Voici des notes à chaud que j'ai prises au cours d'une dégustation, ce matin chez mon ami Bertrand Le Guern.
Nous avions goûté au préalable quelques blanc de Chardonnay, 3 au total.
La robe est médium.
Le nez présente des notes de torrefaction et de cassis.
La bouche est assez mince avec de l'amertume et des notes de poivron en finale.
Je pense à un vin du Médoc sans avoir une idée précise de l'appellation, mais je ne pense pas être en face d'un grand millésime.
Une heure et demi plus tard et 6 vins dont un de la même région puis 3 Madiran et deux Coteaux du Languedoc:
La robe est sombre.
Le nez est surprenant avec des notes de réglisse, de zan avec du fumée et du cèdre.
Bouche superbe d'équilibre et de finesse. Souple et soyeux, ce vin possède un très bel équilibre. C'est long et c'est bon.
Je pense à un vin du Médoc, dans un style très Saint Julien (quand j'aime bien je dis Saint Estèphe et quand j'aime beaucoup, je dis Saint Julien!!)
Il s'agissait du même vin: Médoc, Château Fontis 2000 de Vincent Boivert
Juste après le premier, nous avons bu celui-ci:
Couleur très dense, sanguine et profonde.
Le nez est toasté, un peu animal.
La bouche est ample avec du corps. C'est un vin puissant et long. Excellent
Je pense à un vin du Médoc dans un bon millésime.
Vous avez compris que notre hôte nous l'a resservi juste après en fin de dégustation:
La robe est sombre, dense et jeune.
Le nez est toasté et évoque le café.
En bouche, la matière est importante, le volume est impressionnant. Plein puissant et très souple en même temps.
Finale sur le cassis. Très bon.
Médoc 2000, Château les Ormes Sorbet de feu Jean Boivert, le papa de Vincent et de Fontis.
Voilà , vous l'avez compris, si les commentaires du second vin sont presque identiques, le premier vin est passé en une heure trente du statut de très moyen à très bon. La robe était méconnaissable, tout come le nez et l'équilibre en bouche. A moins que ce ne soit ce que nous avions dégusté entre qui nous a fait avoir une opinion différentes.
Le vin mérite qu'on prenne le temps de le déguster et surtout mérite que l'on n'ait jamais d'avis définitif.
Dans la même dégustation, j'ai revu mes posistions sur la Dorée et la Rousse 2000 de l'Aiguelière. J'ai toujours trouvé la Dorée meilleure que sa soeur Rousse dans ce millésime, et c'était le contraire aujourd'hui.
Que l'on se fasse petit devant nos flacons, voilà la leçon que j'ai une fois de plus prise aujourd'hui.
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