j'ai au moins goûté 2 flacons de faugères 99 par rapport au 98 il est plus fougueux plus indiscipliné beau fruité,fruits noirs,empyreumatique,à mon humble avis à attedre encore un peu,le 98 est magnifique à ce jour,sur la finesse le graphite,je vais bientôt faire une mini verticale 98 99 2000

D'accord avec les arômes empyreumatiques, mais la bouche est celle d'un vin tout à fait prêt à boire, à mon avis.

Daniel

Daniel;si je comprends bien je vais être obligé de sacrifier un autre flacon,peut être une mini verticale 98,99;2000,à ton avis dans cet ordre?
bien à Toi

Critique,

J'ai du 2001 en cave, mais la verticale 1998,1999,2000 ne me parait pas être une hérésie. Le 2000 semble, sur ce que j'ai goûté, être le meilleur de la série ( si je me souviens bien).

Cordialement,

Daniel

Faugères 2000

Nez asociant des notes de foin, de fruits noirs, de raisin écrasé, de prune, de moka. Note toastée, mais intégrée. Touche de menthol. Assez peu expressif à l'ouverture, il s'épanouit merveilleusement après une ou deux heures de carafe. Bouche très suave, mais sans la lourdeur perçue sur le Belgrave 2000 bu récement. Le vin est dense, joliment tannique, sur un fruit gourmand, des tannins profonds, une matière veloutée, sans excès d'opulence, avec du fond et un trait minéral. Finale conséquente, goûteuse et allongée.

Belle bouteille que j'attendrais encore un peu.

Yves Zermatten

Dans une dégustation Bordeaux:

Château Faugères, dominante merlot, St Emilion Grand Cru 1995
Robe pourpre, nez fruité framboise, prune, notes de lichen, de champignon séché, de sous bois; complexe et très agréable. Bouche ronde, fondue, pas hyper concentrée, très équilibrée. Belle finale sur des tannins cacaotés et poudreux. Très beau vin, qui dégage des notes tertiaires très avenantes. A boire dans les 2-3 ans à mon avis. A l'aération, les notes de sous bois vont se développer, j'ai entendu dire "la mousse de sous bois après la pluie", et je l'ai même senti. Nous sommes en fin de soirée et c'est l'heure des métaphores. A noter la bouteille complètement calottée par les tannins. Accord magistral avec le magret de canard et les champignons des bois (bolets bais et clito violets).

Un vin apparemment peu prisé sur LPV, je crois que c'est dommage;..

Laurent
pour info, en recherche, Faugères avec un accent ne donne aucun résultat, Faugeres est ok...

non carafé,belle couleur pourpre sombre le nez est sur les fruits noirs,cassis cerise noire et un peu d'encens la bouche est équilibrée on retrouve le cassis ,des épices et elle se termine sur les cerises à l'eau de vie vin agréable 16/20

Bouteille non carafée,belle couleur presque noire.Le nez est sur les fruits noirs dominé par la mûre surtout,un peu de myrtille ,de cassis et de cerise.Puis apparaît de l'eucalyptus.La bouche est encore tannique et on retrouve surtout les fruits noirs.J'ai bien aimé ce flacon,un carafage me paraît souhaitable et il n'y a aucune raison de se presser à ouvrir le 2000 qui a quelques années de garde encore devant lui.
Cordialement

J'ai l'impression d'être le seul fan de ce merveilleux vin sur LPV,ce que je ne veux croire.
J'ai une tendresse toute particulière pour ce cru après avoir rencontré Corinne Guisez lors d'une déguqtation,et avoir préféré son millésime 1997 à celui de Cheval Blanc s'il vous plaît,ceci toute proportion gardée,la maturité de chacun de ces crus étant sans doute décallée dans le temps,mais je me suis laissé dire que depuis Cheval Blanc avait été malmené par quelques critiques (D'autres que votre serviteur).
En plus l'étiquette d'un bleu particulier est touchante par la dédicace familiale;depuis le cru a changé de propriétaire et non amis helvètes seront sans doute mieux placés que moi à l'avenir pour commenter les récents millésimes.
J'ai découvert ce vin sur les millésimes 96 et 97,mais paradoxalement je n'ai jamais pu en acheter le moindre flacon car quand le les ai appréciés en dégustation,il n'y en avait plus à la vente et quand il y en avait à la vente je ne les avais pas appréciés en dégustation, Allez comprendre Votre Critique!
Flacon remonté de la cave,non carafé,passé après Talbot 2002 qui a été dominé par le Faugères de la tête et des épaules bien qu'il soit lui même un bon flacon.
La couleur ne montre pas de traces d'évolution,le nez évoque plus un Pauillac mais avec une finesse certaine.
Le nez est sur le cèdre,le bois de santal,le graphite et la mine de crayon.
La bouche est harmonieuse,pleine et d'une grande persistance,elle oscille entre les fruits noirs,la mûre ,la cassis et le cèdre.
Très beau vin qui ne m'a jamais déçu quel que soit le millésime, 92-93/100.
Si vous n'en possédez pas c'est un vin à se procurer d'urgence,il me semble à maturité.
Cordialement

Je ne suis pas amateur de décantation
C'est pourquoi je vous livre mes premières impression sur Faugères 99 non décanté
Robe très légerement tuilée sur les bord du dique.
Comme ds les dégustations précédentes le nez reste sur les notes de cèdre,mine de crayon, poivre, menthol, fruits noir, pruneaux. Alcool relativement présent, c'est la seul chose qui me dérange.
Les tanins sont bien fondus, pas de creux en milieu de bouche mais pas de volume exeptionnel.Tjs cette pointe d'alcool en dernière sensation
Un bon vin prêt à boire. 15/20

Pascal j'ai l'impression que nos avis quand à la description de ce 99 ne sont pas trop éloignés non?

En dehors de la note peut être?
Cordialement

Le flacon n'a pas été carafé,le bouchon est à peine marqué sur le disque.
La couleur est rubis.
Le nez est marqué surtout par des notes de fruits cuits,plutôt rouges me semble t-il mais sur ce flacon ce 98 a perdu ses notes de mine de crayon,de graphite et de cassis qui pour moi le caractérisaient.
La bouche est courte pour ne pas dire diluée,elle a perdu de son ampleur et de sa présence.
Le lendemain le reste du flacon conservé à température ambiante montrait des notes d'oxydation,est ce le signe qu'il quitte le plateau de son apogée?
Cordialement.

Concernant ce vin, j'en avais ouvert une demi bouteille début janvier achetée à la propriété 6 mois auparavant. Je ne l'avais pas trouvée aussi complexe que tu le prétendais et la bouche m'avait semblé de longueur correct, sur les mêmes notes. Je ne pense pas que la demi-bouteille soit le meilleur moyen de juger la période d'évolution d'un vin mais je m'étais dit qu'il ne fallait pas tarder à les écouler.
Cordialement.

Renzo,pour ma part je ne vais pas tarder à ouvrir le ou les derniers flacons de ce millésime 1998 qu'il me reste,ce sont des 75 cl mais je pense que le déclin est amorcé.
Amitiés Denis

Le flacon est ouvert en espérant qu'il nous console du 1998.
Il n'est pas carafé,ouvert et découvert dans la foulée de sa remontée de la cave.
La couleur est rubis ,identique au 1998.
Le premier nez est sur le cuir,le bois de santal.
La première impression en bouche est peu parlante.
L'agitation amène le nez sur des notes balsamiques et de crémeux sur la fin.
L'attaque de bouche se fait comme classiquement pour ce cru sur le cassis.
Ce flacon sera terminé demain,un millésime qui me semble à son apogée sur cette bouteille.
Cordialement.

Le lendemain la bouche et le nez sont plus présents,le nez est sur le café et les fruits noirs ,la bouche est ronde pleine,bien mûre,le vin a gagné en présence et en puissance avec une belle longueur et un équilibre agréable.
Cordialement

Le flacon n'est pas carafé,le nez explose littéralement hors du flacon,sur les fruits noirs.
La couleur est très sombre au centre du disque,légèrement tuilée sur le bord.
L'agitation amène du crémeux et une flaveur que je mets longtemps à identifier,sans en être certain:du moka mais aussi un fruit à l'eau de vie;lointain.
La bouche montre encore sur la fin des tanins résiduels mais elle est en retrait par rapport à ce qu'elle était quelques années auparavant .
L'attaque en bouche est souple,elle est fine;de longueur moyenne mais elle a un peu perdu de son fruité.
Je retrouve au fond de ma mémoire le graphite et la mine de crayon 2H de mon enfance,caractéristique des flacon précédents ouverts.
En bouche le vin me semble un peu sec et je dirais décharné par rapport au nez qui est gagné par un peu de noix muscade et de poivre,mais soudain les fruits noirs explosent en bouche .
Peu à peu le nez se fait plus minéral,plus cristallin et la bouche est dominée par les fruits noirs et le nez varie entre salade de fruits et un fin chocolaté.
Un flacon encore bien beau mais à déguster sans trop tarder,il en reste un fond de bouteille.
Cordialement.

Le soir,le flacon ayant été simplement rebouché et conservé au frais.
Le nez est un tantinet oxydé,il débute sur le poivre et des saveurs épicées.
La bouche est également un peu oxydée,elle a perdu de sa longueur et de son fruité.
Une belle bouteille quoi qu'il en soit,à boire en une seule fois ou à conserver sous vide si ce n'est pas le cas pour ralentir son oxydation après ouverture.
Cordialement.

J'étais passé devant le nouveau chai du chateau Faugères en novembre dernier alors que je me rendais au château de Pressac. Je n'avais vu que l'extérieur et j'étais un peu frustré. J'ai donc feuilleté Terre de vins la semaine dernière. Et là, déception : pas de photos intérieures non plus Du coup, j'ai appelé le château pour leur demander si je pouvais visiter. Une charmante dame a acquiescé de suite. J'y suis donc passé jeudi dernier en rentrant de Bordeaux : ça ne faisait vraiment qu'un petit détour, d'autant que je devais m'arrêter aussi au Domaine de l'A récupérer des bouteilles. Manque de chance, il y avait un sacré brouillard. Du coup les photos extérieures sont pour le moins enveloppées de mystère... Normalement, ça ressemble à ça :

Ce domaine de 80 hectares, à cheval sur les appellations Saint-Emilion et Côtes de Castillon, a longtemps été dirigé par Péby (Pierre-Bernard) et Corinne Guisez. A la mort de son époux en 1997, Corinne a poursuivi le travail avec ses filles, amenant le vin parmi les meilleurs de Saint-Emilion. Des circonstances familiales la poussent finalement à vendre le domaine un entrepreneur suisse, Silvio Denz. La mise en place d'une nouvelle réglementation les oblige à construire un nouveau chai (l'ancien se trouvait sur l'appellation Côtes de Castillon). Silvio Denz confie donc cette tâche à son compatriote Mario Botta (voir à ce sujet le reportage de Laurent Barou).

Nous commençons la visite par le rez de chaussée où se trouve la réception vendange ... et le haut des cuves. L'architecte s'est en effet servi de la déclivité de la pente pour faire un chai entièrement gravitaire.

Avant d'être mis en cuve, le raisin cueilli manuellement séjourne dans une chambre froide afin que la fermentation ne démarre pas tout de suite. Une fois à 8°, il est éraflé et passe ensuite dans une trieuse optique qui observe en une fraction de seconde chaque grain et rejette ceux qui ne correspondent pas aux critères choisis : couleur, taille, flétrissement, etc... (rendement : entre 5 et 10 tonnes/heure !). Le raisin qui a passé cette épreuve avec succès tombe dans un cuvon métallique qui est ensuite vidé dans la cuve, sans pompe. Le raisin macère 3 jours à basse température avant qu'il soit décidé de démarrer la fermentation alcoolique.

Les cuves sont bien sûr thermorégulées. Pour extraire couleurs et tannins, des remontages sont pratiqués en alternance avec des pigeages (remontage = on verse le moût sur le marc à l'aide d'une pompe ; pigeage = on enfonce le marc soit avec les pieds, soit manuellement, soit avec une machine). Voici une photo du pigeur, assez proche de la soucoupe volante :

Une fois la fermentation alcoolique achevée, le vin est écoulé en barriques par gravité pour faire sa "malo" (transformation de l'acide malique en acide lactique). Le marc est pressé avec des pressoirs verticaux de dernière génération. Les barriques sont posées sur des supports oxoline qui permettent de superposer des barriques tout en pouvant les retourner ou les sortir de la pile sans bouger les autres. Bon, là, c'est un peu le sous-effectif, car la vendange 2009 a été faible (grêle en juin dernier) et la 2008 est dans l'ancien chai.

Les barriques ci-dessous n'ont pas fini leur malo. Elles sont donc stockées dans une pièce chauffée à 20°

Et puis, pour le haut-de-gamme du domaine (la cuvée Péby-Faugères), il est pratiquée une vinification intégrale. A savoir que le raisin est versé dans la barrique, fermente dedans. Pour extraire, il suffit de tourner la barrique sur elle-même 4 fois par jour.

Pour la vinif, il n'y a pas grand chose à dire de plus. Les connaisseurs auront sûrement deviné aux détails que j'ai donnés le nom de l'oenologue conseil : Michel Rolland, bien évidemment ! Il me reste à vous présenter les détails architecturaux qui font le charme de ce lieu pas comme les autres.

Afin d'éviter qu'on me pose la question : non, je n'ai pas dégusté. Ca ne m'a pas été proposé, et je n'ai pas voulu déranger plus que je ne l'ai fait.

C'est tout et c'est ENORME. Merci pour ce superbe photo-pédago reportage.
Alex6

La couleur est sombre au centre du disque et un peu carmin sur le bord,bouchon à peine marqué et vin non carafé.
Le premier nez se place sur un fond d'élevage avec un fin grillé puis sur les fruits noirs et surtout la mûre avec à l'agitation des notes épicées mêlées d'encens et de clou de girofle.
La bouche est belle dominée tout du long par les fruits noirs avec un finale épicée,la puissance est moyenne et sur une belle longueur;un beau toucher de bouche fin et velouté.
Un vin qui me semble à pleine maturité ,de bel équilibre et où toutes les composantes sont en harmonie.
Cordialement

Le flacon n'a pas été carafé ,la couleur est sombre au centre et rubis sur le bord du disque .
Le premier nez dévoile des fruits noirs et un peu de cèdre .
La bouche est belle,fondue avec un fond d'oxydation sur sa fin,elle est dominée par le cassis et le cèdre ,elle est juteuse fruitée et suave avec un nez qui demeure dominé par les fruits noirs.
Cordialement.

chateau Faugères (St Emilion) 2001
le nez est sur les fruits mûrs , assez puissant, avec des notes de mûre, de pruneau, mais aussi de poivre et de cèdre et aussi de boisé assez intense mais élégant
la bouche présente une attaque très franche sur les fruits noirs et rouges (pas décelés au nez) pour ensuite présenter un milieu de bouche marqué par de très beaux amers et une belle structure, même si le boisé se fait sentir, mais sans dominer le vin ou même de sensation sèche en bouche, la matière est dense et concentrée, belle trame tannique fine et gourmande qui appelle un second verre et ainsi de suite
la finale se fait assez longue et agréable
au final, un vraiment bon vin de style clairement "moderne" mais plutot dans le bon sens du terme, que l'on place sans mal en rive droite de par je pense une forte majorité de merlot et qui possède de fait un beau caractère
possède à mon sens encore une dizaine d'années devant lui mais le boisé aurait pu/du (à mon gout) être moindre même s'il ne dénature pas le vin
bien + !

Faugères -St Emilion. 1999

Un flacon bu voici quelques mois et à côté duquel l'on peut aisément passer car il a évolué en deux périodes bien distinctes.
Le flacon n'a pas été carafé,le bouchon est marqué sur 2 mm de son fût,le niveau dans le goulot se situe à 5 mm au dessus de sa base.
La couleur est grenat sur le bord du disque .
Le premier nez est lointain,le cassis se laisse deviner .
La bouche est discrète au départ mais elle se renforce à la deuxième gorgée;en versant le vin dans le verre la couleur est très particulière,unique.
La bouche est fondue,fine,presque diluée avec peu de longueur et de puissance,je suis tenté de dire à boire et vite.
Et puis peu à peu les choses changent,avec l'aération la bouche prend de l'ampleur,elle développe du chocolat au lait mais elle demeure de longueur et de puissance plutôt faibles ,elle se termine sur de la cerise noire et le nez est gagné par du cèdre qui se mêle au cassis avec du jasmin.
Le nez et la bouche prennent de l'ampleur de concert et une sorte de petit miracle se produit avec un fvn qui devient fondu et je suis époustouflé par cette bouche à la superbe liqueur de cerise mêlée de mûre.
Un flacon qui présente un dépôt important tant dans le verre que sur la partie déclive de la bouteille.
De mon côté j'avoue que l'idée de carafer les bordeaux de 1999 m'est étrangère mais je pense que pour ce vin en particulier un passage en carafe de 30 minutes à une heure est indispensable.
Cordialement.

Faugères St Emilion 1998

Flacon non carafé.
La couleur est sombre au centre du verre et pourpre violine sur le bord du disque.
Le premier nez se place sur la cerise bien mûre.
La bouche est belle avec encore quelques tanins résiduels;elle est dominée par le cerise et le chocolat noir avec tout du long une superbe liqueur de cerise.
Le nez est très vivace avec une belle bouche ,fondue au bel équilibre entre puissance et longueur avec un superbe fondu.
Cordialement.

Faugères St Emilion 1998.Janvier 2012.

Ce flacon ne nécessite point la carafe.
Le bouchon porte des flammes sur 5 mm de son fût.
La couleur est vermillon moyen sur le bord du disque avec des éléments en suspension au sein du breuvage.
le premier nez montre du caramel au lait avec de la liqueur de cerise noire et du cacao en poudre.
La bouche a une longueur et une puissance moyennes avec une petite austérité et amertume sur la fin,elle est encore un peu tannique et un epu monolithique sur les fruits noirs.
Un flacon qui est à point et qui ne gagnera rien à être encore attendu.
Cordialement.

amateur d'architecture et admirateur des oeuvres de Mario Botta, je suis un peu surpris par le côté "pléonasmique" du verre dans la façade ...

c'est un peu comme si l'on voulait souligner, attention ce bâtiment n'est pas une usine à chaussettes mais a trait au vin

ceci dit merci EricB pour le beau reportage photo

le site du domaine alterne les photos des nouveaux chais avec celles de l'ancienne bâtisse

ici, ici et ici

Château Faugères 2002, Saint Emilion Grand Cru

Merlot 85 %, Cabernet Franc 10 %, Cabernet Sauvignon 5 %

Robe grenat, concentrée, jeune.
Nez sur le fruit frais, cassis et cerise, sous-bois, épices, notes vanillées d'élevage encore un peu présente. Un nez intense, aux notes empyreumatiques franches.
La bouche est puissante, la matière encore serrée, mais élégante. Les tanins sont beaux, déjà bien arrondis, emballés d'un élevage luxueux encore un rien marqué. La finale est fraîche et loooongue.
Très beau, mais encore à l'aube de sa jeunesse.
16,5/20

samedi midi, ce Chateau Faugeres 2005 est une "bouteille de secours" remontée de cave, ouverte et carafée en urgence.
(Elle remplace un BAMA 1995 qui fut bon et délicat le vendredi soir après 3h de carafe, mais qui n'a pas passé la nuit)

Chateau Faugeres 2005 fut une très bonne surprise:
- robe d'encre, brillante et opaque
- nez assez expressif de cassis, de fruits murs
- belle bouche, bien en place; on est sur un beau fruit juteux de cassis, mûr mais pas confituré, les tanins même si non fondus n'agressent pas, le vin a vraiment une belle matière, et est superbement équilibré.
Il a parfaitement accompagné une selle d'agneau rôtie

J'ai beaucoup aimé et sur mes dernières expériences je pense que les Bordeaux 2005 commencent à pouvoir s'apprécier sur le fruit

Dégustés lors d'une visite au domaine ICI

Cap de Faugères 2011 – AOC Castillon Côtes de Bordeaux
Nez sur le fruit (mûre), assez facile et léger en bouche, avec un peu de rondeur, mais une acidité trop marquée.

Château Faugères 2011 – AOC Saint-Emilion Grand Cru
Nez plus riche et boisé, le vin est plus tranchant, fruits rouges et un léger toasté, avec des tanins soyeux même si marqués en finale. C’est bien mais il manque quelque chose (profondeur, expressivité), on n’a pas vraiment accroché.

Stéphane