Trivento n’est pas qu’une cité italienne, c’est aussi depuis 1996 un domaine argentin appartenant à la « galaxie » Concha y Toro.

Coté vigne, le domaine possède à Mendoza 1.289 hectares réparties sur 8 propriétés tels quels :

3 propriétés (Finca Los Indios 103ha, Los Sauces 309ha et Los Ponchos 150ha) en altitudes (1150/1200m) sur la vallée de Uco (Tunayan, Tupungato et San Carlos). A cette altitude l’amplitude thermique est élevée de l’ordre de 25°c (34°c -> 9°c). Le sol est essentiellement rocheux.

2 propriétés (Cruz del Alto 180ha, Los Vientos 154ha) plus sur vers la vallée en moyenne altitudes (850/1050m) sur Maipo et Lujan de Cuyo avec une amplitude thermique un peu moins forte de l’ordre de 17°c (35°c->18°c). Le sol contient un peu plus d’alluvion.

Et enfin 3 propriétés (Los Portones 134ha, Los Zorros 123ha, Tres Portenas 106ha) plus dans la plaine à basse altitude (600/650m tout de même) sur San Martin et Rivadavio. Fortes chaleurs et amplitude encore plus réduite à 14°c (39°c->25°c).Le sol possède une couche alluvionnaire de l’ordre de 3/5 mètres de profondeur.

Coté chais, Trivento est composé de 3 établissements totalisants une capacité de vinification 30 millions de litres et de stockage de 2.390 barriques.
Le choc des chiffres.

Trivento Golden Reserve Malbec 2006 Lujan de Cuyo 14,8%

Les 12 mois en barriques de chênes neufs ne passent pas inaperçu. Le nez est fortement boisé mais premièrement ça respire le chêne français de qualité et secondement il y a une grosse matière. Au-delà de ce bois on perçoit un beau fruit frais sans lourdeur confiture. Le nez me plait et devrait me donner encore plus de plaisir d’ici quelques années quand la race prendra le dessus du bois.

La bouche est concentrée mais il y a une fraicheur qui l’équilibre bien que l’on perçoit un peu de SR probablement du à un taux élevé de glycérol. Les tanins sont suaves. La finale est profonde et persistante.

Un vin qui m’a semblé un peu orienté commercial dans sa conception, mais avec de réelles qualités. Concha y Toro décidément sait plaire.

Att.

Fabien.

Trivento Golden Reserve Malbec 2004 Mendoza 14%

La première bouteille est horriblement bouchonnée. Lors de l’ouverture de la seconde bouteille, le bouchon se désagrège totalement (trop sec ?) mais le vin ne présente pas de défaut.

Le nez est moyennement intense sur la prune, le cèdre, la réglisse et quelques notes de graphite. C’est un nez agréable à défaut d’être bluffant.
La bouche assez structurée possède une certaine dureté et austérité que je retrouve sur un certain nombre de 2004 de Mendoza. Par contre les tanins présentent de la suavité et une sensation sucrée est perceptible sur la finale sans toutefois être écœurante. Un bon vin, moins sexy que le 2006, qui s’harmonise plutôt bien sur une pièce de bœuf grillée. Assez fidèle de ce que j’ai comme expérience des 2004 mais sans atteindre les sommets du millésime.

Att.

Fabien.

Dégusté vendredi dernier au Pavillon Rothschild France Distribution au Grand Tasting.

Trivento Reserve 2011, rouge 100% Malbec
Le nez est joli et présente des arômes de pruneau et de noix de muscade. La bouche est très très ronde, charmeuse au départ, puis se ramollit un peu.

Trivento Golden Reserve Malbec 2006 Lujan de Cuyo 14,8%

Beau nez, jeune avec un beau fruit de malbec (qui m’évoque le cassis et la prune), moyennement vanillé. L’entrée en bouche est franche, et montre une belle matière assez concentrée et soyeuse qui s’étire en longueur soutenue par des tanins suaves mais pas mous et suffisamment de fraicheur pour équilibrer le fruit mur. Beau malbec, encore jeune, avec l’avenir devant lui.

Att.

Fabien.

pour bien connaitre tupungato, on va dire que le sol n'est pas d'une nature rocheuse.

Vignes de tupungato avec le volcan du même nom au fond
On peut voir que comme dans toute la zone on est sur un terrain sablonneux,

qui devient du type "graves" lorsqu'on exploite les anciens lits de rivières

Bonjour Gualtallary,

Il est tout de même courant de parler de sols essentiellement rocheux pour caractériser ceux de Tupungato et plus généralement de la vallée de Uco. La couche alluvionnaire graveleuse ou sableuse est généralement peu épaisse (de 30 à 80 cm) par rapport à dans la plaine ou elle peut atteindre 5 mètres. Après cette couche on est dans un sol rocheux.

Att.

Fabien.

Il y a effectivement une bonne couche sablonneuse de 80 à 120 cm , puis une frange calcaire d'une trentaine de cm (que l'on fractionne quand la vigne a bien pris) et ensuite il n'y a plus que du sable.
je connais un peu le sujet j'ai des vignes par là-bas

Tes vignes se situent à Gualtallary, oú le sol peut avoir un profil différent de celui où sont situées celles de Trivento qui sont á Tupungato mais pas necessairement à Gualtallary.
Cependant il est intéressant de voir que certains domaines qui ont des vignes sur Gualtallary, parlent tout de même de sol rocheux.
Ce croquis du vignoble d’Adrianna (Catena) semble que même à Gualtallary on peut trouver des sols rocheux, et Alejandro Vigil a sa petite réputation question connaissance des sols

Ci-dessous une photo des vignes de Doña Paula à Gualtallary (Finca Alluvia) qui montre que même la surface alluvionnaire possède des cailloux.


Att.

Fabien.

Les sols alluvionnaires avec les rioches roulées se situents dans les anciens lits de rivieres qui descendebt de la montagne.
Adriana se situe plus en altitude et le sol est rocailleux car à flanc de montagne.
Pour avoir arpenter les vignes de la région, je peux t'assurer que les sols ne sont pas rocheux sauf si tu va vers salentain ou bousquet ou dona paula lorque tu te rapproches du piemont

Et peut être aussi si tu vas vers Trivento, non?

Att.

Fabien.

PS: je ne comprends pas très bien où tu veux en venir.
PS2: Salentein

Argentine
Trivento lance le premier Malbec blanc au monde !

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