Ce domaine est situé à  Olargues, perdu dans la montagne, accessible uniquement en 4X4, d'après ce qu'on m'a dit. Le passionné.com qui y est allé récemment infirmera peut-être cette allégation (je ne connais pas la marque de sa voiture!). (aaa)

Une vigneronne à  la forte personnalité qui fait du vin comme elle l'entend, ne s'encombrant pas des considérations bassement officielles! Ses cuvées sont donc commercialisées en "Vin de -très bonne- table", comme il figure sur l'étiquette, fort jolie au demeurant.

Le Plô 2002

Il s'agit d'une cuvée 100% grenache qui décoiffe! Une bombe fruitée qui pète au nez! Sa complexité se révèle pourtant par petites touches. Non carafé comme préconisé par le caviste des Zinzins, je l'ai goûté sur plusieurs jours.

Au commencement, ça part un peu dans tous les sens, du fruit surtout, pas vraiment canalisé dans sa structure! Je finis par y déceler une pointe de réduction, une note légèrement animale qui se dissipe rapidement au milieu de cet océan de cassis, un peu végétal, vraisemblablement cueilli avec les feuilles. Etonnant pour du grenache, même si cela n'a rien à  voir avec les arômes des Armières, par exemple. Un vin solide, pas massif, du fait de son côté floral avec une rétro un peu sévère qui voit poindre une sensation alcooleuse.

Un vin à  la forte personnalité et au gros potentiel qu'il faudrait pouvoir regoûter d'ici quelques années. En terme de prix, ce n'est quand même pas donné (autour de 23 € prix caviste).

Olif

Message edité (12-03-2004 11:06)

La réduction et le côté animal doivent venir du fait que tu étais face à  un vin "nature"*… et bien sûr cette explosion de fruit !!

Un copain vigneron -dont les vins figurent aussi à  la carte des Zinzins- m'a dit que le domaine avait produit un Merlot qui tient la dragée haute aux plus grands Pomerols et consorts (si si même les + grands)

* Bu sur trois jours jusqu'à  hier un pinot blanc 2001 BIO (eh oui il pourrait revendiquer puisque les raisins sont "issus…" et que RIEN n'a été ajouté au pur jus du raisin) de J.P. Frick : et bien après trois jours ça n'est toujours pas oxydé !!!

La petite note de réduction ne me gêne pas du tout, au contraire, j'ai appris à  aimer ça!

Et si les Zinzins aiment effectivement les vins "nature", leur sélection n'est pas pour autant faite de vins fragiles qu'il faut transporter en camion frigorifique! Leur gamme, c'est du vin solide et qui tient à  l'air!

Le merlot, je pense que je le prendrai la prochaine fois, j'ai vraiment envie de le découvrir (il est vendu autour de 29€ quand même!).

Ton copain vigneron, c'est un Alsacien, Vincent?

Olif

Vincent,

Est-ce que j'ai 10 des plus grand Merlots en cave (eee)(eee)? Genre Petrus ou Vieux Château Certan... Qu'ils vendent au triple et plus (eee)(eee) Et en plus je ne le savais pas (aaa)(aaa)

marc

Salut,

Je vous copie-colle le texte du prospectus du Domaine Lisson.

En 1990,Claude et Iris Rutz-Rudel ont défriché 2 ha de chêne vert sur la colline derrière leur ferme, pour remettre à  jour le superbe paysage de terrasses avec ses murs en pierres sèches.
Sur ces pentes exposées sud-sud-ouest et sur ces "faisses" de souvent pas plus que 5 m de larges, ils ont plantés les cépages des vins qu'ils aiment: Pinot Noir sur les sol calcaires du haut de la colline, l'ancien « Clos du Curé » d'Olargues.
Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc, Cot dans les terrasses à  dominance calcaire qui montent derrière la maison: « Les Echelles de Lisson ».
Mourvèdre, Merlot et Petit Verdot se trouvent dans les parties schisteuses derrière la
maison et sur une parcelle en forme d'arène merveilleusement abritée dans le tènement de la Serre de Fenouillède : le « Clos des Cèdres ».
Les modes de conduite sont variés, choisis selon l'emplacement et le port du cépage: gobelets en plantation et densité classique (4400 pieds/ha) pour le Mourvèdre, gobelets à  haute densité (7000 pieds/ha) sur échalas pour les Pinots et cordon de
royat pour les Cabernets (8000 p/ha) dans les terrasses étroites.
Les rendements sont volontairement limités par une taille sévère en hiver et une deuxième taille en vert au mois de juillet. Les vignes sont labourées et soignées
selon les critères d'une agriculture respectueuse de l'équilibre naturel des sol et des plantes sans pesticides et herbicides de synthèse.
Les raisins sont ramassés à  la main à  pleine maturité dans des caissettes de 12 kg , fermentés en petites cuves inox sans levures artificielles et pressés sur un pressoir vertical. Les macérations sont longues, avec pigeages quotidiens. Selon l'année suit un élevage en cuve ou en barriques pendant plusieurs mois. Les dégustations décident du moment de la mise en bouteille, qui peut varier entre 12 et 24 mois.
Les vins obtenus de cette manière sont élevés pour une garde longue. Pour les boire dans leurjeunesse, il est conseillé de les carafer quelques heures avant leur consommation.

Iris fait pour l'instant 5 vins, dont:
“Clos du Curé“ (100% Pinot)
“Les Echelles de Lisson” (Cabernet Sauvignon,Cabernet Franc, Cot et Merlot)
“Clos des Cèdres” (100% de Mourvèdre).
“Le Plô” (100% Grenache)
“Le Bel Hazard” (cuvée unique de Rosé Merlot 2000, qui se developpe en depuis trois ans dans sa barrique en “vin de voile”)

cordialement,
marc

Bonsoir,

Il ne faut depuis peu plus le 4x4 pour aller chez Iris. Autrefois, on risquait quand même de casser le pont ou sa boîte. La commune a fait une très belle route vers le domaine. "Prèsqu'une autoroute": disait Iris (bbb) (bbb) mais mon amie a une autre idée des autoroutes du Sud!

La dernière fois que j'ai pris une de ces "autoroutes du Sud" pour rejoindre un domaine des Corbières, j'ai été obligé de repeindre toute l'aile droite de la voiture (jjj)(ddd)

Olif tu sauras vite de qui il s'agit : je crois qu'il n'y a que deux vignerons alsaciens présents à  la carte des Zinzins ! Et celui dont je parle n'a pas un prénom composé…

Evidemment que je sais que les vins nature n'ont pas besoin de camion frigo… c'était justement ce quee je faisais remarquer au sujet du pinot blanc sans SO2… trois jours et il ne s'abime pas… et tout ça sans être réduit à  l'ouverture ni saturé en SO2.

"les vins nature n'ont pas besoin de camion frigo…"
(eee)
Je croyais qu'au contraire ils en avaient besoin !

Trouve-t-on ces vins en Belgique ? et en particulier la cuvée à  base de merlot ?

à  ma connaissance: non.

cordialement

Iris

Bonjour Iris (vous permettez que je vous appelle Iris?),

Puisque vous nous faites l'honneur de lire LPV, pourriez-vous nous en dire un peu plus sur vous, votre conception du vin, vos vins? Bref que l'on vous connaisse un peu mieux?

Pour tout dire, j'ai dans un premier temps flashé sur la très jolie étiquette de votre vin (comme quoi, le contenant est important!) et le caviste des Zinzins du Vin à  Besançon m'a dressé un portrait de vous tellement passionnant que je me suis empressé d'en acquérir un flacon pour goûter. Et apprécier!

Au plaisir de vous lire!

Olif

Bonjour Olif,

merci pour votre bienvenu! Je regarde le forum dpuis quelques jours - un ami m'avait dit, qu'on y parle de moi et de mes vins - donc j'étais curieuse. Vous y parlez aussi de plein d'autres choses interessantes - j'ai retrouvé plein d'amis vignerons dans les sujets de la liste du Languedoc : Navarre, Grange des 4 Sous, Champart et d'autres - même des vins de ma vallée (Clovallon) - donc là , où je connais, cela me donne envie d'intervenir du temps en temps.

Pour moi, mon histoire et mes idée pour mes vins - c'est plus difficile(bbb)

Marc de Wolf à  mis mon condensé plus haut, cela donne à  peu près les faits - pendant les derniers deux jours, la plui m'a laissé le temps de refléchir sur une possible reponse - c'est devenu un petit roman dans ma tête - à  commencer avec les souvenirs liés à  la création de l'étiquette, qui montre Claude - mon mari décédé d'un accident il y a 3 ans - et moi - mon histoire est un hommage à  lui et à  son rêve d'un grand vin sur les pentes derrière la maison - mais cela depasse le cadre d'un petit mot ....

Donc, je tacherais de suivre un peu tous les débats interessants ici - mes commentaires montreront peut-être au fil du temps ma conception - je suis toujours prête à  repondre à  des questions, que vous pourriez avoir - à  recevoir des amis du vin chez moi - c'est tellement plus facile à  expliquer sur place(bbb)

mais aujourd'hui il fait de nouveau un soleil radieu - donc aussi-tôt que l'herbe à  un peu seché dans la vigne, je vais y retourner, pour profiter d'une journée splendide(bbb) cordialement Iris

quelques photo's pris chez Iris en février 2004:

C'est comme j'y étais de nouveau... un plaisir, Iris & Klaus.

cordialement,
Marc

Message edité (02-12-2004 17:54)

Arrêtez de nous montrer des photos pareilles… je cherche une corde et je me pends !!

Je te comprends à  300%, mais vraiment Vincent, je t'en supplie. Ne le faites pas!! Okay (hhh) (bbb)

Marc

Un joli souvenir de votre visite au printemps, Marc. On voit bien dans le haut des parcelles de Pinot le saccage des sanglier sur les longues piquets (echalas) - on avait tout remis droit - mais ils ont refaient le même travaille en septembre, donc les photos sont encore "à  jour".

En haut de la troisième photo, il y a les oliviers, qui sont bien fournis cette année. Cela va nous faire la provision d'huile pour l'année prochaine!

J'avance bien dans le travail de la taille pour le Mourvèdre. Je vais passer à  l'arène du Clos des Cèdres cette après-midi- comme j'ai déjà  expliqué ailleurs: cela aide à  avancer un peu ce cépage très tardif - après viennent les terrases (à‰chelles de Lisson) avec les Cabernets, le Cot et le Petit Verdot - et au printemps (rien ne vaut...) le Pinot du Clos du Curé.

sous un soleil radieu et un ciel bleu du Midi (pour titiller encore un peu plus Vincent)

amicalement

Iris

Ces magnifiques photos donnent vraiment envie de vous rendre visite et de goûter vos vins.

Sont-ils distribués en Suisse ?

Salutations,
Laurent

Iris, avez-vous deja remarque une influence organoleptique de la proximite des oliviers dans vos vins ?

Laurent,

non, mes vins ne sont pas distribués en Suisse.

D'ailleurs, est-ce que quelqu'un connaît un distributeur de vins suisses ici dans l'Hérault? J'aimerais bien en regouter du temps en temps. Je garde un très bon souvenir des quelques flacons que nous avions ramené du Valais en 1994, quand nous y sommes allés chercher notre charrue à  treuil.

Le paysage entre Sion, Sierre et Salquenen m'avais beaucoup impressionné je garde un souvenir inéffacable de nos promenades dans les vignes!

Nous sommes même allés jusqu'à  greffer quelques pieds de petite arvine chez nous ensuite - mais c'est annecdotique - jamais assez pour les vinifier à  part...

Anthony,

je ne peux pas vraiement dire, que je trouve des influences organoleptiques d'oliviers dans mes vins - je pense, que cela se situe plus sur un ensemble d'influences micro-climatique et podophile (est-ce que ce mot existe en francais?).

J'étais très surprise de retrouver des senteurs de chèvrefeuille dans l'arôme de mes Mourvèdres en cours d'élevage - et cela chaque année - mais si c'était du à  la proximité de la plante, je devrais les trouver plustôt dans les Pinots du Clos du Curé(bbb) et non dans le Clos des Cèdres....

Et en plus, c'est fugace cela ne se retrouve plus dans le vin après la mise, donc cela reste mon petit miracle "privé" chaque année, de me sentir transportée à  un certain moment en plein hiver dans ma cave bien fraiche vers les belles matinées du début de l'été, quand le soleil chauffe les fleurs de cette plante, que j'aime tant, et embaume toutes les terrasses du haut de la colline.

Et c'est peut-être cela aussi, le plaisir du vin, qu'un arôme ressenti à  l'odeur ou au goût évoque un souvenir très personnel et nous transporte ailleurs. (et j'admet, que j'ai beaucoup aimé la recherche du temps perdu dans le temps...)

Après, qu'il y a peut être quelqu'un qui retrouve des goûts de tapenade dans un de mes vins à  un certain moment - qui sait?

cordialement

Iris - qui aimerait bien savoir, s'il y a une possibilité pour passer les message qu'on écrit au correcteur d'orthographe, comme dans d'autres programmes, pour vous épargner mes fautes de francais(jjj)

MAis non … on les aime bien ces fotes de fransais (bbb)

Iris,

Tu peux écrire tes messages dans un programme de traitement de texte (Word par exemple) où ils seront corrigés et ensuite, les copier/coller sur LPV .
Cela a aussi l'avantage qu'en cas de fausse manoeuvre, tu ne dois pas tout retaper.

Cordialement

Didier

Salut iris,

Pour le terme exact, c'est pédologique (influence du sol).

podophile veut dire litérallement "ami des pieds"

Bonjour à  toi et au plaisir de te lire.

Laurent Dupéré Barrera amateur de tes vins "sauvages"

Bonjour,

le blog de Iris

lisson.over-blog.com/

VdT Echelles de Lisson 99 (CS35, CF15, mourv30, merl10, pv5, cot5) : (14) – 11/6/07
A l’ouverture, on découvre un vin tannique, fruité, avec de belles notes de fourrure et de tabac, franc du collier. Il me rappelle Daumas-Gassac. Deux heures plus tard (le vin est resté dans la bouteille, sans carafage), l’expression a notablement changé. L’expression n’est en rien anonyme; elle exprime pas mal de volatile, des senteurs de figue, de fleurs, de poivre. La matière reste tannique, bourrue, à l’état brut, avec quelques défauts (non rédhibitoires) : notes de pomme, légère sécheresse. De nature paradoxale, on peut apprécier son caractère ou lui reprocher ses errances. Question : fallait-il carafer ce vin ?

Commentaires anciens (1999) :
Clos des cèdres Lisson 1996 - cuvée François Guy (Claude et Iris Rutz-Rudel - assemblage CS-mourvèdre) (14/20) : Catusse nous prédit un futur grand vin, issu d'un domaine insolite. Le vin se goûte mal ce soir (raideur, amertume, ...). A regoûter, si vous réussissez à en trouver ...

Club toulousain In Vino Veritas
Vins de pays du Languedoc - 8/10/2001
Domaine Lisson - VdT - Echelles de Lisson - cuvée Abbé Rozier 1998 :
DS : 12 vers 11 - PC : 11 - LG : 11 - PP : 12 - Prix : 150 F
- Mourvèdre (30%), CS (35%), CF (15%), Merlot (10%), malbec (5%), Petit Verdot (5%)
- Ici encore, robe intense.
- Le nez est caractérisé par une belle finesse, rassemblant des senteurs avenantes : florales (violette), agrumes (orange), tabac.
- La bouche est malheureusement décevante, à cause de sa forte sécheresse. Il est alors difficile de croire à l'avenir de ce vin, dont on attendait beaucoup.

VdT Echelles de Lisson 99 regoûté le lendemain : 14/20

Diagnostic analogue : tannins grenus, expression un peu triste, confinée, sans réelle générosité aromatique ...
J'ai préféré un peu Daumas 2000 ...

Les Echelles 2005 sur un excellent roti de boeuf préparé en cuisson lente.. (un régal).

Belle couleur pourpre aux reflèts rubis, lumineuse.
Fins arômes "sudistes" de cerises, réglisse, garrigue, bois de santal et une fine touche cacaotée à mesure que le vin gagne en température.
La bouche est encore marquée par le bois avec des tannins assez prononcés, mais avec un peu de patience, tout devrait bien s'intégrer. Au delà de cette trame encore un peu sévère, je sens un joli fruit gourmand qui emplit bien la bouche. Les Echelles 2005 gardent une agréable fraîcheur (12.5° sur l'étiquette) jusqu'en finale, moyennement longue mais très vivante.

Sur les 6 convives à table, deux ont adoré ce vin, trois l'ont beaucoup aimé et un invité s'est dit quelque peu gêné par les tannins - tout en reconnaissant qu'il avait plus l'habitude des Pinot bourguignons que des vins du sud.

J'attendrai 2-3 ans pour ouvrir ma prochaine bouteille.

Alain

Lisson, Iris Rutz-Rudel, Les Moulenty 2000

J'avais dégusté puis acheté cette cuvée (100% merlot "élevé en barriques" ) chez absoluvins lorsque Iacchos rassemblait de nombreux amateurs et des vignerons talentueux. Achat de jeunesse donc.

Belle robe grenat foncée.
Nez puissant, très sudiste, où l'on y retrouve la chaleur des notes épicées et des fruits noirs, en particulier la mûre bien mûre. La garrigue est omniprésente, en filigrane et m'offre un voyage sans que j'aie à me déplacer. C'est fort plaisant.
La bouche n'est pas en reste, avec une puissance de feu maîtrisée, des tanins fins en grande densité, "poudreux" à l'ouverture puis qui passent au second plan les jours suivants. Pas de sécheresse et une longueur appréciable.
Du beau travail pour ce merlot languedocien d'un âge vénérable mais encore jeune d'esprit.
Iris, si vous lisez cette rubrique, pourriez-vous m'indiquer si cette cuvée a été produite lors des millésimes suivants ?
Avec mes remerciements.

Phil:)

Cela fait plaisir, de lire des nouvelles de cette cuvée des Moulenty 2000 - Philippe:-). Je n'ai pas ouvert ce vin (ils doivent me rester quelques rare bouteilles en cave) depuis un moment. Le Merlot (qui titrait 16° à la vendange, donc tout le contraire d'un raisin cueilli en sous-maturité avec un rendement d'environs 25 hl/ha, si je me souviens bien), venait de la vigne de mon beau-frère des coteaux calcaires du côté du Larzac, est était splendide!

Malheureusement, ces raisins vont entre temps à une coopérative du coin là bas et mes Merlots à Lisson (sur schiste dans l'arène des Cèdres) rentrent dans l'assemblage des Échelles, parce que j'en ai pas assez, pour les vinifier à part.

Le Bel Hazard, vin d'apéritif sec, étaient d'ailleurs un "sous-produit" de ces mêmes raisins - prévu comme essai d'un rosé de saigné, extrêmement long à faire la malo dans sa barrique et finissant finalement son élevage après 4 ans sous voile, comme un vin jaune - d'où son nom:-).

Bonjour Iris

Tout d'abord, bravo pour ce magnifique domaine que vous avez créé de vos propres mains. J'admire votre passion et votre force, pour faire un très bon vin mais aussi pour le vendre. Voir des vignes avec toute cette herbe verte, ces vignes en échalas on se croirait en Bourgogne.
J'aurais aimé savoir à quelle altitude se situe vos vignes ?