En réference aux Salons des vignerons indep. qui se sont tenus cette année dans différentes villes quels Domaines ne manquerez vous pas d'aller rendre visite les 28/30 Mars prochains à Paris Espace Champerret ? Des présences ou des absences remarquées?

memento de visite pour ce millesime 2015, sous reserve des vins et années qui seront présentés

Bernhard JM
Mann JL
Chateau Tour Blanche
Huguenot
Magnien Michel
Goisot Anne
Couly Dutheil
Tortochot
Deffends
Dupasquier
Rolet
Tissot
Aydie
Cormerais Bruno
Joguet C.
Janasse

Je rajouterai
La Tour Sait Martin-Le Claux Delorme Minchin Menetou/Valencay
Gautheron Chablis
Sigaut Chambolle
Clos Haut Peraguey Sauternes
Chevalier Ladoix/Corton
Stéphane

Nouveau contributeur mais pas nouveau lecteur. Parisien. Tendance non sectaire, mais ayant fait le choix de laisser tomber les Bordeaux et les Bourgognes, qui pourtant peuvent offrir des merveilles, mais d'une telle rareté et d'un tel prix que je me suis résigné à ne les goûter que chez les copains...

Pour ce salon Champerret :
- Dupasquier - Savoie (pour une cuvée Chardonnay goûtée en novembre à Porte de V)
- Mas de Martin - languedoc : une valeur sûre, des vins très divers et tous intéressants. Certaines cuvées (Roi Patriote et Vénus) gagnent à être attendues au moins deux ou trois ans. Cuvée phare délicieuse : Cinarca. En plus bio, mais moi je m'en fiche.
- Mas de Cynanque - languedoc : tout est bon et à des prix raisonnables, l'entrée de gamme (Plein grès) est délicieuse.
- Ancienne Cure - Bergerac : surtout pour le blanc Jour du fruit à prix très doux. Rouges a revoir.

Bonjour,

j'y serai ce week end et je passerai voir le domaine Modat (Roussillon) et les terrasses d'Eole (Ventoux) et La Gardine (rhône sud).

Visite prévue demain :

Dupasquier (Savoie) pour le Marestel
Grand Arc (Corbières) pour Cuvée des 40 & En Sol Majeur
Bertrand Bergé (Domaine phare en Fitou)
Sigaut pour le Chambolle
Clos Culombu (Corse) pour le rouge du Domaine, impérial avec les grillades d'été
Sol Payre (Roussillon) pour la cuvée de base (excellent RQP) et la Scelerata
Domaine de la Garnière (Muscadet) pour la Cuvée Réserve et la cuvée IX

Sans oublier Mas del Perié (Cahors)

Je n'ai que la matinée, ça va être juste, il va falloir faire des choix

Jean.

dorasien écrivait:

---

> Visite prévue demain :
> Sigaut pour le Chambolle
> Jean.

Bonjour Jean,
J'ai gouté les Chambolles de Sigaut et j'ai préféré le 2012 aux 2013, sur 2013 je préfère les Gevreys de Tortochot (autre terroirs et styles c'est sur) mais sur 2012 la palme revient à Huguenot, du Fixin aux Greveys en passant par Marsannay.

Bonne dégustation.

Stéphane

Bonjour Stéphane,

merci pour les infos ça va me faciliter la matinée.

j'essayerai de faire un petit retour si j'ai le temps de prendre des notes

cordialement,

Jean.

J'y ai fait un tour hier.

Voila ce que j'ai bien apprécié :

* Intéressant blancs du sud au Domaine de Toasc (Bellet) et chez Roselyne Gavoty, moins fan des rouges.
* En côtes de Provence, bien apprécié le blanc du Domaine de la Fouquette, très pamplemousse, et le rouge classique du Domaine Saint Roman D'esclans, excellents rapports qualité/prix.
* Belle gamme de Montagny 1er cru chez Berthenet.
* Château de Mattes-Sabran en Corbières : exceptionnel rapport qualité/prix sur les cuvées Dyonisos (ma préférée) et Clos Redon ainsi que le blanc sec. Mon coup de cœur de la journée.
* Le Jas de Bressy Châteauneuf blanc 2008, belle densité, belle complexité.

Il fallait s’attendre à quoi de particulier sur ce Salon ? Mais quand même de grace un peu de décence dans la qualité...
Très grande déception, et le terme est faible, sur la grande majorité de ces peu affables ‘dégustations’. Vraiment trop peu de plaisirs, d’émotions (là je demande trop) ou de découvertes. Soit beaucoup trop jeunes voire au berceau, ou bien trop verts, trop violacés, trop solaires, trop sucrés, trop dosés, trop chauds, trop secs, trop asséchants, trop acidulés, trop boisés, trop (dé)naturés ‘bio’, trop ‘chênés’... Mon palais se plaint, il est perturbé et confus. Hagard face à tant de contrariétés, de médiocrités, d’auto suffisance franco-française. L’épidémie de la satanée incommodante ‘écolo bobo’ mode du vin biodynamique ou ‘nature’ aurait elle envahie les cahiers des charges des experts onéreux gourous oenologues conseils? Succombons puisque la mode est actuelle, source de grands profits et d’une image marketing tendance.
Le malentendu est d’emblée affirmé, je ne suis pas venu sur ce Salon pour uniquement miser, deviner ou parier (trop peu furent engageants) en achetant seulement des vins de garde sur 4 ou 6 ans. Las. Ce ne fut pas mon intention qui fut seulement et bien candidement celle de découvrir des vins prêt à boire dans l’année, de retrouver à minima des plaisirs propre à ce que doit procurer un vin honnète aussi jeune soit il, sur le fruit et la fraicheur j’adore quand c’est bien fait, bien élaboré, construit ou structuré...Mais là las ce fut un calvaire gustatif, trop souvent inbuvables en l’état. Venu avec le vif désir de faire partager et gouter par la suite des plaisirs simples ou un peu élaborés...en vain. Je suis même retourné le lendemain le palais ‘à jeun’ et frais pour notamment regouter spécialement 5 cuvées de 4 Domaines différents afin de m’assurer loyalement que ce n’était pas mon palais qui fut trop fatigué, plombé ou perturbé la veille... Hélas non, confirmation sur tous de la piètre sensation de la veille.
Une grande soupe à la grimace prolongée. Trop de déplaisirs, de désillusions, de désenchantements. Ces 2 journées furent un concentré de tout le contraire de ce que j’apprécie dans le vin, surtout dans un vin prêt à boire ou dans la fraicheur, cela quelque soit son prix, de quelque région que ce soit (cuvées de quelque 45 vignerons goutées dont tous ceux que j’avais évoqué dans un post précédent et ceux conseillés sur ce fil), de quelque cépage, de quelque appelation. Vraiment pas de chance... j’ai évidemment manqué LA perle ou LE Domaine du Salon. Même si il y a certainement 2 ou 3 exceptions évidentes et que certains vont s’empresser de relever –que l’honneur soit sauf- il n’enlève que cela ne représenterait qu’au plus 2% des exposants, une gageure, une référence quantitative révélatrice du niveau très faible des vins et des 2 millésimes récents. Je ne suis pas élitiste GCC, ni militant de quelque AOC, ni membre lobbyiste concurrent à ce Salon ou à un Guide.
Sortirent du lot 3 ou 4 vins du Jura, de Gaillac et de Loire réunis. Les pires furent les couteux précieux rosés app. Bandol, les Languedoc et les Cahors. Janasse fut la déception la plus flagrante au vue de sa ‘réputation’, les tarifs de certaines cuvées absolument non justifiés vue la piètre émanation (merci 100% Parker), impossible de boire ou d’apprécier en l’état la grande majorité des cuvées présentées étaient tout simplement médiocres, sans personnalités singulières, confuses ou imbuvables en l’état (mises en bouteille il y a 1 mois pour certaines, cela dessert entièrement la cause...). Peu d’incitations à investir, à placer dans ces millésimes. Mais le Nom ou le snobisme l’emporterait il sur la raison du gout et des émotions.
Les Salons et Jurys pactisants et si généreux avec leurs lots de belles ambitieuses et alléchantes ‘médailles’ en papier ou en alu fièrement apposées sur les étiquettes ou sur les stands, les Guides objectifs et impartiaux, les grands spécialistes médium et oenologues qui osent mettre sur nombre de ces cuvées des coeurs, des étoiles ou des notes scolaires douteuses me font penser aux uniformes déformés et défraichis des colonels de l’armée soviétique croulant sous les barres et les palettes des décorations et récompenses dont ignore tout de la signification et des faits de gloire. Cela brille, cela fait joli et cela compose aussi un brave petit air de musique quand elles s’entrechoquent. Chacun sa mélodie. De toutes ces palettes de tristement flatteuses ‘récompenses’ sur tant de cuvées présentées je n’ai ressenti et n’ai entendu que le triste, fade et monocorde cliqueti.

Vivement le Salon Rue 89 ? ou Salon RVF? Sinon direction Cave Lafayette Gourmet les 10.11 Avril.

Bonjour,

petit tour au Salon samedi matin comme prévu. Que les choses soient claires, il fait beaucoup trop chaud dans ces locaux, les vins sont beaucoup trop jeunes et rarement servis à bonne température; soit on se fait bousculer devant les stands, soit on poireaute parce que 5 énergumènes squattent la place, goûtent toutes les cuvées et repartent sans acheter. Bref, pour un retour au SVI après 10 ans (environ) d'abstinence, ce ne fut pas la joie.

Quelques achats malgré tout, mais malheureusement quasi exclusivement chez des Domaines déjà connus : Minervois Oupia (belle cuvée Oppius) ; Roussillon Sol Payre (Imo Pectore / Scelerata / Ater), Savoie Dupasquier (Marestel, et une découverte - enfin - : Mondeuse blanche, très agréable), Corse Clos Culombu (intéressant rosé, bon rouge d'été pour les grillades).
Chez Sigaut, sur Chambolle Village seul le 2013 était à la dégustation : pas facile dans ces conditions, j'ai tout de même pris 2 bouteilles pour regoûter tranquillement à table, afin de savoir si j'ajoute le Domaine à mon Burgundy Tour de janvier.

Une déception en forme de (petit) coup de gueule, concernant les tarifs de Menetou Salon. Des entrées de gamme à 12 euros et plus, des cuvées plus élaborées à 20/22/24 euros, ça commence à piquer. C'est plus cher que de beaux flacons bourguignons sur St Aubin ou la Côte Chalonnaise. Il faut peut être arrêter de présenter cette appellation comme une alternative économique à Sancerre. On trouve de magnifiques flacons sancerrois d'entrée de gamme entre 9 et 12 euros.
C'était mon billet d'humeur du jour.

Cordialement,

Jean.

Une déception en forme de (petit) coup de gueule, concernant les tarifs de Menetou Salon. Des entrées de gamme à 12 euros et plus, des cuvées plus élaborées à 20/22/24 euros, ça commence à piquer. C'est plus cher que de beaux flacons bourguignons sur St Aubin ou la Côte Chalonnaise. Il faut peut être arrêter de présenter cette appellation comme une alternative économique à Sancerre. On trouve de magnifiques flacons sancerrois d'entrée de gamme entre 9 et 12 euros.
C'était mon billet d'humeur du jour.

Je veux bien découvrir de beaux Sancerre à ces prix (9-12 euros, caviste ?) mais je doute qu'ils soient régulièrement supérieurs et même du niveau du Menetou Salon 2013 de Philippe Gilbert par exemple (son 2012 est nettement moins réussi) facturé 13 euros caviste. Mieux vaut aller au cas par cas, sans à priori, dans l'une ou l'autre de ces deux appellations. Après c'est vrai qu'au-delà de 15-16 euros, il serait peut-être préférable de s'orienter vers une autre AOC que Menetou. A voir...et à comparer concrètement !

Bonjour Nemo,

je parle prix domaine (certains cavistes pratiquent des prix proches); là tout de suite, sans chercher dans mes archives : Nicolas et Pascal reverdy, Terre de Maimbray, moins de 12 euros (payé le 2010 : 8.90 euros il y a 2 ans). Je pense qu'il y en a quelques autres

Je ne connais pas le tarif Domaine de Ph. Gilbert, mais de mémoire les flacons coûtaient déjà près de 50 Frs (7.5 euros) au tournant des années 2000.

Cela dit, mon coup de gueule ne vise personne en particulier, c'est juste que le niveau tarifaire global de cette appellation ne correspond plus à celui d'un satellite de Sancerre. Cela ne veut pas dire que toutes les cuvées sont trop chères; il y a des vignerons qui font un beau travail qualitatif qui mérite récompense. Mais la qualité de ce que j'ai récemment goûté (et pas uniquement au SVI) ne me paraît pas en adéquation avec ce niveau de prix. Simple constat (personnel) parfaitement discutable.

Cordialement

Jean.

dorasien écrivait:

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soit
> on poireaute parce que 5 énergumènes squattent la
> place, goûtent toutes les cuvées et repartent sans
> acheter.

Donc quelles sont les obligations de bienséance : d'écourter la dégustation au risque de couper le vigneron, de ne pas goûter toute la production et surtout d'acheter à chaque stand ??

Je dois donc être un énergumène ...

Simplement de porter (un peu ) d'attention aux autres, jeter de temps à autre un coup d'oeil derrière soi pour voir si quelqu'un attend, se regrouper sur un côté du stand au lieu de rester en file devant toute la longueur, pour ménager une petite place à d'autres. Juste un peu de savoir vivre, quoi. Ce dont manquent les énergumènes en quelque sorte. Libre à chacun de se définir vis à vis de cette forme élémentaire de politesse

Mais peut être n'avons nous pas eu la même éducation.

Cordialement,

Jean.

C'est le problème de tous ces salons, l'idéal c'était le vendredi matin ou les vignerons étaient accessibles.
J'y suis retourné le dimanche après midi, un autre monde, anglais, italiens, espagnols, japonais en nombre, en plus des autochtones, je comprend qu'il est intéressant pour les vignerons de vendre aussi à ces pays et quand ils accrochent une troupe de touriste ils y mettent la priorité.
Cela ne m'a pas empeché d'accéder à des stand vides (par moment) ce dimanche.
Sigaut, Chateau de l'ou(Languedoc),Guy Farge(Cornas/Saint Joseph) et un de Sancerre Carlin Pinson(plutôt dans la simplicité) sans me prendre la tête.
En blanc je retiendrai(en dehors de Clos HP Sauternes) Clisson 2010 Bruno Cormerais 12,5€, les Ménetou de Minchin ne m'ont pas marqué, les Rhône du sud pas plus, les Alsaces de Bernhard beaucoup plus car le fils est vraiment très sympa et c'est très intéressant de converser avec lui.
En rouge PC Gevrey Fontenys Huguenot 2012 plus cher certes 41€ et pas grand choses d'autres.

Pas eu de soucis pour discuter avec ceux la, la plupart des personnes allant d'abord aux tableau des médaillés et après aux stands de ceux-ci, suffit d"aller chez ceux qui ne concourent pas.

Stephane

Bonjour à tous,
Je me lance pour mon premier message afin de donner mes impressions globales sur certains bourgognes que j'ai pu déguster au salon, et inviter au dialogue afin de comprendre et de me confronter. Je tiens néanmoins tout d'abord à vous inviter à relativiser mes propos de par ma piètre expérience du vin

J'ai dégusté plusieurs domaines en rouge et blanc et j'ai été assez frappé par l'acidité que j'ai trouvé très présente sur beaucoup des vins, malgré leur jeunesse. Je pense notamment aux vins du domaine Tortochot, qui, je trouve, tiraient sur la verdeur. Est-ce que d'autres ont partagé ce sentiment, ou pourraient peut-être m'expliquer le pourquoi ?
Sinon les blancs que j'ai pu gouter étaient à mon sens plus satisfaisant et se prêtaient déjà plus à la dégustation. Le Montagny de chez Berthenet représente un très bon rapport qualité/prix et j'ai trouvé le Saint Aubin premier cru "les champlots" 2013 de chez Bouton plus savoureux en bouche avec un certain équilibre, laissant peut-être présager un bon vin à laisser vieillir un peu.

Sinon en ce qui me concerne j'ai commencé à déguster le vin il y a une année seulement et je n'ai l'habitude que des bourgognes (influence familiale), et j'essaye pour le moment d'apprendre à connaître et reconnaître les vins de la régions, en comprenant la spécificité des climats et les caractéristiques du pinot noir. (Voilà pourquoi je ne parle là que des bourgognes du salon que j'ai bu, ayant bu d'autres vins au salon comme des Bordeaux ou des vins de la Loire mais ayant une expérience vraiment trop lacunaire dans ces vins, je n'ai pas encore d'impressions particulières qui me viennent pour eux)

J'espère que vous comprendrez mon attitude de novice et serez indulgents pour le grand débutant que je suis

Timothée

Bonjour Timothée,
Je n'ai pas spécialement trouvé les vins de Tortochot tirant sur la verdeur(pas de vendanges entières donc pas de rafle) ou alors des raisins pas mur (pour l'acidité elle me semblait normal), leurs 2013 avaient juste 15 jours de bouteilles pas vraiment l'idéal pour déguster je pense, une idée des critiques étrangers voir son site sur le millésime 2013 www.tortochot.com/fr...
Tu as peut être dégustés Ladoix les Corvées 2012 de Chevalier, c'est bien différent ou encore la gamme Huguenot sur 2012, je les ai largement préféré.
Et si tu avais gouté les IGP Château de l'ou avant, l'acidité des Tortechot t'aurais encore semblée plus criante mais c'est ton ressentis qui a valeur pas les nôtres.
Stéphane

Bonjour,

Je me lance dans mon tout premier message sur ce forum ( aut temps pour moi je n'ai pas trouvé le chemin d'accès au message de presentation comme indiqué dans la charte).
Je suis passé sur le salon vendredi en fin de journée jusque la fermeture, sans à priori et sans programme car le temps passe trop vite dans ce genre d'endroit et un programme laisse malheureusmeent peu de temps à la découverte.

J'ai découvert un vin fort atypique que j'ai trouvé très puissant et fruité, inclassable dans les "Rhône" que j'ai pu boire auparavant.
Il s'agit d'un Lirac cuvée Divinitas de Château Correnson.
à mon grand regret je n'ai pas acheté de bouteille ( seule la cuvée 2012 à priori disponible) et je vais y remédier rapidement, mais je me demandais en parallèle si quelqu'un avait eu l'occasion de goûter ce vin ou des millésimes présidents.

Quelqu'un a-t-il eu la même expérience sur ce vin qui pour moi était avant ce jour un parfait inconnu.

Matthieu

Comme rappelé, beaucoup de bouteilles étaient très / trop jeunes.
Je ne suis pas passé chez Tortochot, mais chez Sigaut, on m'a même mis en garde avant d'avoir porté mon premier verre à la bouche. Forcément quand on présente des vins qui ont à peine 15 jours de bouteille, on sait qu'on ne montre pas sa production sur son meilleur visage. Les 2 Chambolle 2013 qui leur restaient lundi (village et 1er cru) étaient clairement trop acides en l'état. A l'inverse, leur Morey 1er Cru Les Charrières 2011 se goûtait sublimement. Je ne m'aventure pas à comparer 2 millésimes et appellations différentes, mais il me semble que les 2013 ne sont pas encore en place, tout simplement.

rosebud écrivait:

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Il fallait s’attendre à quoi de particulier sur ce
> Salon ? Mais quand même de grace un peu de décence
> dans la qualité...
> Très grande déception, et le terme est faible, sur
> la grande majorité de ces peu affables
> ‘dégustations’. Vraiment trop peu de plaisirs,
> d’émotions (là je demande trop) ou de découvertes.
> Soit beaucoup trop jeunes voire au berceau, ou
> bien trop verts, trop violacés, trop solaires,
> trop sucrés, trop dosés, trop chauds, trop secs,
> trop asséchants, trop acidulés, trop boisés, trop
> (dé)naturés ‘bio’, trop ‘chênés’... Mon palais se
> plaint, il est perturbé et confus. Hagard face à
> tant de contrariétés, de médiocrités, d’auto
> suffisance franco-française.

Familier de ce salon depuis presque dix ans je trouve ton réquisitoire particulièrement sévère et injuste, surtout si c'est la première fois que tu t'y rend.
Il y a suffisamment d'exposants pour trouver, avec un peu de patience et de curiosité, le(s) vin(s) susceptibles de correspondre à son goût.
Visiter une dizaine de stands en s'attendant à trouver la perle rare, et se fendre d'un CR aussi assassin en dénigrant ce salon ne me semble pas pertinent. Donner ton avis sur chaque domaine qui t'a déçu, soit, mais en tirer des conclusions pour l'ensemble du salon, je trouve ça très réducteur .
Chaque année, je découvre des domaines différents et très intéressants, parfois parce que j'en ai entendu parler, la plupart du temps parce que je découvre la gamme par le biais de la dégustation. Il m'est arrivé de tomber sur des vignerons arrogants ou prétentieux, mais dans leur grande majorité, ce sont des gens passionnés, ouverts, généreux, désireux de faire partager le fruit de leur travail et fiers de nous faire découvrir leur terroir et leur patrimoine.
Certes, les mises en bouteille récentes peuvent perturber, voir altérer la perception de certains vins, mais cela ne justifie pas de généraliser.
Cette année, par exemple, j'ai découvert trois nouveaux domaines que je trouve vraiment très bons :

Château de Peyregrandes (Faugères) les deux rosés excellents, des rouges superbes mais à attendre un peu
Champage Salmon Excellent.
Domaine Cheysson Un chiroubles vieilles vignes magnifique.

Sur ce salon, au fil des ans, je me fournis régulièrement chez une dizaine de vignerons dont la qualité des vins d'une année sur l'autre reste cohérente et très appréciable.

AG

Très bien dit, AG!

Mes CR de dégustation du salon dès que j'ai le temps.

Simon

Ce ne fut pas la 1er fois sur ce Salon et la précédente ne fut pas meilleure. Mais cette Edition fut tellement décevante et médiocre dans la grand majorité des domaines et appelations goutées qu’elle mérita un tel billet. Je maintiens tous mes propos et écrits. Il et certes sévere mais à la hauteur de ma déception et colère face à la médiocrité ou les manquements de savoir faire rencontrés (en dehors des vins bien trop jeunes). Vous croyez que cela me fait plaisir d’être autant déçu et agacé? Pas du tout et au contraire. Je suis venu avec des attentes de vraies decouvertes ou de plaisirs de vins simples mais travaillés. Je ne vais pas me forcer quand meme ! Je suis au contraire le premier à rechercher des vins et à encourager ou faire partager les vins d’un jeune vigneron talentueux.
Avec un peu de patience?...Je fus sur ce Salon Dimanche 12h à 20h et Lundi 11h à 18h. Beaucoup trop de patience accordée vue les piètres sensations. Ce billet est clairement subjectif et injuste car Dimanche j’ai « seulement » gouté les vins de 40 vignerons avec leur 2 ,3 ou 4 cuvées et Lundi ceux de quelque 27 autres vignerons (dont 4 goutés la veille de nouveau regoutés à jeun pour m’assurer que je ne trompais pas ou lever des doutes helas confirmés) qui plus est de 8 appelations différentes. Manque de curiosité vraiment ? Faites moi sourire avec de forts arguments de contradictions.
Trouver des vins susceptibles de correspondre à son goût ? Ce fut bien mon grand désespoir et incrédulité face à tout ce que subissais. J’avais un budget de 150 euros et avais des besoins importants et précis de faire partager certaines découvertes et plaisirs... RIEN de convaincant. La seule acquisition fut un rosé fruité et gourmand à 5.80 euros. Mais évidemment comme je l’écrivais j’ai certainement manqué des remarquables et superbes vins.

Trouver la perle rare ? Il faut seulement savoir lire car je n’ai jamais écrit cela comme mon intention unique. Ce ne fut pas mon but ...si on sait lire c’est celui que je souhaite pour les contradicteurs qui eux auront trouvé La perle, le Vin remarquable, et il y en avait certainement parait il. Heureux soient ils.
Pas de temps à perdre de donner mon avis sur quelque 67 vignerons dont 98% des cuvées goutées ne me plurent vraiment pas ou furent bien trop prématurés et absolument impropres à la dégustation. Il s’agit certes d’une sensation et de gouts d’ensemble de très grande déception. A contrario pour le GTasting 2013 qui fut globalement interessant et de qualité.. Et comme ce fut le cas pour les dégustations recentes au Lafayette Cave (week end dernier) qui furent netemment plus qualitatives et meilleures que ce V. Indep. Des Bordeaux 2011 pas si mal mais encore bien trop jeunes et pas en place. Découverte interessante rqp sur le Borderon Ht Medoc 2009. Déception sur le Fleur de Pedesclaux a 29 euros qui ne vaut vraiment pas son prix. Son ainé non plus. Quand même au moins les vins qui furent présentés furent bien plus intéressants et avec au moins du gout et quelques sensations ! J’en ai d’ailleurs acheté qqq bouteilles.
« Dans leur grande majorité, ce sont des gens passionnés, ouverts, généreux, désireux de faire partager le fruit de leur travail et fiers de nous faire découvrir leur terroir et leur patrimoine». La belle histoire. Vraiment ?! Et alors? La belle et vraie poésie n’est valable que quand elle procure des émotions ou des sensations. Pour le coup j’ai l’impression d’entendre des louanges sur les vertus des bouchers et des belles races de viande mais de ne voir que de la viande en morceaux sous plastique hermétique. Quand le produit est mauvais, médiocre, sans personnalité, pas réussi, indigne de l’appelation ou du prix (insensé ou prétentieux) demandé je me contrefiche royalement des infantiles contes ou niaises poésies, des louanges promotionnelles ou marketing des cépages qui auraient 100 ans, des expositions sud sud ouest, des sols quadrio-tertiaires ou datant des dinosaures, des générosités et exploits du grand père seul face à 50 hectares, des latitudes magnétiques, des dates des bois et des origines des forets primaires des cuves. Combien de pitoyables poésies ai je entendu sur ce Salon, et les touristes du jour extatiques et béas d’admiration face à des grands mots magiques et cabalistiques.
« Domaine Cheysson - un chiroubles vieilles vignes magnifique ». Je prends bonne note et espere pouvoir avoir à le gouter pour me rendre compte que ce que j’ai vraiment manqué.

« Sur ce salon, au fil des ans, je me fournis régulièrement chez une dizaine de vignerons dont la qualité des vins d'une année sur l'autre reste cohérente et très appréciable ». C’est là un avis objectif et neutre. Tant mieux pour toi et pour eux. Il leur faut bien des clients et qu’ils y trouvent leurs comptes. Il en faut certes pour tous les gouts. Mais sans façon sans moi pour me fournir sur ce Salon. Je préfere à la place acheter un vin Chilien ou un bon Italien.
Sinon boire un bon thé.

J’ose espérer avoir bien plus de plaisirs simples, de vérités et de découvertes à faire partager lors du Salon Rue 89 début Mai. Mais la triste, agaçante et snob mode des trop souvent goutés piètres vins ‘nature’ est une tendance que j’apprehende.

*Révélation goutée Cave Lafayette ce we. Whisky japonais Suntory ‘Hibiki’ 18 ans ... tres intense voire brulant (too much) en bouche mais juste après il offre une complexité inconnue, un toucher rond velours et une longueur incroyable et phénoménale. Mais 200 euros le flacon.

Tiens, tu es de retour de Pologne ?

Luc

Quelqu'un aurait des conseils ou des recommandations sur le Salon Rue 89 à venir?

rosebud,

Si ce n'est pas indiscret, tu cherchais des vins dans quelle gamme de prix ?

On en parle souvent avec des amis qui fréquentent aussi le salon depuis plusieurs années, il devient très très difficile voire impossible de trouver une bouteille vraiment sympa à moins de 8€.
Tu parles d'un achat à 5.80€/bout, c'est à mon avis la gamme la moins intéressante du salon. A 8-12€ il y a plein de choses sympas, idem entre 20 et 25€, avec des rapports Q/P vraiment bien. Mais à 4-6€, je n'ai pas trouvé... salauds de pauvres !

Alain

Un conseil rosebud : fais gaffe aux jours racine...

Ton raisonnement ou approche m'est totalement absconse ou étrangere.
La gamme de prix fut seule celle du plaisir, du vin bien construit et agreable. Point barre.
Comme bien mentionné dans post precedent j'avais un budget de 150 euros, destinés pour des vins plaisirs immédiats, j'ai donc fais des économies pour d'autres Salons à venir. Le prix m'est absolument pas un critere d'achat et il intervient Uniquement après degustation... pas avant car cela peu avoir parfois des incidences, mettre en confusion ou incitations et je ne veux surtout pas rentrer dans ce jeu d'influence.

J'ai gouté des vins à 10 comme à 30 ou plus... jusque 70 pour Janasse (d'ailleurs imbuvable en l'etat) ... Rapport prix / plaisirs émotions me furent completement absents. Désolé pour ta gouverne mais le plus sympa fut ne te deplaise ce petit rosé fruité et frais, sans prétention à 5.8 euros si ce n'est de donner un peu de plaisir frais... et X5 plus interessant en gout et en plaisir que les insipides pseudo Bandol prétentieux présents à 16 ou 18 euros le rosé.

Sur Lafayette cave achats de qq cuvées à 10, 16 et 28 euros...comme quoi aucune règle ...
Salauds de riches

'il devient très très difficile voire impossible de trouver une bouteille vraiment sympa à moins de 8€'
D'ailleurs pourquoi ce fait il ? C'est l'acheteur potentiel qui serait le fautif d'essayer de se faire plaisir sympa à ce prix ? Les prix que j'ai constaté pour certaines cuvées furent vraiment indécents vs leurs gouts et leurs pietres équilibres.
8 euros en anciens francs cela fait combien dejà? On n'avait vraiment rien du tout pour ce prix avant l'entree dans l'euro ?! Ce fut miserable ou sous estimé d'oser chercher une bouteille honnete et agreable à ce prix ? A vos souvenirs émus...

Hmm je commence à penser que je me fais troller... mais bon, je vais quand même tenter:

- Un budget de 150€ d'accord, mais pour combien de bouteilles ? Ca change un peu la donne si c'est pour 6, 12, 18...
- "Le prix m'est absolument pas un critere d'achat et il intervient Uniquement après degustation...": ah ok, donc le prix intervient après dégustation, mais n'est pas un critère d'achat... il intervient comment alors ? Et j'ai du mal à croire que tu dégustes sans regarder la fiche avec la liste des vins et les prix juste à côté... mais peut-être est-ce le cas...
- "Désolé pour ta gouverne mais le plus sympa [...]": tant mieux pour toi si le vin que tu as apprécié le plus est ce rosé, pas de quoi être désolé !
- Je pense que tu n'as pas trop compris mon "salauds de pauvres ", ni même le reste d'ailleurs: en gros je disais qu'en dessous de 8€, je n'ai pas trouvé grand chose (voire rien) sur ce salon. Et que le rapport Q/P ne veut pas dire que "bon vin pas cher".

Edit: je n'avais pas vu ton second post. Donc en effet tu n'as pas compris ce que je disais. Tu cherches un bon rapport Q/P SUR CE SALON, je te réponds qu'à moins de 8€, je n'en ai pas trouvé (il y en a sûrement cela dit). Des vins qu'on trouvaient à 6.5€ il y a quelques années sont maintenant à 8€ ou plus. Il y a sûrement d'autres salons ou cavistes etc. où tu trouveras des vins sympas à 4-6€. Après que ça ait trop augmenté etc. c'est un autre sujet.

Alain