-En blanc: Chablis grand cru 1993 "les Clos" de Vincent Dauvissat, aux arômes et au corps dignes d'un grand Meursault, mais à  la minéralité si chablisienne

-En rouge: Gevrey Chambertin 1er cru 1997 de Dugat-Py, éclatant de fruité (CR en attente...)

-Champagne: Cuvée VV 1995 dom. Moncuit, d'une finesse transcendante

-Liquoreux: quarts de chaume 1997 F. Poirel, bien connu semble-t-il des LPViens ....

Intéressant, le débat ci-dessus sur les buveurs d'étiquette! Nous sommes certainement tous attirés par les grands noms, les grands millésimes (Montpivoine 3002(bbb)?) et quand le plaisir est au rendez-vous, à  la hauteur de l'attente, pourquoi se priver d'en parler?
Par contre, le bonheur peut aussi jaillir de bouteilles moins prestigieuses et inversement, de belles étiquettes peuvent s'avérer décevantes... OK, tout ça est très banal, mais il me semble qu'on n'évoque pas assez, sur ce forum, les fluctuations de la perception d'un même dégustateur, selon son état du moment. Je veux dire par là  que quand on est déçu, on peut se demander si c'est la qualité intrinsèque de la bouteille qui est en cause , ou nous même...

Ainsi, j'ai retenu pour ce hit parade du 1er semestre 2004 un chablis gd cru, plutôt que le Corton Charlemagne 1992 de Bonneau du Martray, pourtant unanimement encensé: je ne doute pas de ses qualités mais je crois tout simplement que je suis passé à  côté! Peut-être que mon goût n'était pas assez préparé à  ce vin, alors que je connais les Chablis depuis longtemps, peut-être fallait-il le carafer, peut-être ... que je n'aime pas le Corton Charlemagne! Ca ne m'empèchera pas d'y regoûter avec une curiosité exacerbée !

Cordialement,

Passetoutgrain

P.S. : en 2003: Meursault Clos des Perrières 1998 (monopole Dom. Albert Grivault), Haut-Brion 1993