bien belle surprise que ce vin dont je craignais le pire; 1996 n'est pas réputé rive droite et pas si facile de savoir ce qu'est ce vin(peu de docs sur internet ou sur lpv mais j'ai retrouvé un avis de nidal je crois, c'est un second vin) .
le vin est évolué(orange ,marron, foncé au centre), fin et avec une certaine (agréable acidité?)fraicheur;ce n'est pas un monstre d'unpoint de vue aromatique mais le nez et la bouche sont plaisant;il n'y a pas à mon sens de réelle longueur(je ne connais pas cette sensation malheureusement) mais c'est bon (et évolué au goût).il m'en reste 6 et je vais les boire je pense tranquillement pour la science...13 ans et bien debout pour un second c'est pas mal, non? risque t'il de chuter d'un coup ou ai je eu de la chance sur cette 1ere bouteille?
marc
ps:le seul 96 que j'ai bu auparavant était un HM Karolus "banal moins".

Re bu ce soir . Ce vin de St Emilion est très atypique et plutot malbec,cabernet franc presqu'argentin!
Mais quelle classe au nez et quelle belle finale suave avec un 1/2 corps.C'est un très bon vin d'un remarquable rapport q/p.(payé 20€...)
91+ Je pense qu'il va très bien évoluer.

Ouvert hier soir, par pur envie - Afin de voir l'évolution de ce grand millésime sur la rive droite -

Château Quinault "L'Enclos" - Saint Emilion Grand Cru 1998.

Robe rouge sombre, pas de trace d'évolution - Nez à l'ouverture assez fermé, puis va au fur et à mesure de son aération se développer sur des aromes que l'on a tendance à retrouver sur les (bons ou très bons) Saint Emilion de ce millésime... La truffe.

Cette bouteille n'y échappe pas, c'est ainsi qu'après environ une heure d'ouverture (et la moitiè de la bouteille bûe) ces nobles aromes apparaissent - La bouche développe une droiture et même une légère austérité. La finale est encore empreinte de tanins fins et serrés, mais encore assez présent. En conclusion, à carafer absolument avant de la servir (si on est pressé) sinon attendre les autres bouteilles, quelques années de plus - Perso sa soeurette attendra encore 5 ans au minimum - Bien + / Très Bien

Eric

Beau cr Eric,

Pour moi le 1998 est le meilleur millésime du domaine sortit à ce jour(tu)
Salutations vineuses,

Christophe

Je suis entièrement d'accord avec toi Christophe et pourtant c'est le premier millésime que le Docteur Raynaud a pris entièrement à sa charge - puisqu'il ont acquis le château en aout 1997.

J'attends encore quelques années avant de pouvoir juger les 2001 (mais sans grands espoirs !)

Eric

Aamenée par un copain et bu dans la foulée
Ce vin est assez bluffant au nez avec ses aromes de fruits murs légérement grillés
En bouche c est légérement confituré et assez ample, trop peut etre, les tanins sont fondus et la finale n est en revanche pas si longue
Ce vin est tres correct et on sent qu on a du travailler sa "buvabilité" en chais mais ca manque cruellement de personnalité, de typicité.
Je pense que son côté tres "soleil" doit provenir d'un peu de malbec....
Je ne conseille pas à l achat

Cyril

Couleur rouge sombre.

Nez assez démonstratif, sur des fruits noirs et du boisé.

En bouche, fruits noirs, avec une note de café.
Un côté que j'ai trouvé "moderne", sur le bois, sans que ce dernier ne soit dérangeant ou lourd. Beau mariage entre les fruits et l'élevage qui s'est fondu, comme l'acidité. L'équilibre est là.
Il fait également penser un peu à un Pomerol.
Milieu de bouche présent.
Vin relativement concentré, sans plus, avec une certaine pureté.
Finale normale, voire un peu courte.

Un bon vin. Je m'attendais à mieux.
Gagne à être attendu.

Eric.

Eric, je me retrouve assez largement dans ton CR. J'ai bu ce 2001 le mois dernier et il ne m'a pas franchement enthousiasmé : c'est certes bien fait, avec surtout un joli nez fruité, mais cela reste un peu impersonnel avec une impression de "déjà bu". Et pour moi trop de bois (moins que Monbousquet dans le même millésime, mais cela n'est pas difficile) et une finale un peu asséchante. Curieusement, je l'avais mieux goûté il y a deux ans (une bouche plus fraîche et plus fruitée), ce qui ne me rend pas très optimiste quant à une amélioration dans les années futures (sentiment que se sont les "arômes" d'élevage qui vont l'emporter).
Cordialement,

Paul

Exactement.

Je reprends à mon tour tes termes, des mots qui me sont venus à l'esprit et dans lesquels je me retrouve également, Paul (et qui me permettent de préciser mon CR): "un peu impersonnel avec une impression de déjà bu", "une finale un peu asséchante", "je l'avais mieux goûté il y a deux ans" (car ce fut mon cas aussi).

Bref, pas très rassuré non plus, et un peu déçu également.

J'attendais mieux, et je me dis: "à suivre".
Mais cela concerne ceux, comme moi, qui ont déjà encavé quelques flacons, car je n'irais pas jusqu'à en acheter à nouveau pour voir.

Eric.

Autrefois, le secteur où se situe Quinault-l'Enclos avait l'appellation Sables-Saint-Emilion. Ca veut tout dire (et peut expliquer pourquoi Eric fait un rapprochement avec Pomerol : le secteur le plus proche de Libourne est très sableux aussi).

Avec un petit rendement et un gros boulot au chai, ça peut faire illusion un certain temps, mais il ne faut pas s'attendre à des miracles. Débouchez vos Quinault tant qu'il est encore temps !

Merci Eric pour ces informations qui montrent que le terroir cela compte tout de même peu pour faire un grand vin ! Je ne vais donc pas trop tarder à terminer les quelques 2001 (et 1998) qui me restent.
Cordialement,

Paul

Paul,

Tu peux, en effet, boire tes 2001 mais les 98 peuvent encore attendre de longues années !
Salutations vineuses,

Christophe

Christophe,

En effet, le 1998 me semble un cran au-dessus s'agissant notamment de la matière et de la puissance (pour moi c'est même un peu too much...). Mais là encore j'ai trouvé qu'il y avait trop de bois, de café, de "grillé". Alors on peut se dire qu'il faut attendre que tout cela se fonde. Cependant, lorsque ces arômes auront disparu (s'ils disparaissent un jour) que restera-t-il derrière ? C'est mon interrogation et je ne suis pas très optimiste...

Cordialement,

Paul

Pour ma part, je suis plus optimiste, gouté il y a quelques mois, je trouvais que les tannins s'étaient pas mal fondus(tu) Certe, ils étaient encore présents mais bien intégrés !
Salutations vineuses,

Christophe

Ouvert jeudi passé :

après une ouverture de 3 h à mi-épaule, le nez est d'une très grande expression allant de notes d'intenses fruits noirs bien mûrs, de torréfaction, de safran, de fleur de sureau et de truffe. La bouche s'ouvre sur une incroyable complexité, arrivent ensuite des tannins de belle facture mais encore un peu trop présents mais je suis certain qu'ils se fondront d'ici quelques années. La finale est un condensé de ce que l'on a perçu jusqu'ici avec une belle fraîcheur, seul bémol, les tannins ont encore là... En résumé, un grand vin qui de gastronomie qui donne beaucoup de plaisir, j'ai hâte de réouvrir une bouteille d'ici un an ou deux ?
Salutations vineuses,

Christophe

Bonjour à tous,

Des retours sur le 2000?

Merci,
Philippe

J'ai ouvert ma première bouteille de ce millésime en 2010 je l'ai trouvé intéressant mais pas plus.
Ma deuxième bouteille 12 mois après et le vin avait gagné de la noblesse et puissance.
La troisième bouteille hier soir, un vrai régale !!!
Décante 1h, mais il faudrais 2h minimum, la couleur est belle, intense le nez vous enivre avec du chocolat, truffe et sous bois.
En bouche c'est beau, charnu, fruits sec, amande et prunes.
La finale est belle,longue et vous laisse un goût de réglisse et truffes.
Mon seul regret est d'avoir acheté uniquement 6 bouteilles.
Gio

Quinault l'Enclos 2005

Robe profonde presque noire.
Le bouquet mêle les fruits rouges et noirs et un boisé fondu mais trop présent. Très aromatique. A l'aération, on perçoit des notes de poivre, de fumé, de réglisse et même des notes florales (pivoine?). Superbe nez, la table est unanime. C'est d'une richesse.
La bouche est puissante. Grosse charpente tannique. c'est fruité et chaleureux. La finale est longue Je m'attendais à des tannins moins fondus. Cette bouteille s'apprécie très bien dès maintenant. Bouche en retrait par rapport au nez qui en annonçait plus.

C'est un St Emilion généreux, concentré et puissant. Le seul bémol : le bois ... même si le boisé/vanillé lui donne une onctuosité agréable à ce stade

Bien +++

---

Romain
.

Ne voulant plus attendre, je décide de remonter de la cave ce flacon de Saint Emilion Grand Cru - Château Quinault l'Enclos 1999 : Ma robe est d'une très belle intensité rouge rubis, sans réellement de traces d'évolution. Le nez est encore boisé avec un fond de fruits noirs. En bouche le boisé à tendance à être encore un peu marqué, une certaine fluidité dans la construction de bouche et une finale assez courte. Clairement, le manque relatif de terroir à tendance à s'accentuer sur un millésime correct sans plus.

Eric

Bonjour,

bue il y a quelques jours une bouteille de Quinault l'Enclos 2002



A l'ouverture RAS, la bouteille est épaulée pendant 2h mais le nez reste plutôt fermé. La robe est très opaque, on devine à peine un début de tuilage sur le bord du disque. En bouche c'est agréable mais sans plus, un peu amer, avec peu d'arômes clairement identifiables. On devine du fruit rouge, un peu de moka, mais pas grand chose d'autre. Finale moyenne, impression globale un peu quelconque.

M'a donné le sentiment de ne pas être prêt, voire en phase de (re)fermeture, à revoir dans quelques années.

Moyen +

Xavier

en 2011 Eric B écrivait sur ce fil

Autrefois, le secteur où se situe Quinault-l'Enclos avait l'appellation Sables-Saint-Emilion. Ca veut tout dire (et peut expliquer pourquoi Eric fait un rapprochement avec Pomerol : le secteur le plus proche de Libourne est très sableux aussi).
Avec un petit rendement et un gros boulot au chai, ça peut faire illusion un certain temps, mais il ne faut pas s'attendre à des miracles. Débouchez vos Quinault tant qu'il est encore temps !

Ce jour Wine and co écrit [PUB]

Situé dans la ville de Libourne sur un sol graveleux, le Château Quinault L'Enclos devient la propriété d'Albert Frère et LVMH en 2008. Les propriétaires du célèbre Château Cheval Blanc acquièrent ce domaine de Saint-Emilion Grand Cru, et commence un travail en profondeur afin de le redynamiser et en faire un vignoble de qualité en menant la viticulture, la vinification et l’élevage dans le même esprit que le Château Cheval Blanc. Le domaine est à présent une valeur sûre des Saint-Emilion Grand Cru avec son encépagement typique composé de 80% de Merlot et un juste équilibre entre cabernet franc et cabernet sauvignon. Le vignoble est une référence en termes d'excellence et de produit haut de gamme: un domaine à suivre d'un œil attentif.

Pas très sympa pour l'ancien propriétaire ce commentaire
Pour info, le 2015 est proposé à 35€ au lieu de 39.90 et le 2011 à 28€ au lieu de 29.90

bu ici

Chateau Quinault L’enclos SAINT EMILION GCC
2015 : Le nez est très beau, sur un ensemble toasté/fumé suivi par un peu de fruits. En bouche, superbe concentration du jus. Une matière dense et complexe, une charge tannique importante mais déjà très bien équilibré. Vivement dans 10 ou 20 ans !
17-17,5

2016 : Nez plus boisé et végétal à ce stade. Mais on ressent la matière noble derrière. En bouche c’est une belle trame qui se déroule, équilibré et complexe. Il faut juste du temps
16-17

 Château Quinault L’enclos 2018

Ouvert et épaulé 1h avant.

Nez très intense, puissant, sur boisé bien perceptible, foin, mais aussi des fruits noirs, épices. Garde comme un bonne fraicheur et pas lourdaud.

En bouche la matière volumineuse est d'une belle finesse, équilibré mais toujours un boisé prononcé à ce stade. On sent une trame, très discrète, de fruits/épices/tabac frais/foin. Très bonne longueur poivré qui lâche quelques petits amers. Finale intense et puissante. Retro boisé, légèrement toaster/grillé.

Je me tenterai de dire que ca pourrait être une petite bombe en patientant quelques années.

Dom

 

Château Quinault L'Enclos, StEmilion grand cru, 2010.

Bouchon liège tous marquages avec la mention 'mis en blle au chateau' imbibé sur deux petits millimètres.

Robe pourpre encre.

Joli nez de fruits rouges et noirs, de torréfaction.

En bouche les fruits noirs en volume et suavité. Quelle matière! Bu en parallèle d'une Côte-Rôtie Clusel-Roch 2015, le fruité rivalisait facilement de puissance et plus encore de finesse. Subtile pointe de petits fruits rouges en attaque, et surtout cassis, myrtille. Au fil du temps des arômes de cacao, de moka. J'avais peur que ce soit trop jeune, même si ça peut attendre encore pour terre sous-bois et tabac si on aime les arômes tertiaires, aujourd'hui c'est excellent les tanins juste fondus sans aucune dureté. Rondeur et charpente, racé et fruité.

Pour faire glisser une côte de bœuf grandgousier.