A côté de la poudre aux yeux de cette campagne primeur 2003, la profession semble prendre conscience de la gravité de la crise de la filière viticole girondine et fait des propositions.. raisonnables.
Franchement, ce qui me fait souci, c'est le commentaire suivant:
"Regarder ce que le marché demande et produire les vins de ce marché" en d'autres termes, c'est faire fi du terroir et des spécificités, pour se lancer dans le "goût international et générique". Si c'est le cas: (iii)(iii)(iii)
Oui mais j'ai bien l'impression qu'on y viendra tôt ou tard... (iii)(iii)(iii)
En plus cela se fera avec la pression de la GD, il suffit de se ballader dans les rayons pour se rendre compte de l'évolution des choses...
Je note, "hors sujet" , "doit", "règle". L'injonction s'accorde mal avec le sujet qui nous occupe. La question de la standardisation du goût déborde largement le cadre de la campagne 2003, le millésime 2000 nous ayant largement préparé à ce type de dérive.
Je crains simplement que d'ici peu de temps, le propos ne doive être ventilé sur la totalité des rubriques qui nous régalent au quotidien.