Goûté hier le Beychevelle 2010 :

le nez s'ouvre sur de très beaux arômes d'une grande diversité qui nous invitent à porter le verre à la bouche. Cette dernière est ronde, suave avec une belle matière assimilée à des tannins nobles.
Que dire de la finale, si ce n'est qu'elle est magnifique de persistance et d'une belle fraîcheur. Bravo(tu)

Salutations vineuses,

Christophe

Les brulières de Beychevelle -Haut Médoc- 2004

vin épaulé 4H00, ce qui a permis d'assouplir ces tannins un peu serrés à l'ouverture..bien qu'au final, je conseillerais une aération plus importante
Sous un léger brouillard vanillé, le nez est intense sur les petites baies noires légèrement confiturées, le réglisse...De légères notes d'évolution tel le cuir, l'humus paraissent mais restent discrètes.
La bouche est massive sur les petites baies noires, la prune rouge.. et poivronne légèrement . Le vin est de longueur correct sur une pointe mentholée tirant ces fruits sur une petite amertume en persistance.

Le lendemain,
Le nez est moins expressif mais plus harmonieux, gagnant de ce fait en élégance..
Toujours dans le même registre, la bouche s'est montrée plus fondue avec une amertume un peu plus marquée au final.

Bien (+)
Slts Cédric

Beychevelle 1959.

Un regret étreint le dégustateur : celui de quitter un vin comme celui-là, qui a traversé plus d'un demi-siècle, et s'offre le luxe d'exhaler dès l'ouverture une pallette aromatique riche et subtile : un vertige de fruits rouges, de roses et un soupçon de tabac. Je succombe vite à la très grande distinction de ce flacon qui ne prétend pas en remontrer, n'a recours à aucun artefact gustatif, ne dissimule pas son âge (que trahissent le niveau mi-épaule, un solide bouchon comprimé et imbibé aux trois-quarts). Après une lente et patiente oxygénation, la bouche suave, aux tannins fondus, tendre, tient la promesse du nez et une onde de plaisir parcourt le palais et ne le quitte plus : la finale interminable parachève ce grand moment.

Apparement à vous lire, les Beychevelle sont des vins à très longue finition dans les millésimes "chauds".

Mon père me demande de vous interroger sur un Beychevelle 2009 : faudra-t-il l'attendre une bonne quinzaine d'années?

Pour moi et compte tenu de mes goûts, c'est certains qu'il faut pas l'ouvrir avant 2020 selon moi.

FloLevBen écrivait:

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> Pour moi et compte tenu de mes goûts, c'est
> certains qu'il faut pas l'ouvrir avant 2020 selon
> moi.

Au minimum je pense...

Antho

Beychevelle 2003: Le nez est discret, mais on sent beaucoup de finesse. Cela se traduit en bouche. Un goût vanillé intense, du boisé juste ce qu'il faut et une très belle finale. C'est le meilleur vin que j'ai bu cette année. Je lui ai donné une note de 18/20.

CEPENDANT, car il y a un cependant, la deuxième bouteille de Beychevelle 2003, ouverte dans la foulée, était nettement moins savoureuse. La vanille était moins présente, les fruits confits plus prononcés, en plus d'un côté dilué qu'il n'y avait pas dans la première bouteille. Et la longueur m'a déçu. Le vin commençait à être passé. Comme quoi, d'une bouteille à l'autre (les deux étant pourtant issues d'une même caisse chez le caviste de mon hôte), les différences peuvent être très sensibles. Ma note de cette deuxième bouteille : 15/20.

Moyenne : 16,5/20...

J'ai trois Beychevelle 2000, quand me conseillerez vous d'en ouvrir une pour quelle soit à son apogée ?

Cordialement.

Antho

Pas avant 2015 je pense. Maintenant comme tu en as 3 tu peux en ouvrir une entre aujourd'hui et 2015, une entre 2015-2020 et une dernière entre 2020-2025.

J'ai dégusté Beychevelle 2000 il y a un an environ et ce vin s'est révélé decevant, souple, d'évolution rapide et accessible, je vous conseille donc de les boire assez vite, le 1998 dégusté le même soir était nettement supérieur.

peut-être parce que l'un était à attendre et l'autre à boire...
ou ptêt ben que 2000 n'est pas si grand que ça

Château Beychevelle 2006

Bouteille ouverte le soir de la saint Valentin avec ma chérie et qui s'est prêtée parfaitement à l’événement...
Pour moi ce vin fait partie de plus belle réussite du millésime 2006, la robe est sombre avec des reflets grenat brillant, la matière et fine, velouté, gracieuse, c'est un vin typiquement féminin avec un boisé remarquablement discret mais présent et racé, le nez est sur la finesse avec des arômes de réglisse, de petits fruits rouges et noirs (mûre, Myrtille) enrobés d'arômes fleuris(rose blanche, violette)très légèrement citronné et épicé, la bouche est suave avec une longue persistance les tannins sont souples et déjà fondus, l'ensemble est parfaitement mesuré, il me reste une bouteille de côté que je garde précieusement, je regrette vraiment de ne pas en avoir acheté plus...
Excellent....

17/20

WILLBIL

Beychevelle 1989: Bouteille ouverte deux heures avant le repas, bouchon impeccable imbibé sur 1 cm environ.
Nez discret qu'il faut deviner, fruits noirs puis tabac, réglisse voire un rien résine ou cèdre.
Robe très belle rubis profond.
Bouche équilibrée, tannins fondus, élégance et belle longueur, fraîcheur et pureté.
Une bien belle bouteille et un style un peu à l'ancienne que j'aime.
Cordialement

Beychevelle 2003: Petite dégustation de quelques vins classés, avons commencé par ce Saint-Julien 2003.
La couleur est sombre, ambre, le disque est légèrement orangé.
Au nez, on perçoit les fruits rouge comme la myrtille et le cassis, il y a des arômes confiturés.
Une entrée en bouche soyeuse, une belle longueur (5 à 6 secondes), les tanins sont fondus.
Mais je reste sur ma faim. Je pense qu'on peut le boire dès maintenant. Un ami m'a dit que des écarts importants existent d'une bouteille à l'autre, à suivre de près...

Château Beychevelle 1989

Après avoir consommé plusieurs bouteilles douteuses et médiocres de ce vin au fil des années, j'ai enfin eu le plaisir d'en trouver une d'excellente provenance. Nez parfumé, sur le fruit doux et la feuille de thé, avec une belle note terreuse. Un peu léger en bouche, mais toujours élégant et bien équilibré, avec des tanins musclés qui émergent en finale. Très bon Bordeaux, traditionnel (complètement d'accord avec le CR d'alcas), peut-être pas loin de pleine maturité, mais qui devrait donner du plaisir pendant encore plusieurs années, excellent RQP, à rechercher. Si un ami américain n'aime pas ce joli vin, c'est qu'il n'aimera aucun vieux Bordeaux. 93/100

chateau Beychevelle 1975

Robe brune.
Nez classique de vieux bordeaux, avec des notes d'humus, de fruits rouges et de cuir. On y décèle même un coté floral.
L'attaque est assez ample, le jus est encore serré et légèrement tannique. Tout est fondu, mais il reste du corps dans ce vin.
Belle longueur. Ce vin pourrait avoir 20 ans de moins.
C'est très bon et c'est une très belle surprise.

Bibi

Bu ici!

Château Beychevelle 1986

Julien
Une robe bien plus évoluée, trouble.
Nez élégant, classe sur le tabac blond, la boite à cigare, le fruit noir.
Une bouche velouté, ronde et soyeuse avec un vin à maturité.
C'est très bon!

Florent
Robe très évoluée.
Nez sur les fruits noirs, le cuir, le goudron,le tabac.
La bouche est très élégante, soyeuse, velouté; ça tapisse le palais et ça fini longuement.
Une bouteille à parfaite maturité qu'il faut boire. Ça faisait un petit moment que j'avais pas bu un bordeaux comme ça, et ça me manquait !
TRES BIEN/EXCELLENT

Château Beychevelle 1989

Robe assez profonde et gaie, légèrement évoluée. Nez attirant, fruité et terreux. Ce vin est délicat en bouche, presque mince, mais d’une fraîcheur envoûtante, presque sucrée, et d’un équilibre parfait. Fruits mûrs, sous-bois parfumé de fleurs, et feuilles de thés exotiques, avec un peu de chaleur qui apporte une belle vinosité et des tannins encore musclés pour rendre parfait l’accord avec une pièce de bœuf grillée. Dans l’ensemble, tout à fait semblable à la dernière bouteille bue il y a peu: un joli petit bordeaux à un bon stade de maturité et un excellent rapport qualité prix. Pour une deuxième fois, j’aime beaucoup ! 92/100

Bonjour à toutes et tous,

Goûté hier à midi et soir un Beychevelle 1993 (ma dernière !). Je ne m'attendais pas à monts et merveilles étant donnée l'année plus - ou moins - que moyenne. Merveille, non pour être honnête, mais monts il y a eu !
Pas eu le temps de l'ouvrir avant et en même temps 21 ans pour une année moyenne, le crime est pardonnable. Et ça na pas fait un pli, complètement plat au nez à l'ouverture. Mais cette absence ne dure que quelques minutes, les arômes tertiaires m'enveloppant délicatement mais sûrement au fur et à mesure de l'aération : sous-bois et champignons avec quelques effluves de truffes. La robe était bien sûr tuilée, avec un disque franchement orangé, mais pas du tout fatiguée.
En bouche, il y a eu la 1ère gorgée, les suivantes du déjeuner et celles du dîner :
- la 1ère s'est terminée avec une explosion en finale de champignons des bois que je n'avais jamais connue à ce point là. J'avais l'impression d'avoir le nez et la bouche fourrés dedans.
- les suivantes ont été plus classiques, le champignon avait complètement disparu (mystère pour moi je l'avoue). Mais j'ai trouvé qu'il se tenait encore bien le bougre : tanins évidemment fondus et ronds mais bouche encore très structurée, sans faiblesse passagère, ni au milieu ni en fin. Pas une grande intensité certes mais un vin bien agréable, avenant et qui file tout seul...
- le soir, de nouveau surprise totale : j'ai eu l'impression de renifler et mâcher le bâton de réglisse de mon enfance que l'on achetait dans les boulangeries à la sortie de l'école. Incroyable : le réglisse, arôme pourtant tenace, n'est arrivé que le soir par la porte qu'il a ouvert en grand. Il a ouverte un peu trop grand d'ailleurs, presque par effraction, car il était trop présent pour ces dernières gorgées qu'il m'a presque gâchées.
Bref, un vin qui s'est révélé plein de surprises totalement inattendues - encore une preuve des merveilles du vin ! - et dont je me souviendrai un temps certain. Que demander de plus ?
Vincent

Château Beychevelle, Saint-Julien 1987

Une robe d'intensité moyenne, qui tire vers le rouge brun, tuilée sur le disque.
Le nez est agréable, relativement expressif, sur des arômes tertiaires, du cuir, des notes animales.
En bouche, c'est la surprise. Malgré une légèreté niveau corps et une aquosité, l'acidité est bonne et répond bien au résidus tanniques. Le corps reste moyen, mais ne pâlit pas face à la superbe entrecôte grillée. Ce vin nous a montré un bon équilibre malgré un millésime considéré comme peu fameux.

Primeurs : les ambitions d’un grand :

www.terredevins.com/...

Philippe

Peut être ces investissements permettront-ils effectivement d'affirmer le style de ce cru, jusqu'à maintenant je n'ai jamais été conquis sur les 4 ou 5 millésimes que j'ai goûté (années 90 et début 2000).

Bon certes le chai de Beychevelle faisait vraiment "seventies" avec des cuves énormes et des outils techniques dépassés, mais son irrégularité provient des vignes (mauvaise adéquation terroir/cépage entre autres). C'est en cours d'amélioration, mais il y a pour 10-15 ans pour que l'on en voie vraiment les effets.

Voilà un millésime qui ,je trouve, convient bien à ce château.

Ce château Beychevelle 2003 dévoile une robe d'un rouge très foncé , sans signe d'évolution. Débouché et épaulé 6 heures avant la dégustation,
l'olfactif puissant nous propose des arômes de fruits rouges,beaucoup de fraise,mais aussi du cuir et des notes épicées.Très beau nez.

En bouche,la matière est assez imposante,bien sphérique,suave,fruitée avec là des fruits noirs et des notes fumées discrètes. Une acidité tend bien le vin et contribue à l'équilibre puissance,élégance.Les tannins sont encore présents et doivent encore de fondre.Belle longueur en bouche en phase finale.
Un beau vin qui peut encore se garder.

J'avais goûté ce millésime en 2009,le vin a bien évolué. Agréable ,il ne nous montrait pas cette puissance équilibrée et les tannins étaient plus rigides.
Un sympathique retour sur Bordeaux rive gauche.
Bernard

Voilà un millésime qui,je trouve,convient bien à ce Cru Classé.

CR:Ce château Beychevelle 2003 présente une robe d'un rouge très foncé sans signe d'évolution. Débouché et épaulé 6 heures avant dégustation l'olfactif nous propose des arômes de fruits rouges,beaucoup de fraise mais aussi des notes de cuir et des notes épicées.Très beau nez.

En bouche,nous avons une matière assez imposante,sphérique,fruitée avec là des fruits noirs et un peu de vanille et des notes fumées discrètes.Une acidité tend bien le vin et contribue à un bel équilibre puissance-élégance.Les tannins encore présents mais non gênants devraient encore se fondre.Belle finale assez longue.

J'avais goûté ce millésime en 2009;le vin était déjà séduisant mais sans cette puissance équilibrée.
Voilà un bon retour sur Bordeaux rive gauche.
Bernard.

Beychevelle 1985

Bonjour,

bu ce weekend pour fêter l'arrivée du petit dernier, une bouteille qui m'a été offerte à l'occasion de ma naissance.
Le niveau est en haut d'épaule, le bouchon vient en deux fois , imbibé au tiers.

La robe est sombre et profonde, bien plus que ce que j'imaginais. Le disque présente tout de même de légers reflets tuilés.

Le nez saute au visage, des fruits rouges à profusion, et un peu de cuir qui masque un parfum assez doux, floral.

En bouche, c'est un combat entre la puissance du jus et la douceur de la texture. On retrouve bien le fruit et le cuir. La puissance du vin est présente mais pas gênante, contrebalancée par une légère acidité.
C'est encore bien ample et d'un très bon équilibre. C'est très bon, la bouteille n'a pas fait un pli :)o

Quelle jeunesse, il en a encore pas mal à revendre. Fichtre, il vieillit mieux que moi le bougre!

Moi qui avait peur que son heure soit passée, je fus très agréablement surpris. Et il m'en reste encore deux X(

Jérôme

Beau CR, cela ne m'étonne pas, j'adore les Beychevelle de 1981 à 1988.
Un style qui me sied à merveille.

Je trouve malheureusement les derniers millésimes souvent par trop stéréotypés.

Jean-Aubert

Quelle jeunesse, il en a encore pas mal à revendre. Fichtre, il vieillit mieux que moi le bougre!

Photo ?

Blague à part joli CR et content que tu aies passé un joli moment.

J'ai bu peu de 78 (talbot bof, pontet canet nul , un très joli musigny mais j'ai oublié le domaine... ) qui m'ont plu mais en même temps j'ai pas non plus creusé...

Alex

Breedlove écrivait:

---

> 92+ pour ce vin qui est magnifique maintenant,
> surtout venant d'un millésime peu coté.
>
> Frédéric

Hésitant à acheter du 91 récemment en raison de la "faiblesse" du millésime et le nombre réduit de commentaires, j'ai contacté le domaine :

"A notre avis 1991 est très intéressant car c’est un millésime inconnu de la plupart des dégustateurs et classé à tort parmi les petits millésimes.
Petit il était par la petite récolte, décimée par le gel du 20 avril et qui réduisit la récolte à une trentaine d’hectolitres par ha. Depuis on n’a jamais fait moins…sauf en 2013.
Pour notre impression, nous pensons qu’il est plus intéressant que le millésime 1990 pourtant encensé et qui a forcément éclipsé comme souvent à Bordeaux le millésime suivant (on a revu ceci avec 2000 et 2001, 2005 et 2006, 2010 et 2011)."

J'espère avoir une aussi bonne expérience que Frédéric.

J

Bonsoir

Beychevelle 2000

Première rencontre avec ce Saint Julien

Bu sur 3 jour, ce vin n a cessé de s'assagir et d évoluer. Ouvert 4 heures avant d'être servi . Bouchon imbibé sur 3mm venu en un seul morceau.

OEIL : Belle robe sombre avec quasiment aucune trace d'évolution.
NEZ : Au nez , des senteurs de fruits sucrés et d 'épice.
BOUCHE : c est velouté avec des tanins fondus, doux. Des parfums de fruits noirs , de cerise noir charnue , de cassis.
Sur les levres , des effluves de chocolat.
une finale moyennement longue mais très agréable.

Cette douceur n'a cessé d'évoluer au fil des 3 jours. J ai trouvé ce vin très accessible tellement les parfums et senteurs s'invitent avec facilité à être découvertes.

Une belle bouteille de plaisir . Je pense que ce vin a quelques années encore devant lui pour venir donner les memes sensations que Léoville Barton 1989 qui pour moi tout en douceur et en velours

Bonne Soirée

Ludovic