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Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

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Catherine et les garçons, comme larrons en Loire. :)o

Retour en Loire, coté chenin, autour de quelques "bijoux" de l’Anjou, Saumur, Vouvray...avec des accords tip top concoctés par le Boys Band dont nous attendons les comptes-rendus avec impatience. ;)

A très vite.

Daniel

1 Vouvray pétillant brut 2007. Domaine Huet.
huitre normande, duo de crevette/pamplemousse.

2 Saumur. Château Yvonne 2002.
feuille d’endive crue, anguille fumée mêlée à des morceaux de pommes crues avec un poil de gingembre râpé, filet de citron et aneth.

3 Vouvray. Clos Baudoin 2002. François Chidaine.
rillons au Vouvray, rillettes à l’ancienne (Hardouin) et andouille (Bernier)

4 Anjou “Les Nourrissons” vignes centenaires 2003. Stéphane Bernaudeau.
raviole de cèleri-rave et d’oseille façon Passard.

5 Anjou Les Fouchardes 1996. Mark Angeli.
coquilles St-jacques à la crème et aux champignons, poêlées et flambées au Pineau des Charentes.

6 Saumur Champigny les Rogelins 2003. René Noel Legrand.
7 Anjou Côte de la Houssaye 2000 Domaine Ogereau.
8 Saumur Champigny. Poyeux 2002.Clos Rougeard.

entrecôte de bœuf cuite à basse température, purée Robuchon, carottes al dente

9 Vouvray Clos du Bourg demi sec 1996. Domaine Huet.
10 Vouvray demi-sec 1988 Clos Naudin.

les fromages selon St Oliv

11 Bonnezeaux vendangé grains par grains. 2007. Domaine des Petits Quarts.
12 Coteaux du layon Les Blanderies 96 Domaine de la Sansonnière. Mark Angéli

tarte Tatin façon Conticini
08 Fév 2014 19:07 #1

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ça commence à quelle heure? j'arrive X(

Didier
08 Fév 2014 19:40 #2

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Réponse de daniel popp sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

allez, je donne l'exemple sur les blancs secs !

1 Vouvray pétillant brut 2007. Domaine Huet.
huitre normande, duo de crevette/pamplemousse.

Le lendemain de la dégustation, ce pétillant à la bulle fine, la veille, ne pétille plus beaucoup, mais cela permet de vérifier que derrière l’effervescence , il y’a du vin.
Au nez, une belle empreinte de fleurs blanches (acacia) et d’agrumes (pamplemousse, citron), tirant vers le miel et la pate de coing, à la fois ample et précise, sans aucune mollesse, résolument typée chenin bien mûr.
La bouche franche, équilibrée, au toucher sapide, est animée d’une belle tension. La bulle aujourd’hui plus frémissante qu’émoustillante, exulte, tendue par une fine acidité et bordée d’amers qui la confortent, comme deux mouvements qui s’épousent harmonieusement, dont on ne sait plus lequel anime l’autre.
Bel accord à la simplicité évidente avec la chair iodée de l’huitre et l’alliance crevette pamplemousse faisant écho à la tension gourmande du vin.

2 Saumur. Château Yvonne 2002.
feuille d’endive crue, anguille fumée mêlée à des morceaux de pommes crues avec un poil de gingembre râpé, filet de citron et aneth.

Beaucoup de fraicheur au nez caressé par le tilleul, la menthe verte, l’acidité de la pomme Granny Smith et du citron, la prégnance du coing posé comme un voile ; un paysage aromatique à la fois ample et subtil, dessiné au trait fin par le crayon d’acidité ciselant les arômes en un grain délicat, subtilement miellé...qui mine de rien, semble s’élargir au delà des limites de vos narines !
En bouche, le fil acide conduit le bal, s’acoquinant joyeusement avec le gras et le fumé de l’anguille, l’amertume de l’endive crue, le peps de la pomme verte et du citron, la puissance du gingembre, la présence de l’aneth, dont chacun ou mêlés, donnent un surcroit de générosité et de longueur, à la texture résolument aimable et gouteuse.

3 Vouvray. Clos Baudoin 2002. François Chidaine.
rillons au Vouvray, rillettes à l’ancienne (Hardouin) et andouille (Bernier)

Premier millésime (2002...veillé par les fées), vinifié par Chidaine qui venait de prendre en location, le Clos de la famille Poniatowski, semble t’il un peu en déshérence, qu’il a acheté en 2006.
Au nez, un fruit superbe par sa finesse, l’impression d’harmonie, le coté enjoué qu’il dégage, rendant du coup un peu monocorde, l’acidité (pourtant fort belle) structurant le vin précédent. Je n’aime pas beaucoup les hiérarchies, mais si il y’avait une comparaison à faire, elle se mesurerait en terme de surcroit de précision, de délicatesse, de complexité, d’émotion au final, liée pour moi à un sentiment d’unité assez touchant [size=x-small]mais le Vouvray, dans ses plus belles[/size] [size=x-small]expressions, ne dispose t’il pas d’un petit supplément d’âme par rapports à ses voisins ???[/size] ;) Un fruit très mûr (un peu trop pour Philippe..) dont le côté légèrement surmuri, imbibé d’épices (gingembre), de senteurs florales et de miels délicats, dégage un charme fou dont je comprend qu’il puisse manquer un peu de vivacité pour certains...
En bouche, aucune mollesse pourtant sur ce qui pouvait paraitre un peu généreux au nez. La tension veille au grain, accueille comme larrons en Loire, andouille, rillettes et rillons dont le gras savoureux surfe sur la chair fruitée faite houle à l’écume citronnée qui allonge loin, longtemps, ses saveurs de fruits blancs légèrement truffées, épicées à souhait. Un vin délicieux conduisant la charcuterie de Hardouin et Bernier au sommet.

4 Anjou “Les Nourrissons” vignes centenaires 2003. Stéphane Bernaudeau.
raviole de cèleri-rave et d’oseille façon Passard.

Le nez semble vous prendre dans ses bras tant il vous fait sentir sa présence chaleureuse (dans tous les sens du terme, nous le verrons plus tard), légèrement exubérante par son fruit mûr et tant d’autres arômes gorgés de soleil. Sa puissance un peu entêtante révèle une richesse, une complexité peu commune ; tout est un peu excessif sans que rien ne déborde ! Le parfum suave de l’acacia, la fraicheur de la verveine, la puissance du poivre et du curry, la prégnance du cèleri, la caresse du miel, créent l’écrin parfait pour la recette d’Alain Passard, aussi inattendue que ce nez singulier, vraiment hors du commun.
La bouche est généreuse, pleine, avec un fruit tout en expansion, étonnamment poivré ; sa fine acidité, presque acidulée sauve les amers donnant du corps à ses flancs, d’une “chaleur” que l’on finit par sentir sur la persistance, au fond du ventre et de la gorge. Ce vin se “mange” autant qu’il se boit ! La raviole au cèleri rave et à l’oseille a un effet rédempteur sur ce coté un peu “chaud”, tant la prégnance de l’alliance de leur gout savoureux, semble faire décoller le vin voué à la gastronomie.
En le regoutant aujourd’hui en dégustation pure, il est clair que les 14,5° se font un peu trop sentir...jusqu’au moment où il ne reste en bouche, qu’un nuage émouvant d’essence de cèleri témoignant que derrière l’effet millésime, Bernaudeau a sorti un sacré vin !

5 Anjou Les Fouchardes 1996. Mark Angeli.
coquilles St-jacques à la crème et aux champignons, poêlées et flambées au Pineau des Charentes.

Au nez, une combinaison attachante et complexe d’aromes de poire et de pomme bien mure, comme pénétrés d’épices (poivre, curry, vanille), de senteurs florales (fleurs blanches), et d’un coté un peu pâtissier (miel), voire lacté (crème fraiche) : un “tapis d’orient” de parfums, de senteurs dont la “couleur” un peu tertiaire, suggère à certains un “charme fou” et à d’autres “un coté légèrement oxydatif, un peu fatigué et fatiguant”. Une vraie singularité dont la richesse est dédiée à la gastronomie. En bouche, la chair dense, nourrie de saveurs complexes, non dénuées de tension, joue à mêler ses épices acidulées, à l’iode de la Saint Jacques qui la stimule, à la crème et au gout de champignons qui l’affole, au Pineau des Charente qui lui fait chanter “Biche, oh ma biche”(:P) “ Un accord absolument parfait “ s’exclamait un LPVien qui nous a inspiré l’alliance (dont je n’arrive pas à retrouver la trace pour le remercier) qui s’est confirmé ce soir là.
S’il est vraiment passionnant de constater l’identité réelle sur ces deux vins, du disciple et de son maitre, j’avoue que je ne boirais pas tous les jours de ce type de vin à haute personnalité, mais un peu “nourrissant’' à mon goût. Mais cet avis ne vaut que sur les vins dégustés, ayant peu d’expérience des vins de ces vignerons cultes pour certains, dans notre groupe. :P
08 Fév 2014 19:43 #3

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Merci pour ce C.R très complet.
J'attend la suite l'eau à la bouche... Heu non la coupe aux lèvres (:P)

Cordialement
Gaëtan
08 Fév 2014 20:33 #4

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Réponse de Jean-Bernard sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

Curieux de lire vos commentaire sur le Foreau 1988, un vin de grande gastronomie quand on l'a bu dans le Forez. Je pense qu'il aurait bien fait sur vos Saint-Jacques d'ailleurs, s'il s'est aussi bien goûté.

JB
09 Fév 2014 10:02 #5

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Réponse de unefemmedesvins sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

T'as vu, Daniel, tu as initié la discussion hier, et je rédige mon CR le lendemain, elle est pas belle, la vie ? ;)

Bon, désolée, je n'arrive toujours pas à publier les photos selon le didacticiel d'Oliv, donc si vous voulez en voir plus, allez lire mon blog. Ce n'est pas de l'auto-promotion, c'est la dure réalité 2.0 !
Voici mes impressions de la soirée :

Vouvray pétillant brut 2007- Domaine Huet : un Vouvray tout en tension, minéralité, iode, avec des beaux amers, il est très bon, l'accord avec l'huître et le pamplemousse fonctionne très bien.

Saumur Château Yvonne 2002 : un nez de céleri et de champignon. La bouche d'une belle acidité offre des notes d'anis, de citron vert, avec une finale sur le gingembre. En s'aérant, le vin prend des notes caramélisées.

Vouvray Clos Baudoin 2002 - François Chidaine : le nez est très mûr, miellé, sur des notes d'orange confite. La bouche offre une belle matière, avec une finale sur l'amande amère très marquée.

Anjou “Les Nourrissons” 2003 - Stéphane Bernaudeau : hum, le nez de ce vin ! Et en bouche tout se bouscule : le poivre blanc, le céleri, la truffe blanche, le gingembre. C'est d'une complexité folle et c'est bon !

Anjou Les Fouchardes 1996 - Mark Angeli : un nez de poire tapée et de pomme compotée, en bouche c'est riche, enveloppant, crémeux, assez déroutant. Je n'arrive pas trop à dire si j'aime ou si je suis passée à côté. L'accord avec le plat est superbe, il a été suggéré par un dégustateur sur LPV, c'était top ! Au fait, on aimerait connaître son nom, qu'il parle ou se taise à jamais !

Saumur Champigny les Rogelins 2003 - René Noël Legrand : sanguin, à la fois floral et épicé, sur le cassis et le poivre noir.
Anjou Villages Côte de la Houssaye 2000 - Domaine Ogereau : nez pas très net de carton, sur une bouche de poivron vert. Bouchonné ? Que nenni, nous évoquons le cabernet pas très franc, mais c'est un 100 % cabernet sauvignon, c'est même la cuvée haut de gamme du domaine, réalisée uniquement dans les millésimes où le cépage a bien mûri.
Saumur Champigny Les Poyeux 2002 - Clos Rougeard : léger boisé, de la dentelle disent mes voisins, une matière très soyeuse, c'est vraiment un beau vin.

Vouvray Clos du Bourg demi sec 1996 - Domaine Huet : presque un nez de liquoreux, exhubérant au possible, très porté sur la mangue. C'est très bon, ce n'est pas le problème, mais c'est trop exotique sur les fromages à mon goût.
Vouvray demi sec 1988 - Domaine du Clos Naudin : d'une jeunesse folle, très droit et pur, les sucres sont perceptibles mais pas envahissants, j'aime beaucoup.

Bonnezeaux 2007 - Domaine des Petits Quarts : nez d'orange confite. Bouche trop lourde à mon goût, pas assez tendue. J'ai connu des Bonnezeaux avec davantage de fraîcheur. Mais j'attends avec impatience les impressions post-dîner de Daniel.
Coteaux du Layon Les Blanderies 1996 - Domaine de la Sansonnière : un nez de folie sur la mangue rôtie, le litchi très mûr. La bouche tient les promesses du nez, mais là aussi, il y a trop de sucre pour mon palais, bien que ce soit délicieux.

Merci à tous pour cette superbe soirée !
Catherine
unefemmedesvins.type...

Catherine
Une femme, des vins
09 Fév 2014 17:22 #6

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Réponse de daniel popp sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

Oliv, toi que le pope vient de canoniser, tu voudrais pas à apprendre à Catherine à utiliser le didacti ciel de l'ange Oliv, c'est tellement mieux avec les photos ! Elle raconte et montre plus de choses sur nos soirées sur son Forum que sur aile pv !!! B). Ah les photos agrandies, miam ! (tu)

Ah Catherina, miraculo, miraculo, totale rédemption assez inattendue du Côte de la Houssaye !! Cartonné 8-) bouchonné ? :S non béatifié ! ::o Je prépare la procession...

Daniel
09 Fév 2014 18:51 #7

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Du fait que les photos soient sur son blog facilite encore les choses : il suffit qu'elle copie/colle les adresses URL sans avoir à passer par la case Imageshack ;)

Eric
Mon blog
09 Fév 2014 19:02 #8

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Encore une super soirée. En plus d'apprendre et découvrir sur le vin, il en est de même en cuisine. Grâce à notre expert saucier- cuisson basse température qu'est Benjamin.
Bon pour la tarte tatin façon Conticini par contre je passe mon tour et félicite encore Dominique pour sa réalisation.
La mienne testée cette semaine est loin, treeees loin du résultat que nous avons eu lors de cette soirée.
09 Fév 2014 19:04 #9

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Réponse de daniel popp sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

la vérité fort sympathique, tant chacun participe de bon coeur et avec talent, est que les impétrent(e)s arrivent vers 20h, 20h 30, avec chacun sa recette à réaliser le plus souvent chez nous.C'était assez jubilatoire, l'autre soir, de vous voir réunis dans la cuisine que vous connaissez comme votre poche ou presque, qui coupant pommes, anguille et endives, qui enfournant l'entrecôte, l'oeil scotché au thermomètre, qui dressant les assiettes de charcut', qui s'embarquant dans le projet dingo de réaliser la recette de Passard en direct, qui préparant ses Saint Jacques etc, et çà tourne ... vous me bluffez les amis ! (tu)

Mais si, çà nous arrive de boire !!!

la preuve :

6 Saumur Champigny les Rogelins 2003. René Noel Legrand.
entrecôte de bœuf cuite à basse température, purée Robuchon, carottes al dente

Nez franc, résolument aimable, plus complexe qu’il n’y parait à première vue, tant la framboise, le cassis, le poivron rouge (discret), la violette qui vous accueillent, se complètent de notes empyreumatiques et épicées qui lui donnent ce cachet noblement rustique et gourmand, que j’aime tant dans les vins de Mr Legrand dont je garde un souvenir ému des VV 89, entre autres. Seul le coté très légèrement confit du grain aromatique puissant, pénétré d’une vraie profondeur, témoignerait du millésime, mais rien de chaud, rien de lourd, juste un poil plus confituré qu’ à l’ordinaire.
En bouche, la texture au grain fin, pénétré de fraicheur, témoigne à nouveau de la maitrise du millésime. L’harmonie et le parfait équilibre des saveurs donne à son coté canaille, une folle élégance résolument terrienne. Sa persistance mi fleur, mi gelée de cassis, vraiment émouvante, témoigne de la rencontre au sommet avec l’entrecôte cuite à point, à basse température.

7 Anjou Côte de la Houssaye 2000 Domaine Ogereau.
id

J’aime ce vin sur ce millésime, dont les quatre premières bouteilles dégustées, m’ont vraiment régalé au fil des ans, comme une des plus belles cuvées d’Anjou que j’ai pu gouter. Pur cabernet sauvignon, cela me semblait intéressant de le placer à l’aveugle entre le Rogelins et le Poyeux. Autrement dit, deux cuvées fétiches pour les amoureux des rouges de Loire à prix...angéliques (dont un Anjou, ce mal aimé, souvent, pour ceux qui aiment les hiérarchies) et une "star" à prix moins tendre, pour voir...
Carton, bouchon ? Il est sûr que le soir de la dégust’, le vin carafé 1 heure paraissait avoir un défaut. Pas du genre qui vous fait mettre le contenu de la bouteille dans l’évier, mais qui vous transforme inutilement en avocat d’un vin zarbi qui ne ressemble pas vraiment à votre champion ! Du coup, il me reste la moitié de la bouteille pour tenter d’y voir clair, loin des lazzi de Catherine et les garçis !!
“C’est très bon !”, lance Dominique, ma douce, pas avare de piques cinglantes sur les vins bouchonnés ou qui sentent le poulailler ou l’écurie. La vérité sortie d’une bouche innocente...;)
Force m’est de constater que mon nez s’emplit de fruits noirs, mêlés à des arômes de sous-bois, de champignons ; le tout légèrement fumé, avec une pointe animale, dégage une harmonie et un charme indéniables, prenant l’allure d’une caresse florale, un peu capiteuse, à l’allure d’encens. Réduction intempestive ? Incapable de dire pourquoi le vin se goutait aussi mal l’autre soir, là, je retrouve mes marques et mon champion !
En bouche, une texture charnue, épicée, bordée de tannins gourmands (mieux encore machus !) dont la langue à jamais repue, extrait les saveurs, transforme le fruit en fleur comme poussée sur un bois d’encens[size=x-small].La figure poétique évoque un gout particulier sur la persistance, comme une essence de bois, de fruit et de fleur mêles... qui ne serait pas boisée.[/size]
Les amis, il me reste une bouteille pour vous convaincre dans dix ans que ce Cote de la Houssaye 2000 est vraiment un très bon de vin de Loire, au charme singulier.

8 Saumur Champigny Poyeux 2002. Clos Rougeard.
id

Le nez étonnant de finesse, décline une douce combinaison de cassis, de framboise surtout ; le grain d’une subtilité délicate, vous donne l’impression d’être invité au cœur du fruit. Peu à peu, la complexité et l’harmonie se révèlent ; des arômes de myrtille s’élèvent parmi de douces senteurs boisées. Un paysage parfait où il n’y’a rien à changer, chaque élément de la composition est à sa place. Quelque chose de féminin, de très touchant, qui me rappelle le nez de certains Bourgognes de la Côte-de-Beaune. Les mots arrivent tout seuls sur le papier : ce nez a une âme et me parle de ce qui ne se laisse ni percevoir ni penser, contenu totalement, paradoxalement, dans la moindre miette de ce que je ressens et me représente.
En bouche, même impression de finesse et d’harmonie : fin par son fil acide ténu et ultimement précis, transformant les amers en arabesque, fin par son jeu de saveurs dont l’empilement délicat, à la rigueur diamantine, relève d’une architecture inspirée, fin parce que tout simplement beau et infiniment bon. Merci Olivier.

Le vin a été carafé trois heures, à température de cave. Sa dégustation aujourd’hui est loin de ressembler à un infanticide !

Daniel
09 Fév 2014 19:57 #10

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Quelques remarques en vrac:

- Le 2002 du Ch. Yvonne est vraiment un millésime réussi.
- Bel accord entre le vin de Chidaine et la Charcuterie "top top top " pour citer un certain Philippe. Le blanc préserve les produits pour une joute acidité / gras; la maturité des raisins servant peut etre a faire le lien entre les 2.
- Beaucoup de discussions sur les vins de Bernaudeau et Angeli mais quelques points communs : notes trés variées et le mariage du tout donne de la compléxité. Des sensations "circulaires" et "chaleureuses". Des vins en tout cas "pas immédiats". Intéressant de voir à la lecture du CR de Daniel qu'un carafage prolongé n'a pas sensiblement modifié la donne.
- Je suis moins enthousiaste que Daniel concernant le Saumur Champigny les Rogelins 2003 de René Noel Legrand du fait d'une finale percue comme un poil asséchante et amere. Un vin canaille, oui.
- Les 2 vins de la soirée seront à mon gout le Poyeux 2002 du C Rougeard pour sa subtilité et le Vouvray demi sec 1988 - Domaine du Clos Naudin pour sa lisibilité.
Je mettrais bien le Bonnezeau dans le lot, tantôt lourd (régal sucré), tantôt un chouillat nerveux selon l'état des papilles. En tout cas je note que les vins natures n'ont pas eu la vie facile ce soir. Partie remise !

Merci à tous,
Cyril
10 Fév 2014 02:54 #11

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Réponse de BARRET Philippe sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

Poyeux et Bourg 2002 du Clos Rougeard sont des merveilles de délicatesse qui évoquent effectivement de beaux climats de la Côte de Beaune (Volnay)…
Pour ma part, je n'ai pas encore ouvert mes Rogelins 2003 de René-Noël Legrand (mais je suis rassuré maintenant !) mais j'ai entamé mes 2002 qui se goûtent très bien, sur une belle finesse de bouche et aromatique, avec un grain de tannins juste un peu moins raffiné que les 2002 des Frères Foucault.
Et j'ai toujours apprécié la Côte de la Houssaye dans les millésimes mûrs que j'ai eu l'occasion de goûter.
Bref, je me sens quelques complicités de goût avec Catherine et les garçons ! ;)

Philippe

Philippe
10 Fév 2014 08:03 #12

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Réponse de unefemmedesvins sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

Hello Eric, merci du conseil, c'est ce que je ferai la prochaine fois.

Catherine
Une femme, des vins

Catherine
Une femme, des vins
10 Fév 2014 09:17 #13

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Réponse de unefemmedesvins sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

Philippe, nous nous sommes rencontrés au Grand Tasting où Daniel m'a présentée comme étant la Catherine du groupe, vous pouvez maintenant mettre un visage sur un nom ! Si vous vous sentez des complicités de goût avec nous, peut-être pourriez-vous être invité à l'une de nos rencontres, mais je vous préviens (et vous l'aurez compris en lisant les CRs), il faudra cuisiner ! (:D
Amicalement,

Catherine

Catherine
Une femme, des vins
10 Fév 2014 09:21 #14

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unefemmedesvins écrivait:
> mais je vous préviens (et vous l'aurez
> compris en lisant les CRs), il faudra cuisiner !
> (:D

Alors ça ce n'est pas un problème pour Philippe! ;)

Nourrissons 2003 a été ma première rencontre avec les vins du jardinier de Cornu, j'en garde un grand souvenir :)o

Rémi
10 Fév 2014 10:16 #15

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Réponse de unefemmedesvins sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

Force m’est de constater que mon nez s’emplit de fruits noirs, mêlés à des arômes de sous-bois, de champignons ; le tout légèrement fumé, avec une pointe animale, dégage une harmonie et un charme indéniables, prenant l’allure d’une caresse florale, un peu capiteuse, à l’allure d’encens. écrit: Daniel, tu me fais amèrement regretter de ne pas avoir regoûté au vin le lendemain... Ce que tu décris avec ton lyrisme habituel correspond exactement à ce que j'aime...
Catherine


Catherine
Une femme, des vins
10 Fév 2014 10:54 #16

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Réponse de daniel popp sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

cr un peu au compte-goutte, je termine demain.

9 Vouvray Clos du Bourg demi-sec 1996. Domaine Huet.
les fromages de Barthélémy, choix inspiré des ordonnances de St Oliv.
brebis de Lozère,Mothais frais, chèvre demi sec , long du Poitou demi sec, sainte maure archi sec, bleu de Laqueuille.

Nez gourmand avec une empreinte fruitée très prégnante, entre mangue, litchi, abricot et orange confite, mêlée aux miels les plus fins, dont l’amer caressant et tendu, mettant en relief la sensualité du sucre fondu au fruit, tendrait presque vers un liquoreux. Il y’a quelque chose de lyrique (trop exubérant pour Philippe ;)) et d’inspiré dans ce nez qui me touche vraiment, une harmonie souveraine où tout est à sa place.
La bouche prolonge, précise cette impression : du premier toucher à la dernière gorgée, c’est comme si l’on traversait un paysage superbe de tranquillité, de douceur, de finesse, d’équilibre absolu. On ne se demande plus qui du fil acide et de l”amer tient les rênes, tant les deux, inséparables, dessinent de concert l’émotion qui s’incarne en bouche.
Du vin le plus sec au plus liquoreux, il y’a vraiment une patte, presque un “gout” Huet ! Philippe, j’aimerais que tu nous précises ce qui te dérange dans ce coté que je nomme lyrique. Pour moi, cela repose sur une qualité d’incarnation particulière, hautement singulière, difficile à faire passer dans les mots. Une tension sensuelle, résolument joyeuse, un peu baroque, rappelant parfois la tension de certains Jurançons ?

10 Vouvray demi-sec 1988 Clos Naudin.
id

Au nez, une essence d’abricot et de pêche mêlées, une fraicheur incroyable pour ses 25 ans d'âge, un grain d’une délicatesse et d’une finesse quasi angélique. Un nez qui monte au ciel, tant l’impression qu’il donne est verticale. Comparaison passionnante, le Huet est résolument incarné, immanent, presque exotique ; le Foreau est aérien,, transcendant, plus roman que gothique. Deux visages de l’essentiel, aucune hiérarchie possible, j’avoue résonner aux deux. Quand la pensée se tait, la complexité se révèle. Une jeunesse folle tant la fraicheur apparait comme la rosée du matin, imprégnée de mille détails porteurs de l’évidence de leur simplicité. C’est dans sa transparence si pleine, si proche, si intime, à nouveau tellement simple d’évidence, que ce vin est un monument. Que dire de plus ? Sinon que la bouche décline à nouveau merveilleusement cette alliance de jeunesse, de fraicheur, d’énergie, de transparence, un équilibre et une gestion de la tension qui n’est pas sans rappeler les amers d’anthologie de Noël Pinguet. Avec peut être une touche de précision, de finesse, de pureté minérale, je ne dirais pas en plus, mais complémentaire, témoignant au final, que Huet et Foreau sont à Vouvray, ce que deux pianistes virtuoses sont à la même œuvre musicale qu’ils interprètent et mettent en relief, chacun à leur façon.

Quelques mots sur les accords entre demi secs et fromages.

Reconnaissons qu’en fin de repas, un peu repus, nous ne sommes pas autant disponible qu’il le faudrait pour apprécier les fromages comme ils le méritent. Mais à la limite, quelques tranchettes de chaque, suffisent pour apprécier les fromages et leurs accords. Le choix des demi secs avec le fromage, s’imposait parce qu’ils étaient précédés de 5 blancs secs avec accords, 3 rouges sur le plat de résistance et suivis de 2 liquoreux, mais aussi parce que bien des domaines et références en accords (dont notre bon St Oliv) suggéraient cette alliance. Eviter les chèvres secs qui sont un vrai contre sens (le Sainte Maure de 20 ans d'âge, aurait assassiné Charles Martel à Poitiers !::o) ; chèvres demi secs sympa, mais pas transcendant ; chèvre frais, çà commence à sourire, mais c’est avec le brebis et le bleu, que l’on peut vraiment parler d’échange plus que d’alliance. Pour ma part, les deux naviguent un peu en parallèle, sans vraiment se rencontrer...et Pinguetphiles et Foreauphiles échangeaient dru, sans laisser beaucoup de place au fromage !! (:D
Ces vins méritent de beaux accords gastronomiques (bien certainement avec les St Jacques servies auparavant, mais peut être plus jouissif encore sur du sucré salé exotique, façon Thaï).
10 Fév 2014 13:59 #17

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Réponse de BARRET Philippe sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

@ la "Catherine du groupe" : bien sûr je me souviens très bien de notre rencontre au dernier Grand Tasting. Et Rémi a raison, la cuisine, ça ne me fait pas peur ! ;)

A bientôt j'espère.

Philippe

Philippe
10 Fév 2014 15:19 #18

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Réponse de Modat Philippe sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

Un peu tard pour répondre à Daniel sérieusement sur le Huet, mais je reviens demain.
Mais dès ce soir je demande une intervention vigoureuse des modérateurs. Comment laisser se transformer le site LPV en site de rencontre. Catherine et Philippe, il convient de se tenir ou alors échangé en MPX(.
Comme quoi la fatigue n'empêche pas de dire des co.......a défaut de répondre au question pertinente.

Quand tout le monde est d'accord, c'est que personne n'a beaucoup réfléchi.
Philippe Modat, vigneron en Roussillon.
10 Fév 2014 23:31 #19

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Réponse de daniel popp sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

fallait bien un teaser [size=x-small]question sérieuse néanmoins :S[/size] pour faire sortir le Modat du bois, mais où est-il passé... Philippe ?

Daniel
10 Fév 2014 23:46 #20

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Réponse de daniel popp sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

A bientôt j'espère.

Philippe


...eh, why not, mais Catherine ne t'a pas encore parlé des folles exigences du proprio, le Godart du godet, tyran des catalyseurs, bourreau des températures...et de sa matrone qui déteste les vins qui sentent le poulailler ou l'écurie, alors que chez les boys, y'en a un paquet vacciné au Calcutt. :DTu t'rends compte, le Jérémie lui a proposé d'apporter un Esquiss’98, de Julien Courtois (tu vois.. son Orbois, le Pineau d'Aunis, même Sibard traverserait Paris pour goûter çà !), tu sais ce qu'il a dit : "Bernaudeau, Angeli, çà suffit !!" Un vrai casse couille d'âne, mais enfin tu seras prévenu...The ball's in our court ! B)

Daniel
10 Fév 2014 23:57 #21

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Réponse de daniel popp sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

last but not least...

11 Bonnezeaux vendangé grains par grains 2007. Domaine des Petits Quarts.
tarte Tatin façon Conticini

Le nez s’emplit d’un soleil d’arômes passerillés à en damner un oriental, dont chaque rayon prendrait la forme d’une branche ployant sous le poids des dattes les plus onctueuses (Deglet Nour, les meilleures !), des figues les plus parfumées, des fruits secs les plus savoureux (raisins de Corinthe, abricots), animés d’une énergie et d’une fraicheur peu communes. Un vrai nectar où la portance de l’alcool fondu au fruit tendu comme il faut, prend des allures de feu doux malgré l’énorme concentration en sucre. Insolente jeunesse comme pénétrée de lumière, parée déjà de si beaux atours que l’on peut deviner ce qu’ils deviendront avec l’âge et la maturité.
En bouche, une essence de sucre et de fruit. Sa chair au gras épais, incroyablement parfumé, totalement pénétré de fraicheur, vraiment hors-normes, semble déployer son opulence sans limites, ouvrant d’indicibles profondeurs au sein de son jeu de saveurs. Un nectar à l’allure de quintessence, à boire avec retenue, à petites gorgées pour ne pas se laisser déborder par cette opulence insoumise (mais contrôlée malgré l’ Everest de sucre) que la Tarte Tatin jugule avec bonheur.
En le regoutant, je me suis régalé, même si son coté too much rappelant d’autres exercices de style à thcs [size=x-small]très haute concentration en sucre,[/size] ::o m’impressionne plus qu’il ne me touche. Autrement dit, beaucoup de plaisir sans forcément l’émotion qui le fait décoller de ses limites de plaisir.

12 Coteaux du layon Les Blanderies 1996. Domaine de la Sansonnière (Mark Angéli).
id

En comparaison du Bonnezeaux, le nez passe de l’opulence orientale au charme ligurien qui vous caresse : parfums de coing, d’abricots confits, de zestes d’une combinaison d’agrumes, par touches en demi teinte auxquelles l’âge donne une certaine douceur qui ne manque pas de profondeur. Les 11° de l’étiquette font comprendre aussi que le voyage sera plus tranquille, plus touchant pour moi, tant ce nez me berce de sa prégnance toute en nuances subtiles, finement tendues.
La bouche a un grain délicat, parfumé, de la dentelle de sucre et de fruit, tant le couple sucre acidité déclinant un joli jeu de saveurs, semble parfaitement s’épouser. La persistance se dépose, tranquille, délicieuse, comme un sillage à l’allure de sourire aux sirènes canon du Bonnezeaux qui lui font les yeux doux..
La Tarte Tatin [size=x-small]oui façon Conticini, à tomber...mais deux aprem’ pour la faire quand t'as pas le matos[/size] :X ouvre ses bras aux deux, sans aucune exclusive...

Vraiment une très belle dégustation...heu, pourquoi, on refait pas une Loire : Jasnières, Coteaux du Loir, cots and co ?

Pas assez in love de Loire ?

Même si on invite Philippe, ès ligurien?? X(

Daniel
11 Fév 2014 14:54 #22

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Réponse de unefemmedesvins sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

heu, pourquoi, on refait pas une Loire : Jasnières, Coteaux du Loir, cots and co ? écrit:


Oh non, explorons d'autres territoires ! Nous étions d'accord pour l'Italie. Si la prochaine fois c'est encore ligérien, ce sera sans moi, na !

Même si on invite Philippe, ès ligurien ?? écrit:


Même si on invite Philippe B.... Et ne sois pas manipulateur, Daniel, STP. :(

Je suis sûre que Philippe B. a de très belles bouteilles italiennes dans sa cave... ;)

Catherine
Une femme, des vins

Catherine
Une femme, des vins
11 Fév 2014 20:46 #23

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Réponse de unefemmedesvins sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

@ Philippe M. : tu n'as pas mieux que ça à écrire sur ce forum ? Jaloux, Philou ? (:P)

Catherine

Catherine
Une femme, des vins
11 Fév 2014 20:54 #24

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Réponse de daniel popp sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

Huer le Huet, Philipulus va devoir le justifier ! 8-)

Daniel
11 Fév 2014 21:13 #25

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Très belle dégustation !
Y'a toujours un certain Olivier dans votre groupe ?

Yann
12 Fév 2014 13:21 #26

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Réponse de BARRET Philippe sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

Catherine a des dons divinatoires… Philippe B a effectivement de belles bouteilles italiennes dans sa cave (enfin, il le pense…) ;)

Philippe

Philippe
12 Fév 2014 13:33 #27

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Réponse de daniel popp sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

Eh oui, Olvier Frémy olivier8092 (accompagnée souvent de la belle Rosa) que j'avais rencontré aux sessions Monoprix Goumet où on se retrouve parfois, ainsi qu'aux journées Elu Prix Plaisir, par ailleurs bloggeur passioné uneviedevins.

Daniel
12 Fév 2014 13:42 #28

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Ok, Olivier poste si peu sur LPV que je me demandais si il était toujours dans votre groupe 
En fait Rosa est la sœur de mon meilleur ami qui habite Paris et chez qui j’ai eu l’occasion de rencontrer Olivier !

Yann
12 Fév 2014 14:04 #29

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Réponse de unefemmedesvins sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

@ Philippe : appelez-moi Catherine-Irma... :)

Dites donc, ce forum est une vraie gazette, je ne sais pas si aimer le vin crée les rapprochements, mais il les favorise apparemment. Bientôt, nous sauront tout sur la rencontre Olivier / Rosa... Et on dit que les femmes sont bavardes ! ;)

Catherine
Une femme, des vins
12 Fév 2014 22:39 #30

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