le producteur suivant était jusqu'alors totalement inconnu pour moi
il s'agit deCR: loïc Mahé du domaine du gué d'orger (loire)




le anjou rouge 2003 :
le nez présente une bonne maturité sur des notres de poivron rouge grillé, de la cerise et une belle fraicheur
la bouche présente beaucoup de tanins durs, un bon équilibre, une bonne longueur, mais très peu agréable en dégustation pure. il sera à n'en pas douter, plus à sa place à table assez bien+


anjou villages brissac 2003 :
même nez sur le poivron rouge grillé et de cerise
en bouche il est nettement plus "facile" que l'autre, les tanins sont nettement plus fins et adoucis, la longueur belle, très bien- mais encore 2 ans de garde pour l'adoucir ne seront pas de trop !


les fougeraies 2006 savennières sec :
le nez est floral, ample et minéral, la bouche est fine, saline, d'une très belle fraicheur, belle longueur, à noter que le terroir est à 50% de schistes et de sable, élevé 18 mois en barriques très bien+


équilibre 2007 savennières sec :
là, j'ai clairement adoré !pas de notes, pas de recrachage non plus, très frais, très salin, très minéral, qui pète en bouche, grosse longueur, la vibration est là... rien à ajouter excellent+ ah si ! terroir de schistes...


gourmandise (2007) vin de table rosé moelleux :
quel nez sur la fraise des bois ! en bouche on ne sent pas beaucoup les 34 grammes de sucres résiduels, vraiment très agréable, à siroter en apéro ou lors d'un rendez-vous galant, il plaira à coup sûr ! bien
PS : il porte superbement bien son nom !

Fred
Intéressante découverte.
Si tu te mets à chasser sur l'Anjou, tu vas te faire tirer dessus

Claude ()

En effet, ce vigneron d'une gentillesse incroyable m'a fait découvrir une belle gamme. Equilibre 2007 étant le vin que j'ai préféré de la série.

Le grand Chibani à parler alléluia...

Un chibani n'a pas besoin d'être grand pour devenir un chibani
On ne nait pas chibani, on le devient

Claude

modeste en plus...

éh ! les filles quand vous aurez fini de vous envoyer des douceurs, parlez nous du domaine du gué d'orger !

Bonjour à tous,

Je suis un nouveau ... Oh pas en tant que lecteur, cela fait bien des années que je lis mais sans participer ...Alors voilà, petit à petit, on se lance ...

J'ai découvert ce domaine ... Je commence mal ... J'ai découvert ce vigneron au Salon de Chantilly dans l'Oise, tout près de chez moi. Et je confirme l'amabilité de cette personne. J'ai d'ailleurs fait 2 magnifiques rencontres lors de ce salon, Loic Mahé et Jean-Marc de Crozals du domaine des Homs en Minervois. Ils partagent jeunesse, gentillesse, simplicité et recherche de l'authenticité.

Je confirme la qualité des vins que j'avais dégusté sans prendre de notes malheureusement. Je garde un souvenir particulier pour la gourmandise rosé, que je résumerai par fraîcheur, équilibre et fruits rouges (framboise). J'avais goûté aussi la gourmandise en rouge, la cuvée "Fleur de Nuit", totalement atypique, un rouge légèrement moelleux, 100% Cabernet franc. Pour l'achat, le stock avait disparu, volatilisé, acheté par les lève-tôt. Dommage car le rapport qualité/prix/surprise était excellent, le rosé 6€ et le rouge 10€.
J'avais beaucoup aimé les Savennières, Equilibre et Fougeraies. Mais mon choix s'était porté sur l'achat de 2 bouteilles du Savennières "Sectilis Terra" 2005 (30 €). Quand je l'ouvrirais, je penserais à poster mon CR.

Bob Coulon

Je suis ravi de voir qu'un sujet lui est donc consacré sur LPV, car il fait désormais partie de mes découvertes personnelles. Cela a un côté rassurant, de savoir que ce qu'on a aimé est aimé ...

Savennières, Les Fougeraies 2008 : D’emblée, le vin s’annonce dans la richesse par une robe dorée assez
soutenue. Le nez est très beau et laisse penser à une vendange très mûre : le citron confit, la marmelade sont
bien présent. C’est un nez très ouvert. En bouche l’attaque interpelle immédiatement par la vivacité du vin,
presque mordante sans pour autant verser dans l’excès. Du coup le corps paraît un peu amoindri et c’est sas
doute le seul reproche que l’on pourrait faire à ce vin : un milieu un peu en retrait. La finale laisse reprendre
ses droits à la belle fraîcheur qui accompagne une longueur minérale.

Savennières, Equilibre 2007 : La robe est soutenue, dense, bien dorée. Le nez est envoûtant sur des arômes de jasmin, de tilleul et affiche une grande complexité avec l’émergence de fines notes réglissées, légèrement lactées. En bouche, l’élevage est un peu marqué, mais le vin possède une bonne intensité Des saveurs de coing, des notes de miel donnent une impression de richesse. De très beaux amers se développent en finale, une finale qui mériterait sans doute un supplément de fraîcheur pour équilibrer ce bel ensemble.

Savennières, SectilisTerra 2005 : la robe surprend par sa concentration, c’est très doré, la richesse de ce vin s’affiche. Le nez aussi surprend par ces notes d’encaustique et minérales de type hydrocarbure prononcées. Le vin en bouche est très extraverti, très impressionnant, énorme de richesse et de tension en même temps et il explose littéralement sur la finale d’une intense vivacité. C’est un vin qui ne laisse personne indifférent : s’il a divisé l’assemblée des dégustateurs, certains, dont je suis l’ont adoré. Un très grand moment de dégustation pour un vin qui est vraiment remarquable dans tous les sens de ce terme.

domaine du gué d'orger 2007 savennières "équilibre" :
un vin acheté suite à la dégustation de celui-ci et je ne me suis pas trompé car il me plait toujours autant !
en le laissant s'aérer une bonne heure, bouteille dégagée aux épaules, le nez laisse une impression saline, de mélange de fruits blancs et jaunes (pêche) et une belle ampleur
la bouche est totalement charmante du début à la fin : très saline, ample, d'une belle richesse en extraits, une belle acidité qui rappelle que le vin est encore jeune, la longueur est très belle et laisse une salinité salivante sur le bout de la langue, avec un émincé de volaille au curry mélangé à du lait de coco, il a parfaitement fait son oeuvre même si pour lui-même c'était encore mieux
bien +

Loïc Mahé - Gué d’Orger (Savennières)

OLNE | Salon des vignerons 2013 |Quelques notes de dégustation

Anjou blanc Clos Bachelot 2012 fruité, floral et franc. Les Savennières sont très jolis. Fougeraies 2010 offre une matière minérale, Equilibre 2009 est racé, élégant avec un côté poudré, le 2008 est sur les fruits secs et des notes miellées. Sectilis Terra 2009 offre de beaux amers, des notes d’herbes de montagne et se déroule toute en longueur.

Julien

Bastien F

Savennieres les Fougeraies 2011

Les arômes, assez expressifs, sont sur les agrumes, fruits blancs, et une sympathique touche fumée, qui persistera à l'aération. La bouche est sur un équilibre particulièrement tendu, acidulé, de bout en bout, avec une concentration très Correcte. Manque peut être un peu d ' onctuosité. A boire pas trop trop frais je pense. Bien.

Vin rouge légèrement moelleux qui est produit uniquement lors de millésimes très ensoleillés composé de cabernet franc

Bouteille servie à 6°-8 °C.
Robe rubis foncé
Au nez des arômes de pivoines, framboises et cassis, ponctués de quelques notes de réglisse.
En bouche on retrouve cette corbeille de fruits noirs et rouges, beaucoup de fraicheur et de rondeur pour ce vin très original qui à très bien accompagné un tiramisu.
Bien ++

Gourmandise du Gué d’Orger 2013 Loic Mahé :

Robe claire, nez de beau fruit mur, bouche avec un léger gras, équilibré, une certaine fraicheur, c’est bon. Pas de chichi, bien fait, du plaisir simple. Bien
En savoir plus sur www.lapassionduvin.c...
Stéphane

Loïc Mahé, Savennières, Equilibre, 2010

Après avoir découvert ce vigneron chez un copain avec les Fougeraies 2014, j'ai investi (plus de 30E) pour découvrir ce Savennières 2010.

Et c'est un vin impressionnant, par son aromatique complexe (fruits jaunes, miel, menthol) et surtout par son intensité en bouche; c'est un vin à la fois riche et très tendu (acidité vibrante), très dense (un grain de vin rouge) et d'une grande longueur. TB/EXC.

Il me semble à point mais il peut certainement encore vieillir cinq à dix ans.

Ralf

Loïc Mahé, Savennières, Sables & Schistes 2018

Carafé une dizaine de minutes et servi à 10° comme recommandé sur la contre-étiquette.

Robe légèrement jaune, reflets gris.
Le nez est bien ouvert, moyennement parfumé, sur un complexe mêlant fruits blancs et jaunes et une complexité florale/végétale d'herbes diverses (verveine, tilleul...) dans un style accessible (à l'opposition de certains styles plus 'pointus/précis sur la minéralité' qu'on peut retrouver dans l'appellation).
La bouche est du même acabit aromatique, l'acidité est présente mais très mûre, le milieu de bouche offre un volume confortable et on retrouve des touches amères en finale.
En résumé, une typicité Savennières (en tous cas, celle que je recherche quand j'ouvre un vin de cette appellation) dans un style 'facile' et accessible jeune.

Julien

 

Loïc Mahé, Savennières, Les Fougeraies 2014

Bue sur toute une journée; commentaire sur la dégustation en soirée, la contre-étiquette renseigne de carafer le vin et de le servir à 10-12°C, garde entre 8 et 10 ans.

Robe jaune légèrement dorée. Nez franc, ouvert, assez puissant : fruits jaunes très mûrs (mirabelle, abricot, pêche jaune), des notes d'épices douces (curcuma), des notes miellées et empyreumatiques (cire) : c'est assurément très complexe et avenant.
La bouche tranche un peu avec cette richesse aromatique : elle est presque brutale. Minérale (caillou frotté), avec une trame acide mûre mais dense, avec une amertume puissante et un fruité plutôt discret. Finale sur ces notes d'amers marqués par les notes d'évolution (cire).

Un vin qui ne laisse pas indifférent, une vraie personnalité de terroir.

Julien

 

Loïc Mahé - Savennières Les Fougeraies 2015

La robe tire discrètement sur l'or, néanmoins le nez est frais sur les fruits blancs. La bouche se montre vive mais pas trop, au réchauffement la pomme prend le dessus et je me suis demandé si la bouteille n'était pas un peu fatiguée. Mais le vin a finalement retrouvé son équilibre en fin de repas. Un bon Savennières mais quelque peu monolithique et je ne peux m'empêcher d'être un rien déçu.