Je dirais plutôt: Victime de la concurrence étrangère. Ce qui m'énerve dans ce communiqué:
1) Le pourcentage d'exportation n'est même pas de 5%. Les prix plus bas acheté en Euros par les cavistes et les grandes surfaces ne sont JAMAIS répercuté sur le tarif. Exemple Chateau la Nerthe vendu 39.9 CHF lorsque le change était à 1.5, n'a pas bougé d'un iota à la Coop
2) Je dirais plutôt que les consommateurs en ont peut-être marre de consommer du local sans qualité gustative alors que pour 2x moins cher, on retrouve des produits bien meilleurs. Les viticulteurs Suisses DOIVENT s'orienter vers la qualité et non la quantité. J'ai eu l'occasion de faire un tour des vignerons présents à Modhac pour goûter le pinot noir de Neuchâtel, millésime 2010. Presque tous étaient d'une affligeante maigreur. Le seul pinot noir qui m'a flashé c'était un Valaisan (Cina)
3) Les vignerons Suisses qui font de la qualité n'ont pas de problèmes à écouler leur stock. Chez mon vigneron préféré Valaisan (Dorsaz) avec lequel je me sers souvent, il ne lui reste plus grand chose à vendre. Je dirais même que les rapports qualité/prix sont loin d'être mauvais.
La Suisse n'a pas la vocation de faire du bas de gamme parce que le vin est un métier manuel et la Suisse a des coûts de main d'oeuvre exorbitant.
Mon médecin m'a prescrit ce médoc avec un petit verre d'eau. Parfait, les assemblages bordelais sont composé de petit verdot.
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Vaud
Certaines parcelles viticoles peinent à trouver des exploitants. Ils renoncent à louer par peur de ne pas pouvoir écouler le fruit de leur vendange.