La réunion mensuelle de notre était cercle se réunissait ce soir chez Olivier Mottard pour déguster quelques blancs 2005 bourguignons, afin de confirmer les qualités annoncées à la naissance de ce millésime réputé.
Nous n'avons pas été déçus. Jugez plutôt...
À noter que ce sont mes notes personnelles, le tableau reprenant les notes de tous les dégustateurs suivra.



1. Domaine Hubert Lamy - Saint-Aubin 1er Cru En Remilly 2005 - 15/20
Premier nez réduit sur la croûte de fromage et quelques notes fumées. S'ouvre à l'aération brutale sur les agrumes, la pêche blanche et un petit côté crayeux. En se réchauffant apparaissent des fruits secs et une touche boisée. En bouche, l'attaque est tranchante, vive, belle ampleur en milieu de bouche, retour de l'acidité en finale, salivante, de longueur moyenne.

2. Domaine Dureuil-Janthial - Rully 1er Cru Meix Cadot Vieilles Vignes 2005 - 17,5/20
Un peu de réduction également, qui s'estompe rapidement pour laisser place à des notes fruitées bien mûres, avec un élevage un poil plus présent tout en restant discret. Confirmation en bouche avec une acidité peut-être un peu moins présente mais largement suffisante, beau volume, très bien équilibré, fine amertume dans la longue et tranchante finale. Superbe !

3. Verget - Pouilly-Fuissé Terroir de Pouilly les Combes Vieilles Vignes 2005 - 14,5/20
Le nez est ici très différent, marqué par l'élevage, avec des notes lactées et boisées dominantes, un peu écœurantes à mon goût, mais très mûr. La bouche est une bonne surprise, bien mûre et équilibrée, tout en n'atteignant pas la longueur ni la tension du précédent.

4. Domaine Vincent Dauvissat - Chablis 1er Cru Les Sechets 2005 - 14,5/20
Encore un peu de réduction au nez, sur la cour de ferme, qui a un peu de mal à s'estomper à l'aération. Le fruit a un peu de mal se mettre en place mais y parvient finalement. Quelques notes fumées complètent le tableau. En bouche, l'acidité et le gras, tous deux importants, me semblent un peu dissociés. Après une bonne aération, tout se met cependant beaucoup mieux en place. Pas trop de plaisir à l'ouverture, mais au final, une belle bouteille quand on prend la peine de lui donner de l'air.

5. Domaine Rapet Père & Fils - Pernand-Vergelesses 1er Cru Sous Frétille 2005 - 19/20
Superbe nez alliant maturité du fruit de discrètes notes d'élevage, avec un beau côté floral. C'est très élégant, et augure de très belles choses. La bouche confirme et accentue même cette impression de grandeur, avec un équilibre parfait, une acidité remarquable et une longueur qui ne l'est pas moins. Amers nobles, sensation saline, c'est un véritable feu d'artifice. Grand vin !

6. Domaine Leflaive - Puligny-Montrachet 1er Cru Les Pucelles - 16/20
Beau nez frais et minéral. Agrumes, fleurs blanches, notes pierreuses, finement grillées, tout en discrétion et en finesse. Belle bouche, fraîche, avec un volume un rien en dedans, mais ça reste très bien équilibré et de bonne longueur. Beau vin.

7. Domaine Buisson-Charles - Meursault Vieilles Vignes 2005 - 13/20
Nez évoquant la levure, rappelant des souvenirs aux amateurs de gueuze. Le fruit est en retrait. En bouche, l'acidité est forte, un peu dissociée de l'alcool qui brûle un peu la finale, qui montre cependant une belle longueur. Difficile à apprécier en l'état.

8. Domaine Paul Pernot - Puligny-Montrachet 1er Cru Les Folatières 2005 - 15,5/20
Le nez évoque un vin mûr, à l'élevage généreux et ambitieux. La bouche montre une belle attaque, puis la matière prend légèrement le dessus, mais l'acidité est suffisante pour équilibrer le tout jusque dans la finale de belle longueur, marquée par une fine amertume. Très bien.

9. Domaine Joliet Père & Fils - Fixin 1er Cru Clos de la Perrière 2005 - 11/20
Le nez est dominé par la pomme blette, masquant tout le reste de la palette aromatique. La robe ne montre pourtant pas de signes d'évolution importants. En bouche, ça commence pourtant bien, avec une belle attaque, mais tout s'effondre assez rapidement, avec la finale la plus courte de la série jusqu'ici. Bof...

10. Domaine Bernard Morey - Chassagne-Montrachet 1er Cru Les Baudines 2005 - 15/20
Nez sur la retenue, frais, discret et élégant. Plutôt floral, légèrement crayeux. La bouche est d'une fraîcheur remarquable en attaque et en milieu de bouche, et un peu plus marquée pas l'alcool en finale, mais reste bien équilibrée et de belle longueur. Beau vin.

11. Domaine des Comtes Lafon - Meursault 1er Cru Perrières 2005 - 13/20
Nez de caramel au beurre salé. On note également des notes de flanc au caramel et pomme... caramélisée. Autant dire qu'on a intérêt à aimer le caramel... La bouche est grasse, volumineuse, tout en conservant une belle acidité. Équilibre cependant un peu précaire, longueur moyenne. Tout cela me semble quelque peu caricatural...

12. Domaine Albert Grivault - Meursault 1er Cru Clos des Perrières 2005 - 14,5/20
L'aromatique est belle, avec un beau fruit mûr, des notes minérales évoquant le silex, et un léger côté floral. Belle attaque tranchante, volume correct, très bel équilibre d'ensemble, seule la longueur m'empêche de lui attribuer une plus belle note. Beau vin tout de même.

Au final, une très belle dégustation, qui confirme que 2005 nous donnera encore beaucoup de plaisirs ces prochaines années.

Luc

Ca l'air assez inégal, tout de même...

J'ai l'impression que les "petites" appellations (Pernand et Rully) s'en tirent mieux, à boire en attendant les autres non?

Très décevant "Perrières" des comtes Lafon apparemment;sans parler du Q/P.
Le Meix cadot de VDJ me semble assez souvent une valeur sûre à un prix bien plus raisonnable.
Et le Dauvissat,seul Chablis de la dégustation,souffre peut-être de l'entourage "sudiste"?
Merci Luc [size=x-small](qui a bien apprécié le Rapet,visiblement)[/size]

jlj

2005 en blanc n'a tout de même la même réputation qu'en rouge.

Un grand merci à Olivier pour l'organisation de la soirée et le magnifique after, sans oublier le centre de tri logistique improvisé au milieu de la cuisine...

Je retiens de cette dégustation, tout comme Luc, le Sous Frétille de Rapet et le Meix-Cadot VV de Dureuil-Janthial, remarquables tous deux.

J'ai nettement mieux goûté Sechets de Dauvissat, que j'ai trouvé très complexe et typé, mais il est vrai que le vin a considérablement évolué à l'aération, comme souvent avec les vins de ce domaine.

Service minimum en ce qui me concerne pour les Pucelles de Leflaive, et grosse déception mêlée d'incompréhension pour les Perrières des Comtes Lafon (un vin qui ne m'avait jamais déçu auparavant, tous millésimes dégustés confondus).

Je ne suis pas plus étonné que cela à la lecture de la note de dégustation attribuée au Pernand 1er cru sous Frétille de Rapet.

Les blancs de Pernand sont souvent mésestimés alors que ce sont, fréquemment, de beaux vins vieillissant avec grâce.

Pernand-Vergelesses est, à mon avis, le grand terroir oublié de la côte de Beaune. Qu'il le reste !

Merci pour ces CR, très intéressant.

Pas mal de déceptions visiblement sur les grosses étiquettes, ou en tout cas les vins les plus chers...

Le seul vin de la liste que j'ai goûté est le Séchet 2005 de Dauvissat, bu il y a quelque mois chez Marc et qui s'était présenté nettement mieux que cela, un très très beau vin ce soir là.

Mathieu

Un tout grand merci à Olivier pour l'organisation de la dégustation!

Il manque la liste des afters, exceptionnels de qualité. Merci à Olivier pour avoir ouvert ces beaux magnifiques flacons!!

1) Clos Rougeard Brézé 2002
2) Chevalier-Montrachet 2004 A-C Leflaive
3) Richebourg 2002 F. Magnien
4) CDP Réserve des célestins 1998 Bonneau
5) Hermitage 2004 Chave

Les commentaires vont suivre d'ici peu!!

Il y a pire comme afters()

Cordialement,
Steeve

> J'ai l'impression que les "petites" appellations (Pernand et Rully) s'en tirent mieux, à boire en attendant les autres non?

Ou dit d'une autre façon qu'il y a les vins prets (mais qui peuvent se garder)et d'autres fermés ...

vougeot écrivait:

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Pernand-Vergelesses est, à mon avis, le grand terroir oublié de la côte de Beaune. Qu'il le reste !

+1

Chuuuuuut....

Effectivement une "after" de joli niveau!

L'évolution du Chevalier 2004 de Leflaive m'intéresse particulièrement, compte tenu des interrogations actuelles sur la stabilité des vins du Domaine.

Et j'imagine bien un beau Brézé 2002 qui a dû bien se comporter après les 2005 blancs ....

Christophe

Suis-je le seul à tiquer en lisant "Les Perrières 2005 de chez Buisson-Charles"? Ils n'ont pas de vignes en Perrières.

Bien vu, c'est une coquille, il s'agit du Meursault Vieilles Vignes.

Luc

Aaah ok je comprends mieux. Il doit me rester un ou l'autre VV '05. Je gouterai à l'occasion.

Quelques remarques.
Il y a effectivement eu quelques déceptions, en particulier parmi les vins les plus chers.
Le Fixin de Bénigne Joliet 2005 s'est vendu à un prix totalement en décalage avec sa qualité réelle. On peut espérer que cette bouteille n'était pas conforme et sans doute prématurément oxydée, mais je n'en suis même pas certain.
Le vin des Comtes Lafon était marqué par un élevage caricatural, et je ne suis franchement pas certain non plus que ce côté caramel écœurant disparaîtra avec le temps.
L'excuse habituelle de fermeture est bien entendu déjà de sortie, mais en ce qui concerne ces deux vins, je n'y crois pas une seconde.
En ce qui concerne le Chalis de Dauvissat, c'est différent, car il s'est considérablement amélioré à l'air et si on avait pu lui laisser un peu plus de temps, nul doute que mon commentaire et ma note auraient été plus flatteurs.
Une fois encore, les vins qui s'en sortent le mieux sont très loin d'être les plus chers, et je réfute pourra part l'idée qui consiste à faire croire que c'est parce qu'ils sont plus ouverts et conçus pour une consommation plus rapide.
Le Pernand de Rapet est un grand vin, ça ne fait aucun doute pour moi, et il le sera encore dans dix ans.

Un grand merci à Olivier pour les vins servis lors de l'after, tous aussi bons les uns que les autres, un véritable régal !
Un peu de gaz dans le Brézé 2002, mais qui disparaît rapidement à l'aération, pour laisser place à une très belle bouteille qui a encore de l'avenir.
Le Chevalier 2004 de Leflaive est encore un peu trop marqué par son élevage, mais le vin est très beau, pas d'une puissance exceptionnelle, mais d'une grande finesse, marqué par la belle acidité du millésime.
Le Richebourg 2002 est d'une très grande finesse, c'est un vin tout en délicatesse qui me semble prêt.
Sur base de cette bouteille, je dirais qu'il est temps de boire la Réserve des Célestins 1998, qui commence a être marquée par la volatile. Ça reste très bon, mais a mon sens en dessous de l'exemplaire que nous avons eu la chance de goûter lors de notre verticale de CNP 1998 il y a deux ou trois ans.
Chave 2004, égal à lui-même, tout en verticalité et en longueur, superbe.

Luc

Le Fixin de Bénigne Joliet 2005 s'est vendu à un prix totalement en décalage avec sa qualité réelle. On peut espérer que cette bouteille n'était pas conforme et sans doute prématurément oxydée, mais je n'en suis même pas certain.

En tout cas, ce vin ne s'est pas présenté comme il se goûtait en juillet 2008 ! Oxydation prématurée sans doute mais fichtrement inquiétant tout de même !

Effectivement, je l'avais mieux goûté à l'époque, j'en avais même acheté quelques bouteilles, raison de sa présence à cette dégustation. Je plaide donc coupable...

Luc

je l'avais mieux goûté à l'époque,

Tu n'es pas le seul !

Luc Javaux écrivait:

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> Le vin des Comtes Lafon était marqué par un élevage caricatural, et je ne suis franchement pas certain non plus que ce côté caramel écœurant disparaîtra avec le temps.

Tout à fait d'accord! Au delà de l'élevage en lui même, je dirais aussi un côté sur-mûr et un manque de fraîcheur ... et toujours ces arômes lactiques!

Je crois d'ailleurs que, depuis ce millésime, le domaine a modifié son style, en particulier en 2006 ou ils ont été parmi les premiers à vendanger (bien leur en a pris), évitant la lourdeur habituelle du millésime. J'ai le souvenir de 2006 étonnement frais et tendu (aveugle).

Il n'en reste pas moins que, même sur un millésime marqué par l'acidité comme 2008, le vin de Lafon se remarque toujours par cette pointe de caramel au lait qui apparait à l'aération. Ce fut flagrant récemment sur une comparative en semi-aveugle de 4 Perrières 2008 : Lafon, Coche-Dury, Roulot et Germain. Personne ne s'est trompé sur le Lafon... Par contre pour les autres, ce fut plus approximatif ;-)

Christophe

Je crois d'ailleurs que, depuis ce millésime, le domaine a modifié son style, en particulier en 2006 ou ils ont été parmi les premiers à vendanger (bien leur en a pris), évitant la lourdeur habituelle du millésime. J'ai le souvenir de 2006 étonnement frais et tendu (aveugle).

Les Belges confirment : lapassionduvin.com/p...

Luc

Etonnant que le Célestins 1998 montre des signes de fatigue... ou est-ce un problème de bouteille?
Il me semble que Thierry Debaisieux (mais pas que lui) avait bu un extraordinaire 1989, il y a quelques années de ça.
Quelle était la provenance de ce 1998?

Luc,
Merci pour cet intéressant CR et bravo pour cette belle dégustation.
100% en phase sur la grande qualité de Sous Fretille.
J'ai ouvert hier soir un 2010, déjà très bon, et qui va amha superbement évoluer.
Ca joue dans la cour des grands.

Jean-Paul

En ce qui concerne le Chalis de Dauvissat, c'est différent, car il s'est considérablement amélioré à l'air et si on avait pu lui laisser un peu plus de temps, nul doute que mon commentaire et ma note auraient été plus flatteurs.

Bonsoir, Luc.

J'en suis persuadé.
il y a une quinzaine de jours, on m'a servi directement de la bouteille dans un type de verre que je n'utilise pas pour un Chablis un Forest Dauvissat 2005.
C'est un vin que je connais bien. mais à la maison, il séjourne dans une carafe Cornetto avant d'être servi.
Ce soir-là, j'étais dérouté, j'ai même évoqué un Alsace.
J'ai repris ce vin en fin de soirée et il avait retrouvé un aspect plus habituel pour moi.

En ce qui concerne Sous Frétille, je trouve le 2008 magnifique.

Amitiés,
Thierry

Merci à Maître Olivier pour cette soirée!!
Quel Casting!!!!

Rien à ajouter au Cr de Luc, nous sommes plus ou moins en phase même si sa jeunesse lui fait parfois coter un peu trop généreusement, il s'est fait excusé devant une telle précision à l'aveugle pendant l'afterX(

même si sa jeunesse lui fait parfois coter un peut trop généreusement

Merci pour la jeunesse, tu es trop bon, mais je réfute la cotation trop généreuse. Je note 5 vins en dessous de la moyenne du groupe, mais quand j'aime, effectivement, je n'ai pas peur de le dire.
Il y a deux vins que j'ai clairement sous-noté, le Dauvissat, et je m'en suis déjà expliqué, et le Clos des Perrières de Grivault. Je le regrette d'autant plus que c'est une des mes bouteilles... Sans doute un petit coup de fatigue de ma part...

Luc

Cette belle dégustation de 2005 aura au moins permis à Philippe et Nathalie de se remettre des vins de Savoie du w-e...

C'est surtout sur le Meursault Perrières de Grivault qu'il semble qu'il y ait eu des disparités assez importantes dans les cotations.

jlj

Merci à tous ... et à toute pour votre présence
Une bien belle série de vins en ce qui me concerne avec quelques pépites dont je retiens :

-Domaine Vincent Dureuil-Janthial - Rully 1er cru Le Meix Cadot Vieilles Vignes , une bouteille au volume, superbe avec à la fois de la rondeur et de la tension mais surtout une longue finale élégante soutenue par une acidité parfaitement intégrée.
-Domaine Vincent Dauvissat - Chablis 1er cru Séchet où derrière un très beau volume, on devine un vin dense, droit et très long avec une finale vibrante.
-Domaine Rapet Père et Fils - Pernand-Vergelesses 1er cru Sous Frétille qui réunit élégance, densité, pureté, le tout enrobé dans de beaux arômes de fruits mûrs, vraiment une très belle bouteille et le domaine me réjouit à chaque dégustation.
-Domaine Bernard Morey - Chassagne-Montrachet 1er cru Les Baudines , un vin riche et élégant soutenu par une longue finale aux accents de citron mûr, gourmand.
-Domaine Albert Grivault - Meursault 1er cru Clos des Perrières, complexe, de grand volume mais qui réussit la gageure de proposer élégance, finesse, équilibre, densité. Un vin racé que j'ai eu l'occasion de déguster bon an mal an depuis le millésime 1995 et toujours avec le même bonheur.

Mes déceptions avec tout d'abord domaine Buisson-Charles - Meursault Vieilles Vignes qui m'est apparu un peu dissocié, avec un corps moyen où alcool et acidité ne s'équilibrent pas et où la finale, moyenne, était un peu chaude.
Domaine Joliet Père et Fils - Fixin 1er cru Clos de la Perrière, un vin à l'aromatique exubérante, riche mais qui s'effondre en bouche : sensation d'alcool, manque de ressort et, surtout, corps très moyen.
Au vu de l'agitation qui a suivi le changement tarifaire et le positionnement supposé qualitatif, c'est une déception.
Domaine des Comtes Lafon - Meursault 1er cru Perrières , autre grosse désillusion : caramel au nez, arômes tourbés en bouche et, malgré un beau corps, la finale moyenne et marquée par une touche d'alcool éloigne définitivement ce vin de l'excellence que l'on est en droit d'attendre.
Et ce constat est d'autant plus amer que les millésimes que j'ai déjà dégustés dans ce domaine (2002, 2003, 2004, 2006) ont tous tenu leur rang.

Quant aux afters, je rejoins Luc sur les blancs : Brézé déjà très accessible mais qui en garde sous le pied, le Chevalier-Montrachet de Leflaive (mon premier essai ) plutôt sur la finesse tout en étant corpulent. Le vin était effectivement encore sous l'emprise de son élevage et ce, malgré, un carafage conséquent (5h).
En ce qui concerne les rouges, le Richebourg de Frédéric Magnien me semble à maturité et construit sur une très grande élégance.
La Réserve des Célestins a perdu le côté VDN des premiers exemplaires dégustés et semble évoluer sur une certaine finesse ce qui n'est pas pour me déplaire.
Enfin, l'Hermitage de Jean-Louis Chave m'a conquis par une bouche dense, longue, à l'équilibre d'école.

Pour information, notons que le bouchon avait encore œuvré sur 2 échantillons : un Meursault du domaine Jobard-Morey et un Puligny les Folatières du domaine Paul Pernot. Heureusement, je possédais cet échantillon en cave et nous avons pu le remplacer au dernier moment.

Merci à tous et à la prochaine soirée !

Olivier

mgtusi écrivait:

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> 2005 en blanc n'a tout de même la même réputation
> qu'en rouge.

Je m'étonne que personne n'ait relevé cette remarque de Michel. Pour ma part, je pensais que 2005 était considéré comme grand en blanc aussi, et je ne dois pas être le seul puisque dans la grille des millésimes rédigées par les participants au forum, le millésime obtient 9/10 dans les deux couleurs.

Luc