son ressenti sur notre travail.

Personnellement, je trouve qu'il a touché juste.
Ci-dessous une partie de son travail .Nous avons retenu 4 étiquettes et nous devons choisir .
P1

P2

P3

P4

Merci de me donner votre avis .

Une calligraphie à l'encre de chine, il faut impérativement aller au bout de la démarche en ce qui concerne le choix du papier ( à condition que l'imprimeur en dispose...). Donc, un papier texturé soit en fibre de bambou, soit en fibre de murier. Et donc aussi un papier blanc naturel sans azurant et à température assez chaude ( de fait un peu jaune ), mat.

Pour illustrer mes propos ( mais c'est pas du papier à étiquettes...)
un blanc très chaud en fibre de murier:


Un blanc naturel, murier et fibre de chanvre ( pour les fumeurs de pet' il y a peut être un créneau...):


Ce qu'il ne faudrait pas faire à mon sens ( blanc plus que blanc, sans texture, et glossy ):

Hello
Je préfère la dernière troisième, qui me semble graphiquement plus réussie.
Amicalement
Benji

Comme quoi ( mais on le sait déjà ) ce sont vraiment des ressentis personnels.
Je trouve la 3 pas assez vaporeuse, trop carrée, trop contrastée.
Je vote 1, le texte en contours l'a départagé de la 2.

Nous opterons pour un papier avec une grosse matière, probablement 120g . Mais du coup je m'interroge aussi sur la bouteille, on en reparle plus tard...
Benji c'est aussi l’étiquette préférée de l'imprimeur. Je vais m'accorder une semaine de réflexion et prendre le temps d'interroger autour de nous les amis.
Merci à tous , pour votre aide.

Je préfère aussi la troisième.
Cordialement

Sans avoir regardé les autres réponses, j'allais dire 3 aussi. La 1, c'est sympa, mais difficile à lire sans tourner la bouteille dans tous les sens.

La troisième pour moi aussi!

Je vais répondre à contre courant, mais je préfère la 2, voire la 4, sur le papier 1 proposé par Agitateur, dont la remarque sur le choix du support texturé me paraît très pertinente.
Concernant l'étiquette 1, je suis d'accord avec Eric.

sans hésitation, la troisième pour moi aussi.

"Voici deux mois que nous taillons et nous avançons tranquillement mais sereinement ,.

Le plus souvent possible durant la pause de midi, je prends le temps de faire une sieste au pied d'un olivier ou d'un genévrier, parfois dans le romarin. Mardi Céline a dû me réveiller à 12h.58 ,le chêne qui m'accueillait à ses pieds avait décidé de me retenir ...
Je sais bien que, perdus dans les villes, vous imaginez difficilement la scène. Mais, à l’inverse je connais ma chance et je la goûte pleinement .
Aujourd'hui, je vous invite à regarder l’étiquette sur laquelle nous travaillons : " Sur mon petit nuage"
Jean Francois Midoux travaille avec nous depuis les vendanges et a décidé d'apprendre à tailler. Il nous a livré,à l'encre de Chine, son ressenti sur notre travail.



Personnellement, je trouve qu'il a touché juste.
Ci-dessous une partie de son travail .Nous avons retenu 4 étiquettes et nous devons choisir .

P1


P2


P3


P4


Merci de me donner votre avis .
Laurent Maynadier

Je vous ai créé une fonction sondage afin de permettre à Laurent de recueillir plus aisément vos impressions.

www.lapassionduvin.c...

J'aime bien le contour de l'étiquette 3 mais je trouve que les nuages des 1,2 et 3 sont un peu moins réussis que celui de la 4, donc je vote pour la 4.

Bonjour,

Je vote pour la 2.

explications:
Je ne suis pas fan des mots qui tournent dans tous les sens de la 1.
La 3 m'évoque une rigidité qui me semble contradictoire avec le nom de la cuvée et l'intention qui me semble l'accompagner. Je pense aussi que c'est la plus consensuelle, voire banale graphiquement.
Entre la 2 et la 4, je préfère la 2 pour des raisons de légèreté graphique essentiellement.

lutembi écrit: Bonjour,
Je ne suis pas fan des mots qui tournent dans tous les sens de la 1.

Eh bien c'est justement parce que les mots tournent dans tous les sens que j'aime la 1. Nous sommes obligés de tourner la bouteille et du coup, on se l'approprie un peu, on passe un peu de temps avec au point de devenir "presque" familier

C'est vrai que la "1" nous apporte déjà un premier contact avec le vin, nous fait rentrer un peu dans son intimité; mais je vote pour la "4", sa légère simplicité; puis c'est mon chiffre fétiche!

edit: en tout cas, jusqu'ici, c'est très serré!

jlj