1. Mosel-Sarr-Ruwer - Dr. Loosen – Riesling Bernkasteler Lay Eiswein 2002 (demi) :
Excellent à  grand selon le goût pour ce type de dentelle peu alcoolisée, exquis. Tellement délicat …

2. Zind-Humbrecht - Pinot Gris Clos Jebsal SGN 1993 (50 cl) :
Très bon.

3. Châteauneuf-du-Pape – Rayas blanc ?? :
Estimation (vu l'état de l'étiquette et du bouchon, tous 2 indéchiffrables) : années 50.
Assez bon.

4. Rheingau – Langwehrt Von Simmern – Riesling Eltviller Rheinberg Kabinett 1964 :
Bon, source de jouvence ?

5. Pessac-Léognan – Laville Haut-Brion 1962 :
Bouchon !

6. Corton-Charlemagne – Michel Juillot 1990 :
très bon/excellent, encore sur la réserve, selon le jugement que l'on porte au potentiel.

7. Montrachet Verget 1992 :
très bon mais plus opulent que réellement racé.

8. Zind-Humbrecht - Riesling Brand VT 1989 :
Excellent, fougue assagie par le temps.

9. Australie – Tasmanie - Domaine A – Cabernet Sauvignon 1997 :
Stoney Vineyard. Peter Althaus.
Une surprise de très bonne qualité.

10. Châteauneuf-du-Pape – Rayas rouge 1999 :
assez bon + ... fait Côtes-du-Rhône. Pas au niveau de ce que l'on attend mais la bouteille ne nous joue-t-elle pas des tours ? (on a d'ailleurs pensé à  ce domaine, du même "faiseur").

11. Rioja – Artadi – Vina El Pison 1995 :
assez bon - ... expression très brouillonne, peu lisible. A revoir plus particulièrement.

12. Côte-Rôtie – Clusel-Roch – Les grandes Places 2000 :
excellent, typé, charmeur.

13. Barbaresco – La Spinetta/Rivetti – Vursu Starderi 1998 :
bon.

14. Domaine de la Romanée-Conti – Romanée-Saint-Vivant 1996 :
excellent, fermé. Ici aussi, quel est le vrai potentiel du vin ?

15. Jean Grivot – Clos Vougeot 1989 :
Assez bon. Renfrogné.

16. Châteauneuf-du-Pape – Beaucastel rouge 1985 :
Uxcellent, typé, ensoleillé. Un Beaucastel particulièrement affable.

17. Côte-Rôtie – Jamet – Côte Brune 1988 :
Grand, exaltant ! L'archétype de la main de fer (puissance, densité) dans un gant de velours (suavité, gourmandise).

18. Pomerol – Certan de May de Certan 1985 :
Excellent. Un Pomerol un peu « médocain ».

19. Ribera del Duero – Vega Sicilia – Unico 1981 :
Bon (seulement). Le vin est encore très fruité mais dans un état curieux (lourd, chaleureux) et divise les dégustateurs.

20. Pessac-Léognan – Mission-Haut-Brion 1989 :
Exceptionnel. Une force de la nature et une unanimité des dégustateurs. Seigneurial, sommital !

21. Charmes-Chambertin – Camille Giroud 1971 :
Très bon, de beaux restes.

22. Saint-Julien Ducru-Beaucaillou 1966 (magnum) :
1ère partie du magnum. Bon à  très bon.

23. Moulis Poujeaux 1961 :
Assez bon/bon selon que l'on prenne en compte l'aptitude au vieillissement comparée au pedigree.

24. Saint-Julien Ducru-Beaucaillou 1966 (magnum) :
2ème partie du magnum. Très bon. A noter :
* fond vs haut de bouteille
* supplément d'aération
* réchauffement du vin dans la pièce
* second service en général plus apprécié (vin plus chaleureux)
* personne n'est capable d'identifier qu'il s'agit du même vin, avec des divergences qualitatives et d'origine diverses.

25. St-Estèphe - Montrose 1959 :
Très bon à  excellent selon le goût que l'on porte aux vins vieux.

26. Coteaux du Layon – Turpault 1947 :
Moyen. A la carte de l'auberge bretonne ... mais que contiendra la bouteille ?

27. Sauternes – Suduiraut 1967 :
Bon. On attend mieux sur un tel millésime.

28. Porto Vintage – Fonseca 1985 :
Très bon. Fougue et fruité intense.

29. Porto Vintage – Taylor 1955 :
Assez bon. L'alcool a tout de même tendance à  dicter sa loi.

30. Montilla Moriles – Toro Albala – Don Pedro Ximenez - Marques de Poley 1945 :
Excellent. Belle force tranquille. Moins riche et abouti que le 1961.
Alcool mieux intégré que dans les portos.

31. Cognac Tesseron – Grande Champagne – Lot 29 (1929 majoritaire) :
Excellent, jeune, flaveurs primesautières surprenantes de fruits de la passion.

C'est light vos repas...(bbb)
Le seul que j'ai dégusté dans la série et dans le même millésime que vous est Rayas 1999, et j'ai déjà  eu l'occasion de vous dire que mon avis sur ce vin était nettement plus favorable que le vôtre. Je n'y reviendrai donc pas.
Sauf pour dire que les conditions de dégustations étaient totalement différentes, puisque dans mon cas, il a été bu sur une ou deux heures lors d'un repas dominical, avec au maximum une ou deux autres bouteilles (je ne m'en souviens plus...) et bien sûr pas à  l'aveugle.

Cordialement,

Luc

Oui, belle série qui s'est achevée à  6 h du matin, sur le cognac.

Notre hôte est un marathonien, et on a l'a suivi ...

Pour Rayas, il y a effectivement les effets de contexte que tu cites, qui ne sont pas sans rappeler les longs débats récents sur Martinet et Mogador.

Depuis le repas, j'ai recueilli des avis divergents sur Rayas 99 et c'est bien il me semble une des limites ultimes de nos exercices ...
Je ne sais pas conclure ...

Reste la passion du vin, pas mal de divergences entre les dégustateurs et d'erreurs notables d'identification d'origine, comme le souligne Jérôme).

... et ce soir-là  quelques sommets enivrants (le CR sera publié plus en détail).

Pour El Pison très mal gouté (et aussi Unico), j'ai l'alibi des 8 autres oenophiles ...

Les vins sont carafés au moment du service, beaux verres, bonne T°.
On n'évite pas le piège du vin qui mérite 2 heures d'aération, d'être repris sur 1h ou 2.
Certains potentiels restent difficiles à  estimer formellement.

On regoûtere le mois prochain au club, les rioja haut de gamme et je soignerai la conclusion, quelle qu'elle soit !

"Je ne sais pas conclure ..." :

je veux dire sur la qualité de la cuvée !

J'ai entendu beaucoup de bien des vins tasmaniens (un ami originaire m'a promis de belles bouteilles lors de notre prochaine rencontre) et votre CR ne fait qu'atiser mon interet.
Connaissez-vous les cuvees de renom ? Je sais que certains suisses ont exile avec succes, mais a part ca (jjj)

Le domaine A produit aussi un pinot noir intéressant, paraît-il ...