Bonjour à tous,

Hier soir nouvelle soirée avec les compères de LPV Grand Forez chez notre JB national autour de quelques charcutailles (pâtés, pâté croute...), d'un délicieux poulet au vin jaune et aux morilles, de quelques fromages et de douceurs orientales.

Un grand moment de partage et d'amitié avec Jean Bernard, Cédric (Cédric42120), Jean-Marc et sa moitié, Aurélien (dandy et votre serviteur. La thématique : Jura pour les blancs, libre pour les rouges.

Au programme :

En "before", un CR rapide pour ce Champagne Extra Brut 1er cru cuvée œnophile 2000 de GIMONET qui souffre d'un léger voile de bouchon qui bloque en grande partie son panel aromatique. Non Noté donc.

Le 1er vin présente un premier nez de plantes médicinales de liqueur de sapin (:),'un beurré citronné du plus bel effet et un coté champignon sec. L'aération lui donnera un nez opulent sur l'abricot et la confiture d'abricot , un coté floral et miellé ainsi qu'une note de noisette. La bouche présente quant à elle un gras hors norme : le vin est quasiment huileux, présente une attaque large jusqu'en milieu de bouche où une magnifique acidité (très élégante) prend le relais et tire la bouche très longuement sur une finale légèrement saline et des notes d'agrumes. Un vin d'un beau caractère !! 16/20 pour ce côte du Jura 2002 du domaine LABET

Le vin suivant présente un nez opulent sur les fruits exotiques (ananas au sirop +++) et les agrumes confites qui seront accompagnés à l'aération par les fruits blanc. En bouche cette opulence est confirmée par une sensation de grande maturité : le vin est rond en attaque, la trame est sur l'acidité des agrumes du nez avec une finale sur les amers de l'écorce d'orange. L'absence de complexité (le vin ne passe pas la seconde) et la grosse maturité légèrement lassante (j'insiste sur le légèrement) l'empêche d'être parfaitement à mon gout. C'est toutefois franc, direct, d'un bel équilibre. 14/20 pour ce côte de Jura Cuvée Florine 2009 du domaine Ganevat.

Le troisième vin présente un genre de nez que j'adore : grillé, fumé, sur la poudre et la cendre, un coté pierreux accompagné par les graines de tournesol grillés. J'adore ce caractère minéral qui deviendra légèrement épicé avec une pointe de fruits blancs à l'aération. En bouche le vin est rectiligne, tendu, très énergique avec une trame minéral et acide qui correspond parfaitement à ce que j'aime. Certes on peut lui reprocher un manque de fruit et un coté presque austère en l'état mais personnellement j'ai beaucoup aimé : 16,5 /20 pour ce Clos de la Tour de Curon, 2006 du Domaine Stéphane Tissot, Arbois

Le quatrième vin est clairement sur le registre oxydatif : la noix ouvre le bal de ce nez expressif accompagnée par le citron confit, le café torréfié, les épices et une touche de morille. La bouche est quant à elle rectiligne, droite, nette et vivace, d'une belle longueur et d'un équilibre magistral. Certes pour un non initié que je suis, ce caractère oxydatif parait un peu prégnant (la noix est quand même omniprésente) mais difficile de pas reconnaitre ce grand équilibre. 14/20 pour ce côte du Jura 1995 de Xavier Reverchon. Note à relativiser, je n'ai aucun repère sur les oxydatifs.

Passons à la superbe série de rouge :

Le premier rouge pinote pour moi à plein nez :La groseille, la vieille rose, la fraise écrasée, la café baie (le fruit), le pruneau, la cerise mure, la confiture de framboise un coté "poissonneux" (entre la pâte d'anchois et les embruns), le tout enrobé par l'agrume confite. Miam miam. En bouche, le toucher est juste MERVEILLEUX...une sensation tannique irréelle, presque une impression d'anti matière (un véritable espuma). Le vin se présente donc tout en dentelle bien que plein, très soyeux, velouté, et porté par une belle (que certains pourrait qualifier de grosse) acidité et finit sur de jolies notes d'agrume. Ça manque peut être de longueur et il faut aimer (comme moi ) les acidités hautes mais pour moi on est proche des sommets : 18/20 pour ce Bonne Mares 1996 du Domaine Daniel Moine HUDELOT (que je découvre à cet occasion).

Le second rouge "syrathe" cette fois-ci : les fruits noirs (mures et cassis), la réglisse et une superbe violette constituent le premier nez légèrement discret. L'aération lui permettra de gagner en ampleur et en complexité sur le café froid, le laurier, LES poivres (noirs et blancs), l'eucalyptus et une pointe de vanille. Un nez très élégant bien qu'un peu sur la réserve. La bouche est sculpturale bien que très soyeuse : la bouche est pleine mais droite, quasi aristocratique, portée par une belle acidité et un caractère minéral (pierre froide) et une très grande longueur sur le poivre et la violette. Ça peut paraitre un peu "sérieux" pour certain mais je trouve à ce vin une forme de classe et de retenue à laquelle j'adhère : 17 /20 pour cette Côte Rôtie 2004, Les Grandes Places du Domaine GERIN.

Le dernier rouge se présente sur la fraise écrasée,, la confiture du même fruit et les épices douces, le yaourt aux fruits rouges, la menthe fraiche, la grenadine et le poivre noir. Un nez intense, gourmand et frais. La bouche est du même acabit et encore une fois d'un très très beau toucher (on a eu de la chance la dessus les 3 rouges). La bouche est donc très fraiche, virevoltante, de demie corps, tendue, d'un très grand équilibre grâce à la superbe acidité et très très longue. Je pense à un très beau Châteauneuf genre Clos des Pape pour ce vin d'un plaisir très évident (la bouteille se volatilise tellement c'est bon). Un vin très "JOYEUX" . 17/20 pour ce "simple" côte du Rhône Fonsalette 2004 du château RAYAS Rien qu'en y repensant j'en salive !!!

Superbe série de rouge donc, un tiercé de folie où on n’est pas redescendu.

Retour aux oxydatifs maintenant pour accompagner les volailles (poulet et pintade) au vin jaune et morille (une tuerie !!) et le plateau de fromages (comté, tête de moine et un étonnant cheddar)

Le premier oxydatif me parait assez caricatural : la noix, la noix et la noix accompagnéES par les plantes médicinales et le beurre. C'est clairement monolithique. La bouche est de demie corps (ou 3/4 de corps ), sur une trame acide qui étire la bouche et assure son équilibre. Un nez monolithique, une bouche équilibrée, 1/1, la balle au centre. 11/20 donc pour cet Arbois 2003 du domaine Rollet qui m'est passé à coté.

Le second oxydatif est à l'opposé du précédent : la noix est quasi inexistante et le vin présente une belle complexité sur la morille, le champignon noir, le pruneau sec et la datte,, la pate d'amande (le mélange rappelant les fruits "déguisés" du noël de mon enfance), l'abricot sec, le raisin de Corinthe et l'alcool de prune. La bouche est à nouveau de demie corps, parfaitement équilibré également mais manque d'ampleur et de profondeur pour être au niveau du très beau nez (très belle découverte ce panel aromatique moi qui croyais que la noix était la seule voie). 15/20 pour ce vin jaune 1990 du Domaine Puffeney.

L'alcoolique de la bande insiste pour nous servir son rouge de secours, qu'il ne veut pas avoir baladé pour rien...mal lui en a pris. Un nez discret et simplet sur les petits fruits rouges mais nos palais fatigués recevront le coup de grâce par la bouche qui nous apparait "verte", végétale, astringente, immature. Du pur jus de rafle pas mure . Ma note : "BEURK CACA BOUDIN" pour ce Corton Clos de la Vigne au Saint Grand Cru 2002 du domaine Louis Latour qui aura au moins le mérite de nous faire faire un concours de vanne à la c** Merci au contributeur d'avoir supporté nos bassesses à l'égard de sa contribution

Pour accompagner les desserts (superbes, si tu pouvais Aurélien nous rappeler ta recette sur ce fil), nous attaquons un liquoreux qui parait être largement fatigué : le vin est sur le rancio et la noix (encore elle), la bouche est "bizarre", anormalement maigre pour un vin de paille bien que donnant encore une impression de vivacité... Pas de note pour ce vin de paille 1993 de la fruitière vinicole d'Arbois.

Tant pis nous nous sommes rabattu sur un très intéressant macvin du jura mais une panne de stylo (mais surtout de cerveau ) m'a empêché de prendre la moindre note...je me suis contenté d'apprécier le moment présent en me délectant des petites pâtisseries orientales et en savourant la fin de cette merveilleuse soirée d'amitié et de partage.

Merci de m'avoir lu et encore merci à mes compères.

PS : je répète que mes notes sur les oxydatifs sont à prendre avec précautions, ce fut hier soir un dévergondage en règle et je n'ai donc aucun point de repère...

Bonjour,

repasser sur le Corton après les "oxydatifs" n'était peut-être pas fait pour le mettre particulièrement en valeur...

jlj

Carrément !! On avait la bouche cramée donc le pôvre corton il a rien pu faire...

C'est clair Jean-Luc...
On a d'ailleurs beaucoup "incrimer" cette transition pour expliquer notre ressenti. M'enfin après moult bains de bouche, il a bien fallu se résoudre à dire que cette bouteille à 38€ se foutait de nous!

Bon il a fallu lutter mais on l'a eu notre soirée Jura dans le Forez!!!
Certes il a fallu transiger et les rouges seront donc "exonérés" de thématique (sans regret vu le niveau! )

Champagne Gimonnet, cuvée œnophile 2000.

Pas mauvais mais un poil bouchonné. Dommage car en dehors de ce problème et d’une bulle un peu envahissante il y avait là un champagne gourmand, fruité, à la finale salivante.

« Les Varrons » Côtes du Jura 2002, domaine Labet.

Ouverte au débotté pour assurer la mise en bouche après la défaillance du champ’. Sans doute bonne chose car ce vin c’est montré à son avantage et aurait sans doute souffert d’être carafé, en regard de son évolution dans le verre…
En attendant tout le monde nous avons tout loisir de déguster ce vin sur plus d’une demi-heure.
Je craignais un vin un poil fatigué, après avoir bue il y as qques semaines, une bardette 2002 aux notes bien évoluées (beure++, tatin).
Un vin sensible à la température de service. Servi autour de 12° il attaque un peu sur l’alcool. Beurre, frais, noisette, citron. Gras, huileux, avec une acidité très élégante qui finit dans un élan salivant.
Après quelques minutes au grand frais sur la fenêtre, le vin se montrera plus longiligne, fruité. Le côté mûr ressort avec une finale sur l’abricot confituré du plus bel effet.
Pardon je suis bavard, rassurez-vous plus on avancera et moins je prendrai de notes.

Côtes du Jura Cuvée Florine 2009 du domaine Ganevat.

Nez franc, fruité, agrume, noisette. C’est très mûr, on a de la poire, façon tarte, et l’ananas.
Attaque ronde puis trame acide très enrobée. Très gourmand. J’ai beaucoup aimé. Le genre de bouteille que j’adorerai faire péter de bon matin, entre potes.

« Clos de la Tour de Curon » Arbois 2006 du Domaine Stéphane Tissot.

Très fumé, notes minérales… le vin parait exprimer son élevage. Il a tout de même été carafé trois heures. On a une bouche structurée, classe, avec très peu de fruit dans le registre… c’est beau mais j’ai comme l’impression que le vin est en une phase de travail, de transition. Trêve de supputation, je n’ai pas de repère sur cette cuvée. Mais c’est tout de même bluffant d’obtenir ce profil de vin à partir de très jeunes vignes.

Côtes du Jura 1995 de Xavier Reverchon.

Nez léger sur la noix, les agrumes, une note de tabac brun.
La bouche est vive et étirée. Belle finesse. Un très honnête Côtes du Jura, auquel les années ont apporté, à mon avis, de la finesse dans le bouquet.

Bonne Mares 1996 du Domaine Moine Hudelot.

Dedieu ! Tiens voilà du bouquet !
Très bien décrit par Nico. En ce qui me concerne on est à la limite du défaut, avec un côté vinaigre de framboise qui frappe à la porte.
Beau voyage que ce vin en tout cas.

« Les Grandes Places » Côte Rôtie 2004 du Domaine GERIN.

Fruits noirs, zan, café froid, laurier…
Un vin sérieux, construit, dont le style m’évoque (shame on me) un Mas Jullien.
La matière est tapissante, mais les tannins me paraissent devoir encore se fondre, ils me semblent « crisser » en bouche. (Cédric vous expliquera peut-être « mieux » ce que je veux dire… )

Château de Fonsalette Côte du Rhône 2004.

Fraise, épices, réglisse frais, orange sanguine, etc. etc.
Superbe description de Nico. Je dois dire que, sans avoir pensé à un vin de Reynaud, je me suis senti immédiatement à Châteauneuf, et en grenache majoritaire… "So cute" ce vin!

Arbois 2003 du domaine Rollet.

Registre oxydatif, sur la morille.
Du volume, du gras et du fruit mûr en rétro. Manque de finesse.
Monolithique mais honnête.
Sur le super poulet aux morilles de Jean-Marc il a fait l’affaire.

Arbois vin jaune 1990 du Domaine Puffeney.

Très bien décrit par Nico.
J’ajouterais une note pas nette et prégnante au début (pourtant ouvert plus de 24 heures avant) genre champignon malsain (ou odeur de macchabé) qui me gâchera une partie de mon plaisir.
Belle complexité, j’attendais beaucoup de ce vin. La bouche a, en effet, manqué d’ampleur pour me mettre une claque.

Pas de prise de note sur les sucres et le corton de Latour. Même avis que Nico !

Au final super soirée, les vins se sont vraiment bien gôutés. Petites déception sur les oxydatifs qui pour moi ont manqué de classe par rapport aux autres.
Merci à tous, et vive les rencontres entre passionnés!

La matière est tapissante, mais les tannins me paraissent devoir encore se fondre, ils me semblent « crisser » en bouche. (Cédric vous expliquera peut-être « mieux » ce que je veux dire…

En fait, ce que veux dire JB est simple, "c'est comme quand tu marches sur la carpette avec une chaussure mouillée"

Ce fut la phrase de la soirée, merci .c'était vraiment parlant..

Merci encore à tous pour cette belle soirée,

Slts Cédric

pas mal !
kicéki a sorti des bourgognes ?

C'est Cédric qui nous a sorti le Moine Hudelot.... de la bombe atomique même si un peu sur le déclin toutefois. Faut dire le cédre c'est un ouf, au départ il voulait carafer 2 heures !!! Là il a été épaulé autant de temps et il était encore plus éclatant à l'ouverture ( je l'ai gouté à la demande du Cédre pour savoir si fallait carafé...).

Mais un très grand pinot j'en suis tombé amoureux,mais je crois savoir que que toi aussi d'ailleurs Fred...

D'ailleurs depuis j'en cherche...à bon entendeur

Belle initiation aux vins du Jura que je connaissais uniquement par quelques exemplaires glanés deci et delà, principalement en grande surface..Donc, pour ma part, un peu un voyage dans l'inconnu surtout pour la premiere série, car les oxydatifs restent quand même typique...alors qu'à l'aveugle j'aurais eu du mal à situer les chardonnay..

Merci à JB pour l'accueil et mention à notre cuisto pour le fameux poulet au vin jaune ..et merci à tous pour vos apports..et sans rancune. "bonne mère"

Côtes du Jura « Les Varrons » 2002, domaine Labet

Nez qui champignonne un peu [size=x-small](nan !, en ce qui me concerne j'ai pas eu le droit au champagne, pas d'influence du tout !)[/size], champignon disais-je, ou un poil poussiereux, l'amande, la pomme cuite, le beurre..
En bouche, c'est frais, c'est rond, marqué au final sur une pointe épicée (curry ?), même si on peut regretter un manque de longueur (pour être difficile) la matière enrobait bien le palais, c'est huileux..Belle découverte, et bonne entrée en matière
Bien +

Côtes du Jura Cuvée Florine 2009 du domaine Ganevat.

Nez, ici, que je trouve beaucoup plus floral, fruit blanc (le brugnon m'est venu à l'esprit), l'ananas..
Le touché de bouche est délicat, semblant léger en apparence mais qu'en apparence...la matière envoie sur une trame ou le salin et l'acide semble s'affronter étirant dans leur joute le tout jusqu' à une petite amertume. Le vin est pur, franc, linéaire..
Bien + (+)

Clos de la Tour de Curon - Arbois 2006 - S. Tissot

Notes grillées, minérales, légèrement fumée (pierre à fusil), pomme cuite..En bouche toujours un contrate salino-acide mais ici la trame acide me paraît prendre le dessus, la matière est présente, le vin s'affine et s'étire à l'aération..un final sur le zest..[size=x-small]Le meilleur reste à venir, t'en as d'autres ?[/size]
Bien +++

Côtes du Jura 1995 de Xavier Reverchon.

Nez légèrement pralin, léger fumé, noix, citron confit, beurre chaud, pomme..
En bouche, le vin est équilibré. De caractère oxydatif, il reste tendu..mais n'a pas , à mon goût, en bouche le charme pressenti au nez..Sans défaut, tout de même...
Bien

Bonne Mares 1996 du Domaine Moine Hudelot.

Superbe nez, expressif et complexe.. la torrefaction,le fruité du pruneau, le coté friand de la figue confite, un peu d'humus, la rose fanée, des notes chocolatés... puis un poil de carcatère sur un côté poissonneux (anchois) / chien mouillé..
En bouche, la matière est là, c'est bon, c'est long, tenue par une belle acidité sur le kirch puis la groseille...Mais pour faire le difficile, Cette acidité, "limite border line", bride légèrement cette matière, empêchant ainsi l'extase totale..
Trés Bien + (+)

« Les Grandes Places » Côte Rôtie 2004 du Domaine GERIN.

Nez: Fruits noirs (cassis/mur), violette, oeuf/crème anglaise, le regliss s'est réveillé par la suite..
En bouche, c'est frais, c'est structuré...Le vin est soyeux, la matière est là, concentrée sur les petites baies noires puis légèrement épicée et poivrée au final..Un grand vin structuré exprimant sans doute un bon potentiel. quel plaisir !
Trés Bien +

Château de Fonsalette Côte du Rhône 2004

Nez un peu plus opulent marqué par un côté herbeux/mentholé, mais le fruit est là mariant fruit frais/friand et fruits murs, un côté lacté..
En bouche la puissance est présente, cadrée par le regliss/le zan, c'est long, c'est rond, légèrement alcooleux... [size=x-small]c'est bien fait..mais pour être difficile puisqu'on reste dans le lourd avec ce troisième rouge , un poil exhubérant.... au 3ieme verre certes [/size]

Bien ++

En tout cas, l'ordre de service de ces trois bouteilles ne pouvaient pas être mieux ...

Arbois 2003 du domaine Rollet.

Je sais pas si le retour au blanc fut difficile pour nos palais, mais je n'ai pas été transcendé non plus par ce vin.... certes, c'est sans défaut apparent.. il m'est paru simple, manquant un peu de matière..
Moyen

Arbois vin jaune 1990 - Domaine Puffeney.

Je rejoins également les commentaires de mes camarades..
Comparativement à mes expériences , le nez était, ici, beaucoup plus complexe que celui des quelques vins jaunes que j'avais pu croiser..En fait, l'oxydatif n'envahissait pas les narines, il laissait la place à toute une panelle d'aromes subtiles, coing, raisin de corinthe, champignon..
Un peu déçu par la bouche, (mais sans doute la faute à ce nez) elle manquait un peu de profondeur et de longueur . Mais là encore, même si elle était peut-être un peu sur la retenue, elle restait sans défaut et trés honorable..
Bien +

Quelle idée m'en fut, sous l'insitance d'un autre alcoolique.., d'ouvrir ce corton Clos de la Vigne au Saint Grand Cru 2002 du domaine Louis Latour ..
...que les palais soient fatigués, c'était incontestable.. mais là, ce vin était bouffé par la verdure.. tout simplement mauvais. Je ne pense pas que l'on soit passé à côté de ce vin "macéré dans la ciboulette"..Problème de bouteille peut-être (?!), enfin je le souhaite.. si un LPViens peut nous donner son point de vue..cela serait interessant..

Pas de note non plus pour ce vin de paille 1993 de la fruitière vinicole d'Arbois, m'étant paru complétement dissocié...

Heureusement que le Macvin du Domaine Grand et frère, nous a permis de cloturer cette soirée sur une bonne note, question d'oublier ses prédecesseurs..

Belle soirée de nouveau..merci de m'avoir lu..et...
Merci à mes camarades foreziens, à quand la prochaine ?!

Slts Cédric

J'ai du mal à voire ce que tu as trouvé de lourd dans ce Fonsalette !!! Pour moi c'était au contraire "joyeux", "pétillant" avec de la matière et de l'énergie et zéro alcool !! Le seul défaut c'est le manque de profondeur...

Comme quoi

Pas lourd ...?!
j'ai parlé d'exhubérance (couple alcool/puisance) mais comme je l'ai dis ....au 3ième verre ..
En fait, pour moi.. c'est pas un vin que je siroterais jusqu'à "sans soif" devant la cheminée...aprés n'embêche que les deux verres pris m'ont bien régalé...

Slts Cédric

J'avais mal interprété la phrase : "c'est bien fait..mais pour être difficile puisqu'on reste dans le lourd avec ce troisième rouge "

Après une diète de 24h j'ai terminé le Clos de la Tour du Curon 2006.
Le vin n'a pas vraiment bougé, ce qui est peut-être un bon signe concernant sa faculté à évoluer positivement. Il n'es pas rare qu'on évoque ça et là des pbs de bouteilles sur les blancs ouillés de ce domaine, même si, personnellement je n'ai encore jamais été confronté à ce problème.

Ce vin m'a fait penser à un puligny, pour le peu que j'en connaisse. J'ai trouvé le nez moins fumé, plus fruits à coque et toujours cette impression que le vin n'est pas complètement épanoui.

Pas étonnant c'était réduit (pétard, pourdre, grillé) à fond les ballons !!