Nous nous sommes retrouvés samedi soir entre amis pour un repas en toute décontraction.

L'apéritif a vu l'entrée en scène du chateauneuf blanc Domaine de la Nerthe 2007 qui s'est présenté de manière plutôt austère mais avec une bouche fine et précise (fruits blancs, miel). J'attendrai un peu ses soeurs en espérant éviter l'oxydation.

La salade marocaine proposée en entrée (oranges, oignon rouge, tabasco, cumin, olives noires) a été accompagné par d'une part un Bandol Moulin des Costes cuvée charriage 2000 dont les tannins encore bien présents n'ont pas créé l'accord avec la finesse des arômes parfaitement intégrés de la salade.
Pour moi ce vin est loin de valoir La Rouvière du même doimaine, dans le même millésime.

Le plat de résistance, un généreux pot-au-feu mixte (canard et boeuf) a vu quelques bourgognes se succéder :

- volnay domaine Lafarge Clos des Chênes 2000 : nez terreux, bouche pas très nette, très moyen. Que s'est-il passé ?
- Nuits-Saint Georges Les Damodes 2006 Chantal Lescure : joli vin plutôt sur la cerise griotte, bouche précise, de la longueur, très bien !
- Givry La Servoisine 2002, domaine Joblot : vin dans le même registre aromatique que le précédent, la puissance en moins.

Le magnifique dessert élaboré par Anne arrive, une tarte aux clementines, crème légère aux clementines et marmeladde de clémentines amères.
Le sauternes château Myrat 2001 n’en attendait pas tant ! J’ai trouvé ce vin bien fait mais manquant singulièrement de personnalité. Heureusement, la tarte l’a tiré vers le haut.

Une bien sympathique soirée !