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LPV VDM: 8898

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LPV VDM: 8898 a été créé par lutembi



Bonjour,

Ce soir, 14 juin 2012, le Cercle LPV VDM s'est réuni sous le double signe du piquant et de l'étreinte, que nous désignerons désormais dans nos archives par la mention 8998 modifiée 8898.
Les flacons seront encore nombreux ce soir au Charentonneau de Maison-Alfort, et l'atmosphère légère de l'été qui s'annonce échauffe subtilement les esprits. La table est solide, le menu, plaisant et bien mené, et la compagnie, de qualité. Les voisins ont été prévenus.
Les membres du Cercle, pour ces nouvelles agapes aveugles, sont tuyautés pour l'occasion par notre très fameux frère Huggy, ordonnateur-exécuteur des grandes et belles oeuvres de notre soirée.
Quelques bulles pour commencer à frétiller:

01/ Robe claire, les bulles sont fines, s'amenuisent et disparaissent rapidement. Un joli bouquet de fleurs s'offre au nez, c'est vif et vineux, une présence d'agrumes. Une amertume appuyée marque un peu trop la finale.
C'est frais, léger, sautillant, pas un grand vin, mais une bulle fraîche et accueillante.
Domaine Cyrille Sevin, Crémant de Loire non dosé, (vendange 2009).


02/ Un bel or dans le verre, Les bulles, vives au service, se font ensuite plus discrètes, un nez exubérant et généreux sur le coing et la noix, le miel, une pointe de camphre. La bouche est à l'avenant, évolutive et riche, un peu saline, avec une oxydation légère, de la craie se mêlant à la noix dans une belle et longue finale.
Très beau vin de gastronomie, une excellente expérience de Champagne un peu ancien pour moi qui n'en n'ai guère.
R & L Legras, Champagne, cuvée Saint Vincent 1990.


Le pauvre blanc désespérément esseulé du soir:

03/ Un jaune d'or léger aux discrets reflets verts. D'entrée, ça pétrole, des notes de fumée se lient au miel, au coing, à la cire, à quelques fleurs et aux fruits séchés. J'évoque le plastique fondu, un arôme qui fait rêver dans un verre de vin... La bouche est franche, caillouteuse et saline, voire même salée, curieux ensemble, inhabituel. Les arômes du nez reviennent généreusement en rétro,de la pâte de coings et des fleurs blanches s'affirment en finale, c'est long.
Un très bon vin pour moi, particulier certes, sans doute à ne pas mettre entre toutes les papilles.
Domaine aux Moines, Savennières 1992.


La longue ribambelle des rouges:

04/ Un joli rouge vif, à peine touché par l'évolution. Un bel ensemble floral et végétal, pivoines et géranium, poivron rouge, accompagne des notes de pain grillé et de fumée, de sous bois et de fruits bien murs, de cassis et de prunes spécialement. C'est plutôt soyeux en bouche, velouté avec une délicate touche végétale qui apporte de la tension. Les tanins sont arrondis, c'est gourmand et fin, assez long, et donne envie de se resservir
Un vin d'une douceur enveloppante, sensuel, d'une élégance certaine. Cela me semble un bon moment pour le boire même s'il peut certainement encore attendre.
Château de Fieuzal, Pessac-Léognan 1998.


05/ Moins de traces d'évolution dans le verre, le rouge est plus dense. Nez de tabac, de fumée, de pruneau et de poivron rouge. Les tanins sont bien là, nets, encadrant un ensemble plus massif et rigide que le Fieuzal, moins élégant, plus abrupt. Finale un peu végétale relevée d'une pointe de fumée et de poivre.
Un vin que je qualifierai de classique, bien mais pas transcendant. J'ai préféré le 1996 goûté récemment.
Château Sociando-Mallet, Haut Médoc 1998.


06/ Un rouge un peu troublé, nettement teinté de brun et d'orange. On démarre sur la terre, le sous bois, les fruits très murs, des fleurs fanées, le pruneau confit à l'eau de vie. Clairement nous avons changé de région, j'ose évoquer Chateauneuf. Une douce rondeur, un peu sucré, mais acidulé également, les tanins totalement fondus, une impression un peu délavée contraste avec une chaleur alcooleuse un peu dissociée qui gène la finale.
Pas convaincu par ce vin, passé ou mal conservé je pense, à moins que je n'y sois juste pas sensible.
Clos du Mont-Olivet, Châteauneuf du Pape 1998.


07/ On change à nouveau clairement de région juste en regardant son verre: Le vin est plus clair, plus limpide, brillant. Des fruits rouges et noirs, du cassis et de la cerise, du poivre, se mêlent à une trame un peu végétale, le lierre ou la ronce, l'humus également. C'est frais, d'une fraîcheur bienvenue après le Chateauneuf qui l'a précédé, l'équilibre entre une certaine puissance et la tension me plaît bien même si je trouve la présence végétale un peu marquée. La finale est nette, sur les fruits.
Un beau bourgogne classique, une bouteille encore pleine de jeunesse à 17 ans.
Jean-Pierre Mugneret, Vosne-Romanée 1995.


08/ La couleur est proche, sans doute un peu plus dense. Le nez est nettement sur les fruits, la cerise s'impose parmi d'autres fruits comme la framboise et le cassis, accompagnant des notes de craie, de pierre à fusil et de cuir. Une bouche généreuse, tendre et gourmande, de la cerise fraîche et croquante, du fruit, du fruit, du fruit... C'est enveloppant et rafraichissant, d'un équilibre et d'une jeunesse éclatants. Une très longue finale dans laquelle se mêlent noyaux, cuirs et, bien sur, des fruits...
Un excellent vin, une découverte pour beaucoup d'entre nous.
Weingut Sonnenhof, Julius, Trocken 1990.
cépages Pinot noir, lemberger et pinot meunier. Vivien pourra certainement nous en dire plus sur ce vin.


09/ La robe est dense, d'un rouge profond. Nez de fruits murs, un peu confiturés, de cuir, d'épices, de garrigue et d'olives; ça sent le soleil, le sud est évoqué. Les tanins sont présents et très serrés, c'est puissant avec de la mâche, vif et tendu, corpulent, avec un bouquet d'épices en finale.
Un beau vin, clairement sudiste, qui demandera à table un plat conséquent en face de lui.
Ambrozio Lorenzetti, Brunello di Montalcino 1993.


10/ Robe plus évoluée, plutôt claire face au précédent. Le nez est élégant, assez fin et tendre, floral, tout en retenue, avec des touches de cuir, de sous bois, de tabac et de fumée. En bouche, ce n'est pas très puissant, mais il y a une grande élégance, un bel équilibre assez délicat, plein de fraîcheur et d'équilibre qui me plait beaucoup. Des notes tendres de fraises et de fleurs reviennent sur le tard. Il m'a rappelé un Cantenac-Brown 1993 bu récemment.
Un beau vin, assez léger, fin et élégant, parfait à boire maintenant.
Léoville Las Cases, Saint Julien, 1993.


11/ La teinte est plus sombre, un peu évoluée. Le nez s'ouvre sur le cuir et le poivron, un peu végétal, le fruit perce difficilement en arrière plan. Le vin présente une certaine fraîcheur et une densité importante, mais reste très végétal et un peu rêche, m'offrant peu de plaisir à ce moment de la soirée. N'a-t-il pas suffisamment été aéré?
J'ai décidément toujours un problème avec les vins de ce domaine, ils ne sont peut-être pas pour moi. A revoir.
Domaine Couly-Dutheil, Chinon "Clos de l'Olive" 1989.


12/ robe sombre, un peu évoluée mais vraiment dense. Nez très serré, fumé, un fond réglissé et végétal d'où émergent du cuir et des fruits noirs, de la prune et de la cerise. La bouche est ferme; encore assez tannique, structurée, un cadre sérieux maintient l'ensemble. C'est puissant, riche, plutôt long mais un peu astringent et asséchant en finale.
Ne connaissant quasi pas ces vins, je suis content de découvrir ce vin sans être spécialement conquis.
Château Montus, Madiran 1990.


13/ Passé une première impression animale, des notes de torréfaction, de tabac, de cacao et de café se mêlent au sous bois et aux fruits rouges et noirs. Ce nez est complexe, riche de plein d'abords. Les tanins toujours présents sont fins et élégants, une agréable fraîcheur équilibre une puissance contenue, les fruits très murs et une pointe végétale déroulent une longue finale toute en délicatesse.
Un très beau vin, un bel équilibre.
Château l'Église-Clinet, Pomerol 1988.


14/ Cuir et sous bois, champignons, truffe, quelques notes fumées, des touches de fruits, cassis, fraises, et de fleurs, géranium, pivoine. Le nez est parallèlement jeune et évolué, très beau, changeant. Le vin est plutôt gourmand, généreux, assoupli sans doute par le temps, les tanins sont d'une rondeur délicieuse, veloutée. La matière est riche et généreuse, une interminable finale offre une rétro de fleurs séchées mêlées de tabac et de fruits, toute douce.
Un excellent vin, sans doute un des plus beaux Bordeaux qu'il m'ait été donné de boire, mais je ne suis pas très connaisseur de la région.
Château Marquis de Terme, Margaux 1990


Quelques sussucres maintenant !

15/ Belle couleur jaune d'or, brillante. Nez assez net et vif, sur le coing et la poire williams, la cire, les fruits secs, le miel. Je prends un grand plaisir à rester au dessus du verre. C'est gourmand autant en bouche qu'au nez, un bel acidulé croquant, frais et riche, équilibré, fin, et quelle belle longueur avec une explosion d'abricot sec.
Très bien, tout le bonheur d'un vieux chenin moelleux.
Domaine de la Fontainerie, Vouvray 1990.


16/ Encore un beau doré, plus sombre et plus orangé que le précédent. Nez d'oranges confites, de caramel, de pain d'épice. C'est riche, les sucres sont très présents mais une agréable acidité allège et maintient l'ensemble. Finale longue et puissante, sur l'orange et le cédrat.
Je n'en boirai pas tous les jours, mais c'est un très beau vin.
Château Guiraud, Sauternes 1990.


Après un tel enchainement de flacons, le détournement de crachoirs s'étant organisé ce soir autour de la table, certains détails de la fin de soirée resteront sans doute éternellement discrets dans ma mémoire, comme une finale légèrement dissociée et chaleureuse. J'espère que nul ne me tiendra rigueur de quelques chardons glissés ici ou là, nous dirons poliment que c'était à fin de stimulation pour la Cause du Cercle.
LPV VDM va maintenant prendre ses quartiers d'été, les dégustations se feront sans doute plus discrètes dans les semaines qui viennent, même si quelques épisodes estivaux se profilent déjà. Un beau programme s'annonce tant les envies sont nombreuses, et notre porte reste toujours ouverte aux clients de passages.
Salutations amicales à mes compagnons, et mes remerciements à Messieurs Blossfeldt et Bertillon.

François
16 Jui 2012 18:20 #1

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Réponse de vivienladuche sur le sujet Re: LPV VDM: 8898

Encore génial François!!!!
Quel plaisir à te lire.
Je mettrai en ligne tout à l'heure mon CR.

Amitiés

Vivien
16 Jui 2012 18:47 #2

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Réponse de vivienladuche sur le sujet LPV VDM: 8898

A mon tour de mettre en page les lignes griffouillées lors de cette agape mémorable!!!
Et pour une fois, je mettrai des notes sur 20 points, vu le haut niveau proposé!!!

Un thème particulièrement intéressant ce soir : 1989-1998 tourné en 89/98 devenu au final 88-98!!!!
A l'image de mon compère Santorin, j'avais décidé de m'expatrier!!!
Je me suis révélé particulièrement inspiré ce soir. Je pense que si nous avions été en championnat, j'aurais pu décrocher une place d'honneur!!! (n'en déplaise à mon camarade Soprano, toujours aigri par la science des autres par la faute de son inculture légendaire!!!!) Je blague Antoine... :)-D

Allez au sein du cadre de la grande loge du Charentonneau, c'est parti!!!


Vin n°1 (hors thème, mise en bouche)

Très fruits rouges frais et très vineux au nez, bouche très droite sur un côté très sec, longueur, puissance. Bien 15/20
Il s'agit de Domaine Cyrille Sevin, Crémant de Loire brut non dosé

Vin n°2

Une robe or brillant, beurre au nez +++, grosse persistance aromatique. Très belle finesse en bouche, minéral, gras, un vin qui garde une belle acidité, de très belles notes d'évolution. Une très jolie finale, une belle finesse +++. Un très beau Champagne de plénitude, c'est sûr. Je trouve le millésime : 1990. 16,5/20
Il s'agit de R & L Legras, Champagne, grand cru Chouilly, Cuvée Saint-Vincent 1990

Vin n°3

Robe dorée brillante, nez marqué par l'encaustique, coing confit, cire, miel, certains de mes camarades y ressentent une odeur de plastique/pétrole que j'ai du mal à distinguer. La bouche est grasse, avec un joli équilibre acidité/amertume, une superbe longueur, une fine note oxydative parfaitement fondue et parfaitement agréable. Un vin qui gagne encore en gras et en volume avec l’œuf coque au foie gras. Le débat porte sur l'origine du vin. Certains pensent à un riesling évolué, moi je pense à un chenin évolué et bien m'en prendra quand je dirai que je pars sur Savennières et sur quelque chose proche de la Coulée de Serrant... C'est un très beau vin particulier, très puriste et traditionnel. 16,5/20
Il s'agit de Domaine aux Moines, Savennières Roche aux Moines 1992

Vin n°4

La robe est très très sombre, brillante, peu évoluée. Le nez est intense avec du poivron très mûr (ça c'est un vin avec cabernet majoritaire!!!), velouté. La bouche est soyeuse avec une très jolie texture, un joli fruit, une très belle et fine acidité, une très jolie trame. Un vin qui en a encore sous la pédale!!! Je serais parti sur un grand Chinon... Un très beau vin 16,5/20
Il s'agit de Château de Fieuzal, Pessac-Léognan 1998

Vin n°5

La robe est noire, lumineuse. Le nez fait preuve de punch. J'y sens déjà une grosse structure tannique. En bouche, les fruits sont très concentrés. C'est encore très soyeux avec un joli fondu, une jolie trame tannique, une jolie longueur. Un superbe vin. Un vin qui me semble à point, encore une petite divergence de point de vue avec mes camarades, comme pour le vin précédent. Ça sent la rive gauche, je propose Saint-Julien ou Saint-Estèphe. Je ne sens pas le vin typé Pauillac. 17/20
Il s'agit de Château Sociando-Mallet, Haut-Médoc 1998. Bien que délicieux, le 1996 dégusté en compagnie de François et William me semble encore largement au-dessus.

Vin n°6

La robe est acajou, légèrement troublée. On dirait le vin très ancien... Au nez, pruneau, eau de vie, évolution. La bouche est sur le pruneau, la vieille prune, une belle masse, une grosse longueur, une belle acidité en fin. Le vin est bon mais me semble comme François avoir vieilli prématurément (ceci nous le dirons après avoir découvert l'étiquette). Il me semble que les arômes ressentis sont ceux d'un vin beaucoup plus âgé que ce que nous découvrirons. C'est très clairement sudiste, ça sent son Châteauneuf... Le 1989 semble collégial!!! 15,5/20
Il s'agit de Clos du Mont-Olivet, Châteauneuf du Pape 1998 Sélection Reflets

Vin n°7

Une superbe robe grenat brunie. Le nez est animal, cuir, fruits sombres. La bouche est très mûre, avec un fruit très complexe, une trame/structure superbe, une magnifique acidité. Un superbe vin dans la pleine force de l'âge qui pourra encore attendre de très nombreuses années. Je suis perdu. Là, je ne sais vraiment pas où je pourrais être... 17+/20
Il s'agit de Domaine Jean-Pierre Mugneret, Vosne-Romanée 1995. Eh bien, je comprends je suis trop novice en Bourgogne...

Vin n°8

Tiens c'est le mien, celui qui trouve, je me fais moine!!!
Une robe très sombre, très peu évoluée. Le nez est très sombre en fruits, il me semble que ça pinote un peu. La bouche possède un superbe volume, un joli velouté, une belle longueur, une pointe animale. Un vin d'une très belle maturité avec une jolie trame acide en fin de bouche. C'est un très beau vin et je suis content d'y constater une telle jeunesse encore. 17+/20
Il s'agit de Weingut Sonnenhof, Deutscher Tafelwein Neckar, Cuvee Julius trocken (Hades) 1990. Ce vin produit dans le Württemberg à 30 km de Stuttgart est un assemblage de Lemberger, Spätburgunder (pinot noir) et Schwarzriesling (pinot meunier) élevé en barrique. Il ne titre que 11,5% mais quelle puissance!!! De plus, il est intéressant de noter que ce vin ne pouvait même pas entrer dans le cadre de l'appellation puisqu'il est déclaré en vin de table. Cette cuvée de prestige achetée au domaine en 1998, 1999 ou 2000, je ne me souviens plus exactement, n'est plus produite malheureusement.
Hé hé hé, mes camarades ont retrouvé le pinot noir, mais pas plus : je n'aurai donc pas à me faire moine!!!

Vin n°9

La robe est grenat à franges légèrement orangées. Le nez est très fin et puissant, avec une légère touche de bois. Une grande jeunesse en bouche, des fruits sombres, une pointe de prune et de pruneaux, une jolie acidité, une grosse longueur. Une superbe matière et une belle puissance. Un excellent vin encore. 17+/20 Nous nous accordons pour dire que ce n'est pas produit en France, connaissant son propriétaire (n'est-ce pas William???). On perçoit un accent italien dans sa voix. Oui oui c'est ça Italie. Oui mais certainement pas un vin du Piémont, il y a trop de finesse. Toscane donc et... allez je me lance Brunello di Montalcino. YES bingo!!!
Il s'agit de Ambrogio Lorenzetti, Brunello di Montalcino 1993

Vin n°10

La robe est rubis sombre extrêmement peu évoluée. Le nez est d'une intensité folle, avec une finesse véritablement royale, un fruit velouté superbe. Houuuuuuuu on est en face d'un blockbuster là, ça c'est grand!!! La bouche est géniale, d'une grande plénitude, grande intensité, magnifique fruit, jeunesse éclatante, de la mâche, c'est salivant. Un vin magnifique. 18,5-/20 On décèle tout de suite le très grand Bordeaux. Je propose Saint-Julien et un des Léoville. Après réflexion je dis Léoville Las Cases. Je suis très bon ce soir!!!
Il s'agit de Château Léoville Las-Cases, Saint-Julien 1993. Extraordinaire d'avoir sorti un tel extra-terrestre sur ce millésime, mais avec l'aura du domaine... Quelle jeunesse!!! Une très grande réussite. Merci Philippe!!! J'adore.
PS : les Léoville-Barton 1993 que j'ai goûtés ces derniers temps font vraiment pâle figure à côté de ce Las-Cases stratosphérique, malheureusement...

Vin n°11

La robe est très sombre. Le nez est très mûr et poivronnant. Bon on connaît le cépage, c'est du cabernet!!! La bouche est très mûre mais paraît presque trop cuite, jolie longueur, joli fruit. 15+/20 Il est dommage que j'aie reconnu le goulot de la bouteille, je savais tout de suite la provenance... Je propose donc tout de suite le Clos de l’Écho, dommage c'était l'autre...
Il s'agit de Domaine Couly-Dutheil, Chinon, Clos de l'Olive 1989

Vin n°12

La robe est extrêmement sombre et opaque. Le nez est très animal. Ça sent le cuir, la vraie écurie mêlant des odeurs agréables de sellerie et de sueur de cheval (cela me rappelle de bons souvenirs). La bouche est encore extraordinaire, sur des fruits très sombres, une masse compacte : grosse matière. Une grande maturité, une grande longueur, du tabac, du cuir, c'est magnifique!!! 18-/20 Je m'oriente tout de suite vers un Madiran, c'est bizarre je ressens une familiarité importante avec le Montus Prestige 2001 goûté il y a quelques mois. Je propose donc Montus en Prestige ou XL!!! Le résultat va me surprendre!!!
Il s'agit de Château Montus, Madiran 1990. Ce n'est "que" la cuvée classique!!! Quelle claque, quelle jeunesse encore. Superbe. Le vin pourra attendre de nombreuses années à coup sûr.

Vin n°13

Robe extrêmement sombre une nouvelle fois, avec de la brillance, très peu d'évolution. Au nez : NOM DE DIEU!!!! Grandiose subtilité, richesse aromatique sans fin. Encore un extra-terrestre, une quille monstrueuse ça!!!! La bouche est énorme, d'une clarté et d'une magnificence magistrale, magnifique d'équilibre et de fruits. Une longueur époustouflante. Cela apparaît encore très jeune!!! C'est un très très grand vin, et cela faisait longtemps que je n'en avais pas bu un de ce calibre!!!! 19+/20 Avec François, nous nous interrogeons sur une hypothétique Côte-Rôtie de légende... Gilles annonce un grand Bordeaux. Olivier??? Pas syrah... Aaaaaah, bon OK. on se replonge dans le verre, on se concentre... POMEROL!!!!
Il s'agit de Château L’Église Clinet, Pomerol 1988. My God quel vin!!!! Il n'est pas encore à la moitié de sa vie pour moi et il n'a que... 24 ans!!! Merci Olivier!!!

Vin n°14

Une nouvelle robe extrêmement sombre à franges orangées. Punaise encore, quel nez!!!! Merci Gilles pour l'expression qui portera désormais ton copyright : ça TREVALLONNE!!! La concentration est extrême, finesse, grosse ampleur. Encore une tuerie en bouteille!!! La bouche est extraordinaire, d'une jeunesse folle, insolente, ça explose en concentration et finesse sur mon palais. Longueur monstrueuse, un fruit délicieux, une vinosité extrême. Boaaaaaah, c'est grand, c'est très très grand!!!! 19/20 Là, je commence à fatiguer, je ne sais plus où je suis, la seule chose que je puisse bêtement affirmer, c'est que c'est un grand nom!!! Et une fois encore je vais être surpris car je ne m'y attendais vraiment pas.
Il s'agit de Château Marquis de Terme, Margaux 1990. Quelle réussite. Olivier n'est pas étonné. On oubliera la note attribuée par ce pauvre Bob P. et on retiendra que c'est le seul vin qui ait su tenir tête au grand Château Margaux à l'aveugle sur le millésime 1990!!!

Vin n°15

La robe est d'un or brillant. Nez d'agrumes, longueur, volume, confit, miel. Une belle douceur en bouche, mais presque avec un ressenti de demi-sec, des fruits confits. Une très belle longueur et une très belle fraîcheur. Un très joli côté acidulé en fin. Un très bon moelleux 17/20 Celui-ci, il vient de moi, c'était ma contribution au thème précédent auquel je n'avais finalement pas pu assister.
Il s'agit de Domaine de la Fontainerie, Vouvray moelleux 1990

Vin n°16

La robe est d'un magnifique orangé/ambré. Le nez est caramélisé, légèrement déviant (oxydatif). La bouche est très caramélisée, avec une forte structure alcoolique et il me semble y retrouver encore un petit côté d'élevage oxydatif genre Rivesaltes. La longueur est belle, le confit joli, mais j'ai l'impression que le vin présente clairement un défaut. 15/20 L'impression de ce côté oxydatif me fait partir tout de suite à Rivesaltes. C'est bon mais... Je vais lamentablement me planter...
Il s'agit de Château Guiraud, Sauternes 1990. A la vue de l'étiquette avec William, nous tombons d'accord pour dire que le vin est altéré : ces côtés ultra totalement caramélisé et également oxydé ne sont pas normaux. Dommage!!!

Verdict

Une dégustation énorme!!! Je crois que je n'ai jamais mis à ce jour deux fois 19/20 et deux fois 18/20 au cours d'une seule soirée!!! La majorité de mes notes est très élevée.
Les grands Bordeaux sont éternels...

Mon classement :

1er : Château L’Église Clinet, Pomerol 1988 - 19+/20
2ème : Château Marquis de Terme, Margaux 1990 - 19/20
3ème : Château Léoville Las-Cases, Saint-Julien 1993 - 18,5-/20
4ème : Château Montus, Madiran 1990 - 18-/20


Un grand moment de passion avec des passionnés. Merci aux 10 frères présents pour réaliser une telle agape!!!! Un grand moment de (ré)jouissance (:D

Amitiés

Vivien
17 Jui 2012 02:25 #3

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Réponse de santorin sur le sujet Re: LPV VDM: 8898

Hello !

Suivent mes impressions sur cette belle soirée, tout en saluant la qualité et réactivité des CRs de François et Vivien, très intéressants et lisibles.
Le code 8898 aura bien fonctionné ouvert le cadenas des portes de bacchus. L'expression des vins ce soir là en aura sans doute profité :-)

François, tes CRs sont la vitrine du cercle, merci de nous faire profiter du fond comme de la forme, c'est du bonheur.

Domaine Cyrille Sevin, Crémant de Loire non dosé, (vendange 2009).
Robe très pâle, Nez assez ample avec quelque chose de sucré comme un baton de réglisse, la poire.
La bulle est fofolle et manque un peu de finesse.
La bouche est très stricte, droite, et finit sur le citron, elle termine très sec, sur des amers prononcés.
Pas d'explosion d'arômes en bouche contrairement au nez, c'est traçant.
Fine lâme tranchante, j'aime bien.
Sur un plateau de fruit de mer, des huitres ça doit bien fonctionner.

15/20

R & L Legras, Champagne, cuvée Saint Vincent 1990
Champagne à la robe soutenue vieil or, à la bulle fine et fugace.
Un nez sur l'oxydation maîtrisée. Sur la noix, la pomme cuite, les fruits jaunes. Ample et puissant.
La bouche est très équilibrée. vineuse, bien fraîche. Crescendo, jusqu'en finale.
Cette dernière fait écho à un tactil poudré et acidulé sur le bout de la langue.
La rétro comme la longueur sont énormes. Cette finale est particulièrement complexe et prenante.
Superbe. Gilles, merci pour cet avion de chasse !

18/20

Domaine aux Moines, Savennières 1992
Robe d'un bel or bien soutenu
Au nez des notes de fruit confit, herbes séchées sont recouvertes par l'oxydation, dont le plastique brulé que signale
François très justement est peut-être un aspect?
La bouche est exempte de cette caractéristique. Plus belle que le nez. L'oxydation y est beaucoup plus discrète.
C''est large, puissant, et frais à la fois, sans réelle tension, mais la rétro florale magnifie l'aromatique.
Au final un ensemble soyeux et animal, ample, noble, qui "respire" bien;
Un bon vin dont plusieurs d'entre nous retrouvons l'appellation. Dommage que le nez ne soit pas aussi harmonieux que la bouche.

15/20

Château de Fieuzal, Pessac-Léognan 1998
Robe évoluée, de brillance moyenne, rubis sombre reflets havane,
Le côté poivré, fruits rouges, au nez me fait beaucoup penser à une Syrah en rhône nord.
Mais en bouche le caractère plus végétal des tannins, replace ce vin en Gironde et je pense rive droite.
Il y a comme un trait de vert dans le vin qui assèche un peu et qui lui donne un côté austère (cabernet franc?).
La finale est ronde et très fruitée, mise en valeur par un élevage parfaitement digéré.
Un très bon vin qui semble à maturité.
L'encépagement du domaine contient Merlot (33%) et Cabernet Franc (5%), excuse facile du mauvais perdant face à mon échec ici;
Pourtant mes compagnons, unanimes, saluaient d'une seule voix la "rive gauche" dans cette bouteille et son cabernet sauvignon.
Bien vu!

16,5/20

Château Sociando-Mallet, Haut Médoc 1998
La robe sombre, lumineuse, fait jeune.
Le nez sur le cassis, le bois, le piment, est intense et frais, un côté mentholé.
La clé de la bouche me semble être cette juste maturité de tannins, qui procurent une belle droiture à cette armada.
L'aromatique discret manque encore de notes tertiaires pour prétendre à la complexité.
Mais avec sa puissance le vin peut largement voir venir.
Intéressant car j'avais déjà bu ce vin voici 5-6 ans pour voir, et il était verrouillé, le bois seul ressortant,
avec des tannins anguleux que j'avais trouvé verts, ce qui ne transparait plus.
Il a fait du chemin depuis mais il lui en reste pour tenir ses superbes promesses.

16/20

Clos du Mont-Olivet, Châteauneuf du Pape 1998
J'ai démasqué ce vin pour l'avoir bu il y a quelques mois en compagnie de Julien.
Sa robe rouge transparente au disque roux est translucide.
Nez de grenache oxydatif. Pruneau, Kirsch, rose fanée, notes terreuses... bien Chateauneuf.
Les tannins sont un peu justes pour équilibrer l'alcool et la bouche est un peu raide.
Il reste les qualités aromatiques, avec une belle rétro sur la fraise et le cuir.
Mais profondeur et soyeux manquent par rapport à la précédente que Julien m'avait fait l'honneur de partager.
Cette bouteille n'a peut-être pas été aérée assez longuement?
Du reste Je crois me rappeler que sa grande soeur (paix à son âme) avait été carafée. Julien développera s'il le souhaite.
Le vin peut aussi être rentré dans une phase de fermeture.
Cette bouteille, certes bien agréable à mon palais sudiste, n'a pas rendu justice à l'énorme potentiel déjà constaté sur ce vin.

15,5/20

Jean-Pierre Mugneret, Vosne-Romanée 1995.
Robe brique profonde et transparente aux reflets brique.
Un nez puissant sur la cerise, la cannelle, la violette, du giboyeux, Complexe.
Le pinot noir, non retrouvé, n'est pas évident. Son expression est bien masculine ici, avec du musc.
Mon voisin Antoine "fait tapis", n'hésitant pas à proposer de s'immoler par le feu si le pinot noir, évoqué, venait à se vérifier!
La bouche repose sur une grande acidité, habitée de petits tannins encore bien vifs, sans être stricts non plus.
Ce vin est droit. Des arômes balsamiques se mèlent aux fruits rouges jusque dans un final de belle longueur.
Il conjugue une bouche "septentrionale" avec un nez "oriental", je suis perdu.
Mettant plus en avant la structure que l'amplitude. il est très convainquant.
Une belle leçon de dégustation à l'aveugle pour moi qui ai été, comme Antoine, balladé.
Le nez ne fait pas tout et l'acidité fraîche aurait du m'indiquer la voix. Facile à dire après...
Etiquette découverte, je suis sidéré qu'il s'agisse d'un "simple" village.

17,5/20

Weingut Sonnenhof, Julius, Trocken 1990
La robe est plus soutenue, plus lumineuse et plus jeune que sur le vin précédent.
Le nez en revanche ne fait aucun doute: il y a du pinot noir!
Mais dans une version plus fraîche, avec des fruits noirs, de la myrtille, de la mûre.
Un nez profond et croquant à la fois.
La bouche est d'une tenue extraordinaire. D'une droiture et d'une finesse de mâche proverbiale.
Tout comme François, j'ai ressenti beaucoup de fruit dans cette bouche, de la cerise notamment.
L'élevage (Vivien indique un élevage en barrique) doit certainement ajouter encore plus de fraîcheur mentholée,
mais on ne le perçoit pas il est complètement fondu.
Ce vin est un véritable hibernatus. Qui retrouve dès l'ouverture la fougue de sa jeunesse.
il a été servi un peu frais il me semble, ce qui lui a parfaitement convenu.
Finale complexe, longue et "désaltérante", elle appelle à se resservir encore ce que je m'empresse de faire.
Incroyable de jeunesse et d'intérêt. Je trouve le vin presque au début de son plateau de maturité!

17,5/20

Ambrozio Lorenzetti, S. Sigismondo, Brunello di Montalcino 1993
(Mon apport)
Robe Rubis soutenue, transparente avec des reflets bruns
Nez sur les fruits noirs et l'élevage, élégant. Poivronne un peu. Végétal sans que cela ne dérange. Thé fumé.
En bouche, dès l'entrée il y a une continuité avec le nez. Cette bouche est cohérente et droite.
Le milieu de bouche, marqué par un extrait sec important, témoigne de la puissance du contenu.
Les tannins sont en conséquence, mais très bien "encadrés".
Très bel équilibre.
Une belle finale sur la cerise fraiche.
Vin bien droit et fringuant, sans excès. Un peu sage peut-être dans sa forme.
Mais 'Sans maîtrise, la puissance n'est rien" dit une pub. Elle pourrait parfaitement s'appliquer à ce vin selon moi.
Les arômes de thé fumé aussi sont une caractéristique qui me plait dans ce vin.

17,5/20

Léoville Las Cases, Saint Julien, 1993
Cette robe d'encre pourpre, scintillante, est d'une grande classe.
Le nez, qui vit beaucoup a l'aération, montre mille et une facettes, toutes mieux taillées les unes que les autres.
De la truffe, des notes de cèdre, du poivre blanc, des épices chaudes, du cuir, de la violette... imposent une forme de recueillement.
La bouche, aiguisée, est d'emblée d'une précision tannique confinant à la minutie.
Des notes terreuses, de prune, de sous-bois, s'échappent en rétro de mes papilles tandis qu'une fraîcheur pousse-au-crime se manifeste.
aidée dans sa tâche par un côté iodé.
Sa structure tannique parfaite, telle une rythmique, est le socle de fines envolées aromatiques.
Aromatique probablement appelée à peser plus avec l'âge.
Ce vin n'en demeure pas moins virtuose.
Son expression m'a touché au coeur et je suis fier d'avoir deviné l'appellation de ce grand vin à l'aveugle.
Fan de Ducru, il s'agissait de mon premier Leoville, et il a comblé mes espérances.

18,75/20

Domaine Couly-Dutheil, Chinon "Clos de l'Olive" 1989
Dur dur pour ce vin de passer après le précédent.
Une robe très sombre, opaque, épaisse, aux reflets bruns.
Le nez est un peu caricatural, variétal. du poivron, des fruits noirs, du sous-bois.
En bouche ses tannins rustiques le rendent un peu caricatural en regards des vins monstrueux qui l'ont précédé.
Je n'ai pas eu de grande émotion à boire ce vin, certes honnête, mais d'une facture plus commune.
C'est un Chinon que nous identifions collégialement à l'aveugle.
A force de consommer des Alliet et des Baudry je deviens élitiste, mais on est très loin des meilleurs.
Quoique je n'ai pas d'autre référence sur les 89 dans cette appellation, donc je m'enflame sans doute un peu dans mes conclusions que j'avoue légères.

14/20

Château Montus, Madiran 1990
Mon bec sudiste va se régaler.
Des notes animales, de cassis, de sous-bois, emplissent le nez.
En bouche les tannins sont très puissants mais élégants et fins.
Le cuir et la fourrure m'évoquent un mourvèdre, je pense à un Roussillon évolué, genre Gauby, ou un Bandol.
Il y a un côté nature dans ce vin qui me touche et on sent bien que ceci est issu d'un beau raisin.
Belles notes épicées en finale, je me souviens du poivre vert. D'accord pour l'astringence signalée par François.
Le vin me semble en début de maturité avec de belles années devant lui, et il peut certainement fondre un peu mieux son élevage.
cependant en l'état, il a déjà fait un bon bout de chemin vers la complexité.

17/20

Château l'Église-Clinet, Pomerol 1988
Robe rubis, aux reflets bruns. de belle intensité.
Le nez exponentiel se gonfle d'arômes de fruits rouges, de paprika, de truffe avec un côté plus solaire que dans le Léoville.
En Bouche, Tandis que chez Leoville la structure me semblait porter l'aromatique, c'est l'inverse dans l'Eglise Clinet.
L'aromatique sphérique et la "liqueur", enveloppent la soyeuse structure du vin.
Un volume important "pousse" de toutes parts.
Le vin s'impose matériellement, en puissance soyeuse, et vient cueillir le dégustateur.
On est au spectacle de l'enivrante accolade délivrée par ce vin en finale, qui vous emporte.
Des notes de kirsch, un côté merlot ressort qui indique la rive droite, je pars plutôt sur Saint-Emilion.
Raté...

19/20

Château Marquis de Terme, Margaux 1990
Il me reste des impressions fugaces sur ce vin, ayant un peu trop "apprécié" les précédents.
Celle d'avoir pensé à un Saint Estèphe par son côté terreux et une structure rigoureuse.
celle, après découverte de l'étiquette, de m'être dit que pour un Margaux, ce vin avait un tempérament étonnant,
ne se contentant pas de rondeur et de suavité, mais y ajoutant une sacré profondeur et une longueur énorme.
Je me souviens d'avoir clairement été très impressionné par ce vin et l'avoir trouvé extrêmement dense et savoureux.

18/20

Domaine de la Fontainerie, Vouvray 1990
Après cette série de rouges d'anthologie, ce beau vin à la robe dorée s'est avéré une bénédiction;
Pas plus sucrailleux que ça, ses arômes de poire et de coing, floraux du nez ont invité à le boire.
Et en bouche, la fraîcheur procurée par un équilibre presque demi-sec fut une bénédiction.
Du miel d'acacia, de l'abricot et de la mangue. Miam.
Délicieux et content de découvrir un nouveau domaine dont je n'avais jamais entendu parler.

17,5/20

Château Guiraud, Sauternes 1990
Je n'ai en revanche pas vraiment vibré à ce vin trouvé un peu pâteux.
Les sucres épais, un manque de fraîcheur à la dégustation et l'absence de botrytis me faisant penser
à un VDN plutôt qu'à un Sauternes.
Mon palais, certainement, commençait à fatiguer mais je n'ai pas été convaincu, comme à chaque rencontre avec ce vin,
déjà croisé plusieurs fois.
A revoir dans 20 ans s'il a mangé ses sucres et su développer plus d'acidité; Mais sa liqueur épaisse m'inquiète un peu.
C'est probablement un vin taillé pour la très grande garde, à côté duquel je suis passé ce soir.

14,5/20

Merci à tous pour la générosité de votre passion et de vos apports, divins nectars.
Une soirée de plus pour vibrer, progresser, et profiter ensemble. Vraiment un grand bonheur qui me met le sourire à y repenser.

Ma conclusion? Mon dieu que les grands vins à maturité, ou approchant, son bons!

Dédicace à Vivien pour avoir eu les sens particulièrement aiguisés ! Très fort!

Que ce fût bon! Y compris le contenu des assiettes. Bravo à l'équipe du Charentonneau, une fois encore aux petits soins.

Enfin je n'oublie pas de rendre justice à Olivier pour l'organisation impeccable de nos apports. S'occuper de cette charge a du relever du sacrifice tant le niveau était élevé, et tant il fut agréable de s'y coller à l'aveugle. Merci pour cela.

Maintenant l'été s'annonce et je suis presque mausade de devoir attendre quelques mois pour la suivante!

Santé! et bonnes vacances à vous!

William
17 Jui 2012 21:49 #4

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Réponse de abe sur le sujet Re: LPV VDM: 8898

On peut dire que je vais regretter quelque temps de ne pas avoir pu assister à cette réunion du cercle. Qu'il est plaisant de lire vos CR de qualité, mais cela me rappelle cruellement que je n'y étais pas !

J'espere vous retrouver très prochainement, je compte sur les "episodes estivaux" pour cela. ;)

A très bientot.
Alain


"C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que tant de gens paraissent brillants avant d'avoir l'air con."
18 Jui 2012 17:09 #5

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Réponse de lutembi sur le sujet Re: LPV VDM: 8898

Hello Alain,

Effectivement tu as raté une belle soirée, mais ce n'est que partie remise.
Il est effectivement possible que quelques épisodes estivaux en comité restreint puissent nous permettre de nous retrouver durant l'été.
(cf notre mini-forum ).
Un p'tit dernier pour la route?
à bientôt,

François
20 Jui 2012 11:32 #6

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Réponse de vivienladuche sur le sujet Re: LPV VDM: 8898

Ha ha ha : la face cachée du Mont-Olivet!!!
Excellent François!!!

Vivien
21 Jui 2012 23:25 #7

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Réponse de santorin sur le sujet Re: LPV VDM: 8898

Ah oui ! C'est l'ascension du Mont Olivet et Soprano avec son baton de marche!
"Une nuit sur le Mont Chauve" de Mussorgsky en bande son derrière pour rendre hommage au grandiose de cette soirée ..
Superbe photo François: Antoine tient là un sacré avatar.
22 Jui 2012 00:32 #8

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Réponse de ronin sur le sujet Re: LPV VDM: 8898

Messieurs sublissime soirée vos cr sont de la mème facture, j' espère un jour arriver à ce niveau d' excellence petit padawan que je suis, encore une fois merci à tous pour ces nombreuses découvertes.

Et merci également à Olivier pour la sélection des flacons.

Voici mes coups de coeurs, Château Léoville Las-Cases, Saint-Julien 1993, Château L’Église Clinet, Pomerol 1988, Château Marquis de Terme, Margaux 1990 pour les rouges que j 'ai pour ma part trouvé étonnament jeunes pour de tels millésimes.

et mon coup de coeur en blanc, Domaine de la Fontainerie, Vouvray moelleux 1990.

Salutations distinguées à mes camarades du lpv vdm.

Benoît.

Ps : Antoine tu es sublime, mème de nuit.;)
22 Jui 2012 16:59 #9

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Réponse de lutembi sur le sujet Re: LPV VDM: 8898

Allez, une petite dernière:

François
23 Jui 2012 10:37 #10

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Réponse de vivienladuche sur le sujet Re: LPV VDM: 8898

serait-ce moi ça????
23 Jui 2012 11:34 #11

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Réponse de ronin sur le sujet Re: LPV VDM: 8898

J' aime beaucoup cette photo du nez de la soirée, c' est une trés belle photo. Félicitation François.
23 Jui 2012 13:42 #12

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Réponse de lutembi sur le sujet Re: LPV VDM: 8898

Bien vu Vivien, quel nez...

François
23 Jui 2012 13:45 #13

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Réponse de santorin sur le sujet Re: LPV VDM: 8898

Ben chapeau bas François, très belle photo encore.
(tu)
24 Jui 2012 16:34 #14

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Réponse de vivienladuche sur le sujet Re: LPV VDM: 8898

le nez de la soiré a eu de la chance de tomber sur des vins ou régions qui lui tiennent à cœur!!!
Cette photo est devenue photo de profil de réseau social!!! Merci François

Vivien
24 Jui 2012 18:44 #15

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