Bonjour à tous,
un nouveau retour sur mes terres méridionales fut une nouvelle fois l'occasion de croiser le fer
-D avec quelques compères "avé l'assent"
pour une dégustations où les cadeaux furent nombreux !! Oui le Père Noël existe et il avait laissé sous le sapin des choses exceptionnelles....
Dégustation à l'aveugle pour l'ensemble des bouteilles.
Le premier vin se présente sur un nez simple mais expressif sur le citron, le citron vert et une fugace sensation terpénique qui sera complété à l'aération par un coté floral des plu sympathique. La bouche se présente quant à elle sur une trame saline et une certaine tension, avec une matière d'amplitude moyenne et une finale relativement courte. Le vin possède un bel équilibre et joue parfaitement son rôle de "starter" pour la série de blanc :
13,5/20 pour ce Bourgogne Blanc Haute Côtes de Beaune 2009 du domaine Emmanuel Rouget
Le fruits confits (ceux de la glace plombières),l'abricot confit, le jus de pomme des notes de grillé, de miel jaillissent du premier nez. S'ajouteront rapidement des notes de beurre légèrement rance, la fumée froide, la poudre à canon et la cendre, un coté racinaire, la crème catalane pour finir sur le fenouil de façon très intense. Un nez très très complexe et changeant plusieurs fois de registre. La bouche attaque avec une belle largeur et déroule une trame minérale d'une belle pureté, de la tension et une longue finale saline. C'est plein, suave, équilibré...
Ce mélange de maturité importante (un coté fruit confit) d'équilibre froid et de tension en font un vin clairement original qui m'a emporté :
18/20 pour ce Meursault 1er cru "clos des perrieres" 2002 (monopole) du Domaine Albert Grivault
Le vin suivant...le vin suivant....je vais avoir du mal à vous décrire le vin suivant : ce vin a arrêté le temps tout simplement, le silence s'est fait autour de la table et nous avons tous eu le sentiment de vivre un moment après lequel tout amateur de vin court...
Le nez est tout d'abord discret sur une fugace réduction, le pétard associé au grillé. Rapidement une "floralité" d'une rare pureté et d'une rare complexité apparait. Cette complexité florale s’accompagnera de superbes notes de pêche de vigne, d'agrumes et d'un léger miellé dune rare classe... bref un bouquet de parfum tout simplement somptueux mais attention pas un nez de parfumerie quelconque mais bien les effluves du plus beau parfum du monde dans le cou de la plus belle femme du monde.
Le pire de tout c'est que ce nez somptueux n'arrive qu'à la cheville de la bouche, une bouche qui possède tout simplement toute les composantes du vin : une puissance et une longueur irréelles associés à la délicatesse de la plus belle des étoffes, un sentiment de pureté absolu, un impact minéral qui restera dans ma mémoire car même après avoir mangé le plat qui a suivi, j'avais encore la sensation d'avoir des galets dans la bouche...
Ce vin d'exception est resté dans nos verres un temps interminable, tous autour de la table voulions que ce moment dure toujours, un moment que je n'oublierai jamais.
20/20 pour ce cadeau du père noël, un Criots Batârd Montrachet Grand Cru 2000 du Domaine D'Auvenay, dont il a existé seulement 292 bouteilles dans le monde, la superficie de la parcelle faisant 600m2 :
Après un vin comme çà nous avons tous fait une petite prière pour la série de rouge qui suivait tellement nous étions monté haut....
Un nez marqué par de la volatile derrière laquelle on devine une belle pureté de fruit (myrtille et fraise écrasée), le jus d'orange, le citron confit, la pivoine et la fumée. En bouche l'acidité excessive se confirme : elle voile en partie le panel aromatique, déséquilibre la bouche qui apparait dissociée, presque fluette , avec des tannins anguleux et une finale sur des notes végétales astringentes. Ce vin que j'ai connu éblouissant (vraiment un immense vin) est apparemment pas dans sa meilleure forme.
12/20 pour ce Cote de Brouilly "Zaccharie" 2005 du domaine Thivin
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Le rouge suivant présente un nez sur les embruns, la rose, la girofle et les épices, la ronce et quelques notes de sous bois. La bouche est d'une belle densité et d'une belle longueur sur des notes salines mais présente une trame rigide, serrée voire austère bien que portée par une belle acidité. Ça manque donc de délicatesse pour parfaitement me satisfaire.
14/20 pour ce Morey Saint Denis 1er cru Vieilles Vignes 1993 du Domaine Hubert Lignier
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L'avant dernier rouge présente un nez sur le jus de viande et les épices orientales suivis par de superbes notes de bonbon à la violette, de jus d'orange et de clous de girofle. Un beau nez mais "simplement" un beau nez. La bouche quant à elle passe clairement la vitesse supérieure : le vin présente une énergie juste fantastique à travers une trame acide magnifiquement maitrisée et une longueur incroyable sur les amers de l'écorce d'orange. Seul un léger sentiment de rigidité (le vin avait en plus comme tous les autres de la soirée du mal à monter en température et a été dégusté de ce fait un peu trop "froid" ) vient gâcher légèrement le tableau de cette superbe bouche.
17,5/20 pour ce....Bonnes Mares 2001 du Domaine d'Auvenay (LEROY)
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Le dernier rouge va être assez facile à commenter : un nez fermé à triple tour où on devine à peine les petits fruits rouges, une bouche marqué par le bois, étriquée, rigide avec une trame réglissée trop pregnante et manquant d'élègance. Peu de plaisir sur ce
Vosne Romanée 1er cru "Beaumonts" 2009 d'Emmanuel Rouget qui aurait fallu laissé tranquille....pas la peine de le noter, il était absent.
Le premier liquoreux présente un magnifique nez un la lavande, la tapenade verte, le miel, la noisette puis le safran, la mangue et l'ananas confits, un coté floral....une complexité folle. La bouche présente une matière, un gras, une largueur clairement hors normes. Quelques gouttes de ce nectar emplissent littéralement le palais. Alors certes çà peut sembler tout mutch, la sensation de sucre peut lasser à la longue mais l'équilibre est malgré tout bien là et pas besoin d'en boire des litres pour profiter de cette magnifique aromatique. Un grand liquoreux indéniablement, au style assumé :
18/20 pour ce Montbazillac 1999 cuvée madame du Domaine de Tirecul la Gravière.
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Le liquoreux suivant a par contre énormément souffert de la comparaison : un nez qui a semblé "simplet" sur les fruits confits et le pralin, une bouche presque mince qui bien qu'équilibré manque presque de tout.
12/20 pour ce Sauternes 1985 du Château Climens.
Merci de m'avoir lu et surtout merci à mes compères pour leurs fantastiques apports et ces grands moments de complicité, de partage et d'amitiés empreints de simplicité et de sincérité.
PS : milles excuses pour les éventuelles erreurs de syntaxe et autres fautes d'orthographe...difficile de rédiger le lendemain d'une telle soirée.