Un voyage passionnant nous a conduits en Alsace en décembre 2003 (Didier Sanchez, Pascal Perez, Pierre Citerne et votre serviteur).
Nous avons produit une synthèse de ce voyage, avec 15 des plus grands domaines alsaciens visités et plus de 300 vins notés et surtout commentés.
Le document final fait une quarantaine de pages, et je peux l'adresser en privé à ceux qui le souhaitent, espérant de mon côté en retour d'éventuels rebonds (contradictions, confirmations, compléments, ...) sur les appréciations fournies ainsi que sur les pistes de débat listées en conclusion (millésimes, lisibilité des taux de sucre, pertinence ou non de 1ers crus, complantation, élevage en fût, recours à moins de soufre, ...).
Il sera finalisé d'ici une à 2 semaines ...
"L'erreur n'est pas le contraire de la vérité, mais l'oubli de la vérité contraire" ... ou "heureux qui comme Ulysse" !
N'y aurait-il pas possibilité de l'éditer en PDF comme il a été fait pour les Carnets de Jean-Claude? Cela permettrait à tout le monde d'en profiter...et de réagir!
Je viens de parcourir le document relatant le voyage d'IVV en Alsace, parcourir seulement, car il me faudra plusieurs jours pour digérer cette somme importante d'informations (63 pages !). Bravo et merci pour ce travail remarquable, qui dépasse à mon avis en qualité un grand nombre de publications spécialisées !
Une ou deux petites remarques néanmoins.
La première exprime un petit regret de ne pas voir apparaître le prix de vente au domaine des vins dégustés, cela aurait permit de replacer les notes dans un contexte de rapport qualité-prix, toujours intéressant.
La deuxième à trait au fait que les notes les plus élevées sont systématiquement (à de très rares exceptions près, comme le Clos St Hune 1995) attribuées aux SGN, voire à quelques VT, un peu comme si le grand vin sec n'existait pas en Alsace. Cette remarque pourrait d'ailleurs également s'appliquer à beaucoup de critiques professionnels qui accordent également quasi automatiquement leurs meilleures notes aux vins les plus riches en sucre. Cela laisse sans doute transparaître un peu trop le goût personnel du dégustateur pour le sucre, abaissant de manière à mon avis un peu artificielle la note des vins secs. Vous ne trouvez pas ?
Pour les coûts des vins, nous ne les prenons volontairement pas en compte dans le CR.
Côté sucre, et aussi générosité du millésime, un début d'explication dans la conclusion.
Il faut aussi lire LES GOUTS des dégustateurs, car le CR est écrit à plusieurs mains ... et il y a plutôt convergence.
Il est probable que les vins secs seront supérieurs dans 10 ans, complexifiés par l'âge.
Loin de nous l'idée de penser qu'il n'existe pas de grands vins blancs secs en Alsace (d'ailleurs, nous en avons gouté quelques uns, comme dit dans le paragraphe consacré à Zind, en particulier).
En attendant, difficile de faire abstraction du charme flamboyant des vins sucrés, indéniablement racés et qui font l'unanimité ...