Château Hosanna 1999 (23/4/2003)

La robe est rubis pourpre;
le nez d'une grande intensité est complexe, il livre de la cerise, de la prune, du chêne et d'autres parfums raffinés et enivrants;
la bouche est charnue, ample et généreusement parfumée;
les tanins sont soyeux et nobles;
la longueur est excellente.
C'est un vin concentré, riche, mûr et généreux mais soigné.
Il n'est pas massif ni surextrait. Il me semble que l'on a respecté le millésime et la nature de ce vin. Quel équilibre et quelle fraîcheur pour 13,5° !
Il s'agit d'un magnifique Pomerol. Quelle distinction !
C'est le meilleur 1999 dégusté à  ce jour. Il est déjà  très agréable à  boire et il tiendra environ douze à  quinze ans, peut-être davantage.
Il sera parfait dans trois ou quatre ans. à€ suivre … !

a ce prix la ... il a interet a etre delicieux

belle description David

s'agit-il d'un nouveau Pomerol? ou d'une renaissance?
qui en est l'initiateur?

merci d'avance

Cette propriété était auparavant connue sous le nom de Cetran-Giraud: elle a été rebaptisée Hasanna à  compter du millésime 1999.

je ne sais pas si l'on peut parler de renaissance mais plutôt d'un nouveau nom de baptême ... c'est l'ex chateau Certan-Giraud (une propriété situé sur le plateau de pomerol ) racheté par la famille Moueix dans les années 1998-1999 . Parker a lui aussi beucoup apprécié les 99 et 00 ( noté respectivement 90 et 93-95 ) alors qu'avant 99 les notes etaient en moyenne de 85/100 .
Concernant les prix j'ai les prix d'une fav leclerc de nov dernier prés de chez moi : hosanna 99 -->90,70 euros ; 2000 --> 95 euros ... comme dit nicol
" a ce prix là  ..."
cordialement
damien

Claudius,

Je n'ai rien à  ajouter aux commentaires faits par Ivo et Damien. Sauf qu'un second vin, le château Certan-Marzelle, est également produit.

Salut

David

Voici un avis qui n'engage que moi:

Quand j'ai appris que les Ets J.P. Moueix rachetaient ce domaine, puis changeaient le nom du vin, j'ai pensé que c'était une bonne chose.

Ce terroir ne me semblait pas donner le maximum sous ses anciens propriétaires...

Issu du fief de Certan, Certan-Marzelle a changé de nom en 1956, quand il a été acheté par la famille Giraud.
Certan-Giraud était né.

Propriétaires de vignobles à  St. Emilion, les Giraud vinifiaient leur pomerol dans le plus connu de leurs crus de cette appellation, Ch. Corbin (G.C.C.), d'après B. Ginestet.

Ils ont longtemps continué à  vendre 1/3 de la production à  Cruse, qui gardait, pour la vente, le vieux nom de Certan-Marzelle.

J'ai bu les vins de ce domaine dans la majorité des millésimes compris entre 79 et 88, on le trouvait facilement dans le nord.
Mais je n'ai jamais eu envie de l'avoir en cave.
Il me laisse l'impression d'un vin facile à  aborder, vite prêt à  boire...
Mais qui supportait mal d'être comparé à  certains illustres voisins, dont les domaines de J.P. Moueix.

Je n'ai pas bu les millésimes Moueix, mais j'espère que, suite à  ce rachat, la compétition entre Vieux Château Certan, Certan de May et lui va être plus ouverte.

Je vais introduire l'ancien nom dans le titre pour avoir une rubrique verticale.

Cordialement,
Thierry

Hosanna 1999

petite erreur, je n'ai pas posté ds le bon topic...je répare donc l'erreur

Dégusté hier soir conjointement à Trotanoy 2001
carafé 3 heures
la robe est rouge grenat, translucide avec de légers reflets cuivrés sur les bords du disque
nous avons ici un nez d'une superbe douceur, presque crémeux, qui libère de superbes aromes de sous bois, de fruits noirs bien murs et de champignon en foret...tout ceci semble parfaitement en place et déjà à son apogée (merci les petits millésimes)

en bouche, nous avons à mon sens un vin à pleine maturité, qui libère des aromes déjà bien évolués, truffe, sous bois, du fruit également...c'est là encore très rond et délicieusement sensuel, charnel...belle finale qui laisse toutefois une petite impression de sécheresse, même si les tanins sont déjà parfaitement enrobés...le vin est plus fin, subtil et délicat que Trotanoy 2001, plus féminin somme toute, mais quel régal également! c'est si délicat et aérien qu'on n'y résiste pas...nous sommes là encore à 1000 lieues des modes actuelles, et qu'est-ce que c'est bon... ceci est d'ailleurs peut etre du au fait qu'il semble beaucoup plus évolué que ce dernier...
quel régal, miam smiling smiley la bouteille n'a d'ailleurs, comme trotanoy, pas fait long feu et a parfaitement accompagné les cailles aux raisins..

apres ces deux bouteilles presque magiques, on n'a qu'une idée en tête: à quand la prochaine!

Hosanna 2005
Très beau vin goûté à côté de splendeurs (Trotanoy 2005, Petrus 2005), très expansif, débridé.

Si quelqu'un a testé le Certan-Giraud 1998, je serais ravi d'en savoir un peu plus.

Je sais qu'il s'agira bientôt d'une bouteille "collector" car nous sommes en présence du dernier millésime de la propriété devenu le trop cher et "Parkerisé" château Hosanna.

1998 est l'année de la reprise de la propriété par la famille Moueix, et je ne trouve pas grand chose à lire sur cette bouteille. Je ne sais quand l'ouvrir mais je penses bientôt.

Je sais que la propriété était quelque peu sur le déclin depuis une dizaine d'année, mais si j'en crois mon caviste, ce 98 est étonnant, une très belle réussite. De plus n'étant pas forcément un grand fan de Parker, j'espère y trouver un vin souple et équilibré avec un merlot expressif comme savent le faire les grands Pomerol.

En tout cas la bouteille me faisait de l'oeil au moment de l'achat... Et lorsque j'ai envie de quelque chose en aveugle, souvent mon intuition est récompensé...alors si quelqu'un peu me confirmer ou non la qualité de mon achat, sinon j'y reviendrai après dégustation.

Cordialement,

Jean-Aubert

1998 : Premier millésime de Jean-Pierre Moueix.

J'en ai enfin ouvert une bouteille Samedi soir.

Je ne ferais que des éloges à l'égard de ce vin : "Grande Classe, un vin de pur plaisir"

Servi avec une recette de ma composition s'appuyant sur des épaules d'agneau de lait que je confit dans des terrines avec une marinade classique(huile d'olive, carottes et cognac) que j'agrémente avec quelques épices (cumin, safran etc.).

Le vin carafé 2 heures avant le service a fait l'unanimité et a été plus qu'aprécié.
A noter que le vin a certainement été filtré car il n'y a pratiquement pas de dépôt en fond de bouteille.

Robe pourpre, nez intense de fruits noirs, et de toast grillés, l'élevage est encore légèrement décelable quelque minutes après le carafage(le caractère vanillé se mariant bien avec les fruits noirs et le toast cela reste très agréable au premier nez)

Le nez au bout de 2 heures a évolué vers le fruits noirs (raisin bien mûrs et confituré). C'est magnifique, au service on s'ennivre des effluves produit par le contenu de la carafe.
En bouche le vin est superbement équilibré, les tanins sont tellements fins que le breuvage glisse tout en douceur dans le gosier. Un vrai régal pour les papilles.
La longueur est très belle et laisse un magnifique souvenir.
Dans 5 à 10 ans il sera je penses à son top et ce pour encore de nombreuses années.
Je remarque une fois de plus que 1998 a bien réussit aux Pomerols que j'ai pu déguster.

Pour 40 Euros et quelques, en ce moment, c'est une affaire car depuis le changement de nom, je n'en achèterais plus, le niveau de prix ne me le permettant pas.

Cordialement,

Jean-Aubert

c'est pas 99 le premier???

JU

Jean-Aubert,

Avez-vous bu Certan-Giraud 1998 ou bien Hosanna 1998 ? J'ai un peu de mal à m'y retrouver...

je confirme : certan giraud 98 et hosanna 99
mais je crois que pour la première année les moueix n'ont pas eu toute la maitrise du millésime et ont tout simplement gardé le nom pour la dernière fois en 98....

Après avoir testé l'excellent millésime 98, je me suis laissé tenté par 96 qui pourtant a été pas mal décrié par certain ce qui à priori n'augurait rien de bon.

Et pourtant...

Belle robe pourpre épaisse
Nez où se mêlent fraise des bois, cerise, vanille assez discrète(pour l'élevage) et enfin pruneau.
En bouche il est gouleyant et généreux, belle tenue en bouche, il est très équilibré.
Seul petit bémol : la finale qui est très belle mais un peu courte.

Ce manque de longueur le place en dessous du 98 mais la bouteille testée était excellente tout de même, et nous sommes bien en présence d'un grand vin bien en place. A boire tout de même dans les 5 ans.

Cordialement,

Jean-Aubert

Certan Giraud 1998

j'attendais beaucoup de ce vin, car le Certan Marzelle de la même année était phantastique.
La robe montrait une légère évolution, le nez était sublime, sur le cuir, mais en bouche ça ne répondait pas vraiment à l'attente.
Mauvaise phase, mauvaise bouteille ?
Bizzare en tout cas, car comme je l'ai dit le Certan Marzelle était parfait, peut être parce que ce dernier est pur merlot dans un millésime idéal pour le merlot.

CERTAN GIRAUD 1994

Bu ce soir sur un pot au feu au boeuf

Robe brillante pas extrêmement dense tirant sur l'orangé.
Nez simple avec des notes de cuir et de sous bois.L'acidité volatile bien perceptible à l'ouverture diminue puis disparait avec l'aération.
En bouche le vin est doux et agréable avec des notes fruitées,de l'olive,.
La matière n'est pas très imposante,mais c'est c'est tout de même bon et facile à boire.
Un bon vin à maturité mais à boire sans trop tarder.

Château Certan-Giraud, Pomerol 1961

Une autre robe sombre pour un vin tout différent. Des aromes de fruits macérés et une note qui me rappelle le vieux bois ciré. De l'armoire normande, il n’a que l’odeur mais pas le coffre et malgré une longueur fine et encore un certain punch sur des saveurs de raisin de Corinthe, il manque de classe et de matière pour faire jeu égal avec le St Emilion. Il me tardait de goûter ce voisin de Petrus dans un vieux millésime mais, s’il se montre encore aimable, Certan-Giraud (rebaptise Hosanna depuis 1999) est aujourd’hui sur le déclin.

HKG

Le style de ce château ayant changé du tout au tout, je ne serai pas surpris que 61 soit le dernier millésime à disposer de ce potentiel de garde.

J'ai le dernier millésime: 1998.
Je vais miser sur le fait que c'est une année merlot !!

What do you mean, dear Franck ?

Que plutôt que me fier à la renommée, je vais miser sur le millésime propice aux merlot.

Certan-Giraud 82 est aussi un très grand vin. Les 6 bouteilles que j'ai bues étaient toutes excellentes, la dernière étant la meilleure

Claude

Hosanna Pomerol 2004

Avec ce vin, on touche aux caricatures des mauvais rapports qualité prix du bordelais. Un millésime faible, un vin prestigieux d'une appellation qui ne l'est pas moins et au final pas de plaisir. L'apogée (si elle a existé) est loin derrière, pas de longueur en bouche, les tanins sont relativement fins mais comme les saveurs sont quasi inexistantes, c'est une grande déception. Quand je pense que le 2011 se vend à environ 100€...
Médiocre -

Vendredi soir servit sur un filet de biche façon tournedos Château Certan Giraud 1970

Un vin qui était attendu.
La robe est évoluée rubis, disque aux reflets orangés.
Le nez est subtil, délicat, truffe légèrement, cassis, clafoutis et cèdre.
La bouche est délicate, soyeuse, fait preuve tout au long du repas de beaucoup de fraicheur et de rondeur, belle trame acide en finale qui pourrait faire penser que ce vin en a sous le pied.
La longueur est digne d'un très grand pomerol. Ce vin n'a pas grand chose à envier après 45 ans aux plus grands de l'appellation, une fois de plus je me fais la réfelexion sur la qualité incroyable des merlots de ce domaine.

Bémol, le lendemain soir, la finesse et délicatesse du vin qui transparaissait, a laissé place à une certaine amertume dominé par le sous-bois et un côté carton humide très désagréable. Le vin n'aura pas tenu 12 heures alors que l'autre grand bordeaux de la soirée, un Brane Cantenac 1971, qui lui paraissait plus évolué au premier abord, s'est avéré au contraire d'un niveau absolument exceptionnel après une journée prenant le contre-pied de ce que certains pensaient la veille.

Ma note : 17/20- (remarquable sans être exceptionnel, l'habit ne fait pas le moine)

Jean-Aubert

bu récemment
Hosanna 2004
nez frais et aromatique, bouche soyeuse, assez long, très jolie bouteille.
Didier

le 2006, bu le 1er janvier a lui également un nez intense, une bouche a nouveau soyeuse au fruit éclatant, je me régale de ce vin.
Didier

Bouteille ouverte le matin pour une soirée dégustation le soir.

Petite déception sur ce vin dont j’attendais peut être beaucoup trop. A ce stade je le juge encore jeune et limite en fermeture.

Pour un merlot majoritaire (80-20 normalement), le nez est flatteur mais la bouche est dominée par le carbernet sauvignon, ce qui me dérange car j’attendais la rondeur du merlot.
Le touché de bouche est par contre très vin, on voit la matière qui est noble.

A ce stage d’évolution, peu de plaisir en l’état, à revoir d’ici 10 ans.

Clément

Château Certan-Giraud 1996 Pomerol
Bouteille ouverte trois heures avant le repas. Bouteille achetée à l'époque par mon père en FAV et conservée jusque là en cave. Bue sur un excellent chapon.
Voici un petit CR de mémoire
Robe: couleur sang épais mais la texture du vin n'est, elle, pas épaisse (Enfin, j'me comprends!). Peu de signes d'évolution. Cette robe est magnifique
Nez: pas très expressif au premier nez.
Bouche: Elle est suave et droite en même temps. Une douceur canalisée sur une belle longueur. Les tanins sont complétement fondus. C'est très agréable et cela se marie parfaitement avec le chapon et les chanterelles.
Bien entendu, c'était une découverte pour moi. J'ai été conquis. Comme toute la tablée. D'ailleurs, on a fini la bouteille

Château Hosanna - Pomerol - 2009

Anecdote : C'est un des seuls vins rouge de Bordeaux que ma mère apprécie (les goûts de luxe  ).
N'empêche, c'est tellement équilibré et fluide, les tannins sont fondus : en général, ça met l'assemblée d'accord.
Le sous bois, les champis... on en redemande !
18/20