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Château Guillot 1997

Après avoir été séduit par une bouteille du même, millésime 2001, j'entame un petit lot en millésime 1997.
Pour une seconde bouteille, le bouchon long comme précédemment n'est marqué que sur deux centimètres, mais part en carotte de perforation du tire-bouchon. Le bi-lame à la rescousse débouche la bouteille proprement.
Le vin est immédiatement épaulé et se révèle bien ouvert au nez, bu après une seule heure d'aération je le trouve plus communicatif qu'une précédente bouteille du même millésime 97 ouverte du matin pour le soir. Tel quel un fruit gourmand (et volatile rapporté au souvenir en retrait laissé par sa sœur) en ouverture d'une structure polie de vin plus évolué à l'œil qu'en bouche. Une densité toute en souplesse qui maîtrise bien l'acidité initiale du fruit. La robe est brique foncée avec un disque orangé, un banc de sable noir bien collé à l'épaule du flacon.
Le corps du vin arrose efficacement le dîner fait d'un poulet grillé échalotes pommes de terre champignons de paris, avec l'accord du chocolat café en opéra pour finir. Longueur et complexité limitées mais puissance aromatique certaine et louable pour un merlot qui tient bien deux decades au compteur. Bravo Luquot, loué soit Pomerol.

Au repas de midi le lendemain, le vin prend encore plus d'ampleur avec un fruit évolué bien en place. Aération longue pertinente donc.

De ce même millésime 1997, une bouteille bue sur deux jours 28-30/09/2017 (rôti de porc aux pruneaux). Bon vin, fruits noirs tout en suavité. Le merlot à pleine maturité.