Réjouissant portrait de 3 mousquetaires de la bonne chère, dans le n° 56 de Pays Comtois, un Chef, un Vigneron, un Sommelier:
- Frédéric Roy, le chef du Pot d'Etain, une bonne table de Danjoutin, dans le Territoire de Belfort. Table que je n'ai jamais eu l'occasion de fréquenter, mais dont j'ai déjà entendu le plus grand bien (Belfort-Pontarlier, ça fait quand même une trotte!).
- Julien Labet, qui vinifie au domaine familial depuis 1997, et pour qui le "vin est une boisson humaine", "le fruit d'une expérience, d'un savoir-faire" qui ne doit pas négliger la vigne et l'environnement, puisque pour lui, avant tout, "le vigneron est un paysan". "En favorisant l'expression parcellaire, le vigneron s'efface derrière le cep", mettant alors "le terroir en bouteille". Enfin, pour lui, "la vinification doit être le moyen d'amener le vin à s'épanouir,...l'accompagner discrètement pour lui permettre de s'exprimer pleinement". Devant une telle leçon de modestie, je tire mon chapeau, surtout parce que je connais le résultat final!
- Christophe Ménozzi, du restaurant Le Comtois à Doucier, dont nous avons déjà beaucoup parlé ici, et dont la fierté est de "rendre aux vins de la région leurs lettres de noblesse". Un vrai D'Artagnan, Christophe, physiquement, d'abord, avec sa petite barbichette, et puis surtout dans l'esprit, battant, conquérant, animé d'une foi indestructible. Bourré d'idées et d'ambition, pour parvenir à mener à bien sa mission: "Quand les autochtones auront retrouvé la fierté, la conscience de la spécificité des produits francs-comtois, mon but sera atteint!"
Contrairement au 3 mousquetaires, ils ne sont pas encore 4, mais avec ceux-là , le Jura et la Comté devraient arriver à bouger un peu!
Olif