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Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

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Réponse de daniel popp sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

pendant ce temps, les garçons sont un peu ramollos du cr...Hubert, reviens !!8-)

Daniel
13 Fév 2014 23:25 #31

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Réponse de Modat Philippe sur le sujet Re: Catherine et les garçons, comme larrons en Loire.:)o

Daniel à écris : Vouvray Clos du Bourg demi-sec 1996. Domaine Huet.

Nez gourmand avec une empreinte fruitée très prégnante, entre mangue, litchi, abricot et orange confite, mêlée aux miels les plus fins, dont l’amer caressant et tendu, mettant en relief la sensualité du sucre fondu au fruit, tendrait presque vers un liquoreux. Il y’a quelque chose de lyrique (trop exubérant pour Philippe ) et d’inspiré dans ce nez qui me touche vraiment, une harmonie souveraine où tout est à sa place.
La bouche prolonge, précise cette impression : du premier toucher à la dernière gorgée, c’est comme si l’on traversait un paysage superbe de tranquillité, de douceur, de finesse, d’équilibre absolu. On ne se demande plus qui du fil acide et de l”amer tient les rênes, tant les deux, inséparables, dessinent de concert l’émotion qui s’incarne en bouche.
Du vin le plus sec au plus liquoreux, il y’a vraiment une patte, presque un “gout” Huet ! Philippe, j’aimerais que tu nous précises ce qui te dérange dans ce coté que je nomme lyrique. Pour moi, cela repose sur une qualité d’incarnation particulière, hautement singulière, difficile à faire passer dans les mots. Une tension sensuelle, résolument joyeuse, un peu baroque, rappelant parfois la tension de certains Jurançons ?


Mais pour l'essentiel, en repensant à cette soirée exceptionnelle parmi toutes les soirées exceptionnelles, mais qui restera comme une des plus réussie en matière d’accord mets et vins, les cuisiniers et cuisinières s’étant surpassés, il est vrai que j’ai moins accroché sur les vins blancs puissants et à mon sens en surmaturité.
Sur le Vouvray de chez Huet notamment. Bien sûr litchi abricot, amer subtil, mais la trame acide un peu trop légère à mon gout entrainant un déséquilibre. Le nez est celui de fruits exotique surmûri et la bouche de fruits un peu surs (au sens amer/aigre du Petit Larousse). C’est certainement dû à l’âge (1996) du vin ou une récolte en surmaturité dans une année très chaude et sèche.
Cela veut dire que nos perceptions en terme de plaisir, au-delà de l’analyse olfactive et gustative qui est pour moi identique à celle de Daniel, reste très personnelle et heureusement .

En revanche bonheur total sur le Poyeux 2002 de Clos Rougeard.

J’ai bien noté l’Italie pour notre prochaine séance….

Bises à tous.

Quand tout le monde est d'accord, c'est que personne n'a beaucoup réfléchi.
Philippe Modat, vigneron en Roussillon.
14 Fév 2014 12:01 #32

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