J'ouvre cette rubrique après avoir lu le message de Vincent sur le vin de Brun et son Chardonnay ultra confit.
J'aimerais bien qu'il dépose un cr pour que le moteur de recherche (fonction rechercher) puisse tomber dessus.
Il en existe quelques autres qu'il serait bon de répertorier. On est ici à la limite de ce que peut être le vin, avec des raisins qui dépassent les 30° potentiel avant fermentation. Je rappelle que 17 grammes par litre de sucre sont susceptible de fournir 1° d'alcool.
Un exemple: folie pure de Causse-marines: vendange à 34 degrés potentiels: le vin s'est arrêté autour de 7 degré laissant environ 450 grammes de sucre résiduel par litre.
Il en résulte des vins plus que concentrés avec un équilibre très particulier (sont-ils équilibrés d'ailleurs?) qui les fait ressembler à des essences de Tokaj, mais les arômes sont bien différents et propres au vin lui même.
En connaissez-vous d'autres et quelles ont été vos impressions?
La robe est ambre, foncée, caramel. Le vin colle sur les parois du verre.
Le nez ultra puissant sur l'abricot dominant, le miel et le coing.
Bouche sirupeuse, on est bien à la limite, mais c'est ce qui est recherché. C'est énorme. Persistance très importante.
Peu nombreux sont les vins qui atteignent cette concentration. C'est une expérience de dégustation unique. Personnellement, j'aime cette gourmandise extrême, avec un équilibre dans lequel l'alcool est faible (7.5°), les sucres résisduels autour de 450 grammes. L'ensemble reste relativement vif.
Ce condrieu, c'est l'essence d'automne de Cuilleron.
Je connais le 99 et le 00 qui sont, je pense, les deux premiers millésimes produits.
Le 00 me semblait plus équilibré.
Voici l'avis d'Yves sur le 99 qu'il a bu en venant chez moi:
"Nous avons continué la soirée avec une Essence d'automne 99 de Cuilleron, un vin énorme, la robe est très sombre, ambrée, une gourmandise avec une quantité incroyable de sucre résiduel, puissant et confituré à l'extrême, onctueux et long. Un vin hors-normes."
Revenons à J.P. Brun
ELATE récolté mi-novembre 2000 sur une parcelle de 50 ares - production 1 pièce - fermentation 20mois en fût neuf de la forêt de Tronçais - 7% et 400g de SR
Par contre les souvenirs sont très imprécis, ce vin arrivant en 11ème position à 1heure du matin. De la richesse , des arômes de miel et de cire d'abeille, une texture plus proche de celle du miel que du vin et un côté encore un peu "massif"… c'est bon tout en étant très loin de ce qu'on a l'habitude d'appeler du vin.
Copié-collé du, CR de dégustation de ce vin véritablement hors normes puisque ne répondant pas aux normes de l'appellation:
PMG 99
Auteur: olif
Date: 30-12-2002 11:15
Sous ce nom énigmatique, se cache effectivement un vin prototype, forcément hors normes (je ferai un copié-collé dans la rubrique ouverte par Jérôme) car c'est un vin issu de moût partiellement fermenté passerillé sur de la paille qui n'a pas droit à l'appellation "Vin de Paille" pour cause de non-respect de la charte d'élaboration des dits vins.
Une véritable gourmandise que l'on peut ouvrir en période de fêtes et faire plaisir aux enfants sans les faire devenir alcooliques (6° d'alcool pour 450g de SR!)!
La robe est ambre, cuivrée, magnifique de profondeur. Au nez, ça embaume la pâte de coings. La texture en bouche est visqueuse, sirupeuse, mais du sirop dans lequel on n'a pas envie de mettre de l'eau. Les arômes perdurent sur le coing, l'abricot confit et des petites touches de fruits secs sur la fin. Si je conçois fort bien que l'importance du sucre résiduel puisse gêner, la finale reste suffisamment fraîche pour ne pas empâter la bouche.
Un vin à siroter véritablement! Le plus étonnant en fait, c'est que ce sirop de coing soit fait à partir de raisins!
Vendanges d'Exception Domaine de l'Idylle à Cruet (73)
Vendange tardive en nos montagnes, une petite rareté que j'ai pris plaisir à savourer, une belle couleur or(angée) et un corps réellement rond à l'Å“il. Le nez apporte son lot de nuances fruitées (abricot, poire) et de fleurs blanches. La bouche est ample, marquée par les fruits jaunes (abricot) mûrs mais pas confiturés. Malgré la richesse et le corps, l'acidité tient le vin. Belle longueur, une jolie découverte, difficile à trouver.
Retrouvé en fouinant dans un "Le Parker" à la médiathèque de Sélestat tout à l'heure (quelle précision…) : TPG Clos Jebsal SGN Trie Spéciale 1994 avec 540 gr de SR/litre !!!
Mais ce vin est éclipsé (99/100 quand même) d'après l'auteur par les TPG Heimbourg et Gew. Rangen SGN du même mill. (avec 99+) : évidemment je n'ai goûté aucun de ces vins