Bonsoir à tous,
Château Chantegrive, Graves Blanc, Cuvée Caroline, 1990
Joli nez beurré avec des touches d’agrumes.
La bouche est agréable, on retrouve les notes beurrées, grillés du nez.
Longueur correct.
Un beau début !
Domaine de Bablut, Cabernet d'Anjou, 1974
Nez sur le bois mouillé pas forcément très avenant. On relève des arômes discrets de fruits secs derrière.
Sensation de sucrosité au premier touché de bouche balayé ensuite par une belle acidité. On retrouve néanmoins le bois mouillé du nez. Dommage.
Domaine Cauhapé, Jurançon Sec, Sève d'Automne, 1997
Robe trouble et couleur caramel.
Nez frais, j’ai l’impression de sentir un jus de pomme !
La bouche est déroutante mais pas désagréable. C’est très sec mais tenu par une belle acidité.
Clos Joliette, Jurançon Sec, 1971
Le nez me fait immédiatement pensé à du pain d’épice. On a également une impression de sucré.
La bouche est acide et amer en même temps, c’est un peu agressif.
La fin de bouche est explosive et nettement plus agréable.
Camille Loye, Arbois, Saint Paul (Trousseau), 1989
La robe est très (très très) clair avec des reflets tuilés.
Nez relativement discret et fin mais agréable et sur le fruit.
Le touché de bouche est remarquablement soyeux, aérien. Des épices et une belle finale acidulés amènent du peps à ce vin très agréable !
Certainement mon rouge de la soirée.
Domaine Drouhin-Laroze, Clos Vougeot, 1972
Roble trouble et tirant sur le marron.
Le nez n’est pas des plus agréable et dégage de fortes notes animales.
Le début de bouche est soyeux mais se transforme vide en un “viandé fumé désagréable”.
Domaine Chanson, Pernand-Vergelesses, 1er Cru Vergelesses, 1959
Je suis visiblement complètement passé à côté de ce vin, il avait l’air de plaire autour de la table, je lui ai trouvé un nez chimique, une bouche courte et une finale métallique.
Bref, je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais c’est dommage quand je vois les commentaires des autres !
Château Brane Cantenac, Margaux, 2ème GCC, 1988
Le nez est marqué par le poivron (le cabernet saute au nez !), le cuire.
On retrouve du poivron en bouche dans un ensemble équilibré mais un peu monolithique.
Ce n’est pas trop mon truc (j’ai vraiment un problème avec le cabernet
) mais c’est un joli vin.
Comme Benoît, je garde un meilleur souvenir du 78 de l’année dernière.
Château Brane Cantenac, Margaux, 2ème GCC (mise négoce A. de Luze & Fils), 1964
Ouch vernis à fond, aussi bien au nez qu’en bouche. Pas grand chose à dire de plus sinon que la couleur noir et dense m’a autant marqué que l’aromatique vernis !
Domaine Patriarche, Châteauneuf du Pape, Le Bastion des Dames de la tour Bussière, 1966
Pas de note pour ce vin à part un : vin agréable, bouche puissante.
Vignoble Vigneau-Chevreau, Vouvray demi-sec, 1964
Premier nez étrange de fromage de chèvre ?? Il se transforme agréablement pour devenir fruité avec de fortes notes d’ananas (merci Clément !).
En bouche on retrouve l’ananas auquel vienne s’ajouter des notes de miel dans une belle acidité.
Château Lamarque, Sainte-Croix du Mont, 1969
Joli robe ambrée
Joli nez fin, mentholé.
En bouche c’est encore sucré mais équilibré par une belle amertume.
Encore merci Benoit pour cette belle remontée dans le temps. Ca fait toujours quelque chose de pouvoir goûter à des vins si vieux
J'ai tout de même été surpris (en bien) par la tenu générale des vins au vu du millésime moyen !
Et vivement la prochaine !