Bonjour à tous,

soirée hier chez Cédric (cédric42120) avec la soirée chez moi du mois de Juin pour réunir les 3 piliers de LPV Forez.

Seront notés : la décoration, l'ambiance de la soirée, la cuisine et petit plus....les VINS

C'est donc un Cédric particulièrement stressé par l'enjeu (faut dire le vainqueur gagnera une caisse de mouton cadet ) qui nous a accueilli avec sa douce pour la deuxième manche.

Merci à eux pour leur générosité.

Au programme (bu à l'aveugle sauf nos propres apports of course) :

CHAMPAGNE J.SELOSSE GRAND CRU " LIEUX - DIT la côte faron", dégorgée le 27.01.10" : une nez plein de caractère s'ouvre à nous sur le beurre, la noisette sèche, le pralin et la pomme au four pour évoluer sur le caramel, la tarte tatin, les épices (curry +++, cannelle) et la fleurs de vanille. La bouche est grasse mais avec une belle tension, la bulle fine et vivace. Un très beau champagne, plein de caractère, vineux, donnant un beau sentiment d'oxydation maitrisée (me faisant penser à la mailloche dans l'idée) : 16/20

Meursault Perrières 1er cru blanc 2003 Pierre Morey 2003 : malgré son heure de carafage le nez se montre d’emblée très réduit avec quelques notes sauvages qui disparaitront rapidement pour faire la place à la poudre noire (++++), la fumée froide, la menthe sauvage, la roche volcanique, la pierre à fusil, la pierre chaude qui seront accompagnés à l'aération par de belles notes de noisettes fraiches. Un nez ultra minéral.

La bouche est du même acabit, on bouffe du caillou dans tous les sens : une bouche avec une trame minérale à mon gout impressionnante avec une sensation de grande maturité. Dommage que le vin manque un peu de tension pour le porter et de ce fait de longueur pour passer le niveau supérieur mais indéniablement un un vin sans concession qui correspond parfaitement à mes gouts (j'aime ce coté pétard et cette sensation minérale exacerbée rendant le vin presque minimaliste) : 16/20

Meursault Premier Cru les Genevrières Blanc 2004 Bouchard Père et Fils : un nez expressif sur la menthe (la verte cette fois), la fumée, le citron confit avec quelques notes beurrées à l'aération. La bouche quant à elle est nette, cisellée, saline et sapide, avec une belle tension qui porte le vin sur sa longue finale sur les amers du citron vert. C'est à la fois puissant et tendu, dans un style un peu plus "chaud" et démonstratif que le précédent mais d'un équilibre sans faille; Seul l'élevage (bois, caoutchouc brulé) qui se fait légèrement sentir à la montée en température le vulgarise légèrement. Expérience intéressant de comparer les styles bien différents de ces 2 Meursault... 16/20 également

Alsace AOC (??) rouge "BURLENBERG" 2002 Marcel DEISS : un très très beau, nez que j'ai adoré, très complexe, vivant, changeant plueirus fois de registres : olives noires, viande fraiche, sang, romarin, très terreux (betterave) puis le poivre, la rose... Wouacha !!

La bouche est également superbe : tendu, droite directe, longue...un vin tout en longueur avec une certaine classe. Un très très beau vin que j'ai vraiment adoré : 17,5/20

Saint Estèphe second cru classé 1999 Château Montrose : un nez légèrement fermé sur le cuir et les fruits noirs très murs. Cette grosse maturité se retrouve en bouche avec à mon gout un léger déficit de fraicheur. La bouche est donc massique et puissante avec malgré tout un très beau toucher de bouche. J'avoue que ce coté un peu Bulldozer ne correspond pas à mes gout d’autant plus après la fulgurance du précédent : 12/20

Gevrey Chambertin 1er cru Lavaux St Jacques 2000 Denis Mortet : un nez complexe sur les embruns, la salinité, la cerise très mures, des notes telluriques, une point de fumée pour finir sur la rose. La bouche est juste superbe : une attaque ample et puissante, avec une grosse énergie qui s'allongera très longuement sur une finale réglissée. C'est à la fois puissant et frais, large et tendu, plein de "sève" et le toucher de bouche soyeux au dessus du lot. Seul un léger manque de délicatesse (même si c'est pas massif c'est quand même très puissant) l'empêche d'atteindre les sommets : 18/20

Pinot gris Vendanges tardives 2005 Domaine HEBINGER 2005 : un nez complexe et typique sur le coing et la poire au sirop, le "savon" à la lavande (désolé j'arrive pas à dire autre chose), une point de colle scotch qui évoluera sur des notes très intenses de truffe. La bouche est un peu massive grasse avec un très léger déficit d'acidité qui ne l'empêche toutefois pas d'atteindre l'équilibre. La longueur est moyenne. Un vin objectivement sans défaut, qui nous a apporté un certain plaisir sans toutefois complétement nous transporter (???) : 14/20

Sangue d'oro - Passito de Pantelleria 2005 - Sicile (vin de Carole Bouquet) : un nez qui jaillit du verre avec une aromatique très intense sur l'eau de fleurs d'oranger (+++++), la rose, le loukoum, la pâtisserie orientale, la figue sèche, les fruits confits (raisin, melon ?). Un grand nez de méditation que j'ai passé de longues minutes à humer sur la terrasse accompagné par un Cohiba Esplendidos Reserva Seleccion. La bouche est par contre très massive, envahissant le palais mais avec une déséquilibre rédhibitoire par manque d'acidité. Une superbe nez donc mais une bouche qui a du mal à passer derrière les excès précédents (un nez Carole Bouquet mais une bouche Gérard DEPARDIEU ) : 15/20

Merci de m'avoir lu

Bref passage pour préciser que le Burlenberg est en appellation Alsace et que le Sélosse était un "la côte faron", dégorgée le 27.01.10.
Belle soirée, les vins se sont tous bien goûtés. Bravo et merci à Cédric et Gaëlle pour l'accueil et les préparatifs aprèsune journée prise par les occupations professionnelles.

Ce Vendredi, en cette période de chaleur estivale, était de nouveau l'occasion sous le prétexte de la soif occasionnée par cette forte canicule de réunir le bureau tripartite de notre cercle internationno -forézien...
Et c'est avec plaisir que j'avais l'honneur d'accueillir mes compères lpviens autour d'un petit diner...

--- Taost marins et foie gras
--- Boudin blanc, crème morille
--- Trio de viande grillée, fleur de sel de guerande et ses légumes
--- Fromage chèvres frais, éclat de noix, filet huile de noisette
--- assiette gourmande

Aprés une pensée rapide à nos expatriés honorés par un furtif bénédicité, nous commençames l'ascension de notre "galibier" oenologique..
La soirée était comme à son habitude, apports de chacun servis à l'aveugle...

CHAMPAGNE Jacques SELOSSE "Lieux-dit" Grand cru
Nez profond beurré et pralin, donnant un chaleureux ressenti de "pomme au four" qui s'est orienté par la suite sur " l'ananas roti"...En bouche, c'est long, c'est large, cela tapisse. Des fines bulles mitraillent le palais ajoutant au volume comme une "quatrième dimension".
En tout cas, belle longueur marquée au final par les épices, principalement le curry... Excellent
Trés bien pour le plaisir ressenti [size=x-small]aprés je ne connais pas suffisament cette appellation sous une telle qualité pour noter en comparaison, mais quel pied ! [/size]

MEURSAULT PERRIERES PIERRE MOREY 2003
[size=x-small]mon premier nez, m'a paru Pulignien... et si la bouche, par la suite, m'a un peu fait douté, c'est sur cette appellation où, avec ma maigre expérience, je me suis orienté..[/size]
Le nez présentait une sorte de réduit que j'assimile à un fumet de poisson, voir péjorativement au "chien mouillé" mais cela reste subtil et donne à mon gout un petit côté racé. La pierre à fusil majoritairement, l'ananas ainsi qu'un côté meringué s'ajoutent.
En bouche, c'est minéral c'est long et cela semble tirer sur une trame saline mais cela se repositionne au final sur l'amertume du citron verre.
Belle bouteille.
Nico découvrant l'étiquette, c'est naturellemnt en connaissance du second vin que je propose à notre assemblée de revenir dessus aprés avoir gouter le suivant.

MEURSAULT GENEVRIERES BOUCHARD père et Fils 2004
Voilà, les genevrières sur table, et je me languis de ce fabuleux hasard nous permettant de toucher 2 belles appellations de meursault au même moment...Et, là, c'est également excellent mais différent.
Le nez , beaucoup moins minéral, tire sur la menthe, le citron vert..Pas d'exhubérance, c'est subtil...En bouche, une belle longueur maintenue par une tension sur le citron vert et toujours un paradoxe de trame acide/saline même si ici la trame acide m'a semblé plus dessinée..
c'est également trés bon mais dans un style différent.

En tout cas, belle expérience ce parallèle...
Deux belles bouteilles. Trés bien toute deux.

ALSACE PINOT NOIR "BURLENBERG" 2002 bergheim Marcel DEISS

Nez trés complexe mais trés plaisant pour nous avoir retenu un moment à la recherche de son panelle aromatique: cassis, fraise écrasée pour le fruit, un petit côté racé que j'ai associé à la fourrure puis le réglisse...
En bouche: c'est frais, c'est long, c'est puissant, kirché avec un petit final "sec" mais pas astreingent (nico me suggere la verdure de la queue de cerise, j'acquiesce à defaut de vocabulaire, mais c'est vrai.. c'est vert...et dans le forez on aime le vert .. )
[size=x-small]Je me lance dans la cote de Beaune, et je tente Volnay au hasard sans conviction...[/size]
Trés bien

MONTROSE 1999
[size=x-small]prévu spécial dédicasse Nico (cf post Troplong Mondot )[/size]
Nez évolué sur les fruits murs, le cuir, l'animal.. c'est puissant..En bouche, c'est long, massif sur les fruits noirs murs, le zan, le brulé..
C'est bon, cela reste structuré et sans doute parti pour de longues années.. C'est beau mais manquant peut-être un peu de charme (à mon gout), qui lui permettrait de rester dans les mémoires..
Bien +

GEVREY-CHAMBERTIN Lavaux-St-Jacques
Le nez est soyeux, comme si un nuage vanillé survolé la matière dont la quetsche, le réglisse m'ont paru ressortir ainsi qu'une légère salinité..
La bouche est puissante et longue au final légèrement kirchée.. C'est bon, c'est tendu..On savoure..merci à son géniteur..
[size=x-small]Je pars sur la bourgogne.. et puisqu'il fallait bien en sortir un.. je tente Pommard...[/size]
Trés Bien

PINOT GRIS V.T. 2005 HEBINGER
Nez agréable sur la patte de coing, l'abricot sec avec des notes de poires semblant adoucir et "alléger" le tout..
La bouche présente un pannelle aromatique identique. Sans présenter une longueur ni une persistance extraordinaire, c'est bon car c'est équilibré.. cela se boit bien, pas envoutant mais trés correct... C'est pas exhubérant, ni écoeurant à haute dose.. juste trés correcte, bon rapport/qualité prix [size=x-small](acheté 20.60 euros au domaine en 2008 et coup de coeur au guide Hachette 2009)[/size]
Bien (+)

SANGUE D'ORO 2006 Passito Di Pantelleria (Carole Bouquet)

Nez magnifique et complexe sur les fruits confits, la fleur d'oranger.. c'est difficilement descriptible mais c'est envoutant.. On s'éternise, on hume, on profite.. c'est la fin de soirée..
La bouche m'a paru un poil exhubérant (fin de soirée ?), c'est confit, quelques fruits secs peut-être style datte, figue..agréable tout de même à sirotter en crapottant un bon cigare made in Nico..

Merci à mes camarades..merci de m'avoir lu...bonnes vacances à tous..
Salutations..
Cédric

Diner presque parfait !!!!
Oh, je plussois
Allez, on va dire que : Ce qui était réussi m'incombait et le reste c'est Madame
Il y a quand même encore pas mal de boulot ..
slts Cédric

En tout cas on a eu de a chance les vins se sont bien bus !!!

Quelle belle révélation ce "BURLENBERG" 2002 de chez Deiss je trouve !!!!! J'ai vraiment adoré ce nez qui virevoltait dans tous le sens, quand en mettant 2 fois le nez sur le verres un éventail d'aromes sans fin s'ouvre à toi... c'est le signe pour moi d'un grand. Lui manquait peut-être une bouche un peu plus soyeuse (c'est rigide comme bouche...)... Il était d'ailleurs pas très loin du niveau du Mortet qui était à mon avis un poil au dessus par sa bouche et son toucher soyeux ainsi que par sa 'sève' mais du coup çà le met à un rapport Q/P juste exceptionnel !!!!!

De la même façon le champagne de Selosse nous a éclaté : quelle caractère loin du formatage qu'on peut ressentir sur des champagnes "classiques"...çà fait du bien de boire de la bulle comme çà !!!

C'est vrai que Jb nous a gaté
Un champ' extra qui sera peut-être pour moi le début d'une grande histoire d'amour avec cette région....
..et un pinot magnifique "dégoté de derrière les fagots".. Aprés sincerement tout le faisait, au regard des restes
Et puis quel heureux hasard ces Meursault
En tout cas, trés bon moment ..comme d'hab finalement.. c'est qu'on y prend gout !!
A +
Ced

bravo pour la dégustation...au pays de verts...

sur le burlenberg...les 2004 que j'ai gouté sont selon moi plus grand que 2005...(j'ai moi même eu une sacré surprise de constater cela...) mais il est vrai que BRULENBERG est un de mes plus beau pinot noir alsacien avec un zind humbrecht...

le risque de la sensation bourguignonne est vite là ...avec malgré tout une personnalité à part entière.

Laurent - LPV Lyon

En effet, quelle personnalité que ce vin! Quel caractère! Très sanguin et minéral (finale sur l'artichaut, la terre, lègère sensation métallique). Ça faisait un moment que je manoeuvrais pour que mon caviste m'en cède une de sa réserve personnelle . Je m'interroge sur le potentiel de longévité (voire d'évolution positive) de ce 2002 qui gardait encore un peu de raideur comme l'a bien dit Nico.

Les amis du Forez, comme à chaque fois, nous nous sommes bien gâtés les uns les autres: première et superbe rencontre avec un vin de Denis Mortet, avec le pédagogique Montrose et deux 1ers crus de Meursault qui se goutaient bien!

Autre réflexion sur notre dégust, que je me faisais hier soir en m'endormant : nous avons eu trois à trois belles expressions du pinot noir avec "la côte faron" de Sélosse, le GC lavaux st jacques de Mortet et le Burlenberg de Deiss.

Allé avec un peu de retard voici mes commentaires.
Le souvenir est doux de cette soirée passée avec mes nouveaux copains de LPV Forez, d'autant plus doux que les vins se sont fort bien goûtés.

1
J'ai hâte de goûter ce champagne. C'est ma première expérience avec le domaine. Je connais donc l'étiquette, sans trop savoir ce qui m'attend.
Le nez est puissant et, j'ai noté, gras. Crème. Pomme fraîche, puis cela s'harmonise et devient à l'aération très "tatin".
En bouche je ne décompose pas mes sensations. J'en ai bu un grand trait et ce qui m’a frappé c'est la qualité des bulles, si fines ! Jamais bu ça! Une sensation superbe, enveloppante et caressante.
Je note l'équilibre entre le gras et la tension. Une belle coulée crémeuse. Au fil de la dégust', nous noterons un bouquet assez complexe, avec l'apparition de notes épicées notamment (curry). Cela ressemble à de l’oxydatif bien maitrisé.
Que dire d’autre ? Ce vin est comme mon commentaire, très long.
Champagne extra-brut, GC Aÿ « la côte Faron » de Jacques Sélosse. (Dégorgement le 27/01/2010)

2
On passe au blanc. Voilà un vin qui commence par exprimer un peu de réduction, sur un registre de pierre-à-fusil. Ensuite apparait pour moi une note acidulée, genre reine-claude, puis la belle fraiche et franche noisette.
La bouche est très belle, entre gras et tension, avec toutefois un léger mou sur la fin.
En rétro on a de la menthe et des arômes minéraux. C’est long. C’est bon.
Meursault Perrières 2003 de Pierre Morey.

3
Menthe et fumée.
Le vin est tendu avec un joli gras. Une très légère note de rancio en rétro.
Une belle longueur sur le citron vert. Prenant de la température le vin montre un peu plus son élevage, à travers des effluves vanillés. C’est très bon aussi, finale saline.
Meursault Genèvrières 2004 de Bouchard père et fils.

4
Nous passons donc aux rouges. Au moment du carafage ce vin sentait très bon et nous a sérieusement fait penser à un pinot de bourgogne, bien fruité.
A table, environ deux heures plus tard. On a un bouquet qui s’est développé : ça sent la marinade, la réglisse, la cerise. Ce vin est complexe, avec une belle matière. Je note une sensation de terre. C’est équilibré et frais. En finale, je retrouve une sensation de terre, et de métal.
Un vin avec une forte personnalité, très belle découverte ! Superbe sur les morceaux de bœuf grillés.
Burlenberg 2002 du domaine Deiss.

5
On ne pouvait que changer de registre après un tel vin. C’est un bouquet de fruits mûrs qui s’en charge, avec de la crème de cassis, du cuir. Des souvenirs de jeunesse me font dire que nous sommes face à un Saint-Emilion (perdu !) La bouche est très homogène, et se veut pulpeuse, mais rien ne dépasse. Peut-être est-ce trop jeune. La discussion s’agite (enfin surtout Nico qui a flairé lz profil de l’ennemi ) et ce avant qu’on ne dévoile l’étiquette je précise. Personnellement je n’ai pas d’expérience en bordeaux. Ce vin ne m’a pas déplu et je me redonnerais bien une chance de le goûter si l’occasion se présente. Cela devient-y magnifique avec le temps ?
Saint-Estèphe Montrose 1999

6
De la belle cerise. Nous retrouvons également des similitudes avec le bouquet du Burlenberg. Personnellement je trouve une pointe de volatile.
En bouche on a un côté terrien (difficile à décrire), du sang, du velours, de la soie qui glisse. C’est profond, avec du volume (par rapport au Deiss notamment) sur une trame bien fraiche. Superbe bouche donc. Je découvre un style.
C’est du Denis Mortet, Gevrey-Chambertin Lavaux-Saint-Jacques 2000.

Concernant les liquoreux, je n’ai pas pris de note, je les ai à peine goûté d’ailleurs, fatigué que j’étais.
Encore une magnifique soirée de découverte. A chaque rencontre mon référentiel s’enrichit grâce à toutes ses belles bouteilles. Vive LPV, vive nous !

Bah alors c'est quoi ces changement de vins au dernier moment JB

En tout cas vous ne vous êtes pas ennuyés

Marc

Merci Marc pour l'ordre des vins, c'était nickel... peut être le Montrose aurait pu être en 1er car il a lutté entre les 2 pinots mais du coup il les a bien mis en valeur là où il était

Oui mais JB m'a menti sur son apport !! Ca se paiera

A la prochaine

Y a eu un petit changement de programme en effet

Personnellement je n’ai pas d’expérience en bordeaux. Ce vin ne m’a pas déplu et je me redonnerais bien une chance de le goûter si l’occasion se présente. Cela devient-y magnifique avec le temps ?

Qu'est ce qu'il faut comprendre ?
Que ce vin fait partie d'une minorité à Bordeaux ? Ou que, comme c'est un bordeaux, il aurait été condamné d'avance ?

A Bordeaux, dans les rouges comme dans les liquoreux, il y a autant de grands vins qu'ailleurs.
Seulement, ils sont fait pour être attendus, et beaucoup les jugent trop tôt.

En l’occurrence personnellement ce Montrose je l'ai trouvé trop mur / extrait et du coup déséquilibré.... je pense pas qu'avec le temps il changera de style, c'est pas mon goût et je pense pas que çà le deviendra dans 20 ans, mais je peux me tromper je n'ai pas cette expérience après tout.

Après je pense que JB était simplement partagé : il a pas trouvé çà mauvais mais il a pas trouvé çà bon

"Seulement, ils sont fait pour être attendus, et beaucoup les jugent trop tôt."

bah tiens! toujours la même rengaine!
les bons bordeaux, ils sont aussi bons jeunes même s'ils peuvent devenir plus complexes au vieillissement. Si c'est pas bon à 12 ans d'âge, ça ne le sera jamais, arrêtons les excuses marketing habituelles.

Affirmer qu' "un grand vin est bon à tout âge", ça c'est du marketing !
Maintenant, c'est sûr que si le vin n'est pas bon à 12 ans, il le sera jamais !
Mais il peut être bon à cet âge sans être vraiment en place, avec la sensation qu'il manque un petit quelque chose, et trouver son apogée 10 ans plus tard !

"Affirmer qu' "un grand vin est bon à tout âge", ça c'est du marketing ! "

Ah oui? bah tu me montreras qui affirme cela à Bordeaux?
c'est tout l'inverse qui est toujours défendu pour expliquer que si on goûte mal un bordeaux, bah forcément c'est qu'il n'est pas prêt.
on trouve moins d'excuses pour d'autres régions.

Pour rester sur le même domaine, puisque c'est bien de montrose 99 dont il était question, on a bu il y a peu un montrose 04 avec paca, bah il était très bon, et le sera donc sans soucis au moins autant dans 10 ans. quelques mois avant, nous avions bu un mouton 04, bah lui tu vois, je ne crois pas qu'il sera très bon un jour, tant il était dilué pour un tel pédigree. Enfin pour les buveurs d'etiquette, il le sera peut-être ça c'est possible (je ne dis pas ça pour toi).

Je n'ai rien à redire, je suis d'accord avec ce que tu dis !

C'était pour rebondir sur le CR de Jean-Bernard qui l'avait apprécié mais qui semblait le trouver trop jeune.

Messieus, vous flirtez avec le hors-sujet !

ce qui n'est jamais ton cas Michel c'est vrai ;)

Si peu...

Bah les post LPV Forez sont ouverts à tous les sujets, faites vous plaisir, on invite

Tout çà parce qu'on comprend rien aux Cr's de Jean Bernard... déjà qu'il met 2 semaines pour les cracher, si c'est pour ensuite foutre la M****... :D;)

Tout çà parce qu'on comprend rien aux Cr's de Jean Bernard... déjà qu'il met 2 semaines pour les cracher, si c'est pour ensuite foutre la M****...

-D

Pour rejoindre JB, Gaultier, et Laurent, dans un élan magnifique de camaraderie et de diplomatie (mais en même temps c'est sincère, si si), et bien à mon sens (à-moi-tout-seul-qui-n'engage-que-moi-et-pas-les-autres):

- Le Montrose 99 mérite en effet d'être attendu, et un encore un petit paquet de temps.
- Les bons vins le sont en effet dès le début.
- Néanmoins, les vins de grande garde méritent quand même d'être attendus plus longtemps pour découvrir leur vraie valeur (et non plus leur potentiel, qui est parfois difficile à cerner).
- En effet le 2004 est incroyablement buvable et beau dès maintenant, et je le trouve meilleur que le 99; et il sera je pense bien plus beau dans 20 ans ou 30 ans.

Bon, on n'est pas hors sujet (mais non, mais non):

- Cette bouteille faisait partie de la dégust.
- Et mon post me permet de vous féliciter (je vous ai tous lus avec plaisir et attention).

Eric.

Autant je peux percevoir qu'un vin en vieillissant peut gagner en complexité, digérer son élevage, voir sa bouche se domestiquer, autant j'ai du mal à voir comment un vin qui part (à mon gout bien sur) sur une base de déséquilibre par un couple maturité / fraicheur (acidité) déficient (toujours à mon gout bien sur) peut d'améliorer sur ce point !!

J'en fais pas une affirmation, je n'ai franchement aucune expérience sur le sujet, mais çà m'interroge... ??

Tout à fait d'accord, Nico.
Ta remarque rejoint d'ailleurs ma phrase "les bons vins le sont en effet dès le début", qui rejoint aussi celle de Laurent.
Personnellement, je ne l'avais pas bu comme ça.
Mais si tu y as vu un déséquilibre, ça me semble en effet clairement mal barré.

Eric.

Pour ce Montrose et l'équilibre, je le répète encore "à mon goût" !!

Perso j'aime les équilibres avec des acidités assez hautes et les grosses maturités me gavent assez vite.. le contraire de ce Montrose ce soir là.

Ce que je voulais dire c'est que ce vin ne m'a pas emballé sans que je trouve cela detestable... J'essaie de me souvenir des sensations ressenties ce soir là:

1 Il ne m'a pas fait voyager= manque de complexité
2 Je n'ai pas eu vraiment envie de me resservir: la bouche ne m'a pas séduit= manque de jus, d'énergie, de buvabilité, (de tension comme dit Nico?).
3 Une fois l'étiquette découverte, s'ajoute plusieurs réflexions: c'est un vin pas donné et dont je connais le nom: il y a peut-être des raisons qualitatives à cela?
3bis C'est un Saint Estèphe et il me semble avoir lu qque part que les vins de cette appellation demande du temps.

Donc ce qu'il faut comprendre Fabien c'est que je regouterai bien ce vin (je ne le condamne pas)... et je demandais à ceux qui en ont l'expérience s'il avait des chances d'être beau un jour (et implicitement si c'était "nomal" de l'avoir goûté ainsi à cet âge).