Il y a un peu plus de 15 jours, LPV Paris² se réunissait dans un restaurant du Vème arrondissement autour de quelques vins italiens. Dégustation que je publie dans la rubrique éclectique car chemin faisant nous avons ajouté quelques productions nationales.

Ca' del Bosco Franciacorta zéro dosage 2006
Tomac Amfora Rajnski Riesling Plesivjca 2006
Radikon Jakot Venezia Giulia 2005
Damijan Kaplja Bianco Venezia Giulia 2009
Fixin Arvelets Gelin 2002
Marquesi Antinori Riserva Chianti Classico 2004, bouchonné
Sinfarosa Primitivo del Tarantino 2004
Barbera d'Alba, Paiolero de Sottimano 2006
Barbera d'Alba Fiorenza de P. Manzoni 2009
Lupicaia 1999 - GA Rossi Di Medelana - Toscane
Foradori granato Rouge 2004
Gattina Vigneto Castelle de Antoniolo 2004, bouchonné
Clerico Pajana 2000
Barolo, La rocca e la pira„ de Roagna 2004
Mas Jullien rouge 1999
Grandes Teppes Ganevat blanc 2006
Passito di Pantelleria 2006 2006 Floro
Vino Santo ( Toscane) Isole et Olena 1998

Je n'ai pas pris de note et ma mémoire me fait défaut.
Le riesling élevé en amphore a fait -pour une fois, hein Piotr!- fait sensation. Très original, je crois que personne dans le groupe n'avait réussi a retrouver le bon cépage à l'aveugle. Le Fixin 2002 du domaine Gelin aux accents très 2003 souffrait probablement d'une mauvaise conservation. Le Barbera 09 de Manzoni offrait un excellent rapport qualité/prix comparé au Sottimano 06 qui demandera énormément de patience pour se livrer. J'attendais beaucoup du Foradori Granato 04...je fus déçu car ouvert, lui aussi, trop tôt. Le Barolo 04 de Roagna a été pour moi le vin de la soirée -à condition d'accepter que ce type de vin ne perd jamais complètement de son astringence-. Le Mas Jullien 99, ouvert à la dernière minute, aurait bénéficié d'un carafage préalable. Très bon malgré tout, il surprenait par ses intonations très bordelaises. Le Grandes Teppes 06 était fidèle à sa réputation. Très bien vinifié, il m'a séduit sans pour autant me faire entrer dans le groupe des adeptes du chardonnay du Jura (contrairement à une bonne partie de mes camarades de dégustation qui sont pas loin de s'être convertis à ce culte).

Je leur laisse la parole car je suis sûr qu'ils ont pris plus de notes que moi mais aussi parce que leurs perceptions divergent (c'est énorme!) certainement.

Arnaud

et Lupicaia 99 du Castello del Terriccio ?

Bonjour Jérôme,
Je suis très en retard dans mes CR, mais pour le lupicaia, des que j'ai mis mon nez dans le verre j'ai dit tout de suite bordeaux, et effectivement quand j'ai vu les cépages...
j'ai trouvé ça bon, superbe équilibre, un beau boisé bien intégré Et l'aération ne lui a fait que du bien, mais j'avoue que si je bois un vin italien ce n'est pas pour boire un bordeaux.
Je Précise tout de même que je ne connais strictement rien en vin italien!!!

Bien cordialement,
Steeve

Une bonne proportion des grands vins italiens toscans fait la art belle aux cépages Bordelais, mais avec une petite touche à la fois fraîche et méditerranéenne en plus, ce qui pourrait passer pour paradoxal et qui est parfois magique. La question à mon avis est de bien dissocier les styles qui se dessinent assez nettement aujourd’hui entre les vins qui jouent dans la puissance absolue et ceux qui recherchent davantage de finesse ; deux écoles que l'on peut observer en goûtant respectivement les vins conseillés par Ferrini et ceux conseillés par Cotarella, deux oenologues consultants très prisés.