on se poile avec patrick !
nous étions conviés en ce samedi de grâce (ou grasse c'est selon) chez le pépère gildouille dans sa nouvelle demeure par patrick et ingrid
ce fût la ripaille du sieur Cornélie
patrick s'était mis dans la tête de nous faire plaisir, le moins que l'on puisse dire est que ça a été réussi !
poilade fût au rendez-vous, avec de très beaux vins et surtout un ordre de service dont on n'a pas l'habitude qui a ses qualités
bon là soyons francs : gildas devait ranger avant notre venue et c'est là que nous devions diner, de toute évidence le temps a manqué...
Jérôme Girond 2000 AOC valais "humagne blanche"
le pépère patrick avait envie de nous surprendre
résultat : 1/0 pour lui car sur ce coup on était très loin
le nez me semble très évolutif un coup sur les fruits jaunes un coup, des agrumes, un coup une note fugace de chèvrefeuille accompagnée d'une note vanillée, puis ensuite encore des notes tourbées et enfin des notes caillouteuses, assez complexe et plaisant
la bouche est intéressante même si elle n'est pas renversante : en effet c'est très bien fait, bien large, sphérique et riche, mais je trouve que les notes vanillées sont prégnantes et sans donner au vin une sensation de vin "lourd" on est à la limite, belle longueur
on l'a bu en apéro, peut-être qu'à table il m'aurait plus plu
bien
les 2 premiers vins : 2 liquoreux, qui l'eût cru ?
chateau Guiraud 2001 sauternes 1er cru classé
ce domaine n'en finit plus de me décevoir : en effet lors de ses premières années il se présente comme plaisant grâce en grande partie à son sucre très marqué qui le rend flatteur et qui donne l'imlpression d'avoir plus de potentiel qu'il n'en a réellement
le nez est très riche, rôti et abricoté, avec une bonne complexité et des belles notes safranées du plus bel effet. mais voilà, ce nez me semble pour le moins basique et convenu, sans caractère, bref banal...
la bouche est carrément une déception : très liquoreuse et déséquilibrée par un sucre omniprésent qui domine tout, la bouche est ample mais manque cruellement de peps et de précision, c'est le bordel en bouche un peu comme un gosse qui au sortir des vacances scolaires n'aurait pas rangé sa chambre pendant tout ce laps de temps... le milieu de bouche... et là j'hallucine, présente un creux, tellement marqué que tout le monde l'a ressenti
inacceptable à ce niveau de classement et de prix, surtout que le vin est complètement brouillé et présente encore des notes vanillées, la longueur déçoit elle aussi
le 2000 m'avait fait largement meilleure impression, j'avais déja mal gouté ce 2001 et ça confirme la tendance
à noter que les 1975 et 1976 bus assez récemment présentaient ce même constat : aucun intérêt
parait-il que les milésimes récents sont meilleurs, car rater son 2001, fallait le faire !
bien sans plus
chateau d'Yquem 1990 sauternes 1er grand cru classé supérieur
il y a des flacons comme ça qui font l'unanimité pour eux
il y a des flacons comme ça qui vous font sentir tout petit dans votre slip
il y a des flacons qui mettent tout le monde d'accord
ce flacon m'a scié les pattes tellement sa pureté sa précision diaboliques étaient plus qu'évidents, indiscutables
jusqu'à présent Yquem m'avait plutot fait très bonne voire grande impression, mais jamais à ce point, et des liquoreux j'en ai sifflé quelques uns...
le nez se présente au départ comme légèrement pétrolé qui nous a fait partir au départ sur un riesling, mais peu longtemps, sa complexité énorme et le caractère très profond du nez nous a rattrappé au vol, on entendait une mouche voler et à aucun moment on aurait imaginé le pat mettre un yquem 1990 en premier flacon...
couillu pour le moins, mais judicieux car noyé dans une nasse d'un nombre de flacons importants l'aurions nous autant apprécié à la finale ? je suis persuadé que non
ses notes de noix de coco conduisent gildas a balancer le nom du roi sans que nous y croyions vraiment et pourtant il a raison le bougre
la bouche présente une pureté à l'attque et un équilibre exceptionnels, ni plus ni moins
comparé au guiraud, il l'a complètement écrabouillé, ils ne boxent pas du tout dans la même catégorie, l'un étrant vraiment pas au niveau que l'on serait en droit d'attendre, l'autre justifie sa réputation, et de quelle manière
patrick ayant travaillé à yquem de 1988 à 1997 l'a probablement achetée là-bas et conservé depuis dans sa cave, et pas acheté récemment, ceci pouvant expliquer celà, mais quand même !
la bouche présente comme au nez d'ailleurs une finesse superlative et une puissance aérienne, le vin est ample, sphérique et super-riche, large et d'une longueur qui m'a semblée infinie
un vin qui fait fermer le clap de ses détracteurs, ou des circonspects jusqu'alors tout du moins, car il est grand,
très grand
domaine Michel Bouzereau 2005 meursault 1er cru "perrières"
le gars y nous zavait dit "chuis pas ben riche en bourgogne" et vla ti pas qu'il nous soert ce... truc qui m'a plus que plu !
le nez présente une grosse fraicheur avec des fruits et fleurs blanches, des notes de chèvrefeuille avec de fortes notes minérales et salines qui m'ont un temps rappelé la coquille d'huitre et partir vers chablis, raté !
la bouche est pure et minérale, encore un peu fermée et clairement le potentiel est très lisible et ça promet beaucoup !
oublié le 2006 de LPV beaune, ce vin a du peps, de la matière, de l'équilibre, il allie puissance et finesse avec un milieu de bouche encore austère mais pas creux du tout et surtout une très belle longueur, donnant déja du plaisir, avec une superbe tension et de la précision
une bien belle bouteille en devenir que j'aimerai retrouver dans 5 ans, tellement le potentiel m'a impressionné
très bien+/excellent-
domaine Hubert Chavy 2007 meursault 1er cru "genevrières"
ce vin a été carafé, après coup il ne l'a pas été assez car plus ça allait plus il s'ouvrait dans le verre
nez sur le mercaptan, la sueur, le fumé, réduit et un poil pâtissier, avec de subtiles notes de miel, et ensuite sur les fruits blancs, et un aspect salin et minéral et beaucoup plus de pureté qu'à l'ouverture
la bouche se présente comme bien tendue et d'une salinité salivante. l'acidité lui permet d'avoir une colonne vertébrale et le vin se livre bien malgré sa jeunesse si bien que si j'en avais, j'en claquerais sans avoir à crier à l'infanticide
le milieu de bouche est bien équilibré avec de l'ampleur, une certaine puissance, du volume et de la richesse même si une certaine austérité plane quand même sur ce vin (année ?)
la finale est belle et donne l'impression d'un très beau vin manquant d'un peu de complexité et de profondeur ce que le temps pourrait lui apporter, mais qui procure déja du plaisir
bien+/très bien- pour le moment...
dom Pérignon 1998 champagne brut
il y a des légendes qui n'en finissent plus de décevoir, c'est le cas de celle-ci
sur les 3 derniers millésimes que j'ai bu (2000, 2002 et donc celui-ci) force est de constater que seul le 2002 tirait son épingle du jeu, ce qui est assez incroyable pour un vin de ce prix...
nez sur le brioché pas spécialement élégant, avec un manque de complexité et d'une simplicité navrante, un peu pomme verte et sans relief
la bulle n'est pas spécialement fine : elle se fait même trop abondante à mon gout, je fais passer le vin d'un verre à l'autre plusieurs pour les atténuer
finalement le vin se montre pataud, sans relief, sans une acidité qui l'aurait relevé, bref sans la gnac et le caractère qu'on est en droit d'attendre d'un tel cru
la matière semble correcte sans dillution, mais l'équilibre n'existe quasiment et le vin est marqué par ses sucres (fin de bouche très molle), dur de lui trouver des qualités
si nous n'avions pas dégusté à l'aveugle il est très probable que nous eussions été encore plus sévères mais ce vin m'a rappelé un mauvais champagne d'hypermarché..., l'acidité en moins...
moyen+...
domaine du Mortier 2008 saint nicolas de bourgueil "dyonisos"
un nez qui poivronne gentiment, mais plutot de type poivron mûr, avec des notes de terre humide et du fruit (rouge essentiellement)
la bouche est très bien équilibrée, juteuse et concentrée comme il se doit.
le vin serre encore un peu du à sa jeunesse et sa longueur est très belle, beaucoup de plaisir en l'état malgré un petit manque de complexité, mais pas de manque de profondeur par contre, belle découverte !
bien+ !
Montus 2001 madiran "cuvée prestige"
il y a des vins pour lesquels on n'est pas faiuts, ou plutot des vins qui ne sont paxs faits pour nous
même bu à l'aveugle ce vin n'a pas du tout trouvé la moindre grâce à mes yeux, alors que les autres présents ont été nettement plus compréhensifs
peut-être ai-je tort, mais rien qu'en bouche j'ai reconnu la patte du domaine
le nez est très mûr sur des notes de mûre sauvage, de café, de boisé sec, sans complexité pour moi
la bouche est un archétype de ce que je n'aime pas : très mûre, boisée à mort, extraite à en sécher le palais, très puissante et marquée par l'alcool
bonne longueur cependant, mais ce n'est pas mon style du tout
BOF
domaine Michel Bouzereau 2001 beaune 1er cru "les vignes franches"
un vin dont le pépère gildas se souviendra toute sa vie : il a en effet voulu la ramener "si ça c'est du pinot je fais le tour du jaredin à poil" pas de bol c'en était !
il faut dire que le sieur pinot n'était pas très reconnaissable et j'avoue que quand j'ai sorti ça je pensais dire une connerie, d'ailleurs j'ai eu tout le monde sur le paletot
le nez était frais sur les fruiots rouges (fraise) l'orange amère, un peu alcooleux, de rose fanée (un signe malheureusement) et un manque total de complexité
la bouche semble bizarrement évoluée d'ailleurs la couleur orangée confirme ce diagnostic !
le vin manque totalement d'équilibre et est très marqué et dominé par l'alcool, super-léger et manquand finalement de tout poyur finalement tomber complètement en fin de bouche
à mon sens il est en net déclin sur ce flacon, ce qui parait assez bizarre mais bon
en déclin...
domaine Marc Colin 2005 chassagne-montrachet vieilles vignes
je ne fais ce compte-rendu que pour faire le gros qui viendra plus tard de cette dégustation mémorable !
nez marqué par les fruits rouges mais surtout par... une note de moisi et/ou de carton humide qui entache le vin d'un manque de netteté
la bouche confirme car les notes sont prégnantes
bouteille défectueuse pour un domaine pourtant réputé de fort belle qualité
à regouter !
domaine Prieuré Saint-Christophe 2004 mondeuse prestige
en voilà un flacon qui promet beaucoup !
un nez encore un peu marqué par l'élevage, mais des notes profondes de fruits noirs, de poivre d'une très belle concentration introduisent ce vin de fort belle manière
la bouche nous fait partir un peu partout en france, n'ayant pas l'habitude de ce genre de vin, mais surtout on ne pensait pas que le patrick allait nous sortir ça, surtout à ce moment de la dégustation !
la bouche est profonde et concentrée, dotée d'un très bel équilibre, avec de l'ampleur en milieu de bouche grâce à sa richesse en extraits, mais se resserre sur la fin ale ce qui est bien normal
très belle bouteille en devenir et j'aimerais avoir quelques années de plus pour voir comment il va évoluer
très bien !
domaine Prieuré Saint-Christophe 1989 mondeuse prestige
fan complet de ce vin !
rarement j'ai été scotché de la sorte (pas vraiment mais bon quand même)
on était à l'aveugle complet à part la couleur dans le verre nous n'avions aucune idée de ce que ça pouvait être : ça force l'humilité
en tout cas le patrick s'est bien bidonné, il nous a bien baisé comme il dit avec son accent, clairement, proprement et sans bavure
en effet on en a sorti des conneries, on était partis à bordeaux, et même sur haut-brion
le nez est très légèrement fumé nous semble t'il avec des notes profondes de fruits rouges, des épices du caractère et de la complexité qui donne l'impression que le nez change à chaque coup (de nez), splendide !
la bouche est... immense alliant finesse, structure et formidable impression de puissance aérienne, très riche, avec des tanins d'une finesse superlative et un soyeux de texture fantastique..
un grand vin vibrant de tout son long et qui me fait vibrer jusque dans le slip, magnifique et surtout d'une évolmution très lente car on lui avait donné 10 ans de moins, si ce n'est plus
somptueuse finale qui s'étire avec une fine aciodité qui donne une précision diabolique au vin, énormément de peps, une énergie du tonnerre qui me donne ce jour un souvenir ému tellement ça m'a semblé grand et surtout improbable...
une recherche plus approfondie des vins de cette région me parait plus que nécessaire
excellent + !
Marie Thérèse Chappaz 2006 grain syrah valais
un nez sur les fruits légèrement compotés, la réglisse et la framboise, un nez charmant possédant une certaine profondeur qui me plait beaucoup
la bouche est bien équilibrée et concentrée, le vin me semble bien fait mais souffre d'un légère sécheresse en milieu de bouche même si je pense que ce n'est pas irréversible du tout
j'aime bien cette longueur qui s'étire avec cet aspect poivré mais en l'état je suis moins transporté que mes comparses, j'aime bien mais je pense que le temps lui fera du bien
beau potentiel toutefois
très bien
Jerome Giroud 2006 chamoson valais "le potier" cornalin
j'ai rarement bu des vins suisses, c'est fort dommage
il faut dire qu'en trouver dans nos contrées, mis à part le net, relève du parcours du combattant et souvent en pure perte !
le nez est puissant et énorme très poivré et doté d'une finesse magnifique avec des notes surprenantes de fraise et d'orange amère
la bouche confirme ce côté puissant, ce très bel équilibre, ces tanins fins et cette superbe longueur, un vin pour demain mais qui se présente très bien aujourd'hui
très bien+ !
chateau Champ des Soeurs 2008 fitou "bel amant"
lors de ma rencontre avec laurent Maynadier grâce à Ludivigne, j'avais gouté cette cuvée mais sur 2009, j'ai largement préféré cette version sur 2008... affaire de gouts sans doute !
le nez est très fin sur la fraise, la framboise doté d'une belle ampleur et d'un côté pur très plaisant
la bouche se présente comme concentrée et juteuse.
le milieu de bouche est toujours pur et doté d'une belle ampleur, d'une belle richesdse et d'une acidité qui donne de la précision au vin (ce qui manquait sur 2009 à mon sens), très belle longueur
un bien joli vin qui m'a beaucoup plu et si j'en trouve j'en prend, pour l'instant je vais faire un sort aux "tina" de la même année histoire de...
très bien- pour le petit manque de complexité
Clos de l'Oratoire des Papes 2003 chateauneuf du pape
un vin qui m'a laissé une bonne impression
le nez sur la fraise est assez simple mais plaisant manquand de profondeur à mon sens
la bouche par contre est encore concentrée et juteuse et doté non seulement d'un bel équilibre mais aussi d'une belle longueur
un vin qui se goute déja bien mais dont l'avenir semble assuré
bien (+)
chateau Malescot saint exupéry 2001 margaux 3e cru classé
prenons un très beau millésime qui n'a eu pour seul tort de ne suivre le millésime très médiatique à 3/0
prenons un de mes crus favoris, un des rares qui soit super-bon tous les ans : malescot
résultat : magnifique !
le nez est très fin et puissant à la fois avec des notes de poivron rouge grillé, très élégant avec des notes de fruits rouges et noirs, belle profondeur et du peps
la bouche présente des tanins d'une finesse superlative : le vin est relativement arrondi par les années, très juteux et élégant, l'équilibre est d'école mais il mérite encore quelques années pour se livrer parfaitement tellement on a l'impression d'avancer avec le frein à main, énorme longueur avec de superbes amers nobles et très belle complexité, élevage parfaitement fondu
très belle bouteille aujourd'hui et superbe demain
très bien+/excellent-
chateau Cantemerle 2000 haut-medoc 5e cru classé
il est fort à souhaiter que ce flacon ne soit pas représentatif de ce vin dans ce millésime car la réussite a été... plus que moyenne sur ce flacon
le nez est fortement brouillon avec des notes de cassis évanescentes mais surtout un manque sérieux de netteté et de précision, aucune complexité encore moins de profondeur
la bouche est complètement déséquilibrée non seulement par l'alcool mais surtout par un flacon qui fait au moins 10 ans de plus que son âge : pu du tout de fruit, des notes de feuilles mortes, viandées et d'humus mais pas dans le sens noble du terme, longueur moyenne et sans envergure ni envolée ce qui aurait pu faire croire à son avenir
assez bien- à revoir... à des années-lumière des 89 et 90 !
chateau léoville-Poyferré 2003 saint-julien 2nd cru classé
il y a eu un engouement lors de la vente en primeurs sur ce vin, la bulle s'est certes calmée mais subsiste encore, il faut dire que même si elle fut exagérée, ce vin n'en demeure pas moins très beau surtout pour cette année qui m'a tant déçu !
le nez est très beau sur le cassis et la mûre écrasée, du sous-bois, du poivre moulu de la densité et de la finesse, belle profondeur, de l'allant et du peps, ça promet
la bouche présente une attaque assez pure et puissante
le milieu de bouche est construit sur une très belle acidité, des tanins fins et riches, un très bel équilibre et je n'aurais jamais trouvé l'année je dois l'avouer car le vin conserve une fraicheur surprenante, il n'y a aucun creux et le vin est sphérique et possède une belle énergie avec un élevage fondu et une belle concentration
la finale est très longue et finit en queue de paon manquant juste d'un poil de profondeur et de complexité pour en faire un vin monumental ce qu'il sera peut-être dans quelques années
très bien+/ excellent- (issu de 62% de cabernet sauvignon, 28% merlot , 8% petit verdot et 2% cabernet franc
chateau Haut-Bailly 2002 pessac-léognan grand cru classé
comme on le sait tous, ce chateau produit des vins de grande garde qui ne se dévoilent que très rarement avant 15 ans
il était donc courru d'avance que ce 2002 avait fort peu de chances d'être à maturité, mais comme certains se présentent bien en ce moment pourquoi pas lui ?
le nez est très discret et austère sur le sous-bois et des palettes de fruits rouges et noirs, jolie profondeur
la bouche est fermée : on sent bien que la concentration est belle, que le côté juteux est bien là, que l'équilibre est beau, mais il est aussi très austère et serre fortement en milieu de bouche et même si les tanins sont plutot fins, il est loin de se livrer
la longueur est belle et les amers magnifiques même si les tanins sont légèrement coupants
belle bouteille en devenir mais dans longtemps...
bien+ et sûrement bien mieux plus tard...
chateau Troplong Mondot 1999 saint-émilion grand cru classé
s'il y a bien une chose que le vin m'a apprise, c'est de ne pas garder des à priori qu'ils soient négatifs ou positifs...
en effet j'en avais sur ce chateau, plutot des négatifs d'ailleurs, mais là ils sautent et sur un millésime pas spécialement facile... comme quoi !
le nez présente des notes légèrement poivronnées, avec une profondeur et de la complexité, légèrement marqué par un café très léger, et de belles notes de fruits rouges
la bouche est ceci dit assez dure car elle serre gentiment et les tanins ne sont pas spécialement aimables, le temps ne les a pas encore arrondi. le milieu de bouche est très construit avec une acidité juste come il faut pour donner une précision certaine à ce vin que je n'attendais pas à ce niveau, complexe et profond il finit sur une belle longueur
à revoir en toute confiance dans 5 ans et plus, il a tout pour bien vieillir
très bien et mieux plus tard...
chateau d'Aiguilhe 2006 côtes de castillon
éh bien en dégustant ce vin, j'ai eu l'étrange sensation de le récupérer au même endroit ou je l'avais laissé : en période de fermeture !
en effet voici 2 ans de celà j'en avais acquis 6 bouteilles à un prix dérisoire (8 euros/quille) et en avais ouvert 4, les 3 premières pétantes de fruit, la 4e complètement fermée et tannique...
le nez est vérouillé et il me semble attrapper des notes fugaces et éphémères de fruits noirs, de poivre, très évanescent et aérien
la bouche est complèement marquée par des tanins qui prennent toute la place, manquand en l'état de finesse mais riches et l'ensemble est d'un assez bon équilibre, reste au vin de s'assouplir car il procure peu de plaisir en l'état, belle longueur juteuse, à attendre
bien
chateau Montrose 2001 saint-estèphe 2nd cru classé
j'ai été fan de montrose avant de finalement trouver d'autres crus plus fins et souvent moins chers, ainsi a tourné la roue !
mais ce millésime m'a toujours plu : je l'ai gouté pas moins de 4 fois et rien à faire pour que je le reconnaisse à l'aveugle, pas demain la veille que je serai un grand dégustateur et tant mieux...
le nez me semble légèrement poivronné, mais un beau poivron rouge ainsi que des notes de cassis, assez profond et ample, poivré aussi et des notes de sous-bois, un joli bébé...
la bouche est typiquement ce que je retrouve sur montrose : profond, dense avec de beaux tanins arrondis par les années de cave, mais amples et finalement manquand sévèrement... de finesse
la bouche est certes encore serrée et j'espère que cette finesse viendra mais ce n'est absolument pas sûr car pas mal de millésimes goutés (même les plus beaux) étaient plus marqués par leur structure que par la finesse
très belle longueur gage d'un avenir assuré
je trouve de plus en plus montrose chiant...
très bien mais un ensemble un peu trop convenu à mon goüt...
chateau Haut-Marbuzet 2001 saint-estèphe
je suis fan de ce chateau depuis pas mal de temps et j'ai pu gouter pas mal de millésimes jusque 1959, du fait que les prix restent dans la limite de l'acceptable ce qui n'est pas le cas de ses "voisins"
le nez présente une très belle maturité avec des notes de fruits rouges et noirs, des notes de sous-bois, de réglisse (bâton), nez puissant et fin à la fois, profond et dense, très ample et complexe, un modèle du genre !
la bouche est une véritable merveille, la 8e du monde en exagérant un peu...
attaque très franche et pure (ce que j'utilise rarement sur des bordeaux)
en milieu de bouche le vin se présente comme bien concentré encore, bien construit sur une acidité incorporée dans la matière, sous-jascente donc et qui souligne le tout, l'élevage est fondu et vit en harmonie avec le vin si bien qu'on ne le sent guère...
l'équilibre est donc magnifique et les amers nobles donnent du peps à ce vin qui ne sombrte pas dans le "trop", très classe il est profond et complexe et encore diablement jeune
superbe longueur qui finit de me combler, pas loin de l'orgasme sur ce coup
excellent !
César Principé 2007 espagne
si vous voulez en savoir plus sur ce vin, lisez donc l'étiquette car je n'y trave que dalle !
au vin non plus je n'ai rien compris, je devais encore être sur le haut-marbuzet 2001 qui m'a scotché...
nez sur le café, très fruits noirs, semblant très mûr...
la bouche est extraite et sécharde ainsi que très élevée, donnant l'impression d'un vin forcé et très dur
à regouter... car peut-être était-ce moi qui saturait ?
et qu'est-ce qu'on a mangé avec tout ça ?
entrée en matière
service par patrick himself
alors ça je m'en rappelle c'était somptueux
un crumble avec une viande blanche, j'adooooooooooooore !
gildas a voulu jouer, il a perdu...
à noter le snobisme et la vantardise de se servir du boitier de dom pé comme cache sexe