Bu ce week-end un Larmande 1998.

Très beau vin, (presque) à maturité.
Je n'ai pas pris de C.R., mais ce vin m'a vraiment plu. Je me souviens d'un beau fruit avec déjà des notes complexes de cuir. Une belle finale assez longue.
A mon avis, ce vin est à point.

Finalement, son seul défaut fut de passer après Léoville Barton 98 :-)

Mon épouse me signale avoir bu hier soir un plus que délicieux Larmande 1985.
N'ayant pu être présent à ce repas , je ne peux que transmettre

ouais...salut raymond...c'était cool avec ta femme hier soir!!!!
par contre Larmande 85,j'ai pas trop suivi...vu que j'étais occupé ailleurs...(si tu vois c'que j'veux dire)!

Allez Raymond,sans rancune,et...bonne bourre!!!

Larmande 2001

Effectivement un très beau vin, qui me semble encore meilleur une année après la 1ere degustation. Je ne vais pas refaire un CR après ceux de Daniel S et de Yves dans lesquels tout est très bien décrit (surtout mieux que je ne peut le faire )
Si vous en croisez, n'hésitez pas!

Cordialement

Juste un mot sur Larmande 1988, que j'ai déjà commenté plusieurs fois...
Je voulais signaler que ce vin, bu hier, est toujours aussi jeune et toujours aussi bon...

Une belle affaire en ventes aux enchères

Cordialement,
Thierry

J'avais souvenir des commentaires élogieux de Thierry sur ce vin quand je me suis porté acquereur il y a peu d'un lot de Larmande 88 sur Idealwine.
Je ne les avais par contre pas relu avant d'ouvrir la première avant hier.

Si globalement je me retrouve dans les descriptions (toujours) remarquables faites par Thierry, j'y apporterait un petit bémol sur la bouteille dégustée.

Ouverte seulement 2 heures à l'avance et non carafée, servie à 20°, j'ai trouvé sur ce vin de près de 20 ans une couleur et surtout une prédominance des notes d'élevage qu'on trouve habituellement sur des vins jeunes.

Boisé trop marqué pour moi sur cette échantillon.
Il m'en reste 2 que je reverrai après carafage dans deux ou trois ans

Larmande 88: ***(*)
Vincent

Vincent,

J'ai comme l'impression que Thierry va te répondre,demain.
Encore une fois toute la différence entre des bouteilles achetées en primeurs (ou dès leur mise sur le marché), et les achats aux enchères. Sans parler des différences entre bouteilles.

Amitiés,

Daniel

Daniel, Vincent,

Un mot sur le Larmande 1988 bu le 23 juillet, un achat "primeur" en effet .

Ma bouteille était très jeune, comme celle de Vincent, mais le boisé avait à côté de lui un fruit agréable qui s'exprimait "largement"...
Et surtout on ne trouvait pas en bouche l'acidité marquée de nombreux Saint Emilion 1988, je pense, par exemple, à Canon ou Belair, les deux derniers dégustés, qui passent pourtant pour des réussites de cette année difficile pour le Libournais,

Amitiés à vous deux,
Thierry

je garde un souvenir sympa du 94, je croise le 2003 à 16,99 en FAV;
quelqu'un l'a dégusté en bouteille récemment?

merci

laurentM

Bon ben plus la peine de répondre ;-)

je vouslais en prendre une bouteille, y' en a plus

pas grave

LaurentM

Ouvert hier une bouteille de 2002 achetée le soir même.

Très beau nez : Toasts grillés, fruits mûres, vanille, robe sombre de grande "classe", belle concentration.
En bouche on retrouve ces caractéristiques ainsi qu'un petit côté bonbon anglais une grande longueur et une belle acidité.
Très belle réussite, pour ce petit cru classé du libournais qui a tout d'un grand mais dont le prix reste juste et doux.

Ma note 16,25/20 c'est bien et je le regouterais d'ici 2 ans car ma note devrais monter.

Très beau vin, j'avais dégusté il y a quelques temps le 2001 qui était magnifique, une merveille de concentration et de fruits noires (pruneau, mûres).
Au dessus d'un Chauvin, très au dessus d'un La Gaffelière ou d'un Limens si je puis comparer dans les notes aromatiques et la complexité.

Reste à suivre la propriété mais discrètement car le niveau de prix autour de 16 € me ravi tant les qualités de ce vin m'ont séduites. Pourvu que cela dure.

Jean-Aubert

16 € un Larmande?

tu es sûr?

Absolument chez Franprix en bas de chez moi à St Cloud.
Cela a toujours été son prix

Jean-Aubert

Il fait encore beau pour boire du Bordeaux : Profitons !

Larmande 2000, un des meilleurs Saint-émilion bu ces cinq dernières années.(toutes catégories confondues !)
J’ai adoré l’approche résolument et noblement saint-émilionnaise de ce vin. Il est très jeune, alerte, droit . Il se gobe avec plaisir comme sur une belle eau de source fraîche jaillissant du plus profond des montagnes. La robe est très jeune. Le corps est limpide, jeune, profond, laissant des arômes de fruits noirs et de cerise se tournoyer dans le verre avant de vous caresser les poils du nez. C’est vraiment bon avec une tension dans le corps et une densité dans l’expression qui ne passent pas inaperçues.
Le bordeaux idéal de sept ans …pas très jeune, pas très vieux, avec cette belle tension qui donne au fruit et au merlot le Peps qu’il faut et la sensualité pour ravir le dégustateur. Je fus ravi par cette très belle bouteille au point d’en redemander.

Nidal,

Distance Margaux 2000 - Larmande 2000 ?

Laurent,

Larmande 2000 me l'a joué sur l'immédiateté, alors que Margaux 2000 jouait déjà les prolongations avant même que le match ne commence...

500 € (prix de Margaux 2000) que je divise par 25 € (prix de Larmande 2000)= 20 bouteilles de Larmande...

Mon choix est fait !

Bonjour,

Ouvert hier Larmande 2001 avec passage très court en carafe.
Le nez est magnifique sur les fruits noirs (prune, pruneau) avec des notes rôties et de chocolat blanc. En revanche, j'ai trouvé la bouche relativement décevante: le fruit n'explose pas et, plus désagréable, je constate une sécheresse assez marquée depuis l'attaque jusqu'à la finale.
Après 24h de frigo et une nouvelle tentative, la sécheresse s'est estompée mais n'a pas disparu.
J'avoue que j'attendais beaucoup mieux.
Vin sur le déclin ? Millésime moyen à Larmande ?
Merci de m'éclairer...

Amicalement,

Larmande 1988

Ce Larmande 1988 est, pour moi, un des meilleurs millésimes de Larmande et un des meilleurs Saint-Emilion du millésime.

J'ai eu envie de voir comment il évoluait:

Un nez superbe, sur la cerise, le cèdre, le tabac et les épices.
Une bouche savoureuse, marquée par le tabac et le cèdre qui dominent le fruit. Elle est concentrée, faite de tannins fins, elle offre un beau volume qui annonce une longue finale savoureuse. Elle me semble remarquable d'équilibre avec une acidité qui répond à la matière sans la dominer, comme c'est malheureusement souvent le cas dans ce millésime.

Une belle bouteille à rechercher dans les ventes aux enchères

Cordialement,
Thierry

bien qu'il n'ait pas eu un bon echo sur ce fil, je me suis régalé ce soir avec un Chateau Larmande 1995, gourmand, plein. certes ce n'est pas d'une très complexe mais c'est un vin séveux, vivant que j'ai pris grand plaisir à boire. Et c'est un vin qui a encore au moins 5 ans devant lui. Bien ++/Très Bien.

Déception ce weekend avec un Larmande 2003. Le nez est dominé par des arômes de café et de vanille. Le fruit est en filigrane, très discret, il faut inspirer à fond pour aller le chercher. Cela dit le fruit est joli. En bouche c'est la cata: le vin est creux sur toute sa longueur (pourtant brève) et se termine sur des tannins secs et un excès d'amertume. Peu de matière; le fruit ne s'exprime quasi pas en bouche. Le nez pouvait faire penser à un vin fermé, mais l'excès d'amertume et la sécheresse me font plutôt penser à un problème de maturité, ou alors de surextraction? (quelqu'un pourrait-il m'éclairer sur ce point?)

La bouteille a été ouverte samedi soir, goûtée et rebouchée jusqu'au lendemain. Hier soir exactement les mêmes impressions; il m'en reste un quart, qui y passera ce soir. Je ne m'attends pas à beaucoup mieux.

Je retrouve un certaine similarité avec les commentaires de bordilhas sur le 2001. Le manque de fruit et la sécheresse seraient-ils caractéristique de ce cru? Je suis déçu car j'avais acheté ce vin sur conseil d'un ami, qui me l'avait présenté comme un bon rapport Q/P en saint-émilion.

Cordialement,

JC

Merci pour ce commentaire qui confirme tout le bien qu'on peut penser des rives-droites 2003. Pour info la note Parker de ce cru est 77-81. No comment. Tu as été très mal conseillé.

Maintenant que le maquillage se fissure, il ne reste que des tannins secs et des arômes verts. Surextraction sur une matière pas mûre probablement.

Je serais pour ma part très curieux de reprendre les notes et commentaires de nos autres critiques bien pensants sur ce qui constituait pourtant une évidence pour la rive-droite 2003. Merlots grillés sur beaucoup de parcelles, pas de jus dans les raisins...

Mais bien sûr, pour faire un clin d'oeil à ce qui se passe dans une autre discussion, tout cela doit être le jeu de mon imagination...

Amitiés

Zapata

Zapata,

merci pour l'explication. J'avais lu une note parker sensiblement meilleure que ce que tu mentionnes (je pense qu'il parle de 84-87 dans le guide des vins de Bordeaux, édition de 2005). La note que tu mentionnes serait-elle une mise-à-jour plus récente?

Par ailleurs la RVF a gratifié ce vin d'un beau 16/20 dans le guide 2008 récemment publié. Je pense que cette note est très surfaite.

Tu sembles généraliser le problème à l'ensemble des rives-droites 2003. Je serais curieux de lire des commentaires sur d'autres vins pour étayer cela. En as-tu fait l'expérience?

Je pensais que 2003 était plutôt le millésime de la surmaturité; je suis donc surpris de lire "Surextraction sur une matière pas mûre probablement". Me trompe-je?

Amicalement,

JC

Jean-Christophe, en furetant un peu sur le site tu trouveras de nombreuses indications sur le millésime 2003 à Saint-Emilion et à Pomerol. Il y a eu notamment une dégustation instructive du cercle Belge.

Personnellement, je n'ai goûté que Figeac et Pavie-Macquin, et je pense que leurs terroirs leur ont permis de ne pas trop mal s'en sortir. J'ai aussi du Clos Fourtet en cave mais je n'ai pas encore ouvert.

Concernant les maturités, attention.
Il faut bien distinguer la maturité physiologique (sucre / acidité) de la maturité phénolique (maturité des tannins). On ajoute parfois même la maturité aromatique. Tout cela pour dire que tu peux avoir le degré alcoolique désiré (surtout du fait de la déshydratation des baies) et ne pas obtenir la maturité phénolique qui va faire le goût. Je pense que c'est ce qui s'est produit en 2003 dans un certain nombre de propriétés. La vigne était dans un tel état de stress hydrique (d'ailleurs avant même que ne commence la canicule proprement dite) qu'il était difficile d'avoir un raisin mûr gustativement parlant. Le résultat, hé bien tu en as eu un aperçu...On maquille avec l'élevage et puis un jour la vérité sort du verre... mais je te rassure, ça n'a empêché personne de monter les prix.

Zapata

Il y a eu notamment une dégustation instructive du cercle Belge.

Effectivement, c'était [size=large]ici[/size]

Luc

Zapata écrivait:

---

>Je pense que c'est ce qui s'est produit en
> 2003 dans un certain nombre de propriétés.

C'est un petit peu plus compliqué que ça pour 2003 sur Bordeaux, certaines zones comme ici n'ont pratiquement pas eu de stress hydrique, et pourtant le blocage des maturités phénoliques était flagrant.

Un technicien nous avait avancé une explication après vendanges: les températures nocturnes élevées auraient en quelque sorte déréglé l'horloge biologique de la vigne.

C'est un peu repris dans ce texte généraliste:

www.inra.fr/presse/i...

"Un autre phénomène important a été la présence de températures nocturnes élevées pendant la maturation, ce qui n’est potentiellement pas très favorable aux synthèses polyphénoliques (anthocyanes notamment) ou terpéniques"

Exemple en image le 27/09/03* à la maison, avec des maturités phénoliques que je jugeais à peine correctes, des raisins qui étaient loin d'être déshydratés, et des degrés stratosphériques pour ici :-)

pagespro-orange.fr/p...

Attendre plus n'aurait pas été sage, sur la parcelle en photo les cabernets étaient à 17,7°...

Didier

* correction, des vendanges en juillet ça ne l'aurait pas fait :-)

Très intéressant tout cela, merci pour les explications.

Je viens de lire le compte-rendu du CDR LPV Belgique, le moins que l'on puisse dire est que vous m'avez bien fait rigoler!

Manifestement la rive gauche a eu beacoup moins de problèmes en 2003; on a même dit je pense que les meilleures réussites du millésime se situaient en Saint-Estèphe. J'ai pour ma part eu une très bonne expérience sur Sociando Mallet 2003. Cela s'explique-t-il par une plus forte proportion de cabernet et par un climat un peu plus frais dû à la proximité de l'atlantique? Y a-t-il également une question de sol / sous-sol?

Scusez pour toutes ces question, hein, mais c'est comme ça qu'on apprend...

JC

Je m'insurge contre cet acharnement en règle qui vise notre très chère et préférée région de Bordeaux et signale, à ceux qui ont les papilles "courtes"...qu'il n'y a pas qu'à Bordeaux que les raisins ont subi toute sorte de stress hydrique et harcèlement solaire donnant des vins lourds, compotés, entêtants...
Toutes les régions ont, plus ou moins, accusé le coup.
Pas plus tard qu'hier, je peinais à finir un Bourgogne, Les Dames Huguettes - Hautes Côtes de Nuits 2003, tellement il manquait de fraîcheur et d'acidité.... Sur certains cépages (comme le Pinot, ici), les effets de la canicule et de la sècheresse du millésime 2003 sont certainement beaucoup plus éprouvants en bouche que pour les cépages classiques bordelais !

Sinon......C'est vrai que c'est lourd (à la longue), le 2003...

On a beau encavé les meilleurs : Montrose, Calon-Ségur, Léoville Poyferré, Léoville Barton, Duhart-Milon, Sociando-Mallet, Brane-Cantenac, Pontet Canet, Clos Fourtet, Haut-Marbuzet…

Ça reste lourd, quand même

Nidal,

pas d'acharnement de ma part, au contraire, mais une grosse déception sur Larmande, doublée d'une grande surprise car ce vin m'avait été vanté. Par ailleur j'aime assez bien ce que j'ai déjà goûté en rive gauche (sociando, phélan-ségur, saint-pierre).

j'ai eu les même problèmes que toi sur deux bourgognes 2003 (auxey-duresses, Vincent Prunier, et Nuits Saint Georges "les bas de combes", je pense de Prunier aussi, mais pas sûr, faut que je vérifie).

JC

Il y a beaucoup de sables à Larmande.Pauvre vigne en 2003:la moindre goutte d'eau fuyant entre les grains de sable...impossible pour le cep d'avoir le temps de la capter!

Merci pour les explications Didier.
Comme Laurent, j'imagine que les zones sableuses de la rive droite ont beaucoup souffert de stress hydrique et dans de telles conditions, il est difficile de produire un vin mûr. Le Médoc a été un peu plus épargné. Encore une fois la vérité sera dans le verre.

Amitiés

Zapata