Il me reste encore plusieurs 1988, qu'en penser? Déjà trop vieux, ou pas encore à maturité ?

D'une façon générale les Bordeaux Rive Gauche étaient assez durs en jeunesse, moins que les 1986 toutefois, et ont mis du temps à s'amabiliser, beaucoup plus de temps que les 1990 et encore plus que les 1989.
Mais après 33 ans je ne pense pas qu'une garde supplémentaire a beaucoup de chance d'améliorer les choses.
Tu as peut être un indice : combien de temps après ouverture la bouteille a-t-elle été entamée ? Et au beaucoup de combien de temps a-t-elle été finie ?
Si ces deux temps étaient assez longs, c'est un signe qu'une garde supplémentaire ne devrait pas être forcément bénéfique.

Jean-Loup

écrit:

Je regoutterais une autre fois le 1990, dont j'attends évidemment beaucoup.
Xavier 

Si tu as gardé la bouteille et le bouchon, tu peux contacter le château pour leur raconter ta mésaventure.
normalement, contre le retour de la bouteille et du bouchon, ils t'en enverront une autre d'un millésime disponible.

écrit:

Il me reste encore plusieurs 1988, qu'en penser? Déjà trop vieux, ou pas encore à maturité ?

Xavier 

On se posait la même question concernant le 2000, austère avec des tanins très rêches.
Je crois que la réponse est qu'il ne faut acheter Barton que dans les grands millésimes solaires ( comme souvent pour les vins du médoc)
Concernant l'avenir des bouteilles qu'il te reste, je pense qu'il faut les garder pour les soirées "hommage à la reine Victoria" 

Je crois que la réponse est qu'il ne faut acheter Barton que dans les grands millésimes solaires ( comme souvent pour les vins du médoc)

Oui, très bon conseil. On peut aussi se passer d'en acheter si on est amateur de vins sur la finesse. Il y a tellement d'autres possibilités. 
 

Pas trop d'accord avec vous
2004 et 2008 goûter cette année était magnifique 
Je pense pas que ce soit des millésimes solaires.
Par contre au tant 2008 me semble assez régulier en medoc
Tandis que 2004 est assez disparate.

Je crois que la réponse est qu'il ne faut acheter Barton que dans les grands millésimes solaires ( comme souvent pour les vins du médoc)

Pour barton ( je ne suis pas trop fan de ce chateau) il y a 1995 que j’ai bien aimé si tu en trouves.
Sinon essaie poyferré ou talbot. 
 

Merci pour vos retours !

1988 bouteille ouverte et épaulée environ 2 heures avant, et dégustée sur un laps de temps de 30 à 60 minutes. Pas d'évolution notable, donc pas trop d'espoir au vieillissement... J'en décanterais une pour voir... Et j'essayerais une autre 1990, dans le genre millésime solaire ça doit être assez représentatif !

Xavier

  Château Léoville-Barton 2000, Saint-Julien

en peu au-dessus dans cette rubrique 2 crs très contradictoires de Sylvain et Stéphane sur LBarton 2000

hier soir je reçois ce message dùn dégustateur chevroné que je connais très bien

" excellent Barton 2000 qui l'emporte largement sur Montrose 2003 déjà accessible mais linéaire" 

surprenant n'est- il pas ?

écrit:

  Château Léoville-Barton 2000, Saint-Julien

en peu au-dessus dans cette rubrique 2 crs très contradictoires de Sylvain et Stéphane sur LBarton 2000

hier soir je reçois ce message dùn dégustateur chevroné que je connais très bien

" excellent Barton 2000 qui l'emporte largement sur Montrose 2003 déjà accessible mais linéaire" 

surprenant n'est- il pas ?

Jean-Loup a eu le même ressenti que moi,François la mieux goûté, Vivien à vraiment aimé, nous n'étions pas loin après il y les goûts personnels de chacun.
Pour Sylvain ca assechait.

Stephane

Le nez révèle une grande fraîcheur, avec un fruité acidulé 
La bouche est racée mais encore corsetée par des tanins bien présents en proportion de la matière. Le style austère de LB est donc mis en avant dans ce millésime pas forcément réussi partout.

Quand je lis le CR de Jean-Loup, j'imagine un vin en légère sous-maturité avec des tanins hérissés.
Nous sommes même d'accord pour dire que c'est austère.
C'est une description qui me parle et qui ne me donnerait pas envie d'en acheter une bouteille.

Je n'ai pas l'impression d'être si éloigné que ça de sa description.
La différence vient probablement de notre sensibilité respective vis à vis de tannins séchants.
 

En dehors des sensibilités propres à chaque dégustateur, n'oubliez pas la variabilité d'une bouteille à l'autre. Je l'ai constaté très souvent sur des vieux millésimes.

La perception des tannins séchants sur les bordeaux et sûrement d'autres rouges, ça dépend beaucoup du contexte, dégustation pure vs repas. Nombre de bouteilles ouvertes maigres et séchardes ont fait merveille quelques heures plus tard sur une belle pièce de boeuf, avec ce qu'il faut de gras et de sel pour énerver les cardiologues
 

Saint Julien Léoville-Barton 1996

Le nez poivronne beaucoup au début à tel point que cela m’a gêné. De manière général ce vin est parti dans tous les sens dans le verre avant de se poser et de devenir plus épanoui après 10 minutes. A partir de là, on ne pouvait pas se tromper: Bordeaux avec un vin mature sur des notes tertiaires. Du sous-bois, du cigare, c’est terreux. Je lui ai trouvé d’ailleurs un aspect rustique mais dans le bon sens du terme.

Bouche expansive avec un fruit noir intense qui se mélange à de l’eucalyptus, du thym et quelques épices. J’ai trouvé le jus très dense avec une acidité que je n’attendais pas aussi haute mais l’équilibre demeure intact. C’est complexe et déjà fort évolué. Finale impactante sur le menthol.

Excellent, un Bordeaux d’école, bien fait, que j’ai trouvé assez masculin dans sa construction.

Saint Julien Léoville-Barton 2006

Bouteille ouverte 1 bonne heure avant. Bouchon imbibé sur moins d'1 cm.

Le nez est bien évolué, complexe, cigare, humus, herbe mouillée, épices, fruits noirs en arrière plan cassis/cerise, Sans être un monstre de puissance, élégance, raffinement et subtil serai un bon résumé.

Le bouche est très fine, matière en peu light, absorbé, sensation d'un peu de dilution. On est bien en dessous du nez. Le vin est très bon, digeste, on ressent un peu la palette aromatique du nez mais il manque la niaque et la vibration. 

Dom

 

Léoville Barton 1990

Le bouchon, bien imbibé, est retiré sans aucun bruit habituel. Bizarre !
La robe est déjà assez brunie.
Le nez est assez en retrait, mais pas bouchonné à mon avis (de toute façon je ressens assez mal le goût de bouchon...).
Par contre en bouche, le vin se révèle très piquant, et sans la concentration que l'on devrait trouver dans un 1990. Un vin sans doute oxydé.
Une bouteille certainement pas représentative de ce millésime.
Cordialement,
Benoit
 

Bu lors de LPV Grenoble, Grande soirée Bordeaux

Léoville Barton, Saint Julien, 1998.
Le nez est magnifique, envoûtant, on est sur l'archétype du cabernet évolué dans sa plénitude. Fruits noirs, cèdre, tabac, fumé, menthol (trait végétal?).
Même si elle est belle et équilibrée, la bouche est un peu en deçà, il reste un peu de tanins le vin est de demi corps et retombe un peu vite, marquant sans doute les limites du millésime.
Beaucoup de plaisir sur cette bouteille

Marc

Hier soir j'ai amenė un magnum de LĖOVILLE BARTON 1999 chez des amis 
quel plaisir de cueuillr un Bx à point, complexe et complètement fondu, tout est là 
et avec un fruit encore superbe ! 
absolument dėlicieux
12,5° ! digeste et élégant, on en deviendrait nostalgique 

1999 un millėsime pas sur la puissance mais plutôt sur l'élégance, j'ai terminė mes Ducru Beaucaillou et Lynch Bages délicieux  depuis belle lurette, me restent Barton et Gruaud Larose...
je m'en rėjouis  



 

Je rejoins Starbuck qui me disait que 1999 était sous-évalué et ton expérience plus que concluante va dans ce sens.
Merci du retour, tu donnes envie ; )

Alex
 

Saint Julien Léoville-Barton 2006

Joli nez de cassis avec un peu de poivron
En bouche, le vin est assez agréable, typique d’un haut medoc à l’ancienne et de ce qu’on peut attendre d’un bordeaux à base de cabernet sauvignon 
Les tannins sont fondus ( je reproche souvent à barton un côté tannique et boisé trop prononcé.
La longueur en bouche est cependant moyenne, comme la complexité. 
Bien/tres bien 

Dégusté ce midi pour accompagner des ribs cuitent à la plancha, une bouteille du Château Léoville Barton, millésime 2004. 

Pas grand chose à ajouter aux commentaires d'Olivier et Marc : c'est une superbe bouteille qui pourraient réconcilier bon nombre d'anti bordeaux - un vin charmeur, féminin, très classe, très subtil et complexe. Bref, beaucoup de plaisir et l'accord met / vin à pour le coup superbement fonctionné. Beaucoup de plaisir avec les rouges ce midi après une bouteille du Sancerre Delaporte Cul de Beaujeu - miam, pourvu que ça dure ! 

Superbe ++
Nicolas

 

Titillé par ces échanges www.lapassionduvin.c... qui résument la question : quand boire un bordeaux? je tente cette bouteille dans le doute, n'ayant pas trouvé lors de dégustations récentes sur les millésimes 2004 et 2007 que ce bordeaux ait tout à fait digéré son élevage barrique.

Château Léoville Barton, Saint-Julien 2011

Bouchon liège impeccable tous marquages.

Robe grenat sombre, bord du disque un peu plus clair, lie discrète à grain fin.

Nez fruité et épicé, fruits noirs, noix de muscade.

Rondeur et suavité en bouche, la mûre, une belle profondeur structurée et complexe qui passe des fruits noirs aux fruits rouges. Le boisé bien intégré au bouquet, pointe de sous bois et de vanille. Fruit, charpente et longueur, c'est excellent.

Ouvert quatre heures au préalable pour accompagner une épaule d'agneau, ail et mogettes.

LPV Grenoble

Bordeaux, Saint Julien, Château Leoville Barton, 2004
Robe très sombre, opaque
Nez classique, fumé, tabac, il y a encore du fruit dans ce vin. Quelques notes de poivron trahissent un millesime un peu frais.
La bouche est  très belle, fondue, l'équilibre est super. C'est expressif, mais lisse, presque un peu trop.
Semble être à son apogée et pour encore pas mal d'années.
Excellent. Manque d'un peu de caractère et de longueur pour passer un grand au-dessus, mais la complexité est bien au rendez-vous.

Marc 

Après un essai en demi-teinte avec Pichon Lalande 1999 , je goute cette fois un concurrent en principe estimable, Léoville Barton 1999. 

   

La robe est encore très foncée pour un millésime que l’on peut qualifier “d’honnête”, sans faire preuve d’acrimonie particulière.  

Très peu de dépôt dans la carafe, ou j’ai laissé le vin s’aérer deux heures avant le repas. 

 Le nez est encore jeune, on a des nuances de fruits noirs, un léger début d’évolution balsamique, mais sans plus.  

La bouche est franche, les tanins encore assez présents, avec un jolie patine au bout de 20 ans. L’ensemble est pulpeux, assez riche et finalement se goute très bien avec une bonne viande.

 Finale de bonne tenue, pas hyper complexe (on sent les limites du millésime), mais qui joue sa partition de manière convaincante. J’ai le sentiment que ce vin peut encore progresser avec le temps, se bonifier. 

 Conclusion: Un très joli vin pour le millésime, probablement un des meilleurs 99 que je connaisse. Il peut tenir sans problème 5-10 dans une bonne cave.

 Très supérieur au Pichon Lalande 99 bu récemment.  

YR  

Léoville-Barton 2002

bt sortie de ma cave bue la semaine dernière sans prise de note au Scarlett Wine Bar & Restaurant de Bangkok -une adresse que je recommande fortement pour la vue extraordinaire, la cuisine (en grande partie française), la carte de vins (malheureusement chère) et un choix de fromages au lait cru rare sous ces latitudes.

Dernière bt de ce vin et aussi dernier Bx 2002 de ma cave ...
une fois de plus une excellente surprise ...
vin complètement arrondi par l'âge, texture de velours, beau fruit noir et 1ères notes tertiaires
supérieur au Pontet Canet 1994 bu la veille qui ne déméritait pourtant pas
cueilli à son apogée, plus aucune aspérité ni défaut, tout est en place et forme un tout organique délicieusement expressif 
beaucoup de plaisir 

une photo de la vue 

 


 

J'ai ouvert un Léoville-Barton 2002 samedi dernier. Il lui a quand même fallu 4 heures de carafe avant d'être buvable. A l'ouverture c'était très acide et pas du tout en place. Après c'était agréable, sur des arômes typiques de vieux Saint Julien. Longueur pas extraordinaire non plus. Sympa, mais je ne serais pas non plus très enthousiasme par ailleurs

Laurent2 écrit:

J'ai ouvert un Léoville-Barton 2002 samedi dernier. Il lui a quand même fallu 4 heures de carafe avant d'être buvable. A l'ouverture c'était très acide et pas du tout en place. Après c'était agréable, sur des arômes typiques de vieux Saint Julien. Longueur pas extraordinaire non plus. Sympa, mais je ne serais pas non plus très enthousiasme par ailleurs

 

nous n'avons visiblement pas bu la même bt 
la bt a été dégustée dès l'ouverture 
c'était la 6ème sortant d'une même caisse
vraisemblablement un problème de bouchon ou de stockage ?

Château Léoville Barton - Saint-Julien 1990

La bouteille a été carafée trois bonnes heures avant le repas et elle a accompagné du boeuf de Kobe que je goûtais pour la première fois et que j'ai trouvé d'un moelleux extraordinaire mais dont la sensation de gras qu'il procure est too much. Je me suis cru dans la peau d'un Australopithèque du Paléolithique qui dévore un steak de mammouth. Et donc je peux en témoigner : le mammouth Kobe, on sature vite.

Pourtant le Léoville Barton a fait ce qu'il a pu pour proposer un accord honorable. Belle robe foncée et nez ouvert et disert sur le tabac, le fumé et un peu de fruit. En bouche, c'est du velours : tout est fondu, voire même un peu trop. Le vin est lisse, comme s'il souffrait d'un déficit de matière ou de complexité. C'est très bon et très agréable mais ça manque un peu de personnalité.

Léoville Barton 1989

Niveau bas de goulot, bouchon entièrement imbibé mais qui se retire en un seul morceau.
La couleur est légèrement orangée sur les côtés.
Le nez est un peu terreux au départ, puis la puissance des fruits rouges et noirs prend rapidement le dessus, accompagné de prunes.
La bouche confirme les impressions du nez. La longueur est moyenne, ainsi que la complexité.
Une bonne bouteille, sans plus.
Cordialement,
Benoit

Château Léoville-Barton 2004

​​​​​​Voici un  vin qui a mis une journée à s'ouvrir. Le premier soir, ouvert 2h avant et carafé,le vin a du mal à s'exprimer pleinement. Il est tout en largeur, on reste sur des arômes d'élevage, coco et chocolat, même si le fruit est présent en arrière plan.
Le lendemain c'est nettement mieux, plus fin, long et délicat. L'aromatique n'est pas vraiment évoluée. Je vais attendre ma dernière bouteille.
Très bon (à 24h)

Marc
​​​​

Leoville barton 1995


Petite frayeur à l’ouverture, le bouchon bien imbibé s’est cassé en 2 avec une odeur de vielle cave 

Nez évolué, de sous bois, puis après un peu d’aeration de cassis et mures.
En bouche le vin est velouté, assez puissant, flamboyant mais les tanins sont fondus.
Bonne longueur. 
C’est un bordeaux assez old school, classique
Tres barton. 
A boire à mon avis sans forcément se presser. 

Château Léoville Barton - Saint-Julien 2004
Trois ans  après ma première bouteille de ce millésime, je remets le couvert.
Bouchon très long, serré dans le goulot et juste imbibé sur la base.
En comparant avec mon compte-rendu précédent, je constate que la robe n’a pas bougé d’un iota.
Je me demande si elle n’est pas encore plus jeune avec son disque violacé et sa teinte presque noire.
Le nez diffère quelque peu et est essentiellement axé sur les fruits : cassis, myrtille voire confiture de fraise pour ma moitié.
Il est souligné par une note discrète de torréfaction qui le complexifie.
En bouche, c’est à nouveau un sans-faute avec un tanin de taffetas et une acidité millimétrée qui forment un équilibre savoureux.
L'ensemble est suave et riche, élégant et frais.
Grande longueur qui s’achève dans une finale essentiellement fruitée et (très) légèrement torréfiée, gourmande à souhait.
Grand Saint-Julien qui a trouvé son bonheur en accompagnant un carré d’agneau en croûte d’herbe (persil, cerfeuil et estragon) et d’amande.
J’ai beaucoup aimé et très compliqué de résister à un tel vin.

Note : 17/20.
Garde : à boire mais sans aucune urgence.

Olivier