Nous avons 2728 invités et 63 inscrits en ligne

Pommard Premier Cru Les Grands Epenots, Louis Poirier 1947

  • NicolasM
  • Portrait de NicolasM Auteur du sujet
  • Hors Ligne
  • Utilisateur
  • Enregistré
  • Messages : 61
  • Remerciements reçus 0
Pour le réveillon du nouvel an, nous avons ouvert un Bourgogne de 1947.
Sous une capsule en bon état, une épaisse couche de terre noire couvrait le bouchon. Après nettoyage de cette croute, le bouchon se présentait en bon état. L’extraction n’a pas été tres difficile. Le bouchon est venu sans résistance mais la base du bonchon s’est cassée et une partie a coulé à pic! Le bouchon était sain, sans mauvaise odeur.

Le vin montre une robe très évoluée: rouge brique, écureuil, et parfaitement limpide.
Le 1er nez évoque la truffe, les champignons, le renfermé et une forte minéralité. Un examen rapide ne montre aucun défaut en bouche. Je décide de suivre la méthode de M. Audouze pour permettre au vin de s’épanouir, si cela est possible. Les épaules sont dégagées et le goulot reste ouvert pour permettre une aération lente.
3 heures plus tard, nous passons à table. Le vin est prévu pour un foie gras. Il est passé dans une petite carafe. La bouteille est trop sale et cela me permet de ne pas etre gêné par les quelques dépôts. Pendant ces trois heures, la robe a retrouvé de la densité et du rouge, au point d’être plus dense que nombre de bourgognes jeunes!
Beaucoup de choses nouvelles et intéressantes dans le verre, quoi que quelque peu déroutantes…. On est dans un registre qui m’était inconnu pour un vin. Je suis marqué d’entrée par la minéralité et une fragrance me rappelant la bière. Les autres convives ne sont pas d’accord et pensent à de la noix fraiche. soit. En contre partie, plus de truffe ni de champignons, ni d’humus…
Le vin accompagne parfaitement notre foie-gras. Tout au long du repas, le bouquet va continuer d’évoluer pour être très légèrement chocolaté puis devenir nettement café moka. On retrouvera alors du tabac à rouler Clan, du pain d’épices, de la noisette grillée et toujours cette minéralité. On est alors aux fromages et l’accord se trouve avec un fromage de chèvre frais, les deux se répondant parfaitement.
C’est une première expérience concluante pour un vin de cet âge. Je dois reconnaitre que j’ai été un peu dérouté par ce bouquet inédit et moins facile d’accès qu’un vin jeune, mais je recommencerai sous peu avec un autre Pommard AOC village de 1959…
01 Jan 2007 19:32 #1

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • NicolasM
  • Portrait de NicolasM Auteur du sujet
  • Hors Ligne
  • Utilisateur
  • Enregistré
  • Messages : 61
  • Remerciements reçus 0
-- moved topic --
01 Jan 2007 20:11 #2

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 1785
  • Remerciements reçus 0
Le Pommard 1949 qui est à la fois l'un des plus vieux vin que j'ai bu et certainement l'un des tout meilleurs, ne ressemblait pas du tout à cela. Je ne sais trop pourquoi il avait développé une extrême dominance d'arômes de sous bois. Même la structure était devenue forestière, et je suis impuissant à décrire l'immense diversité de goûts de mousse, de sous bois, de champignon, d'humus, qui cohabitaient dans ce vin avec une incroyable puissance.

Merci pour ton commentaire, la description des vieux millésimes me laisse toujours rêveur et j'espère que tu nous tiendras au courant pour ton 59, c'est une très grande année! :)

L'épouvantable suffisant. (c) PatrickEssa
02 Jan 2007 12:51 #3

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • NicolasM
  • Portrait de NicolasM Auteur du sujet
  • Hors Ligne
  • Utilisateur
  • Enregistré
  • Messages : 61
  • Remerciements reçus 0
voici 2 photos de la bouteille en question. On remarquera la densité du liquide.



03 Jan 2007 23:19 #4

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Modérateurs: Cédric42120GildasPBAESstarbuckMartinezVougeotjean-luc javaux